BONNECOURT ET CHAUFFOURT : LA VILLE DE LANGRES DÉPOSE UN RECOURS CONTRE L' AUTORISATION PRÉFECTORALE D' EXPLOITER L' USINE ÉOLIENNE


  Dans notre précédent article, lire ci-dessus, nous avons évoqué l'incertitude quant à la position de la municipalité de LANGRES[i]. concernant le permis d'exploitation préfectoral pour 6 éoliennes, implantées à Bonnecourt et Chauffourt. La réponse est désormais connue :...
  " Anne Cardinal, maire de Langres, a envoyé un recours contre cette autorisation à Régine Pam, préfet de Haute-Marne. « Sans rentrer sur la partie environnementale que d’autres ne manqueront pas de souligner, je m’étonne que l’enquêteur public n’ait pas pris en compte les avis formulés, tant par la Ville de Langres, que la communauté de communes du Grand Langres sur le sujet », écrit le maire. "
  Ainsi, dans la continuité de l'action engagée contre l'éolien par sa prédécesseuse, Delong Sophie[ii], sur un autre projet[iii] Madame le maire va plus loin en décidant de former un recours. 

 
Le recours
 " D'une manière générale un recours est le fait d'en appeler à une tierce personne ou à une institution, pour obtenir la reconnaissance d'un droit qui a été méconnu. "
  Il existe deux niveaux de recours, indépendants l'un de l'autre :
  1. Le recours gracieux : " Lorsque le permis de construire éolien a déjà été délivré par le préfet, il est toujours possible de faire annuler cette décision grâce à un recours gracieux. Vous devez pour cela adresser une lettre recommandée à l'autorité préfectorale faisant clairement état de vos motifs d'opposition à l'installation. Le promoteur éolien qui a reçu le permis de construire doit obligatoirement être informé de votre démarche. Après analyse de la situation, le recours gracieux est accordé ou pas dans un délai de 2 mois à compter de la date de réception du courrier."
  2. Le recours contentieux : " Cette action en justice s'exécute exclusivement auprès de la Cour d'appel administrative[iii]. Elle est notifiée au préfet ayant délivré l'autorisation et au bénéficiaire du permis de construire. Il faut alors se faire accompagner par un avocat spécialisé pour faire annuler le permis. Les griefs personnels et urbanistiques de l'installation du parc d'éoliennes devront être présentés à la cour qui appréciera leur recevabilité et leur pertinence. Il peut s'agir entre autres des vices dans l'enquête publique, des insuffisances du dossier de permis de construire, des conséquences du projet sur les conditions de vie des riverains, des atteintes portées au droit de propriété. "
Source.
 
  En l'état actuel des informations dont nous disposons, il semble bien qu'il s'agisse d'un recours gracieux !
  Malheureusement, comme beaucoup d'entre nous le savent, le recours gracieux est rarement couronné de succès et la décision initiale est souvent maintenue ! En effet, comment une autorité administrative pourrait-elle se déjuger elle-même ? Ce choix de contestation amène à s'interroger sur la stratégie juridique de la municipalité. Pourquoi avoir choisi cette voie procédurale, sachant que les chances de succès étaient minimes ? Pourquoi ne pas avoir saisi directement la justice administrative ? Ne serait-ce pas pour gagner du temps et préparer un recours contentieux plus solide auprès de la Cour administrative d'appel de Nancy ?[iv] 
  L'avenir nous réservera peut-être de belles surprises !...
  Toutefois, il demeure de fortes interrogations sur les motivations réelles de la ville de Langres à bloquer la construction de cette usine.
  Dans son courrier, Madame le maire critique les Conclusions et Avis de l'enquête publique : " je m’étonne que l’enquêteur public n’ait pas pris en compte les avis formulés, tant par la Ville de Langres, que la communauté de communes du Grand Langres sur le sujet. [...]  Si aujourd’hui, des études sont réalisées pour ne pas être suivies d’effet, je crains que dans les prochaines années, nous sacrifions notre patrimoine au plus offrant, sous prétexte de développement des énergies renouvelables. "
  Bienvenue, Madame le maire, dans la réalité des défenseurs du " Pays de l'eau " et, plus généralement, de toutes celles et ceux qui s'opposent au lobby éolien.

  DERNIÈRE INFO : le dimanche 6 octobre 2024, le Collectif constitué autour du refus de ces éoliennes, organise un apéro-participatif, lire ci-devant. Le lieu du rendez-vous vous sont communiqués sur sa page Facebook


  Toutes les déclarations de Mme le maire, sont extraites de l'article du jhmQuotidien du 2024/09/27. Retrouver l'intégralité de l'article, ICI.
 
[i]. La Communauté de communes du Grand Langres est également opposée au projet : Grand Langres : c'est non pour un nouveau parc éolien.
[ii]. Maire de Langres : 2014-2020. 
[iii]. Mme le maire avait émis un avis défavorable, au nom de la ville, au projet d'usine de 9 éoliennes, dit " Sud vannier ", 183 m toute hauteur, communes de Tornay, 3, et Belmont, 6, lors de la permanence du commissaire enquêteur à Tornay.
[iv]. En cas de rejet, il est possible de faire un recours contentieux devant le juge administratif dans un délai de 2 mois.    
 
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L' ILLUSOIRE RÉVOLUTION ÉNERGÉTIQUE " VERTE " ALLEMANDE AU BORD DU GOUFFRE

  Cette descente continuelle dans l'entonnoir de l'Enfer au nom de la révolution énergétique " verte ", jusqu'à... la Rédemption ?, a pour créateur la coalition rouge-verte, I998-2005 : le Parti Social Démocrate, SPD, et, son collaborateur, le parti Bündnis 90/Die Grünen.
 
Parti Social Démocrate, SPD
  " Le parti social-démocrate incarnait les aspirations politiques de presque tous les travailleurs organisés. Ses seuls concurrents étaient une poignée d'anarchistes isolés et inefficaces, d'une part, de faibles syndicats jaunes et des catholiques amorphes, de l'autre. Le parti est habituellement caractérisé par les historiens comme révolutionnaire en théorie et favorable dans la pratique à un changement graduel. Il tirait ses origines de deux mouvements assez différents issus de la jeune classe ouvrière des années I860 et I870 : un courant ouvertement révolutionnaire se réclamant des idées de Karl Marx*, et un courant, inspiré par Lasalle**, qui se proposait d'obtenir des réformes en faisant des compromis avec l' État prussien. Mais l'expérience de l'organisation au sein de cet État avait amené les deux courants à fusionner. Les lassalliens, malgré leurs rêves réformistes, devaient faire face à une réalité dans laquelle le mouvement ouvrier était persécuté et où ses dirigeants n'avaient aucun impact sur les prises de décisions nationales. Quant aux marxistes, leurs aspirations révolutionnaires étaient tempérées par le fait que l'État était trop puissant pour être renversé, ce qui les incitait à éviter une politique de confrontation directe.
  Le mouvement dans son ensemble en était réduit à se comporter comme une minorité marginale au sein de la société allemande, utilisant laborieusement toutes les opportunités de construire sa force par les moyens légaux que lui laissait l'État. "
HARMAN Chris, La révolution allemande, I9I8-I923, La fabrique éditions, 20I5, p. 32.
 
  Si sa participation à la proclamation de la République de Weimar, I9I8-I933, est un fait marquant, son implication dans l'écrasement dans le sang de la révolution spartakiste, avec les assassinats de Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht, janvier I9I9, entache son bilan initial. Paradoxalement, il sera le seul parti à l'arrivée au pouvoir de Hitler, à ne pas voter la loi des pleins pouvoirs au Parti national-socialiste des travailleurs allemands, NSDAP, Reichstag le 23 mars I933. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et, surtout depuis les années 60, il s'est affirmé comme un pilier de la démocratie allemande, en gouvernement de nombreuses fois au sein de coalitions : Willy Brandt, I9I3-I992, Helmut Schmidt, I9I8-20I5, Gerhard Schröder, I944-, etc.   
  Ainsi, le SPD s'avère être un acteur majeur de l'histoire allemande du XXe et XXIe siècle, capable du meilleur comme... du pire ! 
 
* MARX Karl, I8I8-I883, théoricien du socialisme et révolutionnaire allemand. Larousse.
** LASSALLE Ferdinand, I825-I864, socialiste allemand. Il rencontra Marx et Proudhon, s'initia à la philosophie, plaida pour l'unité allemande qu'il considérait comme possible grâce à Bismarck. Il multiplia les publications en faveur des réformes sociales puis fonda un parti en I863, l'Association générale des travailleurs allemands. Il préconisa la théorie de l'association des travailleurs, et énonça la loi d'airain des salaires. Larousse.
 
 
 
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La sortie du nucléaire aurait coûté des centaines de milliards d’Euros à l’Allemagne sans amener une amélioration de son bilan de gaz à effet de serre


  Si l’Allemagne avait maintenu au réseau son parc nucléaire de 2002 au lieu d’arrêter progressivement les centrales, elle aurait économisé 600 milliards d’Euros et au moins autant de CO2 qu’avec la sortie du nucléaire et le développement massif des énergies renouvelables variables, a révélé une étude de l’Université norvégienne des sciences et de la technologie à Trondheim.
  Si l’Allemagne avait en plus investi dans de nouvelles centrales nucléaires elle aurait presque pu atteindre son objectif en matière d’émissions de gaz à effet de serre en réalisant une réduction de 73% des émissions en plus des résultats actuellement obtenus tout en réduisant les dépenses totales de moitié par rapport à la politique énergétique actuelle.
  Les résultats, publiés en juin 2024 dans la revue « International Journal of Sustainable Energy », soulignent le caractère controversé de la politique énergétique allemande /1/.
 
 Figure 1 : Centrale de Biblis au sud de Francfort, dans la Hesse; 2 réacteurs à eau pressurisée : tranche A — 1200 MWe — mise en service 1974 et tranche B — 1300 MWe — mise en service 1976. Source RWE Power.

  En 2000, les centrales nucléaires avaient une part d’environ 30% à la production brute d’électricité de l’Allemagne, cf. figure 2. La coalition gouvernementale, composée des sociaux-démocrates, SPD, du chancelier Gerhard Schröder et du parti des Verts, Bündnis 90/Die Grünen, a saisi en 2000 le dossier de la sortie du nucléaire, actée en 2002 /2/. La convention passée entre le gouvernement et les exploitants fixait à 32 ans la durée de fonctionnement d’une centrale nucléaire, mais sans échéance définie.
  La frénésie médiatique provoquée par l’accident de Fukushima a fait que le gouvernement de la chancelière Angela Merkel décide en 2011 la sortie accélérée du nucléaire d’ici fin 2022. Le gouvernement allemand a finalement arrêté ses 3 dernières centrales nucléaires mi-avril 2023 /3/.
  Parallèlement à la sortie du nucléaire le gouvernement s’est efforcé de sortir des énergies fossiles afin de réduire ses émissions de gaz à effet de serre et il a investi ces dernières décennies des centaines de milliards d’Euros notamment dans le développement des énergies renouvelables variables (éolien et photovoltaïque) et les réseaux électriques.
  Les informations sur les coûts de la transition énergétique allemande divergent. Jusqu’à présent, elle devrait avoir coûté bien plus de 500 milliards d’Euros pour le seul secteur électrique /4/.
  Le besoin de nouveaux investissements dans la transition énergétique pourrait quadrupler à l’horizon de 2030 selon une étude de l’Institut d’Économie de l’Énergie de l’Université de Cologne : EWI /5/.
 
Et si le gouvernement allemand n’avait pas abandonné les centrales nucléaires existantes et éventuellement investi dans de nouvelles capacités nucléaires ?
  Ce scenario a été étudié par Jan Emblemsvåg de l’Université norvégienne des Sciences et de la Technologie à Trondheim. Les résultats, publiés dans la revue « International Journal of Sustainable Energy » /1/, soulignent le caractère controversé de la politique énergétique allemande.
  Le résultat de l’étude est remarquable : si l’Allemagne avait maintenu au réseau son parc nucléaire de 2002 — voir tableau 1— au lieu d’arrêter progressivement les centrales, elle aurait économisé 600 milliards d’Euros et au moins autant de CO2 qu’avec la sortie du nucléaire et le développement massif des énergies renouvelables variables.
 
 Tableau 1 : centrales nucléaires au réseau en 2002

  Si l’Allemagne avait en plus investi dans de nouvelles capacités nucléaires, elle aurait déjà presque atteint son objectif de neutralité carbone et le pays aurait tout de même économisé de l’ordre de 300 milliards d’Euros.
  Pour arriver à ce résultat, l’auteur s’appuie sur des données officielles fournies par les autorités allemandes. Les coûts de la transition énergétique entre 2002 et 2022 sont estimés à 696 milliards d’Euros, dont environ 386 milliards d’Euros pour les dépenses d’investissement, CAPEX, et opérationnelles, OPEX, ainsi qu’environ 310 milliards d’Euros de subventions pour les énergies renouvelables. Malgré ces investissements importants les émissions de gaz à effet de serre ont seulement baissé d’environ 25% entre 2002 et 2022, voir aussi /6/.
  Pour évaluer les coûts de l’exploitation hypothétique de 20 ans des centrales nucléaires existantes, l’auteur se base sur les coûts d’exploitation de 2002 et les extrapole aux valeurs actuelles. Les dépenses annuelles pour le nucléaire se seraient cumulées depuis à environ 91,3 milliards d’Euros. Même en tenant compte de 10 milliards d’Euros d’incertitude il est évident que le maintien de la capacité nucléaire de 2002 au réseau aurait entraîné des coûts bien moindres par rapport à la politique énergétique actuelle, selon l’auteur. Le pays aurait économisé environ 600 milliards d’Euros.
  Parallèlement, le nucléaire aurait permis d’économiser un volume des émissions de gaz à effet de serre au moins similaire à celui de la politique de sortie du nucléaire et de développement massif des énergies renouvelables.
  Selon l’auteur entre 2002 et 2022 les énergies renouvelables auraient produit en moyenne environ 182 TWh par an. La production nucléaire en 2002, qui était indépendante des aléas météorologiques, a été estimée à environ 186 TWh en supposant un facteur de charge de 90%.
  — N.B. : selon la statistique nationale de l’Agence Fédérale de l’Environnement /7/ les énergies renouvelable ont produit entre 2002 et 2022 un volume de 3076 TWh soit environ 162 TWh/ an en moyenne. La production brute du parc nucléaire était 165 TWh en 2002, cf. figure 2. Extrapolé à 2022 cela correspond à un volume d’environ 3135 TWh. Ces chiffres ne modifient pas l’argumentation de Jan Emblemsvåg.
 

Coûts d’investissement dans une nouvelle capacité nucléaire
  Dans son étude, l’auteur a calculé la capacité nucléaire que l’Allemagne aurait pu développer avec les 600 milliards d’Euros qu’il aurait économisés en évitant la sortie du nucléaire et le développement massif des énergies renouvelables.
  L’auteur s’est inspiré des centrales nucléaires construites à l’époque par d’autres pays industrialisés, comme la Corée du Sud et les Émirats Arabes Unis. Le développement des centrales nucléaires chinoises a également servi de référence. La décision de développer le nucléaire aurait toutefois dû être prise bien avant 2002 en Allemagne, car la durée moyenne de construction d’une centrale nucléaire est évaluée à au moins 7,5 ans.
  L’augmentation de la capacité nucléaire, y compris le maintien en service du parc nucléaire déjà existant pendant 20 ans supplémentaires aurait nécessité un montant de 364 milliards d’Euros, soit 332 milliards d’Euros de moins que les coûts du tournant énergétique jusqu’à 2022.
  L’Allemagne aurait déjà un approvisionnement en électricité neutre en carbone si elle avait investi dans de nouvelles centrales nucléaires, selon Emblemsvåg. Et ce, à un coût inférieur à celui de la politique énergétique actuelle.

Les coûts de stockage final des déchets radioactifs n’ont pas été pris en compte dans les calculs
  Les coûts liés à l’aménagement d’un stockage final des déchets radioactifs ne sont pas compris dans les calculs. Mais les investissements sont bien inférieurs à la valeur de l’énergie restante dans les déchets radioactifs, selon l’auteur : « On estime que les déchets nucléaires américains peuvent alimenter le pays en électricité pendant 100 ans, mais la technologie n’est pas encore disponible commercialement », écrit Emblemsvåg.

Incertitude importante sur les coûts de la transition énergétique
  L’auteur fait remarquer que le montant des coûts réels de la transition énergétique serait beaucoup plus incertain que celui du stockage final des déchets nucléaires : on ne sait par exemple pas exactement quelles sommes seront dépensées pour :
  • le développement des réseaux de transport et de distribution
  • le stockage de l’énergie,
  • la subvention de moyens pilotables nécessaires pour pallier l’intermittence,
  • la subvention destinée à garantir les revenus des énergies renouvelables en cas de surproduction et de prix de l’électricité négatifs
  • le démantèlement des éoliennes et solaires et l’élimination de leurs déchets.
Mise en garde sur les coûts de la transition énergétique par la Cour de Comptes allemande et l’Agence Internationale de l’Énergie
  Des constats accablants concernant la politique énergétique allemande avaient déjà été fais dans le passé par les pouvoirs publics et par les scientifiques.
  L’Agence Internationale de l’Énergie, AIE, a mis en garde en 2013 contre les prix élevés de l’énergie en Allemagne.
  La Cour des Comptes Fédérale a lancé un avertissement presque chaque année au cours des dix dernières années. En 2016, elle a déclaré que le tournant énergétique n’était « pas suffisamment coordonné et insuffisamment piloté » et que les dépenses et les charges pour les citoyens et l’économie étaient disproportionnées par rapport aux maigres bénéfices /8/.
   En 2021, la Cour des Comptes Fédérale constatait que le tournant énergétique « mettait en danger le site économique allemand » /4/.
  En 2023, elle a constaté que l’Allemagne devait investir une somme supplémentaire de plusieurs centaines de milliards dans le tournant énergétique rien que jusqu’en 2030. Mais la politique menée jusqu’à présent n’est « pas adaptée » à une mise en œuvre judicieuse de la transformation /9/.

Conclusion
  L’étude a tenté d’évaluer les coûts et les résultats obtenus en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre au cours des 20 dernières années. Les résultats ont été ensuite comparés à une politique alternative consistant à maintenir en activité le parc nucléaire existant en 2002 et à construire de nouvelles centrales nucléaires au lieu d’investir massivement notamment dans des énergies renouvelables variables : éolien, photovoltaïque.
  De nombreux aspects ne sont pas couverts par cette analyse. Toutefois, indépendamment des incertitudes liées aux données et aux hypothèses, il n’y a aucun doute que le tournant énergétique apporte ainsi un succès bien moindre en matière de protection du climat pour des coûts bien plus élevés par rapport au « scénario nucléaire ».

Références
/1/ Jan Emblemsvåg (2024) What if Germany had invested in nuclear power ? A comparison between the German energy policy the last 20 years and an alternative policy of investing in nuclear power, International Journal of Sustainable Energy, 43:1, 2355642, DOI:10.1080/14786451.2024.2355642, en ligne : https://doi.org/10.1080/14786451.2024.2355642
/2/ Allemagne Energies (2024) Historique de la sortie du nucléaire, en ligne : https://allemagne-energies.com/sortie-du-nucleaire/
/3/ Allemagne Energies (2023) Clap de fin pour l’électronucléaire en Allemagne, en ligne : https://allemagne-energies.com/2023/04/16/clap-de-fin-pour-lelectronucleaire-en-allemagne/
/4/ Allemagne Energies (2021) La Cour des Comptes allemande critique à nouveau la transition énergétique du gouvernement fédéral, en ligne : https://allemagne-energies.com/2021/04/06/la-cour-des-comptes-allemande-critique-a-nouveau-la-transition-energetique-du-gouvernement-federal/
/5/ Allemagne Energies (2024) Le tournant énergétique allemand, en ligne : https://allemagne-energies.com/tournant-energetique/
/6/ UBA (2024) Treibhausgas-Emissionen in Deutschland, en ligne : https://www.umweltbundesamt.de/daten/klima/treibhausgas-emissionen-in-deutschland#emissionsentwicklung
/7/ UBA (2024) Erneuerbare Energien in Zahlen. Umweltbundesamt. En ligne : https://www.umweltbundesamt.de/themen/klima-energie/erneuerbare-energien/erneuerbare-energien-in-zahlen.
/8/ Allemagne Energies (2018) Selon la Cour des comptes allemande la transition énergétique est au bord de l’échec, en ligne : https://allemagne-energies.com/2018/09/28/selon-la-cour-des-comptes-allemande-la-transition-energetique-est-au-bord-de-lechec/
/9/ Allemagne Energies (2024) Le rapport accablant de la Cour Fédérale des Comptes sur la transition énergétique, en ligne : https://allemagne-energies.com/2024/03/11/le-rapport-accablant-de-la-cour-federale-des-comptes-sur-la-transition-energetique/


  Sur le Web.

   Cet article est l'œuvre de la source indiquée. Les opinions qui y sont exprimées ne sont pas nécessairement celles de Les vues imprenables et PHP.

L' INDUSTRIE " ZÉRO NET " ÉNERGÉTIQUE OÙ LE RETOUR DE L' ARLÉSIENNE

  L'Union européenne et les États-Unis ont fait de la transition énergétique, vers l'accroissement de la production de technologies propres, dites " vertes "*, une priorité. L'éolien et le solaire sont au cœur de ces stratégies. Cependant, comme en amour, pour atteindre le but, il faudra faire des concessions, comme par exemple, admettre, ENFIN, que l'intermittence des deux cadors du " zéro net " oblige au recours de solutions de secours, par le fait, elles aussi INTERMITTENTES, de stockage ou de production d'électricité complémentaires, hors énergie fossile. Ces solutions, à la rentabilité forcement réduite, nécessitent des investissements massifs de capitaux. Mais qui serait assez fou pour se lancer sur de tels projets... sans d'énormes subventions publiques ? Contribuables de tous les pays, prépare-toi à payer !
  Les utopies ont la vie dure !...
 

 
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Pourquoi il n'y aura jamais de système électrique à zéro émission alimenté principalement par le vent et le soleil 


 « Net Zero » - C'est le slogan en deux mots qui a été adopté comme l'objectif officiel de tout État ou pays vertueux pour la décarbonisation de son système énergétique. La partie « nette » est une reconnaissance indirecte du fait que certaines parties du système énergétique, comme le transport aérien ou la sidérurgie, ne seront peut-être jamais totalement décarbonisées. Il faudra donc accepter certaines compensations ou indulgences pour prétendre atteindre l'objectif.
  Mais l'aspect « net » ne concerne pas les aspects les plus faciles de la décarbonisation. Et par parties faciles, j'entends la production d'électricité et l'alimentation de tout ce qui peut fonctionner à l'électricité ou à l'aide de batteries. Dans les parties électrifiables du système énergétique, il n'y a aucune tolérance pour le terme « net » ; seule l'expression « zéro émission » fera l'affaire. La position officielle est que l'électricité sans émissions est facile et bon marché parce qu'elle peut être fournie par le vent et le soleil.
  Cette position officielle est erronée. Au fur et à mesure de la mise en place de ces systèmes de production éolienne et solaire, il est devenu de plus en plus évident qu'il n'y aura jamais de système électrique à zéro émission alimenté principalement par le vent et le soleil.
  La raison devrait être évidente pour tout le monde, mais pour une raison qui m'échappe, elle ne l'est pas. La raison est que l'intermittence des générateurs éoliens et solaires signifie qu'ils ont besoin d'un soutien total d'une autre source. Mais la source de secours sera, par hypothèse, terriblement sous-utilisée et inactive la plupart du temps, tant que la majeure partie de l'électricité proviendra du vent et du soleil. Aucune source d'appoint ne peut être rentable dans ces conditions, et personne ne développera et ne déploiera donc une telle source.
  Cette question s'est déjà posée dans de nombreux endroits, car l'augmentation de la production éolienne et solaire a mis les centrales au gaz naturel en mode de secours, fonctionnant la moitié du temps ou moins.
  Voyons maintenant comment les choses sont censées se dérouler lorsque nous passons à l'électricité sans émissions. Premièrement, nous construisons de plus en plus d'installations éoliennes et solaires. Deuxièmement, nous interdisons l'utilisation du gaz naturel ou de tout autre hydrocarbure comme combustible d'appoint. Désormais, le système d'appoint doit lui-même ne pas produire d'émissions et doit pouvoir être réparti. À New York, nos régulateurs ont conçu l'acronyme DEFR : « Dispatchable Emissions-Free Resource » [ Ressource sans émissions pouvant être distribuée ] . Plusieurs possibilités ont été suggérées comme DEFR, les principales étant le nucléaire, l'hydrogène et les batteries. Toutes les possibilités de DEFR qui ont été suggérées ont en commun le fait qu'elles n'existent pas aujourd'hui à une échelle proche de celle qui sera nécessaire pour soutenir entièrement un système électrique alimenté principalement par le vent et le soleil. En d'autres termes, quelqu'un devra investir massivement dans un ou plusieurs de ces éléments si nous voulons disposer d'un système électrique alimenté principalement par le vent et le soleil.
  Compte tenu de l'environnement politique de New York, les régulateurs qui ont soulevé la nécessité du DEFR ont généralement enfoui leur discussion sur le sujet dans de longs documents. Roger Caiazza, l'écologiste pragmatique de New York, a fait un travail remarquable en déterrant et en mettant en évidence ces éléments. Roger a créé une « page de ressources sur les émissions non polluantes » où il a rassemblé les informations clés.
  Par exemple, nous avons le plan d'orientation du Conseil d'action pour le climat, que Roger décrit comme « la description “officielle” de la stratégie de l'administration Hochul pour la transition vers la loi sur le climat ». Le document compte plus de 800 pages de texte et d'annexes. D'une manière ou d'une autre, Roger est parvenu à la page 49 de l'annexe G, où il a trouvé cette citation :
  " Au cours d'une semaine où la production solaire et éolienne reste faible, des ressources fermes supplémentaires sans carbone, au-delà des contributions du nucléaire existant, des importations et de l'hydroélectricité, sont nécessaires pour éviter un déficit important; la figure 34 illustre les besoins du système au cours de ce type de semaine. Au cours du premier jour de cette semaine, la plupart des batteries de stockage de courte durée sont rapidement épuisées, et il reste plusieurs jours pendant lesquels l'énergie éolienne et solaire n'est pas suffisante pour répondre à la demande. Une ressource ferme sans carbone devient alors essentielle pour maintenir la fiabilité du système. Dans les scénarios modélisés, le besoin d'une ressource ferme sans carbone est satisfait par des ressources à base d'hydrogène; en fin de compte, ce besoin du système pourrait être satisfait par un certain nombre de technologies émergentes différentes. "
  Voici la figure 34 qu'ils mentionnent :

  C'est peut-être un peu difficile à lire, mais le gris foncé est ce qu'ils appellent le « besoin de capacité ferme zéro carbone ». La largeur de cette section en gris foncé dépasse largement les 20 GW pendant la semaine illustrée de faible vent et de soleil. À titre de référence, la consommation moyenne d'électricité de l'État de New York est bien inférieure à 20 GW. Par ailleurs, même pendant cette semaine de faible vent/soleil, il y a des moments où le DEFR n'est pas du tout sollicité, et d'autres où il n'est sollicité que pour quelques GW.
  Donc, sans le dire en autant de mots, ils nous disent que dans le cadre d'un système principalement éolien/soleil, nous devrons construire des DEFR d'une capacité égale ou supérieure à la totalité de notre consommation moyenne actuelle d'électricité. Mais si le système électrique est alimenté principalement par le vent et le soleil, alors par définition les DEFR ne fonctionneront qu'une minorité du temps. Nous aurons alors construit un parc entier de nouvelles centrales nucléaires capables de répondre à l'ensemble de notre demande d'électricité en période de pointe. Ou peut-être s'agira-t-il d'un parc entier de nouvelles centrales à hydrogène de même capacité, ou d'un parc entier de batteries à l'échelle du réseau de même capacité, mais qui resteront inactives la plupart du temps.
  Il s'agit d'installations à forte intensité de capital, qui ne peuvent être rentables que si elles sont exploitées au maximum de leur capacité. Au lieu de cela, la proposition consiste à les maintenir intentionnellement inactives la plupart du temps.
  Qui va investir dans ces DEFR qui resteront la plupart du temps inutilisés ? Il est certain qu'aucun investisseur privé ne le fera sans d'énormes subventions publiques.
  Et si nous devions construire un système complet de DEFR capables de fournir toute l'électricité dont nous avons besoin pour compenser les périodes d'accalmie dues au vent et au soleil, ne serait-il pas beaucoup plus logique de laisser tomber la production éolienne et solaire et d'utiliser les DEFR tout le temps ? Bien sûr que oui.
  À un moment donné, cela deviendra trop évident pour être ignoré. 
 
 
Cet article est l'œuvre de la source indiquée. Les opinions qui y sont exprimées ne sont pas nécessairement celles de Les vues imprenables et PHP. 


LA FIÈRE GABEGIE DU QUÉBEC POUR L'ÉOLIEN À FAIRE PÂLIR L' ÉTAT FRANÇAIS

   Il n'y a pas à dire, la famille... ça reste la famille. Pour preuve, il n' y a qu'à voir avec quel appétit féroce nos cousins d'Amérique massacrent leur environnement et leur biodiversité avec des centaines d'usines éoliennes, série en cours !


Source.

  Apparemment, chez les élus du coin, les bottines suivent les babines !* pour le pire.  

 
* Les bottines doivent suivre les babines :  Cette expression très imagée et souvent utilisée en politique signifie que les actions doivent suivre les paroles; que les mots ne suffisent pas, il faut passer à l’action et tenir ses promesses.

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Des millions en subvention pour créer des emplois comblés par des étrangers


  L’usine de pales d’éolienne géantes est l’un des plus importants employeurs de la Gaspésie.
 
 
  Une entreprise de fabrication d’éoliennes qui a reçu des millions en subvention pour créer des emplois locaux a finalement embauché des centaines de travailleurs étrangers temporaires.
  L’expansion rapide de l’usine de LM Wind Power, spécialisée dans la fabrication de pales géantes d’éoliennes, a grandement bénéficié de fonds publics dans les dernières années.
  L’entreprise de propriété américaine a obtenu environ 5,2M€ en 2017 de Québec pour agrandir et moderniser son usine, un investissement censé créer 265 emplois en Gaspésie selon les libéraux de l’époque.
  Un prêt autour des 26 M€ du provincial et une promesse de contribution de 22.5 M€ du fédéral pour une deuxième phase d’agrandissement ont été annoncés en juillet 2021.
  « On crée des bons emplois pour la classe moyenne, ici, chez nous », avait affirmé le premier ministre Justin Trudeau, en évoquant la création de 200 nouveaux emplois et le maintien de 380 autres pour les Canadiens. — La subvention fédérale n’a pas encore été versée à ce jour.

Des Philippins plutôt que des Québécois
  Depuis, force est de constater que LM Wind Power a eu recours en masse aux travailleurs étrangers temporaires pour répondre à ses nouveaux besoins en main-d’œuvre.
  Début 2022, quelques mois après les annonces d’aides, l’entreprise obtenait l’autorisation d’embaucher 217 « assembleurs, finisseurs et contrôleurs de produits plastiques », selon les données ouvertes d’Emploi et Développement social Canada.
  Au total, l’usine d’éolienne a obtenu le droit de combler 431 postes à l’international depuis 2020, dont 87 à bas salaire depuis le début de l’année.
  Selon Le Devoir, environ 300 Philippins travaillaient aux côtés de 300 Québécois en février dernier.
 
L'intérieur de l'usine LM Wind Power, en 2015. CAPTURE D'ÉCRAN NELSON SERGERIE

  C’est dire que l’aide gouvernementale a servi, ironiquement, à créer des emplois qui ont dû être comblés par des étrangers, qui ne peuvent travailler que pour LM Wind Power.
  La multinationale a refusé de répondre à nos questions, notamment sur le nombre, le salaire et l’origine de ses employés. 

Pour l’économie régionale

  Questionné sur le bien-fondé de tous ces millions, le ministère québécois de l’Économie a soutenu que la création d’emplois en région contribuait à la vitalité économique, et que la décision de soutenir une entreprise était prise « au cas par cas ».
   « Le recrutement de la main-d’œuvre est une responsabilité qui relève de l’entreprise », a ajouté la porte-parole Félicia Nicole.
  Emploi et Développement social Canada n’a pas voulu revenir sur sa volonté de subventionner LM Wind Power. 

Sur un siège éjectable
  Julia Posca, chercheuse spécialisée en immigration à l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques, IRIS, s’inquiète toutefois que les gouvernements encouragent par la bande le recours à de la main-d’œuvre étrangère.
   « On subventionne les entreprises tout en créant deux classes de travailleurs. Certains sont sur un siège éjectable, dans des conditions plus précaires », critique-t-elle.
  Daniel Côté, maire de Gaspé, estime pour sa part que l’arrivée des nouveaux venus a du bon pour la municipalité.
  « Les travailleurs étrangers envoient peut-être une partie de leur salaire à leurs familles, mais la grande majorité est dépensée dans nos commerces », soutient l’élu municipal. 

Formation temporaire

  Québec a aussi investi environ 1,6 M€ pour la formation des travailleurs de LM Wind Power en 2021, malgré le fait que nombre d’entre eux ne soient ici que pour quelques années.
  Le ministère de l’Emploi analyse toutefois en ce moment la pertinence de subventionner la formation des travailleurs étrangers temporaires « considérant l’évolution du marché du travail ».

  Sur le Web
 
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ANDELOT-BLANCHEVILLE, BOLOGNE, ROCHEFORT-SUR-LA-CÔTE & VIÉVILLE : L' USINE ÉOLIENNE INAUGURÉE DANS LA JOIE ET LA BONNE HUMEUR

 
 Selon l' excellent jhmQuotidien., la cérémonie s'est tenue devant un parterre de près d'une centaine de personnes. Parmi les invités, on comptait plusieurs personnalités locales et le représentant de l'État, tous soutiens affichés de l'usine et, plus largement, du secteur éolien. Citons notamment...:  
  • La mairesse de Rochefort-sur-la-Côte : " Il y a un bénéfice pour l’écologie, mais aussi économique. Grâce à ce parc, on peut financer des projets pour le village. On a pu faire le point de vue, la réfection de la place au monument aux morts, du terrain de pétanque et d’une rue communale "(i);
  • Le président de la communauté d’agglomération de Chaumont;
  • Le secrétaire général de la préfecture de la Haute-Marne;
  • L' inoxydable sénateur de la Haute-Marne(ii);
  • Le président-fondateur, écornifleur du vent en chef, lui-même(iii).
 La joyeuse effervescence de cette assemblée bien garnie tranche radicalement avec la participation de ces mêmes habitants des communes d'implantation à l'enquête publique, cette dernière pouvant être qualifiée comme une des plus faibles jamais enregistrée(iv) :
 Pour rappel, la population recensée par communes d'implantations, INSEE 2024 : Andelot-Blancheville : 863; Bologne : 1 821; Rochefort-sur-la-Cote : 64 et Viéville : 335. Pour un total de 3 083 habitants !
  Qu'on en juge !
  • Sur les 25 communes intégrées au périmètre d’affichage, 10 ont émis un avis défavorable, alors que 15 ont émis un avis favorable. À noter l’avis défavorable des communes de Bologne et Andelot-Blancheville qui, initialement étaient favorables au projet. 
  •  vingt deux personnes qui se sont présentées à mes huit permanences [en mairie];
  • Ces 34 observations constituent 33 documents écrits et une question orale;
  • Il ressort de l’examen de ces interventions, qu’il s’agit en fait de personnes ou associations très impliquées dans « l’anti-éolien ». Ainsi, pour 34 interventions ou déclarations on ne compte que 24
    personnes qui ont émis un avis, dont trois favorables.
  • Pour la population des communes directement concernées par la zone d’implantation et qui s’élève à 3 164 habitants, c’est seulement 8 personnes qui ont émis un avis dont cinq sont défavorables.
  • Fait exceptionnel dans ce type d’enquête, aucune personne ne s’est présentée ou a adressé un courrier aux deux permanences de Viéville.
  Et, le commissaire d'enquêteur d'apporter sa conclusion : " On peut penser que le faible engouement du public à se manifester pour cette enquête, résulte, soit d’une bonne information, soit d’une grande confiance dans les élus locaux ou tout simplement de préoccupations autres. Ce qui tendrait à dire que la population est majoritairement favorable à ce parc selon l’adage « qui ne dit rien consent ». "
  Au vu de la participation à l'enquête publique et de l'engouement populaire pour l'inauguration, on ne peut décemment pas lui donner vraiment tort !...



(i). Madame le maire a suggéré que les projets de travaux municipaux ne pourraient être menés à bien sans les revenus issus de l'éolien. Cependant, une analyse plus approfondie des finances communales semble indiquer que la situation budgétaire antérieure permettait déjà d'envisager ces investissements, non ?
 

(ii). Monsieur le Sénateur a été fidèle à sa réputation de pince-sans-rire, en déclarant  : " L’installation de ce type de projet est trop long, c’est pour ça que la France va mal ". 😂
(iv). Les extraits identifiés sont issus du Rapport de l'enquête publique Conclusions et Avis motivé

 État des lieux éolien sur le secteur
  " On peu remarquer que l’étude sur les effets cumulés avec les parcs éoliens voisins, en activité ou en projet, sur le secteur, soit dans un rayon de 20 km, tels :
  • parc éolien des Haut-chemin I, en fonctionnement,
  • parc éolien de Biesles, en fonctionnement,
  • parc éolien de la Vallée du Rognon, en fonctionnement,
  • parc éolien de la Crête, accordé,
  • parc éolien de Riaucourt-Darmanes, en instruction,
  • parc éolien des Hauts-Chemins II en instruction,
  • parc éolien des Hauts pays, en fonctionnement,
  • parc éolien du Pays chaumontais, accordé,
  • parc éolien de la Côte du Moulin, en instruction,
  • parc éolien du Mont Gimont, en fonctionnement,
  • parc éolien du Blaiseron, accordé,
  • parc éolien les Éparmonts, en fonctionnement,
  ne semble pas avoir été, dans son ensemble, pris en compte dans l’approche environnementale et développé comme il se doit afin de répondre aux questionnement relatifs aux pollution visuelles et sonores., (...) "
Source.
 

 
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AU PAYS DES KANGOUROUS, LE COÛTEUX HYDROGÈNE VERT NE FAIT PLUS RÊVER LES INVESTISSEURS

  Une utopie, verte dans le cas présent, comme une femme adultère, a besoin d'être entretenue. Tant que l'État, via des massives sub...