Par Géraldine Marcheteau
19/10/2016
Le ministère de l’Énergie a annoncé 
que la réforme du mécanisme de soutien public de l’éolien sera appliquée
 dès 2017. L’objectif est de contribuer le plus tôt possible au 
développement des projets éoliens via la vente de l’électricité sur le 
marché en gros et des compléments de rémunération.
Des compléments de rémunération pour booster l’énergie éolienne
C’est une nouvelle avancée pour le développement du parc éolien terrestre français.
 Initialement prévue en 2018, la réforme du mécanisme de soutien public 
de l’éolien s’appliquera dès l’année prochaine. Désormais, l’électricité
 produite par les parcs éoliens français ne sera plus 
revendue uniquement auprès d’EDF mais sur le marché de gros. Une 
nouvelle qui réjouit Olivier Perot, le président de France énergie 
éolienne (FEE) : « L'industrie se préparait à ces évolutions. Nous 
avons accepté l'idée d'une mise en concurrence sur le marché de 
l'énergie, c'est le signe de la maturité de notre filière. »
Cette
 mise en libre concurrence sera assortie d’un complément de 
rémunération, une prime délivrée par l’État. Cette aide publique 
permettra de fixer un prix garanti et de lever les incertitudes des 
investisseurs.
Les petits parcs éoliens bénéficieront de primes en guichet ouvert
Pour
 donner un coup de pouce aux petits producteurs qui ont des difficultés à
 commercialiser eux-mêmes l’électricité sur le marché de gros, l’État a 
décidé que les parcs de moins de six mâts pourront prétendre à un 
complément de rémunération en « guichet ouvert ». En d’autres termes, 
l’électricité éolienne devra, à l’instar des autres filières d’énergies renouvelables,
 être vendue sur le marché concurrentiel où les producteurs de petite 
taille seront assurés d’avoir un revenu équivalent au niveau de tarif 
d'achat actuel.
Pour les parcs 
éoliens à plus de six mâts, s’ils souhaitent toucher un complément de 
rémunération, ils devront être sélectionnés par appels d’offres (les 
premiers devraient avoir lieu début 2018). D’ici là, une condition 
subsiste pour que tout fonctionne comme prévu, prévient Olivier Perot : 
« le volume doit être de 1 500 à 2 000 MW par an » sinon les objectifs fixés par la PPE (Programmation pluriannuelle de l’énergie) ne seront pas remplis. Les professionnels du secteur de l’éolien terrestre français sont prévenus.
Bon à savoir : les parcs éoliens dont la demande de raccordement a été envoyée après le 1er janvier
 2016 pourront bénéficier d’un complément de rémunération, et cela même 
si leur électricité n’a pas été vendue sur le marché de gros.
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