LA BIOMASSE, CETTE AMIE DU CLIMAT QUI LUI VEUT DU MAL

  Pour paraphraser modestement André Gide[i], nous dirions que : " Ce n’est pas avec de bons sentiments qu’on fait de bonnes actions pour sauver le climat " Et, parfois, même, le remède peut s'avérer pire que le Mal !...

[i]. " Ce n’est pas avec de bons sentiments qu’on fait de la bonne littérature " ; GIDE André, I869-I95I, écrivain, Journal, à la date du 2 septembre I940.
 

 GIDE André — debout — et LOUYS Pierre, I870-I925, poète et romancier —assis — photo de classe, à l'école alsacienne, Paris 6e arr., en I887. Photographe Jules David, I848-I923. Collection particulière
 
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Comment l'électricité " verte " produite à partir du bois porte préjudice à la planète et aux populations


  De nombreux pays ont adopté la combustion de granulés de bois pour produire de l'électricité, en supposant qu'elle soit neutre en carbone. Mais des recherches montrent que cette approche peut augmenter les émissions de gaz à effet de serre et menacer la santé des communautés locales.


Un camion transporte du bois vers une usine de granulés de bois Enviva à Garysburg, en Caroline du Nord. Crédit : Mehmet Demirci/Redux/eyevine

  La ville de Hamlet, en Caroline du Nord, semblait avoir trouvé le jackpot en septembre 2014. Après des décennies de désespoir économique et de taux de pauvreté élevés, le plus grand producteur mondial d'énergie à base de bois, Enviva Biomass, a annoncé son intention d'ouvrir une importante usine à proximité qui transformerait le bois en granulés denses pouvant être utilisés comme combustible. Le projet promettait 80 emplois bien rémunérés pour les résidents de Hamlet et des environs. Cela semblait être une victoire à la fois pour les habitants et pour la planète.
  L'usine de la société, qui a ouvert ses portes en 2019, fait partie d'un développement mondial de l'utilisation du bois — ou de la biomasse solide — pour produire de l'électricité. Les entreprises de granulés présentent leurs produits comme une source d'énergie renouvelable qui réduit les émissions de carbone, et l'Union européenne est d'accord, ce qui a encouragé de nombreux pays, dont le Royaume-Uni, la Belgique et le Danemark, à adopter cette forme d'énergie. Comme pour des projets similaires dans le monde entier, Enviva Biomass, basée à Bethesda, dans le Maryland, a déclaré que ses opérations à Hamlet remplaceraient les combustibles fossiles, cultiveraient plus d'arbres et contribueraient à lutter contre le changement climatique.
   Mais l'opposition se renforce sur de nombreux fronts. Un corpus de recherches en expansion montre que la combustion de biomasse solide pour produire de l'électricité émet souvent d'énormes quantités de carbone, voire plus que la combustion du charbon. En février 2021, plus de 500 scientifiques et économistes ont signé une lettre adressée au président américain Joe Biden et à d'autres dirigeants mondiaux les exhortant à ne pas soutenir l'utilisation du bois pour produire de l'énergie, affirmant que cela nuit à la biodiversité et augmente les émissions de carbone. Bien que les entreprises de granulés annoncent que leurs opérations consomment du bois de mauvaise qualité, cette affirmation a fait l'objet d'un examen accru, avec des preuves croissantes de déforestation importante autour des usines de granulés de bois.
  Les résidents vivant à proximité des installations de granulés de bois se plaignent de plus en plus des effets néfastes de la pollution de l'air, du trafic et du bruit provenant des opérations de granulés de bois. Et dans de nombreux cas, ces installations sont situées près de communautés marginalisées dépourvues de pouvoir politique.
  À Hamlet, 45 % de la population s'identifie comme noire, et dans la petite communauté la plus proche de l'usine, environ 90 % des habitants sont noirs, selon Debra David, résidente locale et activiste. Elle qualifie l'opération Enviva de cas flagrant de racisme environnemental, en imposant des charges environnementales à une population déjà vulnérable. David énumère les noms des fermes avicoles, d'une société chimique, d'une usine de gaz naturel et de mines de gravier dans ou près de la ville. " Nous sommes très surchargés ici ", dit-elle.
  Enviva n'a pas répondu aux multiples demandes de commentaires concernant les préoccupations soulevées dans cet article en relation avec l'usine de Hamlet et ses autres opérations.

La ruée vers l'or vert
  Le grand mouvement vers la biomasse a commencé avec la Directive sur les énergies renouvelables de la Commission européenne en 2009, qui constitue le cadre juridique pour développer les énergies renouvelables dans tous les secteurs de l'économie de l'UE.
  On l'appelait le paquet climat et énergie « 20-20-20 », qui fixait trois objectifs à atteindre d'ici 2020 :
  • réduire les émissions de gaz à effet de serre de l'UE de 20 % par rapport aux niveaux de 1990;
  • augmenter la part d'énergie renouvelable dans la consommation d'énergie de l'UE à 20 %; 
  • et améliorer l'efficacité énergétique de l'UE de 20 %.
  Cette directive a d'abord été saluée par les environnementalistes pour avoir pris des mesures concrètes afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels — l'objectif international fixé par l'accord de Paris sur le climat de 2015.
  Dans le cadre du paquet « 20-20-20 », l'UE a établi des normes visant à réduire les émissions de carbone en utilisant davantage de biocarburants. Depuis lors, les pays de l'UE ont accordé des subventions substantielles à l'industrie des granulés de bois, qui se sont élevées à des milliards d'euros ces dernières années. Une évaluation de Trinomics, un cabinet de conseil basé à Rotterdam, aux Pays-Bas, a révélé que dix pays de l'UE analysés dans l'étude ont dépensé plus de 6,3 milliards d'euros — 6,9 milliards de dollars américains — en subventions à la biomasse solide pour produire de l'électricité en 2021 : voir http://go.nature.com/3m4mbm2.
  Le soutien à la biomasse ligneuse repose sur l'idée que le carbone émis par la combustion de la biomasse sera absorbé par la repousse de la végétation qui remplace les arbres utilisés par l'industrie. Cependant, au cours de la dernière décennie, un nombre croissant de scientifiques ont remis en question cette hypothèse.
 
L'usine de fabrication de granulés de bois d' Enviva à Garysburg, en Caroline du Nord Crédit : Erin Schaff/The New York Times/Redux/eyevine
 
John Sterman et la controverse sur la biomasse
  John Sterman, directeur du System Dynamics Group au MIT Sloan School of Management de Cambridge, fait partie des chercheurs qui ont signé la lettre de 2021. En 2018, Sterman et ses collègues ont réalisé une analyse du cycle de vie des effets du remplacement du charbon par le bois pour produire de l'électricité — J. D. Sterman et al. Environ. Res. Lett. 13, 015007; 2018. Ils ont découvert que cette substitution pouvait aggraver le changement climatique au moins jusqu'en 2100, principalement parce que la repousse des arbres sur les terres exploitées et leur absorption suffisante de dioxyde de carbone de l'atmosphère prennent des décennies.
  Sterman et ses collègues ont calculé qu'il faudrait entre 44 et 104 ans aux nouveaux arbres pour absorber autant de CO2 que la quantité générée par la bioénergie du bois qui remplace le charbon. Malgré les affirmations selon lesquelles cela aide à lutter contre le réchauffement climatique, il déclare : « notre conclusion est non, cela aggrave en réalité le changement climatique ».
  En 2019, le Conseil consultatif scientifique des académies européennes, EASAC, a examiné les politiques de l'UE et a conclu qu'elles ne reconnaissaient pas que l'élimination des stocks de carbone forestier pour la bioénergie entraîne une augmentation initiale des émissions : voir http://go.nature.com/3wkqupk. « L'utilisation de la biomasse émet encore plus de CO2 dans l'atmosphère par énergie produite que les combustibles fossiles », explique Michael Norton, codirecteur du programme environnement au secrétariat de l' EASAC à Vienne.

Les défis de la comptabilité carbone de la biomasse
  Éventuellement, l'énergie biomasse produira moins de carbone que les combustibles fossiles. Mais le temps nécessaire pour compenser les émissions initiales supplémentaires, selon Norton, « est si long qu'il aggravera le changement climatique pendant des décennies voire des siècles — ce qui n'est guère une stratégie climatique efficace étant donné que nous sommes déjà en train de dépasser les objectifs de l'accord de Paris ».
  Les chercheurs ont souligné d'autres problèmes liés à la manière dont les granulés de bois sont pris en compte dans les évaluations des émissions de carbone. En particulier, l'UE comptabilise les émissions de gaz à effet de serre associées à la biomasse au point de production, et non au point de combustion. Cela permet aux pays de l'UE qui dépendent de la biomasse d'éviter d'inclure les émissions de cette source dans leurs comptages et crée une incitation à utiliser l'énergie biomasse, selon Sterman et d'autres chercheurs.
  En 2023, l'UE a annoncé qu'elle envisageait de modifier ses politiques climatiques concernant l'énergie produite à partir de biocarburants ligneux. Les défenseurs des forêts et les opposants à la biomasse étaient ravis — mais l'UE a finalement décidé que la biomasse ligneuse restera classée comme énergie renouvelable.

Quand les arbres tombent dans la forêt : déforestation et impact sur les écosystèmes
  Au-delà des préoccupations climatiques, certains chercheurs avertissent également que l'industrie des granulés de bois nuit aux forêts et favorise la déforestation. Sur son site Web, Enviva affirme qu'elle produit des granulés à partir de bois de faible valeur, tel que des arbres impropres à d'autres industries, des cimes et des branches qui ne peuvent pas être transformées en bois d'œuvre, des arbres déformés et des sous-produits d'autres industries, comme la sciure de bois. L'entreprise déclare ne " s'approvisionner ni dans des forêts anciennes, ni dans des forêts protégées, ni dans des forêts exploitées à des fins de conservation des terres ".
  Mais de nombreux groupes environnementaux et médias ont photographié des piles de feuillus matures attendant d'être livrées aux usines de transformation d' Enviva, ainsi que les bois défrichés laissés derrière. La Dogwood Alliance, une organisation à but non lucratif de conservation basée à Asheville, en Caroline du Nord, estime que les installations d' Enviva en Caroline du Nord consomment environ 20 234 hectares de forêt chaque année, ce qui soulève des questions sur les pratiques d' Enviva.
  Christopher Williams, un scientifique de l'environnement à l'université Clark de Worcester, dans le Massachusetts, a analysé des données satellitaires sur la couverture forestière à proximité de plusieurs usines de granulés Enviva. Dans un rapport réalisé pour le Southern Environmental Law Center, une organisation à but non lucratif basée à Charlottesville, en Virginie, Williams a constaté que les taux de perte de forêts de 2001 à 2016 à proximité de trois usines Enviva étaient plus du double de ceux d'une région présentant des forêts similaires et non située près d'une usine : voir http://go.nature.com/4fsb79w.
  « Nous avons constaté que la superficie de terres forestières défrichées chaque année augmentait de manière marquée après le démarrage des exploitations de granulés », a déclaré Williams.
  Parallèlement à la surveillance et aux critiques croissantes de l'industrie de la biomasse au cours des dernières années, certaines entreprises ont rencontré des difficultés économiques. Citant des dettes dépassant 2,6 milliards de dollars US, Enviva a déposé son bilan en mars.
 
En 2020, l'usine de pellets Drax de Gloster, dans le Mississippi, a payé une amende de 2,5 millions de dollars pour des infractions en matière de pollution de l'air.Crédit : Eric J. Shelton/Mississippi Today.
 
La concentration de l'industrie des granulés de bois aux États-Unis
  Selon la publication spécialisée Biomass Magazine, il existe désormais plus de 100 usines de granulés de bois aux États-Unis, réparties dans tout le pays. Mais les plus grands producteurs mondiaux de granulés de bois, tels que Drax, basé à Selby, au Royaume-Uni, et Enviva, ont misé leur avenir dans le sud-est et le sud des États-Unis.
  Enviva exploite désormais dix installations de granulés de bois aux États-Unis : une en Floride, en Géorgie, en Caroline du Sud et en Virginie; deux au Mississippi et quatre en Caroline du Nord. Outre les problèmes liés à l'impact environnemental de l'industrie, des préoccupations se posent également quant aux effets de ces opérations sur la santé des personnes vivant à proximité.
  De nombreux résidents dans les quatre comtés de Caroline du Nord où se trouvent les usines Enviva affirment que les opérations de granulés de bois ont pesé lourdement sur la santé des communautés vulnérables.
  Les installations de granulés de bois du sud ont environ 50 % plus de chances d'être situées dans des « communautés déjà assiégées par des industries polluantes et des injustices environnementales », selon Heather Hillaker, avocate au Southern Environmental Law Center de Chapel Hill, en Caroline du Nord. « Ainsi, vous avez tous les impacts cumulatifs ainsi que les impacts disproportionnés sur ces communautés. »
  Malgré les préoccupations soulevées concernant l'industrie des granulés de bois, le North Carolina Department of Environmental Quality, DEQ, a autorisé la construction de l'installation de Hamlet d' Enviva et ses demandes d'expansion ultérieures.

Problèmes respiratoires et qualité de l'air
  David décrit l'odeur presque constante d'œufs pourris, sous le vent, qui provient de l'usine, mais elle s'inquiète surtout des conséquences à long terme sur la santé de la mauvaise qualité de l'air. Elle dit qu'elle a commencé à avoir des problèmes respiratoires peu de temps après que l'usine a commencé ses opérations 24 heures sur 24. À un moment donné, son taux d'oxygène a tellement baissé qu'elle avait besoin d'oxygène supplémentaire quotidiennement. Maintenant, elle utilise un inhalateur de secours albutérol et un traitement quotidien contre l'asthme inhalé. Et elle dit qu'elle n'est pas seule.
  « Il y a 12 familles dans mon quartier et 8 d'entre elles ont des pompes albutérol et prennent des médicaments contre l'asthme », dit David. « Une dame a fait vérifier son enfant à quatre mois et il a été testé [positif] pour l'asthme. Cela ne se produirait pas chez un nouveau-né si cet air n'était pas infecté par de la poussière. »
  « L'usine de Hamlet est un exemple parfait du fait que, historiquement, ces installations de fabrication de granulés de bois ont été autorisées sur la base d'informations incorrectes sur leurs émissions de composés organiques volatils », déclare Hillaker.
  « Il a fallu de nombreuses années de soumission de commentaires, de commentaires publics, de poursuites, dans certains cas, de poursuites judiciaires ou de contestations administratives pour amener les agences et les entreprises à reconnaître la réalité des émissions de COV [composés organiques volatils] et à y remédier au moyen de technologies de contrôle appropriées », déclare Hillaker.

L'industrie des granulés de bois face à des poursuites environnementales
  Des organisations environnementales et des communautés avec des opérations locales de granulés de bois ont porté plainte contre des opérateurs avec des degrés de succès variables. Une poursuite intentée contre Enviva en Caroline du Nord en 2019 a amené le DEQ de l'État à exiger de la société d'investir dans des dispositifs de capture de pollution plus sophistiqués sur ses cheminées — bien que ceux qui vivent près des usines disent qu'ils n'ont pas remarqué de grande différence dans la qualité de l'air.
  Une poursuite fédérale au Texas contre une autre entreprise de biomasse, Woodville Pellets, alléguant des violations de la Clean Air Act fédérale, a abouti à un accord dans lequel Woodville a payé une pénalité de plus de 500 000 dollars et installé de nouveaux contrôles de la pollution. Dans le cadre de cet accord, Woodville Pellets a nié les allégations et maintenu que l'accord ne constitue pas un aveu de responsabilité.
  Après que l'usine de granulés de Drax à Gloster, au Mississippi, a payé une pénalité civile de 2,5 millions de dollars pour des violations de la pollution de l'air en 2020, la société a réglé des réclamations similaires à Bastrop, en Louisiane, et à Urania, en Louisiane, pour un total de 3,2 millions de dollars en septembre 2022, bien que la société ait nié avoir commis des violations.
  Drax a déclaré à Nature qu'elle avait « engagé un tiers indépendant pour effectuer une analyse de l'impact des toxiques atmosphériques. Ces résultats soutiennent qu'il n'y a pas d'effets négatifs sur la santé humaine de l'installation et ont déterminé qu'aucun polluant modélisé de l'installation ne dépassait la concentration ambiante acceptable ». Il ajoute que la société cherche à « se conformer à 100 % à nos permis et a installé des technologies supplémentaires pour gérer les émissions ».
  En réponse aux préoccupations concernant les émissions de carbone de l'énergie biomasse, Drax affirme que plusieurs gouvernements, ainsi que des scientifiques, classent la biomasse comme neutre en carbone.

Une victoire pour les communautés locales contre l'industrie des granulés de bois
  Au cœur de la Géorgie du sud se trouve la ville rurale d'Adel, avec une population de 5 500 habitants. Les résidents du côté ouest de la ville, dont la plupart sont noirs, vivent aux côtés d'industries polluantes depuis des décennies. Mais il y a trois ans, la communauté s'est retrouvée impliquée dans deux batailles de justice climatique.
  La première a commencé en 2021, lorsque la Division de la protection de l'environnement de Géorgie a délivré un permis au Renewable Biomass Group, une société de production de granulés de bois, pour une installation qui produirait 450 000 tonnes de granulés de bois par an.  L'entreprise n'avait même pas commencé à construire son usine lorsque, en octobre 2021, une autre entreprise de biomasse, Spectrum Energy, a demandé à construire et à exploiter une usine de fabrication de granulés de bois qui produirait 600 000 tonnes chacune par an, ce qui en ferait l'une des plus grandes au monde.
  Concerned Citizens of Cook County, 4C, une organisation de justice sociale et environnementale à Adel, et 14 autres organisations d'intérêt public se sont opposées au permis pour l'usine Spectrum. 
« Nous étions déjà surchargés avec de multiples industries et de la pollution existante », déclare Treva Gear, activiste communautaire et fondatrice de 4C.
  Les opposants aux usines ont déclaré que l'usine de granulés de bois Spectrum proposée nuirait davantage au quartier des résidents noirs et hispaniques et menacerait la santé et le bien-être des habitants locaux.
  En 2022, l'État a approuvé le permis pour Spectrum de commencer deux phases de construction et d'exploitation. En décembre 2022, Spectrum a contacté les organisateurs communautaires d'Adel et leurs avocats, au Southern Environmental Law Center, pour rechercher un compromis.
  Bien qu'initialement réticente à négocier, Gear déclare qu'ils ont réalisé que la négociation pourrait être leur meilleur espoir, car ils doutaient que l'agence réglementaire de l'État prendrait leur parti dans le différend. Les deux parties ont conclu un accord dans lequel Spectrum s'engageait à atténuer les problèmes potentiels de bruit et d'apparence visuelle. L'accord comprend également la possibilité d'ajouter des mesures de contrôle de la pollution de l'air supplémentaires.
  Dans une réponse par e-mail à une demande de commentaire sur les impacts de l'usine, le président de Spectrum, Michael Ainsworth, a déclaré que la participation de Spectrum au règlement était volontaire, malgré le fait d'avoir déjà obtenu une décision favorable de la Division de la protection de l'environnement de Géorgie. « Spectrum a également accepté d'être transparent avec la communauté et de partager plus d'informations que ce que exigent les réglementations et de partager également des informations plus souvent que ce que exigent les réglementations », a écrit Ainsworth.
  Des activistes communautaires comme Gear trouvent réconfort dans le fait d'avoir obtenu ces concessions, car ils voient que le jeu est truqué contre eux avec la demande mondiale croissante de granulés de bois.
  « Nous avons conclu un accord de règlement qui nous a permis d'avoir probablement l'usine de granulés de bois la plus propre au monde », dit-elle.
  C'est une victoire pour la communauté locale, mais à mesure que l'industrie de la biomasse continue de se développer au niveau mondial, ce type de bataille deviendra plus fréquent à mesure que les débats sur les impacts des granulés de bois s'intensifieront.

  Melba Newsome a reçu une bourse de la fondation Alicia Patterson, qui a apporté son soutien à cet article.
 
 
  Cet article est l'œuvre de la source indiquée. Les opinions qui y sont exprimées ne sont pas nécessairement celles de Les vues imprenables et  PHP.



RTE : QUE RETENIR DU BILAN DU PREMIER SEMESTRE 2024 ?

 En tout premier lieu, RTE nous rassure : la production électrique, principalement nucléaire, est à nouveau suffisante, que la consommation diminue et que les prix sont parmi les plus bas d'Europe : " 46 €/MWh en moyenne au cours du semestre ". C'est une bonne nouvelle !😄 MAIS, toutefois, et c'est là que réside le véritable enjeu, la forte croissance de la production des EnR complique de plus en plus la gestion du réseau électrique. RTE suggère en creux un changement définitif de paradigme : au lieu d'adapter la production à la demande, comme cela a toujours été le cas en France, il faudrait désormais adapter la demande à la production. Et avec quelles conséquences pour le consommateur ? Pour le coup, une véritable révolution pour tous les Français !... RTE appelle cela la " flexibilité ". Cette gestion de la consommation serait effective en mobilisant tous les moyens de production disponibles, y compris le nucléaire.
  C'est-à-dire que, malgré toutes les casseroles portées depuis deux décennies par les EnR[i], les autorités, sous l'égide de l'Union européenne, font comme ci de rien n'était et continue à aller droit dans le mur tout en klaxonnant... Et nous avec !


Sur cette figure, nous noterons que dans les années 90, RTE " jonglait " avec 3 types de production d'électricité, toutes pilotables; aujourd'hui, RTE doit gérer 10 types de production, dont majoritairement des intermittentes. 
 

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Bilan du fonctionnement du système électrique — Un nouvel équilibre qui se confirme au premier semestre de l’année 2024

   Après une année 2022 marquée par la triple crise énergétique (disponibilité et prix du gaz, effets de la sécheresse sur la production hydraulique, effet de la corrosion sous contrainte sur la production du parc nucléaire) ayant entrainé des tensions sur le système électrique français et européen ainsi qu’une montée des prix sans précédent, l’année 2023 avait vu un retour à une situation plus favorable.
   Les premiers mois de l’année 2024 se sont inscrits dans la continuité de l’évolution amorcée en 2023, avec une nette hausse de la production nucléaire, une production hydraulique au plus haut et une consommation encore faible. Ce nouvel équilibre, qui s’est dessiné au cours de l’année 2023, sera amené à évoluer dans les années à venir, selon la trajectoire de transformation du système énergétique nécessaire pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.

La production d’électricité poursuit son rétablissement après les crises de 2020 et 2022

  La production d’électricité en France a atteint son plus haut niveau depuis 2019, avec 272 TWh produits à mi-année.
  • La production hydraulique a été exceptionnellement haute au premier semestre. Elle est en progression de 37 % par rapport à l’an passé (+11,1 TWh) et de 13 % par rapport à la moyenne 2000-2020, en raison de conditions météorologiques particulièrement favorables. 
  • La production nucléaire continue de remonter après l’épisode de corrosion sous contrainte. En hausse de 12 % par rapport à l’an passé (+19,1 TWh) à la même époque, mais toujours en retrait de 14 % par rapport à la moyenne 2000-2020.
  • La production renouvelable s’accroît progressivement, avec une production de 25,5 TWh pour l’éolien et de 11,4 TWh pour le solaire (qui a pour la première fois égalé la production thermique fossile). 
  • La puissance maximale produite a atteint 18 GW le 22 février 2024 pour l’éolien terrestre et près de 15 GW le 10 mai 2024 pour le solaire.
  • La production thermique fossile au cours du premier semestre n’a jamais été aussi faible depuis les années 1950 : elle a représenté 11,5 TWh, soit une réduction de 54 % par rapport à la moyenne 2000-2020.

La consommation d’électricité demeure en retrait par rapport à ses niveaux d’avant crise. 

  • La baisse de la consommation varie de -5 à -10 % selon les mois, en données corrigées des conditions météorologiques). 
  • Ceci traduit la persistance de la dynamique baissière engagée depuis la fin des années 2010 (progrès d’efficacité énergétique) et accentuée par les crises de 2020 et surtout 2022 (sobriété et contraction de la demande par effet prix).
  • La volonté d’électrification, en substitution aux énergies fossiles, ne se traduit pas encore par des effets suffisamment importants pour contrebalancer cette tendance bien ancrée.
  Le contexte d’offre plus abondante et de demande toujours faible conduit à un niveau très élevé de sécurité d’alimentation pour la période estivale et à des émissions de gaz à effet de serre particulièrement faibles pour le système électrique français.

Il conduit également à une augmentation des exports.

  • Au premier semestre 2024, la France a battu son record d’exportations nettes, avec 42 TWh nets (contre 13 TWh l’année dernière à la même période) vers les pays voisins. Un volume proche de la consommation annuelle d’un pays comme le Portugal. 
  • Au cours du premier semestre, la France a été exportatrice nette tous les jours, même pendant l’hiver. Si cette tendance se poursuit au second semestre, le record d’export net annuel datant de 2002 (77 TWh) sera battu.
  Ces niveaux exceptionnels d’export ont été enregistrés alors même que la France engage un programme de renouvellement et de renforcement de son réseau pour atteindre les objectifs de transition énergétique européens et nationaux. Ce programme conduit à l’augmentation des travaux et des indisponibilités d’ouvrages électriques, et donc à augmenter les flux sur le reste du réseau. De plus, les échanges d’électricité entre le sud et le nord de l’Europe accentuent les transits sur le réseau français (notamment exports espagnols à destination des pays à l’est de la France).
  Dans ce contexte, RTE a procédé à des réductions exceptionnelles d’exportations vers les pays à l’est de la France au cours des mois d’avril et mai. Ces mesures ont été activées après que l’ensemble des moyens conventionnels ont été mis en place et que des travaux de maintenance supplémentaires ont été déprogrammés.
  Ces modifications n’ont eu qu’une faible influence sur les prix, qui s’expliquent au premier ordre par les fondamentaux technico-économiques de l’équilibre production-consommation et notamment par l’abondance et la compétitivité sur les marchés de gros de la production bas-carbone française.

De ce fait, les prix dans la zone France se situent désormais à un niveau faible par rapport à ceux des pays voisins

  • Les prix spot ont retrouvé leurs niveaux d’avant crise (46 €/MWh en moyenne au cours du semestre), du fait notamment de la baisse des prix des commodités et du CO2 sur les marchés européens.
  • Les prix à terme (produit trimestriel T1 2025) ont été divisés par trois par rapport à ceux de l’hiver dernier et sont redevenus inférieurs aux prix allemands pour la première fois depuis le début de la crise énergétique.
     
  Du fait de l’abondance de la production bas-carbone, d’une demande faible et de capacités d’export parfois saturées, concomitantes d’épisodes de forte production éolienne et solaire dans les pays voisins, les épisodes de prix négatifs ont fortement augmenté en France au cours du premier semestre (233 pas horaires négatifs constatés contre 53 au premier semestre 2023).
  Dans la période transitoire où la production d’électricité décarbonée est abondante et où la consommation d’électricité demeure faible, il est important de disposer de capacités techniques pour gérer les surplus d’électricité et de règles de marché qui permettent de le faire. 
  Le développement des flexibilités de consommation et du stockage présente un intérêt renforcé. RTE a présenté dans le Bilan prévisionnel 2023 un « plan de passage à l’échelle » qui doit permettre de développer de manière accélérée ces moyens.
  La manœuvrabilité du parc nucléaire a joué à plein au cours du printemps et contribué de manière essentielle à l’équilibre du système électrique en France. Tous les producteurs doivent être incités à pouvoir moduler à la baisse leur production en situation de prix négatifs. La généralisation du « complément de rémunération » plutôt que de « l’obligation d’achat » comme mode de soutien des énergies renouvelables y contribue.
   En tant que responsable in fine de l’équilibre du système électrique, RTE peut être amené à modifier le programme de toutes les unités de production en temps réel, y compris renouvelables, conformément aux dispositions actuelles du code de l’énergie. Cette disposition a été activée au cours de l’été 2024, dans des conditions satisfaisantes : elle montre que les énergies renouvelables peuvent prendre leur part dans la gestion de la flexibilité en temps réel du système. 


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CHANTRAINES : LA VOLTE-FACE PRÉFECTORALE CONCERNANT LA FUTURE USINE ÉOLIENNE

Précédemment 
 
 
 
 
 
Localisation des usines éoliennes autour de Chantraines. Source.  
 
  Ainsi, le budget n'est même pas finalisé par l'écornifleur du vent et le chantier des 4 éoliennes n'a même pas commencé, que la nouvelle préfète a déjà sanctionné l'usine virtuelle en raison du danger qu'elle représente pour... les chiroptères. Il est à noter que, heureusement, ces mammifères volants sont pris en compte, contrairement aux 209 mammifères rampants[i], c'est-à-dire les humains !... Cette conception du respect des congénères est surprenante, mais au final, les habitants bénéficieront également des nouvelles restrictions.
 
 
 Source
 
 [i]. Tous ceux qui ne volent pas; personnel au sol dans l'aviation.
 
De quoi s'agit-il exactement ? 
  Suite au résultat d' un premier suivi d'activité anticipé, conforme aux recommandations de la préfecture de l'époque, par arrêté en 2022 concernant la présence de chauves-souris sur le site de la future usine, la nouvelle préfète a décidé de prendre de nouvelles mesures pour protéger les chiroptères. Ces mesures consistent en la modification des paramètres de bridage des machines, comme suit :
 

 Ce qui est surprenant dans cette volte-face de la préfecture, c'est qu'elle confirme, deux ans plus tard, les avertissements de la Mission régionale d’autorité environnementale, MRAe, dans son avis de janvier 2022 concernant les dangers pour la biodiversité et l'avifaune posés par ce projet. De plus, elle précisait l'effet cumulatif du projet avec la situation locale :
  " Le projet de parc éolien des Rainettes s’implante dans un secteur équipé et en cours de développement en termes d’équipements éoliens, à moins d’un kilomètre d’un parc éolien déjà existant de 3 mâts et à proximité de deux parcs éoliens autorisés et en attente de construction.
  Les principaux enjeux environnementaux identifiés par l’Ae sont :
  • la production d’électricité décarbonée et son caractère renouvelable;
  • les milieux naturels et la biodiversité, notamment les chauves-souris et le Milan royal;
  • les paysages et les covisibilités;
  • les nuisances sonores. "
  " Au regard des impacts du projet sur la biodiversité, le pétitionnaire propose des mesures destinées à éviter la mortalité des oiseaux et des chauves-souris. L’Ae constate que le projet se trouve à l’intérieur et dans le prolongement de couloirs migratoires principaux et notamment la traversée du couloir migratoire de la Vallée du Rognon au nord-est et secondaires — aire d’étude immédiate — du Milan royal. Le projet se trouve aussi dans une zone à forte présence de chauves-souris. Il n’est dès lors pas possible d’affirmer que les impacts du projet sont faibles ou moyens pour ces espèces.
  La mesure d’évitement la plus importante présentée par le dossier et que l’Ae estime plutôt être une mesure de réduction, est celle consistant à ne pas réaliser les travaux de construction durant la période principale de nidification. Plusieurs espèces protégées d’oiseaux risquent des perturbations durant cette phase essentielle pour la stabilité des populations visées par cette mesure. Concernant les chauves-souris, la mesure de réduction consiste à forcer le bridage nocturne d’avril à octobre.
  L’Ae estime que les mesures d’évitement proposées ne sont pas opérantes, car le projet se trouve à l’intérieur de deux couloirs migratoires des oiseaux, dont un est avéré et qualifié de principal et dans un site à forte présence de chauves-souris.
  L’analyse paysagère et patrimoniale et notamment le tableau de synthèse de l’étude d’encerclement indiquent par ailleurs que le projet éolien des Rainettes engendrera des effets cumulés forts et aura un impact conséquent sur les aspects liés au paysage, au cadre de vie et aux monuments historiques en contribuant à aggraver une situation déjà considérée comme dégradée par le Schéma régional éolien, SRE, en termes de densité et de respiration.
 L’Ae déplore cette situation et ne peut que recommander en premier lieu au pétitionnaire d’étudier des alternatives de choix de site permettant d’éviter une implantation dans des couloirs migratoires et des sites à forte présence d’espèces menacées, d’éviter de porter atteinte au cadre de vie sur le plan paysager et de reprendre son dossier en conséquence
"

  Ainsi, nous, les ruraux, serions condamnés à subir les décisions arbitraires de la préfecture, cet oiseau migrateur de l'État, sans aucune possibilité d'intervenir, tout étant joué d'avance ? Que ce soit pour des projets éoliens, solaires, de méthanisation, etc., qui impactent durablement notre vie, nous semblons impuissants avant de rejoindre l'au-delà. Pour celles et ceux qui pensent ainsi, nous les invitons à regarder ce documentaire qui raconte comment les habitants de Saint-Nazaire-en-Royans, au nord-est de la Drôme et commune du Parc régional du Vercors, se sont unis pour s'opposer à un projet d'exploitation minière et au conseil municipal, dont le maire était le principal soutien du projet. Cette mobilisation totale a finalement fait plier les autorités. Un exemple à suivre, si nous le voulons !
  Et, pendant ce temps-là, Chantraines fête ses 800 ans d'existence. Qu'elle en profite bien !...
  "  Samedi 7 septembre sera une journée très particulière pour le village qui fêtera ses 800 ans d’existence. À cette occasion, la municipalité a prévu un programme de choix. De nombreuses animations sont prévues sur le site du lavoir où le camp sera installé dès 10 h. À l’issue des discours à midi, des distinctions précéderont l’apéritif offert par la commune. Chaque participant emmènera de quoi manger et boire pour partager un repas communautaire. Des barbecues seront à disposition et une restauration est prévue.
  Musiques et danses seront de la partie avec la présence de la compagnie médiévale Les Pérégrins de Cormontreuil, du groupe Dulcimer, de Langres, de La Mesnie de la Quenouille, de Chaumont, et de la compagnie Touroul-Boroul, de Pont-à-Mousson. La romancière Michèle Fanelli sera également présente et une conférence tout public de Benoît Rouzeau autour de la création de la ville neuve de Chantraines en 1224 parachèvera cette journée.
  Le lendemain, à l’issue de la messe à l’église, à 10 h 30, la municipalité offrira un apéritif.
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VOISEY : LA SAISINE DE LA PRÉFÈTE AUPRÈS DE LA COUR DES COMPTES

 La Cour des comptes Grand Est, en validant la saisine du représentant de l'État dans le cas d'Avis de contrôle budgétaire concernant Voisey, membre de la communauté de communes des Savoir-Faire, a ouvert une nouvelle voie d'interrogations sur le devenir de cette commune et sur son projet... d'usine éolienne. Sans nul doute, les conclusions de cette instance pourraient avoir des répercussions significatives sur la réalisation de ce projet.
 
 " Cet ancien village viticole où coule le ruisseau de Motterupt, a fusionné en 1972 avec Vaux-la-Douce. Le village qui a révélé des vestiges gallo-romains, a été victime au XVIIe siècle du passage des troupes françaises, avant le rattachement de la Comté au royaume. Il garde le souvenir de l’église incendiée, dans laquelle des habitants avaient trouvé refuge. Son église remarquable, la chapelle de son prieuré fondé au XIIe siècle par le sire de Jonvelle et son musée communal font aujourd’hui la fierté du village. " Source.
 
  Ainsi, après lecture du budget " reçu en préfecture le 12 avril 2024. ", " le représentant de l’
État a considéré que le budget  primitif pour 2024 de la commune de Voisey avait été voté en déséquilibre en raison de  ressources propres des sections  d’investissement du budget principal et du budget annexe ne  permettant pas de couvrir l’annuité en capital de la dette de ces deux budgets. Il a signalé, par ailleurs, un déficit des comptes de la commune à la clôture de l’exercice 2023 représentant 67 % des recettes de fonctionnement.
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  Après examen, la Cour des comptes a apporté ses conclusions, comme suit :
  • " Article 1 : Déclare recevable la saisine de la préfète de la Haute-Marne, au titre de l’article L.1612-14, 1er alinéa du code général des collectivités territoriales;
  • Article 2 : Déclare recevable la saisine de la préfète de la Haute-Marne, au titre de l’article L.1612-5 du code général des collectivités territoriales;
  • Article 3 : Constate que les comptes de l’exercice 2023 du budget de la commune de Voisey ne font pas apparaître de déficit supérieur au seuil fixé à l’article L.1612-14, 1er alinéa du CGCT ;
  • Article 4 : Constate que le budget primitif 2024 de la commune de Voisey n’a pas été adopté en équilibre réel, en raison de l’inscription anticipée au budget annexe « eau » du remboursement d’un prêt relais dont le montant ne peut être couvert par des ressources suffisantes au sens de l’article L. 1612-4 du CGCT;
  • Article 5 : Demande au conseil municipal de Voisey de prendre, dans le délai d’un mois à compter de la notification des présentes propositions, une nouvelle délibération rectifiant le budget initial du budget annexe « eau »;
  • Article 6 : Invite le conseil municipal à délibérer à nouveau et sans délais sur les taux de la fiscalité directe locale applicables pour 2024;
  • Article 7 : Demande au maire de la commune de Voisey de transmettre la nouvelle délibération modifiant le budget à la préfète de la Haute-Marne et à la chambre régionale des comptes Grand Est dans un délai de huit jours suivant son adoption;
  • Article 8 : Rappelle que si l’organe délibérant ne s’est pas prononcé dans le délai prescrit ou si la délibération prise ne comporte pas de mesures de redressement jugées suffisantes par la chambre régionale des comptes, le budget sera rendu exécutoire par le représentant de l’État dans le département;
  • Article 9 : Rappelle au maire de la commune de Voisey qu’en application des dispositions de l’article L.1612-19 du code général des collectivités territoriales, le conseil municipal doit être tenu informé, dès sa plus proche réunion, de l’avis rendu par la chambre et que, sans attendre cette réunion de l’assemblée délibérante, l’avis formulé par la chambre régionale des comptes et l’arrêté pris par le représentant de l’État font l’objet d’une publicité immédiate. "
Source.
 
Conseil municipal 2020-2024
  À noter que Jany Garot, Lionel Denizet, Nelly Elsan, en sont à leur 3eme mandat : 2008-2026 ! En 2008, le nombre d'inscrits était de...325 !
  - Béatrice CARDEUR, professions intermédiaires administratives et commerciales des entreprises
  - Nelly ELSAN, Ière adjointe, ouvriers qualifiés de type industriel
  - Dominique GOUGNOT, anciens cadres
  - Jany GAROT, maire, anciens agriculteurs exploitants
  - Lionel DENIZET, anciens ouvriers
  - Gilles DIEVART, anciens cadres
  - Christian LORRAIN, maire délégué, employés civils et agents de service de la fonction publique
  - Michel MARTIN, 2ème adjoint, anciennes professions intermédiaires
  - Hervé MENNETRIER, ouvriers qualifiés de type industriel
  - Daniel MEULLE, anciens ouvriers
  - Sauvan SOLTANI, ouvrier agricole
En gras, les réélus en 2020

  - inscrits : 264 / 278 en 20I4
  - abstentions : 70 / 55
  - votants : I94 / 223
  - blancs ou nuls : 5 / 3
  - exprimés : I89 / 220.
 
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AU PAYS DES KANGOUROUS, LE COÛTEUX HYDROGÈNE VERT NE FAIT PLUS RÊVER LES INVESTISSEURS

  Une utopie, verte dans le cas présent, comme une femme adultère, a besoin d'être entretenue. Tant que l'État, via des massives sub...