Précédemment
Localisation des usines éoliennes autour de Chantraines. Source.
Ainsi, le budget n'est même pas finalisé par l'écornifleur du vent et le
chantier des 4 éoliennes n'a même pas commencé, que la nouvelle préfète
a déjà sanctionné l'usine virtuelle en raison du danger qu'elle
représente pour... les chiroptères. Il est à noter que, heureusement,
ces mammifères volants sont pris en compte, contrairement aux 209 mammifères rampants[i], c'est-à-dire les humains !...
Cette conception du respect des congénères est surprenante, mais au
final, les habitants bénéficieront également des nouvelles restrictions.
[i]. Tous ceux qui ne volent pas; personnel au sol dans l'aviation.
Suite au résultat d' un premier suivi d'activité anticipé, conforme aux
recommandations de la préfecture de l'époque, par arrêté en 2022 concernant la présence de
chauves-souris sur le site de la future usine, la nouvelle préfète a
décidé de prendre de nouvelles mesures pour protéger les chiroptères. Ces
mesures consistent en la modification des paramètres de bridage des
machines, comme suit :
Ce qui est surprenant dans cette volte-face de la préfecture, c'est
qu'elle confirme, deux ans plus tard, les avertissements de la Mission
régionale d’autorité environnementale, MRAe, dans son avis de janvier 2022 concernant les dangers pour la biodiversité et l'avifaune posés par ce
projet. De plus, elle précisait l'effet cumulatif du projet avec la
situation locale :
" Le projet de parc éolien des Rainettes s’implante dans un secteur équipé et en cours de développement en termes d’équipements éoliens, à moins d’un kilomètre d’un parc éolien déjà existant de 3 mâts et à proximité de deux parcs éoliens autorisés et en attente de construction.
Les principaux enjeux environnementaux identifiés par l’Ae sont :
Les principaux enjeux environnementaux identifiés par l’Ae sont :
- la production d’électricité décarbonée et son caractère renouvelable;
- les milieux naturels et la biodiversité, notamment les chauves-souris et le Milan royal;
- les paysages et les covisibilités;
- les nuisances sonores. "
" Au regard des impacts du projet sur la biodiversité, le pétitionnaire propose des mesures destinées à éviter la mortalité des oiseaux et des chauves-souris. L’Ae constate que le projet se trouve à l’intérieur et dans le prolongement de couloirs migratoires principaux et notamment la traversée du couloir migratoire de la Vallée du Rognon au nord-est et secondaires — aire d’étude immédiate — du Milan royal. Le projet se trouve aussi dans une zone à forte présence de chauves-souris. Il n’est dès lors pas possible d’affirmer que les impacts du projet sont faibles ou moyens pour ces espèces.
La mesure d’évitement la plus importante présentée par le dossier et que l’Ae estime plutôt être une mesure de réduction, est celle consistant à ne pas réaliser les travaux de construction durant la période principale de nidification. Plusieurs espèces protégées d’oiseaux risquent des perturbations durant cette phase essentielle pour la stabilité des populations visées par cette mesure. Concernant les chauves-souris, la mesure de réduction consiste à forcer le bridage nocturne d’avril à octobre.
L’Ae estime que les mesures d’évitement proposées ne sont pas opérantes, car le projet se trouve à l’intérieur de deux couloirs migratoires des oiseaux, dont un est avéré et qualifié de principal et dans un site à forte présence de chauves-souris.
L’analyse paysagère et patrimoniale et notamment le tableau de synthèse de l’étude d’encerclement indiquent par ailleurs que le projet éolien des Rainettes engendrera des effets cumulés forts et aura un impact conséquent sur les aspects liés au paysage, au cadre de vie et aux monuments historiques en contribuant à aggraver une situation déjà considérée comme dégradée par le Schéma régional éolien, SRE, en termes de densité et de respiration.
L’Ae déplore cette situation et ne peut que recommander en premier lieu au pétitionnaire d’étudier des alternatives de choix de site permettant d’éviter une implantation dans des couloirs migratoires et des sites à forte présence d’espèces menacées, d’éviter de porter atteinte au cadre de vie sur le plan paysager et de reprendre son dossier en conséquence "
La mesure d’évitement la plus importante présentée par le dossier et que l’Ae estime plutôt être une mesure de réduction, est celle consistant à ne pas réaliser les travaux de construction durant la période principale de nidification. Plusieurs espèces protégées d’oiseaux risquent des perturbations durant cette phase essentielle pour la stabilité des populations visées par cette mesure. Concernant les chauves-souris, la mesure de réduction consiste à forcer le bridage nocturne d’avril à octobre.
L’Ae estime que les mesures d’évitement proposées ne sont pas opérantes, car le projet se trouve à l’intérieur de deux couloirs migratoires des oiseaux, dont un est avéré et qualifié de principal et dans un site à forte présence de chauves-souris.
L’analyse paysagère et patrimoniale et notamment le tableau de synthèse de l’étude d’encerclement indiquent par ailleurs que le projet éolien des Rainettes engendrera des effets cumulés forts et aura un impact conséquent sur les aspects liés au paysage, au cadre de vie et aux monuments historiques en contribuant à aggraver une situation déjà considérée comme dégradée par le Schéma régional éolien, SRE, en termes de densité et de respiration.
L’Ae déplore cette situation et ne peut que recommander en premier lieu au pétitionnaire d’étudier des alternatives de choix de site permettant d’éviter une implantation dans des couloirs migratoires et des sites à forte présence d’espèces menacées, d’éviter de porter atteinte au cadre de vie sur le plan paysager et de reprendre son dossier en conséquence "
Ainsi, nous, les ruraux, serions condamnés à subir les décisions
arbitraires de la préfecture, cet oiseau migrateur de l'État, sans
aucune possibilité d'intervenir, tout étant joué d'avance ? Que ce soit
pour des projets éoliens, solaires, de méthanisation, etc., qui
impactent durablement notre vie, nous semblons impuissants avant de
rejoindre l'au-delà. Pour celles et ceux qui pensent ainsi, nous les
invitons à regarder ce documentaire
qui raconte comment les habitants de Saint-Nazaire-en-Royans, au
nord-est de la Drôme et commune du Parc régional du Vercors, se sont
unis pour s'opposer à un projet d'exploitation minière et au conseil
municipal, dont le maire était le principal soutien du projet. Cette
mobilisation totale a finalement fait plier les autorités. Un exemple à
suivre, si nous le voulons !
Et, pendant ce temps-là, Chantraines fête ses 800 ans d'existence. Qu'elle en profite bien !...
" Samedi 7 septembre sera une journée très particulière pour le village qui fêtera ses 800 ans d’existence. À cette occasion, la municipalité a prévu un programme de choix. De nombreuses animations sont prévues sur le site du lavoir où le camp sera installé dès 10 h. À l’issue des discours à midi, des distinctions précéderont l’apéritif offert par la commune. Chaque participant emmènera de quoi manger et boire pour partager un repas communautaire. Des barbecues seront à disposition et une restauration est prévue.
Musiques et danses seront de la partie avec la présence de la compagnie médiévale Les Pérégrins de Cormontreuil, du groupe Dulcimer, de Langres, de La Mesnie de la Quenouille, de Chaumont, et de la compagnie Touroul-Boroul, de Pont-à-Mousson. La romancière Michèle Fanelli sera également présente et une conférence tout public de Benoît Rouzeau autour de la création de la ville neuve de Chantraines en 1224 parachèvera cette journée.
Le lendemain, à l’issue de la messe à l’église, à 10 h 30, la municipalité offrira un apéritif. "
Musiques et danses seront de la partie avec la présence de la compagnie médiévale Les Pérégrins de Cormontreuil, du groupe Dulcimer, de Langres, de La Mesnie de la Quenouille, de Chaumont, et de la compagnie Touroul-Boroul, de Pont-à-Mousson. La romancière Michèle Fanelli sera également présente et une conférence tout public de Benoît Rouzeau autour de la création de la ville neuve de Chantraines en 1224 parachèvera cette journée.
Le lendemain, à l’issue de la messe à l’église, à 10 h 30, la municipalité offrira un apéritif. "
php
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire