LANQUES-SUR-ROGNON : L'USINE ÉOLIENNE EST AUTORISÉE PAR LA PRÉFECTURE


 
 2 nouvelles éoliennes s’élèveront bientôt au-dessus de la vallée du Rognon, ce joyau déjà fragilisé par les crues ancestrales et, depuis quelques années, par la prolifération d’usines, qui voit peu à peu sa beauté s’effacer :
« ... Le projet est situé dans l’entité paysagère des plateaux ondulés de Nogent. Il constitue une extension de l’ensemble éolien formé par les parcs éoliens de Biesles (numéroté 2 sur la figure 2) et de Haut Chemin 1 (numéroté 1 sur la carte) et 2 (numéroté 3 sur la carte). L’ Ae regrette que le pétitionnaire n’ait pas considéré le parc éolien de Lanques comme une modification d’un projet existant (constitué des parcs de Biesles et de Haut-Chemin 1 et 2) et n’ait pas complété l’étude d’impact de ce projet pour y intégrer les nouvelles éoliennes, ce qui conduit à une analyse erronée des impacts cumulés de l’ensemble des parcs éoliens du secteur (voir partie 2.1 ci-après). 
  L’ Ae relève que la figure 2 datée de 2021 ne prend pas en compte les parcs éoliens du Champ d’Argent à Mandres-la-Côte (également porté par Valeco) en cours d’instruction et de la Haie du Moulin à Cirey-lès-Mareilles et Mareilles (ayant fait l’objet d’un avis de la MRAe n°2023APGE54 du 25 mai 20236). Ces informations manquantes posent problème pour l’analyse des effets cumulés (voir partie suivante 2.1)
  L’ Ae recommande de compléter le dossier en tenant compte des parcs éoliens du Champ d’Argent à Mandres-la-Côte et de la Haie du Moulin à Cirey-lès-Mareilles et Mareilles, et de modifier les plans en conséquence. 
... »
 
 
 L' usine comprendra au final 2 éoliennes : E1 et E2. Source.
 
Arrêté n° 52-2025-08-00012, extraits :
 
 
 
p. 2.
 
  Alors que les arrêtés préfectoraux de ces derniers mois confirment la liste macabre des rapaces et des chauves-souris abattus par les éoliennes, persister à parler de « bridage », relève d’une hypocrisie insupportable. Ces dispositifs, que l’on sait totalement inefficaces, ne sont qu’un alibi pour masquer une réalité atroce : celle d’un massacre toléré et désormais institutionnalisé. Accepter de tels carnages, c’est piétiner sans vergogne la vie sauvage et bafouer toute prétention à protéger la nature. Cette décision n’est pas seulement irresponsable : elle est abjecte, et elle nous condamne à compter les morts, encore et encore, dans les années à venir. 
 
 
 
 
 
 
 
p. 3.
 
  À noter qu'avec 185.5 mètres en bout de pale, ces 2 éoliennes seront les plus hautes de la Haute-Marne !
 
Pour prendre connaissance de la globalité de l'arrêté n° 52-2025-08-00012, en date du premier août 2025, cliquer sur le lien 
 
La vallée du Rognon
 La vallée du Rognon séduit d’abord par ses paysages paisibles : la rivière claire serpente entre prairies verdoyantes, coteaux boisés et petits villages de pierre blonde. C’est un lieu où la nature semble encore intacte, propice aux promenades, au ressourcement et à la contemplation. Mais au-delà de cette beauté naturelle, le visiteur y découvre aussi un patrimoine discret et précieux, voir ci-devant quelques exemples.
 Mais ces dernières années, des influenceurs et responsables locaux, mus par le seul appât du gain, ont validé et encouragé la profanation de ces lieux magnifiques. Les usines éoliennes n’ont pas seulement défiguré le paysage et empoisonner notre quotidien : elles ont été l’outil offert aux propriétaires, exploitants agricoles, élus et à l’État pour massacrer en toute impunité notre patrimoine naturel et culturel. Chaque éolienne érigée est une marque de leur trahison envers cette vallée et son avenir.
 
 
Le Rognon, dans sa vallée.
 

Le Rognon dans... la vallée éolienne !...  
 
 

Source
  • Andelot-Blancheville : l'Abbaye Royale Saint-Nicolas de Septfontaines et ses vestiges. 
  • Bourdons-sur-Rognon : la forêt de la Crète et l’abbaye du même nom.
  • Bourmont-entre-Meuse-et-Mouzon : le parc des roches.
  • Cirey-lès-Mareilles : le château de Morteau.
  • Donjeux :  le château.
  • Reynel : le château.
  • Rimaucourt : le château.
  • Etc... 
 
 
Andelot-Blancheville : abbaye royale Saint-Nicolas de Septfontaines : le portail. Fondée en 1125, elle s’est rapidement imposée comme un lieu spirituel important, bénéficiant très tôt de la protection des rois de France. Comme beaucoup de monuments, elle a connu des temps difficiles aux XIVᵉ et XVᵉ siècles, avant de retrouver tout son éclat grâce aux Prémontrés réformés, qui y ont vécu et prié jusqu’à la Révolution. Source
 
 
 Andelot-Blancheville : le château de Montéclair érigée au Moyen Âge sur la colline du même nom, que le géographe de Louis XIII, Nicolas Tassin, décrivait ainsi : «  Montéclair est un fort château bâti sur un petit mont le plus élevé de tout le pays [...] , au pied duquel est un gros bourg nommé Andelot, qui paraît avoir été jadis une belle grande ville frontière, [...] » Des vestiges sont encore visibles aujourd'hui. Bibliothèque Municipale de Reims.
 
 
 
 
 Bourdons-sur-Rognon : vue générale du site de l'abbaye de la Crête, bâtie dans la 1ère moitié du XIIᵉ siècle. Source
 
 

Bourmont-entre-Meuse-et-Mouzon : situé en contrebas de la promenade du Côna, le parc des Roches classé jardin remarquable en 2014. 2022. Photo :
 
 
Cirey-lès-Mareilles : le château de Morteau, du XVIᵉ siècle dont les propriétaires étaient liés aux chanoines de Saint-Jean-Baptiste. Cette famille jouera un rôle important dans l'installation du collège des Jésuites en 1617. L'édifice est achevé en 1599.  Source
 
 
 
 Donjeux : le château, construit dans le plus pur style du XVIIIᵉ siècle, se dresse sur un promontoire à 238 mètres d’altitude, d’où il domine les méandres du Rognon, dont les eaux rejoignent bientôt la Marne toute proche. Source
 
 
Rimaucourt : le château bâti à plusieurs périodes :  2e moitié XVIᵉ siècle, 1ère moitié XVIIᵉ siècle, XVIIIᵉ siècle, 1ère moitié XIXᵉ siècle. Source.

 
Reynel : le château construit à différentes époques : XVIe siècle, 3e quart XVIIIe siècle, XIXe siècle. Source
 

 QU'ONT-ILS FAIT DE LA HAUTE-MARNE ? ILS L'ONT PATIEMMENT MASSACRÉE !

 
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MER DU NORD : LES ÉCORNIFLEURS DU VENT LAISSENT L' ALLEMAGNE EN RADE

  Sans surprise, l’Allemagne vient de rappeler une évidence : sans perfusion de l’État et de l'argent des citoyens, l’éolien en mer et sur terre, n'a aucun avenir ! Résultat, l’appel d’offres d’août 2025 pour 2,5 GW en mer du Nord ? Zéro candidat. Trop risqué, trop incertain, trop peu rentable… bref, personne n’a levé la main. Mais pas de panique : les investisseurs désœuvrés pourront toujours traverser le Rhin et se consoler en France, ce petit paradis où les gouvernements successifs ont transformé l’argent des Français en un vent perpétuel...
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Premier échec d’un appel d’offres de 2,5 GW pour l’éolien maritime en Allemagne 


  Selon la publication de l’Agence Fédérale des Réseaux (Bundesnetzagentur) du 6 août 2025 /1/, l’appel d’offres éolien maritime susceptible d’allouer deux concessions en mer du Nord, baptisées N-10.1 et N-10.2, d’une capacité totale de 2,5 GW pour une mise en service prévue en 2029 et 2031, n’a reçu aucune réponse. Les conditions cadres comportaient manifestement trop de risques pour les investisseurs. En outre le rendement annuel attendu des éoliennes était plus faible que pour d’autres sites suite à une densité élevée de la puissance prospectée favorisant l’effet de sillage. 
  Il s’agit de sites qui avaient déjà été soumis à une analyse préalable par l’Office Fédéral de la Navigation Maritime et de l’Hydrographie (BSH) concernant l’environnement marin, le sol de construction et les conditions atmosphériques et océanographiques. 
  Selon l’annonce du régulateur, les concessions feront l’objet d’un nouvel appel d’offres, selon des règles moins strictes, conformément aux spécifications pour les sites non préalablement analysés. La date limite de soumission des offres a été fixée au 1er juin 2026
  Il s’agit du deuxième revers majeur en peu de temps pour le développement des éoliennes en mer. En juin 2025 le français TotalEnergies avait remporté un appel d’offres pour un montant de 180 M€ pour une concession de 1 GW /2/, soit une fraction de ce que les soumissionnaires avaient encore offert les années précédentes. 
  Ainsi, l’Agence Fédérale des Réseaux avait encaissé plus de 12 Md€ en 2023 pour 4 concessions de 7 GW au total /3/. En 2024, ce chiffre s’élevait encore à 3 Md€ pour deux concessions de 2,5 GW au total /4/.
 
 
Effets de sillages sur un parc éolien en Mer du Nord entrainant une baisse de production des éoliennes environnantes, source : Bundesamt für Seeschifffahrt und Hydrographie 
 

Procédures d’appels d’offres pour l’éolien en mer en Allemagne 

  Les procédures d’appels d’offres pour l’éolien en mer sont fixées dans la Loi pour le développement et la promotion de l´éolien en mer (Windenergie-auf-See-Gesetz – WindSeeG). Il existe deux types de procédures d’appel d’offres avec des conditions cadres différentes
  Les concessions baptisées N-10.1 et N-10.2, d’une capacité totale de 2,5 GW ont fait l’objet d’« appels d’offres pour des sites ayant fait l’objet d’une étude préliminaire centralisée ». 
  Aucune rémunération (par exemple tarif d’achat garanti) n’est prévue pour ces sites. Les investisseurs proposent un montant (en €) pour la concession pour pouvoir construire des éoliennes et précisent en outre les critères qualitatifs auxquels celles-ci répondent. Cela concerne par exemple la contribution à la décarbonisation, la compatibilité environnementale de la technologie utilisée pour les fondations ou la garantie de disposer d’une main-d’œuvre qualifiée. 
  De plus l’octroi d’une attribution entraine l’obligation de payer une redevance de 37,4 M€ pour la concession N-10.1 et de 9,8 M€ pour la concession N-10.2 pour couvrir les dépenses engagées pour la réalisation de l’étude préliminaire des sites /1/. Exemple : même si un investisseur n’avait proposé qu’un Euro pour une concession, il aurait dû payer les redevances citées ci-dessus. 
  En l’absence d’offres, l’Agence Fédérale des Réseaux met désormais ces concessions aux enchères selon les règles moins strictes des « appels d’offres pour des terrains n’ayant pas fait l’objet d’une étude préalable centralisée ». Les critères qualitatifs ne s’appliquent pas et il existe pour les investisseurs la possibilité de demander une rémunération (tarif d’achat garanti) pour l’électricité injectée au réseau. 
  Ce n’est que lorsque plusieurs offres dites « à zéro centime » ne font pas état d’un besoin d’une rémunération pour leur projet qu’une procédure d’appel d’offres « dynamique » est lancée dans un deuxième temps. Au cours de laquelle les investisseurs font des offres financières pour la concession. 
  Cette procédure a par exemple été utilisée lors de l’appel d’offres clôturé en juin 2025 pour le site non pré-étudié N-9.4, pour lequel deux soumissionnaires se sont présentés avec « zéro centime par kWh » /2/. Le gagnant (TotalEnergies) était prêt à payer pour la concession 180 M€ au gouvernement fédéral (droit de construction d’une puissance éolienne totale d’un gigawatt). 

Trop de risques pour les investisseurs 
  Selon la Fédération allemande des industries de l’énergie et de l’eau (BDEW), les risques pour les développeurs de parcs éoliens en mer ont considérablement augmenté ces dernières années /5/. Cela s’explique notamment par la hausse des coûts d’investissement et d’exploitation due aux tensions géopolitiques et aux goulots d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement. 
  À cela s’ajoutent incertitudes sur les prix de l’électricité et un rendement des éoliennes plus faible en raison d’effets de sillage. 
  Les conditions géologiques pourraient également expliquer l’absence d’offres. Selon la Ministre Fédérale de l’Économie et de l’Énergie, Katherina Reiche /6/, les concessions mises en adjudication présentent des risques plus élevés en raison des conditions géologiques. En effet, une plus grande profondeur d’eau augmente le risque que les fondations soient emportées. Cela pourrait entraîner des primes de risque plus élevées et rendre les zones mises en adjudication peu attractives. 
  De plus, lors des épisodes de prix négatifs, les gestionnaires de réseaux rechignent à honorer leurs contrats d’achat d’électricité, ce qui remet en question l’ensemble du plan de financement d’un projet. 
  BDEW /5/ demande que le modèle de subvention soit remplacé par des contrats pour différence (Contracts for Difference). Ceux-ci prévoient la fixation d’un prix de l’électricité entre l’État et l’exploitant de l’installation. Si le prix réel du marché est inférieur, l’État compense la différence. En revanche, si le prix du marché dépasse le prix convenu, l’exploitant doit reverser les recettes supplémentaires à l’État. 

Problèmes liés à l’effet de sillage non résolus 
  La forte densité de construction prévue jusqu’ici entraîne une réduction significative des heures équivalent de pleine puissance (hepp) sur les sites actuellement mis en adjudication en raison d’effets de sillage. À l’arrière d’une éolienne, un sillage se développe et la vitesse moyenne du vent est diminuée entrainant notamment une baisse de production des éoliennes environnantes /5/, /7/. 
  Selon BDEW /5/ il convient de tenir compte, dans le cadre de la réforme de la Loi pour le développement et la promotion de l´éolien en mer (Windenergie-auf-See-Gesetz – WindSeeG), des effets de sillage croissants en raison de la densité des installations dans la zone économique allemande de la Mer du Nord. 
  Dans une analyse de l’Institut Fraunhofer /5/ le rendement annuel des concessions N-10.1 et N-10.2 (densité de puissance moyenne de 13,8 MW/km2) serait inférieur à 3 000 hepp
  Dans de nombreux parcs éoliens en mer existants, moins touchés par l’effet de sillage, il est possible d’atteindre entre 3 300 et 4 500 hepp et donc une rentabilité plus élevée. 

Références

/1/ BNetzA (2025a) Windenergieanlagen auf See, Ausschreibungen im Jahr 2025, Bekanntgabe der Ausschreibungsergebnisse N-10.1, N-10.2, en ligne : https://www.bundesnetzagentur.de/DE/Beschlusskammern/BK06/BK6_72_Offshore/Ausschr_vorunters_Flaechen/start.html

/2/ Deutsche Windguard (2025) Status des Offshore-Windenergieausbaus in Deutschland. Erstes Halbjahr 2025, en ligne : https://www.windguard.de/Statistik-1-Halbjahr-2025.html?file=files/cto_layout/img/unternehmen/windenergiestatistik/2025/Halbjahr/Status%20des%20Offshore-Windenergieausbaus_Halbjahr%202025.pdf

/3/ Allemagne Energies (2023) Bilan 2023 de l´éolien en Allemagne, en ligne : https://allemagne-energies.com/2024/02/05/bilan-2023-de-leolien-en-allemagne/

/4/ Allemagne Energies (2024) Bilan 2024 de l´éolien en Allemagne, en ligne : https://allemagne-energies.com/2025/02/07/bilan-2024-de-leolien-en-allemagne/

/5/ BDEW (2025) BDEW zur BNetzA-Ausschreibung für Windenergieanlagen auf See: Erstmals keine Gebote in einer Ausschreibung für Offshore-Wind, Communiqué de presse du 06.08.2025, Bundesverband der Energie- und Wasserwirtschaft (BDEW), en ligne : https://www.bdew.de/presse/erstmals-keine-gebote-in-einer-ausschreibung-fuer-offshore-wind/

/6/ ZfK (2025) Keine Gebote: Offshore-Wind-Ausschreibung erstmals gescheitert, Zeitung für kommunale Wirtschaft, en ligne : https://www.zfk.de/energie/strom/keine-gebote-offshore-wind-ausschreibung-erstmals-gescheitert

/7/ Allemagne Energies (2020) Le développement de l’éolien maritime dans la partie allemande de la Mer du Nord tributaire de l’effet de sillage, en ligne : https://allemagne-energies.com/2020/04/17/le-developpement-de-leolien-maritime-dans-la-partie-allemande-de-la-mer-du-nord-tributaire-de-leffet-de-sillage/

Sur le Web

CONDES : LES ÉOLIENNES PRENNENT DE LA HAUTEUR

 
  En plein cœur de l’été, la préfecture – par la voix de son secrétaire général (1) – nous annonce, dans un arrêté daté du 10 juillet, quelques changements concernant l'usine à venir :
  • La hauteur en bout de pale augmente : 176 m à 180 m
  • La garde au sol minimale, distance entre le bas des pales et le sol, passe de 40 m à 30 m : ce qui peut accroître les risques d’impact pour certaines espèces d’oiseaux ou chauves-souris (2)
  • La puissance nominale totale installée augmente : 12.6 MW à 13.5 MW.
  • La numérotation des parcelles louées par des propriétaires privés connaît elle aussi quelques ajustements.
(1). Thirard Guillaume est ce sous-préfet qui déclamait lors de l'inauguration de l'usine de 10 éoliennes, dit « les limodores », le 14 septembre 2024  : 
« Oui, ces éoliennes, c’est l’indépendance nationale. (…) Aujourd’hui, nous nous célébrons l’énergie de la paix. (…) Bravo pour votre patience ! J’encourage madame la maire à partager son expérience avec les autres maires pour accélérer la contribution à l’indépendance énergétique et à la paix. C’est aussi le message de la France dans le monde.» 
  Ce n’est pas un sketch, il l’a vraiment prononcée !
 
 Présentation 
  Originaire de l’Aisne, fils d’agriculteurs, Guillaume Thirard connaît bien le monde rural. Après des études de droit à Strasbourg et une formation à l’Institut régional d’administration de Lille, IRA, il débute sa carrière comme attaché de préfecture dans la Somme, où il passe 13 ans.
  Il enchaîne ensuite avec un poste de directeur de cabinet du préfet de la Creuse, avant d’être nommé sous-préfet de Die, dans la Drôme, en 2012. Deux ans plus tard, il rejoint le Nord – Pas-de-Calais comme sous-préfet chargé de mission, puis devient sous-préfet de Saint-Omer en 2019.
  En octobre 2023, il est nommé secrétaire général de la préfecture de la Haute-Marne et sous-préfet de l’arrondissement de Chaumont.
  Très attaché au lien avec les habitants et les élus, Guillaume Thirard se décrit volontiers comme un « sous-préfet des villes et des champs », à l’écoute et pragmatique. 
(2). Avec 40 m de garde au sol
  Les pales ne balaient que les couches d’air au-dessus de 40 m du sol. Beaucoup d’oiseaux de taille moyenne — passereaux, canards, limicoles, volent souvent en-dessous de cette altitude sauf lors des migrations ou décollages. Cela réduit leur exposition directe.
Avec 30 m de garde au sol
 Les pales descendent dans une tranche de vol plus utilisée par de grands rapaces en chasse — Milans, Buses, Aigles, qui survolent les champs ou les lisières entre 20 et 40 m, certaines espèces en migration basse par mauvais temps, etc.  Cette zone plus basse est plus fréquentée car elle correspond aux altitudes de prospection alimentaire et de déplacement local, et pas seulement aux grandes migrations à haute altitude. 
  Pour les chauves-souris l’effet peut être encore plus marqué que pour les oiseaux. La plupart des chauves-souris volent entre 5 m et 30 m au-dessus du sol lorsqu’elles chassent, mais certaines espèces — notamment celles qui chassent en espace ouvert, montent volontiers entre 30 et 50 m pour capturer des insectes en vol. Avec une garde au sol de 40 m, seules les chauves-souris volant exceptionnellement haut entraient dans la zone des pales. Avec 30 m, on commence à toucher la fourchette haute du vol normal de plusieurs espèces, surtout les grandes migratrices comme Nyctalus noctula ou Pipistrellus nathusii, qui montent souvent à 30–60 m pour migrer ou se nourrir. 

Dans le détail :
 
 
 p. 1.
 
 p. 2.
 
 Éoliennes caractéristiques 2023
 
 
 
 Éoliennes caractéristiques 2025
 
 
  
p. 2.
 
 Situation 2023
 
 
 
 
Situation 2025
 
  
 
 p. 2.
 
 
 
 Source
 
  Pour prendre connaissance des 2 arrêtés, 2023 et 2025, avec 2 préfètes successives, les liens sont ci-devant :  
 

 
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ANDELOT-BLANCHEVILLE : LE « MÉCÉNAT » DE L' ÉCORNIFLEUR DU VENT

Épisodes précédents :
 
 Zoom sur la situation éolienne sur le secteur, dans un rayon de 20 km, au 8 août 2025 :
  • Au sud de la commune12 usines répertoriées, soit en activité, soit construite, soit autorisée ou en instruction, voir légende ci-devant, pour un potentiel d'environ 70 éoliennes ! 
 
 
 
  • Au nord de la commune : 16 usines répertoriées, soit en activité, soit construite, soit autorisée ou en instruction, voir légende ci-devant, pour un potentiel d' environ 100 éoliennes
 

 

 
 
 
  Ainsi, Andelot-Blancheville pourrait être, à terme, cernée par près de 170 éoliennes ! 
 
  À noter que, comme d'habitude, le site de la DREAL Grand Est n'est pas à jour. Sachez toutefois, qu'aucun projet en instruction n'a été jusqu'à présent refusé par la préfecture !...   
 
Source.
 
 Selon le très estimé jhmQuotidien du 8 août 2025, on découvre que l’ écornifleur du vent  exploitant l’usine baptisée Les Limodores — 10 éoliennes — n’était pas seulement un sauveur autoproclamé de la planète et de la Paix — lire ci-dessous, mais également, tenez-vous bien, un philanthrope.
«  C’est aussi la contribution à la sécurité énergétique de la France. Cette contribution à la transition énergétique, à la souveraineté énergétique et en ces moments de guerre. Cette énergie, c’est l’énergie de la paix. Et les énergies renouvelables nous rapprochent de la Paix. » 
 
  C’est dans ce grand élan de générosité, et sous couvert de l’implantation de l'usine de 5 éoliennes, au nom poétique de « Dahlia », sur la commune voisine de Cirey-lès-Mareilles, qu'il a «  souhaité participer à l’amélioration du cadre de vie des habitants d’ Andelot-Blancheville et des usagers, en proposant son concours financier à l’enfouissement des réseaux aériens et la mise en place d’un éclairage public. ». Autrement dit, un petit geste vertueux pour vraiment un grand pas pour la population locale ?  Et, dans un bel élan de fraternité, qui ferait rougir d’envie un chœur de paroisse, « C’est d’une seule voix que le conseil a approuvé les termes de la convention. ». Quand, parfois, la dévotion peut s'apparenter à... l'idiot utile.   
  Pour résumer, l'enfouissement des réseaux aériens serait financé, en partie, par l'argent des éoliennes de ... 150m toute hauteur !
 
  Les citations sont extraites du jhmQuotidien du 8 août 2025. 
 

Pourquoi les communes veulent-elles en principe enterrer les réseaux aériens ?

Pour rendre le paysage plus joli
  Les poteaux et fils électriques au-dessus de nos têtes peuvent gâcher la vue, surtout dans les villages, les quartiers ou les zones touristiques. Enfouir les câbles sous terre, ça rend le décor plus propre et agréable.

Pour plus de sécurité
  Les fils aériens peuvent tomber en cas de tempête, de vent fort ou de neige. Enfouis sous terre, ils sont mieux protégés et ne risquent pas de tomber sur les routes ou les maisons.

Pour éviter les coupures d’électricité
  Les réseaux enterrés sont moins exposés aux intempéries et aux accidents — chutes d’arbres, vandalisme, ce qui signifie moins de pannes et une alimentation plus stable.

Pour valoriser le quartier
  Un quartier sans poteaux ni fils apparents est souvent plus agréable à vivre et peut voir la valeur des maisons augmenter. 
 
 Étonnamment, les contraintes et risques d'une usine éolienne contrastent avec les bénéfices du projet d'enfouissement.
« Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue. » 
Einstein Albert, 1879-1955 
 
Conseil municipal 2020-2026
 À noter que
  •  le nombre « inscrits » a fortement diminué entre 2014 et 2020 : 691 contre 627 !
  •  les réélus en 2020 sont essentiellement l'équipe dirigeante de la commune : maires et adjoints. 
  • Pour les élections de 2026, nombre d'élus masculins devront laisser leur place dans le cadre de la parité.
«  Pour favoriser le respect de la parité dans les conseils municipaux et répondre à la crise de l’engagement local, la loi étend aux communes de moins de 1 000 habitants le mode de scrutin de liste paritaire. Cette réforme s'applique dès les prochaines élections municipales de mars 2026. (...)  La loi généralise le scrutin de liste paritaire à l'ensemble des communes, indépendamment du nombre d'habitants. »
Pour prendre connaissance du texte de loi dans son intégralité, lire ICI
  • JOFFROY Marie-France, maire, profession libérale  
  • HENRISSAT Loëtitia, maire déléguée, employé civil et agent de service de la fonction publique 
  • ÉCOSSE Jean-Pierre, 1er adjoint, ancien agriculteur exploitant
  • LUISIN Bernard, 2e adjoint, profession libérale 
  • COURTIER Vincent, 3e adjoint, agriculteur sur moyenne exploitation
  • ROUTIER Alain, 4e adjoint, ancienne profession intermédiaire
  • VAUCHER Jérémy, contremaître, agent de maîtrise
  • THOUVENOT Mathieu, employé de commerce
  • BEGE Jean-Charles, profession libérale
  • LEFEUVRE Ronan, cadre administratif et commercial d'entreprise
  • DEMANGE Alexandre, ouvrier qualifié de type artisanal  
  • BERGAMINI Claudine, ancien ouvrier
  • CLAUSSE Didier, ouvrier qualifié de type industriel 
  • CLEVY Yannick, cadre de la fonction publique
  • CABELLO Gisèle, ancien employé
 En gras, les réélus en 2020 
 
- Inscrits : 627 / 691 en 2014
- Abstentions : 194 / 107
- Votants : 433 / 584
- Blancs ou nuls : 7 / 17
- Exprimés : 426 / 567
 
 
Souvenirs :  Inauguration officielle de l'usine dite « les Limodores », 10 éoliennes, 14 septembre 2024

Mme le maire d' Andelot-Blancheville 
 
Déclarations :
« Président de la communauté d’agglomération de Chaumont, Stéphane Martinelli a félicité H2air pour cette réalisation et « l’ensemble des élus qui ont souhaité ces éoliennes ». « C’est une grande joie pour chacun d’entre vous ce matin ! » 
  Le sénateur Bruno Sido a indiqué que « la volonté du gouvernement se réalise peu à peu, même s’il y a encore beaucoup de projets à réaliser. C’est trop lent en France ! (…) Aujourd’hui, je tiens à féliciter la société H2air et son président. C’est une joie pour nous de venir inaugurer avec vous ces éoliennes ! » 
  Roy Mahfouz, président-fondateur : « je veux saluer ce territoire qui nous a accueillis. Ici aussi, nous avons appliqué la volonté de l’État avec professionnalisme, en étant de bons voisins en vous écoutant. (…) Vous êtes ici nombreux pour représenter le département de la Haute-Marne. Cela confirme ce pourquoi nous avons créé H2air en 2008. C’est notre éthique : nous voulons un projet bien réfléchi avec le territoire. Votre présence ici est la preuve que H2air et en particulier Silvère Da Luz ont parfaitement fait ce travail. C’est aussi la contribution à la sécurité énergétique de la France. Cette contribution à la transition énergétique, à la souveraineté énergétique et en ces moments de guerre. Cette énergie, c’est l’énergie de la paix. Et les énergies renouvelables nous rapprochent de la Paix. » 
  Avant de découvrir l’intérieur d’une éolienne, Guillaume Thirard, sous-préfet de Chaumont, secrétaire général de la préfecture de Haute-Marne, a conclu les discours : « Oui, ces éoliennes, c’est l’indépendance nationale. (…) Aujourd’hui, nous nous célébrons l’énergie de la paix. (…) Bravo pour votre patience ! J’encourage madame la maire à partager son expérience avec les autres maires pour accélérer la contribution à l’indépendance énergétique et à la paix. C’est aussi le message de la France dans le monde. » » 
 
 
 
 
La belle galerie de portraits au visage épanouis que voilà ! Par ordre d'apparition :
  1.  l'écornifleur du vent en chef, Roy Mahfouz, président-fondateur de H2r; 
  2. des admirateurs de l'éolien; 
  3. Guillaume Thirard, sous-préfet de Chaumont, secrétaire général de la préfecture de Haute-Marne et accessoirement, « commis voyageur » de l'État https://www.haute-marne.gouv.fr/contenu/telechargement/23388/186969/file/biographie%20de%20M.%20Guillaume%20THIRARD.pdf ; 
  4. Mme le maire d' Andelot-Blancheville accompagnée, à gauche, de l’inamovible sénateur Sido Bruno, à droite , de Martinelli Stéphane, 2e Vice-président du conseil départemental de la Haute-Marne et Président de la communauté d'agglomération Agglomération de Chaumont;
  5. Martinelli Stéphane;
  6. Bruno Sido;  
 
  Aux jours qui viennent !...
 
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QUAND LE GRAND EST PERSISTE À SOUTENIR LA FILIÈRE ÉOLIENNE

  Tout le Grand Est est occupé par les usines éoliennes ? Non, le Bas-Rhin et le Haut-Rhin résistent encore ! ... Mais le reste du territoire a déjà été vaincu ou est en passe de l'être, trahi par les siens, exploitant agricoles, propriétaires terriens, élus, qui ont loué leurs terres aux armées commerciales et techniques des envahisseurs, surtout dans les départements de la Marne et de l'Aube !
« La moitié de la puissance du parc terrestre national est située dans les régions Hauts-de-France (6,7 GW) et Grand Est (4,9 GW). »
 
Zoom sur le Grand Est
 
 
 
 
 
 
 
  Le Grand Est reste, sans aucun doute, un des partenaires préférés des écornifleurs du vent et, de plus en plus, du soleil, voir bilan ci-devant.
 

L’éolien en France – Où en sommes-nous en août 2025 ?

 Quelle est la puissance éolienne installée en France ? 
  À l’été 2025, la France a atteint environ 24,9 gigawatts, GW, de puissance éolienne raccordée au réseau électrique
  • Éolien terrestre ou onshore : 23,4 GW
  • Éolien en mer ou offshore : 1,5 GW
Quelles sont les régions les plus collaboratrices avec l’éolien ?
  1. Hauts-de-France : 6,7 GW / plus de 2 500 mâts
  2. Grand Est : 4,9 GW  / plus de 2 000 mâts 
  3.  « Les autres régions ayant un parc dont la puissance éolienne terrestre est supérieure à 1,5 GW sont la Nouvelle-Aquitaine, le Centre-Val de Loire et l’Occitanie. » Source ; environ 1 100 mâts par région précitée.
   En tout, près de 10 000 mâts d’éoliennes seraient en activité à ce jour !

Quel est l’objectif de la France ?
 La France à travers ces lois successives dit loi de Programmation pluriannuelle de l’énergie — PPE, aujourd'hui PPE3 — 2025-2030 et 2031-2035, définit ainsi ses ambitions :
« La France est aujourd’hui confrontée à un triple enjeu de souveraineté, de compétitivité et d’accélération de la lutte contre le changement climatique. Ce triple impératif, politique, économique et climatique, justifie l’engagement porté par le Gouvernement de faire de la France le premier grand pays industriel à sortir des énergies fossiles. Cela s’inscrit en pleine cohérence avec l’objectif français et européen de neutralité carbone en 2050.

Cette sortie des énergies fossiles va nécessiter un effort inédit dans notre histoire énergétique, à la fois de réduction de la consommation, d’électrification des usages mais également de production énergétique décarbonée permettant de répondre aux différents besoins. Cet effort s’insère dans un contexte où le système énergétique français devra, dans les trente prochaines années, être quasi intégralement renouvelé, qu’il s’agisse des installations nucléaires, des capacités d’énergies renouvelables, des réseaux ou des dispositifs d’effacement et de flexibilité de la consommation énergétique.

La transformation qui s’ouvre devant la France est donc gigantesque.

Afin de répondre ces enjeux, la PPE a vocation à relever trois défis.

Le premier défi est la réduction de nos consommations. Réussir la transition, c’est d’abord réduire nos consommations d’énergie car l’énergie la moins chère est celle qu’on ne consomme pas. Loin d’être anecdotique, la réduction des consommations d’énergies, que ce soit via des actions comportementales ou technologiques, constitue un levier majeur de compétitivité pour les entreprises et de gain de pouvoir d’achat pour les ménages. Cette réduction des consommations devra aller de paire avec l'électrification des usages, permettant de décarboner une partie des usages.

Le second défi est la fin de la production d’électricité à partir de charbon en 2027 et sortie de la dépendance aux énergies fossiles en 2050. La décroissance forte de la consommation de pétrole, de gaz et de charbon est indispensable pour limiter les émissions de gaz à effet de serre qu’elles engendrent, à la fois lors de la phase d’exploration-production mais aussi en phase de combustion. Si la production d’électricité à partir de charbon représente déjà moins de 1 % du mix électrique français, ce qui en fait déjà un pays exemplaire aux plans mondial et européen, notre dépendance aux autres énergies fossiles, le gaz et le pétrole, demeure très forte.

Le troisième défi est l’augmentation de la production de l’ensemble des vecteurs énergétiques décarbonés. Réussir la transition, c’est produire davantage d’énergie décarbonée, mettre en place les chaînes de valeur de ces solutions en Europe et pour les approvisionnements résiduels, diversifier nos approvisionnements. La transition renforcera aussi notre souveraineté énergétique en nous donnant une liberté de choix face à différentes options énergétiques respectueuses de nos engagements climatiques. »
 
Extraits 
 
 
 
 
p. 84.    Source.
 
  Il faut bien se rendre compte de l’absurdité d’un tel programme : viser 150 GW en 10 ans, soit 1,5 GW par an, alors qu’on est à peine à 25 GW de puissance installée aujourd’hui et que l'on en mesure déjà les dégâts sur les paysages, l'avifaune, la qualité de vie des Humains, sur le plan économique pour les Français, etc., pour un résultat frôlant le néant d'efficacité ! C’est totalement irréaliste, voire délirant !
 
Et que dire alors pour l'éolien en mer !...  
 

 

 
  Ce projet de PPE3, aussi irréaliste que déconnecté,contient quand même un peu de lucidité : ses concepteurs savent parfaitement que sa mise en œuvre, si elle était adoptée en l’état par les deux chambres, nécessiterait un véritable matraquage financier. Concrètement, il faudrait extorquer chaque année plusieurs milliards d’euros aux contribuables et aux consommateurs d’électricité, uniquement pour garantir les rentes de quelques écornifleurs du vent et... du soleil, souvent les mêmes ! Car sans aucun doute, sans ce « racket institutionnalisé », tout le projet s'effondrerait comme un vulgaire château de cartes.
  Cette fuite en avant, au mépris du bon sens comme des réalités économiques et écologiques, illustre à quel point l’idéologie ou... l'entre-soi, a pris le pas sur la raison.
  Et pourtant, dans ces conditions dantesques, le Grand Est persiste et signe (1). Inlassablement, la région s’entête à foncer droit dans le mur, comme si l’aveuglement était devenu une stratégie. Malgré les alertes, malgré les incohérences flagrantes du projet, elle continue de courir à grandes enjambées vers le gouffre, portée par une obstination qui frôle l’absurde,... l'entre-soi ?
 
(1). À noter que la région est gouvernée par une majorité de... droite : Les Républicains 37 sièges, Divers droite — DVD, 35 sièges, UDI 10 sièges, Parti radical — PRV, 6 sièges Modem 4 sièges et Horizon 2 sièges Cette majorité rassemble un total de 94 sièges sur 169. Sa politique énergétique s'opposant à celle du patron du parti LR, le ministre de l’Intérieur M. Retailleau
« « Fin des subventions » aux éoliennes et au photovoltaïque : la tribune de Bruno Retailleau met le socle commun en surchauffe »
Source
 
  Pour information, la Commission de régulation de l' Énergie — CRE,  nous précise que :
  • La charge de soutien cumulée sur 2003 - 2026 pour l'éolien et le photovoltaïque c'est près de 46 milliards d'euros.   
  • Une charge dont les prévisions viennent d'être revues à la hausse pour 2025. 
 
 
 Ainsi, sans y prendre gare, président après président de la République, gouvernement après gouvernement, gauche droite confondus, nous arrivons à près de 25 ans de subvention avec l'argent du contribuable/consommateur ! Technologie mature qu'ils disaient !... 
« Les Chinois n'ont jamais obtenu qu'on leur concède la qualité d'être humain, tout au plus ont-ils pu se hausser jusqu'à une condition d'esclaves (...) À ce point, le seul souhait de la population est de se trouver un Maître, un Maître qui daignerait l'accepter comme peuple ... » 
Texte de Lu Hsün, 1881-1936 
 
Et Nous ?
 
  Pour prendre plus conscience du funeste avenir qui nous attend si..., , à lire sans faute l'interview donné à Atlantico, par Jean-Pierre Riou – un vrai spécialiste, indépendant, sans lien d’intérêt et payé par personne – à la différence de certains soi-disant « experts » médiatiques. Son éclairage, libre et rigoureux, mérite bien plus d'attention que les discours convenus dictés par des intérêts industriels.
«  Pourquoi l’intermittence de l’éolien ou du photovoltaïque vous semble-t-elle si décriée ?
  On ne sait toujours pas stocker l’électricité pour un coût acceptable par la collectivité à une échelle suffisante pour se permettre la moindre réduction du parc pilotable en raison des épisodes prolongés sans vent ni soleil. C’est ainsi que depuis 2000 la production de l’UE, qui n’a augmenté que de 6,23%, s’est accompagnée d’une augmentation de son parc pilotable de 6,43% malgré le développement exponentiel de ses EnR de + de 3000%, ainsi que le montrent les chiffres d’ Eurostat.
  Cette politique et l’obligation d’entretenir un doublon pilotable est défendable pour des pays au mix électrique fortement carboné comme l’Allemagne auquel les EnR permettent de réduire le facteur de charge des centrales à charbon. Mais l’intérêt de financer un doublon intermittent pour un pays comme la France dont le mix est déjà décarboné est bien difficile à cautionner. L’effet des EnR est de forcer les centrales nucléaires à moduler de plus en plus à la baisse chaque fois que le soleil ou le vent sont généreux. 
  Non seulement elles remplacent alors un moyen de production moins carboné qu’elles mêmes, avec 3,6 gCO2/MWh pour le nucléaire pour 3 fois plus pour l’éolien et 10 fois plus pour le PV, mais il s’avère que ces modulations forcées fatiguent prématurément des composants des réacteurs, ainsi que l’a très bien montré l’ancien haut-commissaire à l’énergie atomique Yves Bréchet.
  C’est la raison pour laquelle le rôle de la France me semble être d’assurer la stabilité du réseau européen et non de le fragiliser davantage, car son gestionnaire, Entsoe a alerté à plusieurs reprises des risques que lui faisaient courir de fortes proportions de ces énergies renouvelables intermittentes. » 
 
Aux jours qui viennent !...
 
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ÉOLIENNES : LE VENT DE LA MORT CONTINUE DE SOUFFLER SUR L' AVIFAUNE

  Chaque jour qui passe apporte son lot de cadavres plumés au pied des éoliennes. Malgré les promesses technologiques et les soi-disant « systèmes de détection performants », ces dernières poursuivent leur sinistre moisson. De nouveaux cas d’oiseaux tués viennent d’être sanctionnés par arrêté préfectoral. Les chiffres nationaux sont accablants.
 
 Les chiffres qui dérangent
  Selon l’étude de référence de Barrientos et al. — 2012, publiée dans Biological Conservation, la mortalité moyenne en Europe est estimée à 6,98 oiseaux par éolienne et par an. En France, la Ligue pour la Protection des Oiseaux — LPO, estime que ce chiffre monte jusqu’à 18 oiseaux par an, notamment dans les zones à fort passage migratoire.
  Avec plus de 10 200 éoliennes terrestres en France — source : ministère de la Transition écologique, 2024, cela représente une hécatombe de plus de 180 000 oiseaux tués chaque année sur notre territoire.
  Et ce n’est pas tout. Les chauves-souris, protégées au niveau européen, sont encore plus vulnérables : d’après l’Agence allemande pour la conservation de la nature — BfN, on compte en moyenne 10 à 15 chauves-souris tuées par éolienne chaque an — un chiffre qui peut monter jusqu’à 40 dans les zones riches en faune nocturne.
  Résultat : 400 000 chauves-souris pourraient périr chaque année en France, victimes silencieuses d’un système énergétique censé être écologique.

Des dispositifs de protection inefficaces
  Arrêt automatique en cas de détection d’oiseaux, radars de surveillance, caméras thermiques… Tous ces systèmes sont brandis comme des gages de responsabilité écologique. Mais les résultats sur le terrain sont accablants. Une étude commandée par le CNRS — 2021, a montré que ces dispositifs ne réduisent la mortalité que de 30 % au mieux quand ils fonctionnent. Et ils restent totalement inopérants pour les espèces nocturnes ou en migration rapide.

  Faut-il vraiment sacrifier notre faune ailée sur l’autel d’une transition énergétique dictée par des logiques de marché, plus que par la science ou la préservation du vivant ?
 
Hécatombe silencieuse en Haute-Marne : 3 nouvelles victimes tombées sous les pales des éoliennes
  Déjà en juin, nous alertions sur l’hécatombe qui se joue dans nos campagnes, avec le concours de bénévoles. À l’époque, le constat était déjà accablant : 27 Milans royaux —avaient été retrouvés morts, sans compter tous ceux qui, comme les Milans noirs, les Martinets noirs, les Faucons crécerelles, les Busards des roseaux, les Bondrées apivores, les Buses variables, les Éperviers d’Europe, ou encore les Circaètes Jean-le-Blanc, etc., ont pu succomber sans laisser de trace — leur dépouille ayant été emportée par les charognards avant même de pouvoir être signalée et comptabilisée. À cela s’ajoutent d’autres espèces menacées ou protégées comme les Hiboux moyens-ducs, les Chouettes effraies, ou encore certains passereaux tels que les Hirondelles rustiques ou les Traquets motteux, également victimes collatérales de ces prédateurs inconnus.
  Aujourd’hui, la préfecture elle-même confirme deux morts de Milans royaux et un Martinet noir, ce qui porte le bilan officiel à 29 Milans royaux tués ! Une reconnaissance qui ne fait qu’effleurer l’ampleur du désastre écologique en cours.
  Combien d’animaux faudra-t-il encore sacrifier au nom d’une transition énergétique déconnectée de la réalité du vivant ? Jusqu’à quand fermera-t-on les yeux sur les conséquences de ces installations industrielles implantées ?
  • Haute de Conge, Vitry-lès-Nogent et Poinson-lès-Nogent et Dampierre, 14 éoliennes, 2010 : 1 Milan Royal, 14 mars 2025; à noter que ce n'est pas la première fois que cette usine est mise à l'index !
  •  Les Limodores, Andelot-Blancheville, Bologne, Rochefort-sur-la-Côte et Viéville, 10 éoliennes, 2024 : 1 Milan Royal, 22 avril 2025 et 1 Martinet noir, 13 mai 2025 
Éoliennes : les incohérences de la préfecture mises à nu
  Alors que de nouvelles restrictions salutaires viennent d’être imposées aux exploitants des éoliennes pour limiter l’impact sur l’avifaune et les chiroptères, une seule question s’impose : les dangers pour la biodiversité étaient connus, documentés, et signalés : dans ces conditions, comment la préfecture a-t-elle pu sciemment autoriser l’installation de ces usines éoliennes, en toute connaissance de cause ?
  Mme la préfète, fidèle à une certaine forme de duplicité administrative, semble exceller dans l’art du « en même temps » à la sauce macronienne :  d’un côté, elle reconnaît les nuisances des installations éoliennes, de l’autre, elle signe coup sur coup de nouvelles autorisations. Ainsi, en juillet 2024, elle validait un nouveaux projet à Chauffourt et Bonnecourt, lire ci-devant, puis en décembre 2024, elle donnait son feu vert à une autre usine à Nogent.
  Mais, le meilleur reste à venir :  ces deux installations sont voisines de l’usine de Haut Conge, aujourd’hui pointée du doigt pour ses effets dévastateurs sur l’écosystème local. Comment justifier, dans ce contexte, cette obstination à densifier encore une zone déjà fragilisée ?
  Preuve est une fois faite que, la question n’a jamais été écologique mais... politique. Et la responsabilité de Mme la préfète dans cette série de décisions contradictoires mérite désormais d’être posée publiquement.
 
 Source
«  Le projet de parc éolien sur les communes de Chauffourt et Bonnecourt, porté par la société Boralex, a reçu en juillet le feu vert de la préfecture. Une décision contestée par la Ville de Langres qui a déposé un recours au titre de la préservation du paysage depuis les remparts. (...) Un arrêté d’autorisation signé par le secrétaire général de la préfecture de Haute-Marne leur a été délivré le 4 juillet. Boralex a donc son feu vert pour implanter six aérogénérateurs de 150 m de haut et deux postes de livraison sur les deux communes. »
JhmQuotidien, 2024 09 27
 
 
 
Prendre connaissance des deux arrêtés préfectoraux :
  - Haute Conge : arrêté n° 52-2025-07-00156, du 29 juillet 2025 
  - Les Limodores : arrêté n°52-2025-07-00145, du 28 juillet 2025
 
Des éoliennes sous le feu des lois pour atteinte à la biodiversité
  Dans plusieurs départements français, la justice commence à faire entendre la voix des oiseaux protégés, victimes silencieuses de l’industrialisation du vent. En Hérault et en Aveyron, notamment, lire ci-devant, des associations de protection de la nature déterminées sont parvenues à faire condamner certains écornifleurs du vent pour la mortalité qu’ils causent chez des espèces en danger. Résultat : suspension de l’activité des usines éoliennes et lourdes amendes infligées aux opérateurs fautifs.
  Ces victoires judiciaires rappellent une vérité trop souvent balayée d’un revers de main : la transition énergétique ne peut se faire au détriment de la biodiversité. 
 
SANS ÉOLIENNE, PAS DE CADAVRES DE MILANS, DE BUSARDS, ETC., ET DE CHIROPTÈRES !
 
 

 

R.I.P. 

 
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MOLAY : POLLUTION DE LA RIVIÈRE AU DIGESTAT DE MÉTHANISATION

 « Mercredi, à 10 h 15, un technicien de la fédération de Haute-Saône pour la pêche et la protection du milieu aquatique, en présence de la gendarmerie et de quelques habitants qui s’étaient rassemblés, a effectué des analyses. Selon son rapport, le produit qui se trouve dans l’eau serait du digestat, résidu issu de la MÉTHANISATION de déchets organiques. 6 kilomètres du cours d’eau auraient été impactés et plusieurs centaines de poissons seraient décédés. »
 
  
 
 Le maire de la commune, Pascal Doussot, a constaté le décès de dizaines de poissons. Photo Louise Clerget.
«   « On voit que la pollution provient d’une zone en amont, où il y a un méthaniseur avec du purin. Moi je pense qu’il y a eu une rupture de canalisation ou quelque chose comme ça. Ça a dû partir dans le réseau de la ferme, puis dans la rivière ». Contacté, l’exploitant conteste. Selon lui, la pollution de l’eau n’est pas liée aux activités de sa ferme. »
 
  La Rigotte est une rivière longue de 10,7 km qui traverse les communes de Farincourt, en Haute-Marne, ainsi que celles de Bourguignon-lès-Morey, Charmes-Saint-Valbert, Cintrey, Molay, La Roche-Morey et La Rochelle, situées en Haute-Saône. Elle présente la particularité de comporter des pertes et des résurgences dans son lit. Pour en savoir plus, consultez le lien suivant : https://chemindeleau.com/Perte-et-resurgence-de-la-Rigotte.html.
 
 
 
 Perte de la Rigotte. Disparition dans andouzoir. Crédits : Michèle Bidaut.
 
 

Résurgence à Fouvent — 70. Crédits: Michèle Bidaut.
 
Quelle usine est en cause ?
  Après vérification, voici notre analyse :
    Deux usines de méthanisation sont actuellement en activité en amont de la rivière :
  • La Quarte : située à environ 6 km de la rivière. Toutefois, la Rigotte ne traverse pas cette commune, et deux épisodes de pollution (1) ont été signalés avant même la mise en service de l’usine, en 2024
  • La Rochelle : la rivière traverse bien cette commune, et l’usine y est en fonctionnement depuis plusieurs années  2011. Autre indice pour le moins troublant, on distingue bien un ru, voir carte ci-dessous, qui passe juste à droite de l'usine et qui, se jette dans la Rigotte. Cependant, la distance mentionnée dans l’article — six kilomètres — ne concorde pas avec les deux kilomètres qui séparent en réalité l’usine de Molay. 
 

Source.
 
(1). Le dernier en date, en 2023, était un accident de la route  : Molay : un tracteur se renverse et déverse « au moins 15 000 litres » de purin dans la rivière Rigotte Par « purin », lisez digestat !
 
  Dans l'instant, en attendant les résultats de l'enquête officielle, notre cœur penche plutôt vers l' usine implantée à La Rochelle, pour les raisons évoquées ci-dessus et, aussi, parce que nous avons déjà précédemment présenté l'usine de La Quarte.
  

 Les lieux de l'évènement. Source


 
 GAEC Vivieroche, vue du ciel. Source
 

  Présentation du GAEC Vivieroche

Sourcesauf indiqué.
  • « Le GAEC Vivieroche est une exploitation agricole créée en 1998 et composée de 7 associés. Il exploite depuis cinq ans une unité de méthanisation au lieu-dit Les Champs Viards, sur le territoire de la commune de La Rochelle, en Haute-Saône.
  • Historique de l’unité de méthanisation :
    - Le 02/02/10, le préfet de la Haute-Saône a accusé réception de la déclaration ICPE pour l’exploitation de l’unité de méthanisation.
    - Le 16/06/2010, le permis de construire a été accordé.
    - Le 27/07/2011, l’unité de méthanisation a été mise en route à une puissance de 150 kW électriques.
    - En 2016, les associés projettent un agrandissement de l’unité de méthanisation.
      La demande de permis de construire est déposée en parallèle du présent dossier de demande d’enregistrement. Un dossier de demande d’agrément sanitaire est en cours d’instruction par les autorités compétentes 
  • « Le projet du GAEC de Vivieroche a été retenu dans le cadre du PPE (Plan de performance énergétique des entreprises agricoles), en juin 2009 pour le montant de financement maximal (375.000 €) sur la base d’un dossier de candidature constitué par Solagro. L'investissement total est de 1,35 M€ (renouvellement du matériel d'épandage compris). » Source.
  • En 2016, les associés projettent un agrandissement de l’unité de méthanisation. La demande de permis de construire est déposée en parallèle du présent dossier de demande d’enregistrement. Il s’agit d’installer sur site un second moteur, une torchère fixe, un cooker® (réchauffeur de substrat permettant d’améliorer la digestion des matières), de créer un post- digesteur et enfin de couvrir la fosse de stockage existante d’une membrane de récupération du biogaz.
 
  • Les intrants sont de deux types : les effluents fumiers, lisiers) produits par les activités des élevages, et d’autres matières fermentescibles, permettant d’optimiser et de régulariser la production de gaz au cours de l’année
 
  
 
 
  •  Le stockage de digestat
      Le stockage est précédé d’un séparateur de phases spécialement conçu pour le traitement du digestat. Celui-ci est alimenté par pompage depuis le post-digesteur, et présente un réservoir tampon. Les phases solide et liquide du digestat sont séparées, la vis pressant la matière contre un tamis à ouvertures fines, avec un système d’ouverture de sortie à régulation pneumatique. Ainsi, on retrouve une phase liquide diminuée en volume, et une phase solide à 25% MS (suivant réglages). Le séparateur de phases, existant, se situe dans un bâtiment, dans lequel s’accumule en tas la phase solide, alors que la phase liquide passe actuellement dans une fosse de stockage non couverte. Après l’agrandissement, cette fosse sera couverte d’une membrane Biolene, pour permettre la récupération de biogaz.
      La séparation de phase en amont de la fosse de stockage permet d’augmenter la capacité de stockage de digestat. En effet, environ 20 à 30% du volume environ seront sous forme solide, et stockés sur une aire prévue à cet effet. La quantité anticipée de matières liquides après séparation de phases est de 11 117 tonnes annuelles, alors que 3 706 tonnes se trouveront sous la forme solide.
      Les ouvrages de stockage du digestat liquide et solide permettent de gérer au mieux les différentes valorisations possibles de la matière digérée. Cela permet de diminuer au maximum les risques environnementaux liés à l’épandage dans de mauvaises conditions.
      Leur capacité est établie en fonction de la législation en vigueur (capacité de stockage de 4 mois au minimum), mais aussi des contraintes agronomiques et de production propres aux exploitations.
    Capacités de stockage existantes au niveau du GAEC :
 
  • 7. Protection de la qualité de l’eau : Impacts diffus
      Les impacts diffus sont principalement causés par une fertilisation inadaptée. La qualité du digestat, la capacité de stockage de digestat avant son épandage, mais aussi la superficie disponible pour l’épandage et le respect du plan d’épandage sont les garants d’une utilisation maîtrisée des effluents d’élevage.
      Le digestat, par ses caractéristiques de composition (azote minéralisé, peu de matières organiques) et sa texture, limite les risques de pollution des sols et de l’eau. La mise en place d’une unité de méthanisation réduit ainsi les risques de pollution par les matières organiques.
      Les impacts diffus sont donc diminués pour les utilisateurs de la matière.
 
 
 Pour prendre connaissance du document dans son entier, cliquer sur le lien : https://www.haute-saone.gouv.fr/contenu/telechargement/13679/110232/file/Dossier+Enregistrement+Vivieroche20160701.pdf
 
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TREIX : LA COMMISSION D' ENQUÊTE SUR LE PROJET ÉOLIEN DÉBUTERAIT MI NOVEMBRE 2025

  Épisode précédent : TREIX : LE PROJET D'USINE ÉOLIENNE MALGRÉ LE REFUS MUNICIPAL     Lors du dernier conseil municipal, il a été ann...