18/07/2017
Commentaire : Cela nous rappelle quelque chose, non? Mais oui! La "colonisation éolienne: même argument : lutte contre le réchauffement climatique ; mêmes pigeons : les élus (es) ruraux et mêmes payeurs : les contribuables! Pour un même résultat négatif. Tout pareil.
php
Le cycle de vie d’un véhicule électrique le rend aussi polluant qu’un véhicule thermique.
Ce sont là les conclusions d’une étude, déjà ancienne, de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), ignorées délibérément par le gouvernement (Élaboration
 selon les principes des ACV des bilans énergétiques, des émissions de 
gaz à effet de serre et des autres impacts environnementaux induits par 
l’ensemble des filières de véhicules électriques et de véhicules 
thermiques à l’horizon 2012 et 2020, novembre 2013).
La donnée la plus cruciale est que la fabrication des batteries est tellement émettrice de CO2 qu’il faut avoir parcouru de 50 000 à 100 000 km en voiture électrique pour commencer à être moins producteur de CO2 qu’une voiture thermique. Soit 15 à 30 km par jour, 365 jours par an, pendant 10 ans !
Sachant 
que ces voitures servent essentiellement à des trajets courts, il est 
probable que le kilométrage nécessaire pour s’estimer « vertueux » ne sera jamais atteint. De plus, tout le CO2 émis
 par une voiture électrique est envoyé dans l’atmosphère avant même que 
ne soit parcouru le moindre kilomètre, alors que la voiture thermique 
émet son CO2 au fil des ans…
Par 
ailleurs, il est partout prétendu que la voiture électrique n’émet pas 
de particules fines. Mais comme le signale le magazine Science et Vie (janvier 2015), « les pneus, les freins et l’usure des routes émettent presque autant de microparticules que le diesel ».
 La voiture électrique émet certes moins de particules que la voiture 
thermique, puisqu’elle ne dispose pas d’un pot d’échappement, mais elle 
possède bien des freins, des pneus, et roule sur le goudron !
Au 
final, la voiture électrique n’est pas plus écologique que la voiture 
thermique. L’argent public consacré à son développement est donc 
totalement injustifié. Or, il s’agit de sommes astronomiques :
– le 
gouvernement a lancé un plan d’installation de 7 millions de bornes de 
rechargement à environ 10 000 euros pièce, soit un coût d’environ 
70 milliards d’euros. Il est d’ailleurs poignant de voir les élus de 
petites communes, croyant faire un geste pour l’environnement, casser la
 tirelire municipale pour s’offrir une borne ;
– le 
bonus « écologique » à l’achat d’une voiture électrique dépasse 
10 000 euros par véhicule, souvent complété par une prime de la région. 
La quasi-totalité des acheteurs sont des ménages aisés : une fois de 
plus, l’argent de tous est offert aux plus privilégiés
Compte tenu du bilan mitigé
 pour les voitures électriques, personne n’aurait l’idée de 
subventionner au titre du même bilan énergétique des voitures diesel, à 
savoir offrir 10 000 euros à l’achat d’une voiture diesel, de lui 
réserver des places de stationnement et de remplir son réservoir à prix 
cassé…

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire