Énergie: Le mercato estival



Crédit photo: zefoot.net

Dans les débats sur la loi de transition énergétique, François Brottes vient de livrer un combat déterminant en faveur de l’énergie éolienne, source éminemment intermittente qui nécessite des milliers de kilomètres supplémentaires sur le réseau de transport d’électricité (RTE).


Sa nomination à la présidence de RTE, sitôt la loi votée, a suscité l’indignation.


En effet, alors que le PS défend sa légitimité de « spécialiste de l’énergie », son parcours professionnel ne semblait pas le destiner à ce poste stratégique.
http://www.francois-brottes.com/index.php/votre-depute



Cette même période estivale voit le remplacement du patron de l’Agence des Participations de l’État (APE), un an après sa nomination, afin, selon « Le Monde », de « mettre en cohérence l’organisation et le management de l’APE avec la nouvelle stratégie de l’État actionnaire ». 
L’APE coiffe notamment EDF et Engie (ex GDF-Suez).


Selon David Barroux, dans «Les Echos»: On lui reproche surtout d'avoir poussé « la nomination de membres indépendants de l'État aux conseils des entreprises dont l'État est actionnaire. Secundo, on lui reproche une vision trop « industrielle ».


David Barroux relève en effet que : «Dans un dossier si complexe et stratégique, l'État peut bien sûr jouer un rôle mais, à force de vouloir trop de choses contradictoires sans être prêt à en assumer les conséquences, il risque une fois de plus de compliquer la donne. Plus d'une fois, l'État actionnaire a cherché à défendre son intérêt de caste, et pas celui des Français. Il serait temps que cela cesse».



Ceux qui investissent avec leur propre argent, comme Bill Gates, semblent désormais douter de l’avenir des énergies intermittentes.


On peut également regretter que pour les favoriser, les fonds verts puissent miser sur l’opacité de la
dispense des agences de notation.



En plus des milliards d’euros prélevés chaque année par la C.S.P.E sur nos factures d’électricité, afin de soutenir le tarif d’achat des énergies renouvelables, il ne manquerait plus que l’éclatement de la bulle spéculative sur ces énergies, que rien n'aura permis de voir venir.


Leur marche forcée est engagée, mais désormais avec notre argent.


Commentaire: «Moi Président de la République, j'engagerai de grands débats, on a évoqué celui de l'énergie, et il est légitime qu'il puisse y avoir sur ces questions-là de grands débats citoyens».

François Hollande, candidat P.S à la présidence de la République, 13ème (sur 15) anaphore prononcée le 2 mai 2012, au cours du débat télévisé de l'entre deux-tours l'opposant à Nicolas Sarkozy, lors de l'élection présidentielle française de 2012.


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