" Si l'obéissance est le résultat de l'instinct des masses, la révolte est celui de la réflexion."
Napoléon IerEn avant toutes!

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15 juin, Journée de l'éolien en France... 365 jours ne vont bientôt plus suffire à la bêtise
2021 06 06
Heureusement, l'opposition veille et informe. Avec notamment cette affiche qui résume bien la situation.

  En Suisse aussi, l'opposition gagne en crédibilité, avec des opposants toujours mieux informés et donc toujours plus motivés.
  Hélas
 en amont, le développement de l'éolien industriel bénéficie d'un 
soutien d’État peu connu et néanmoins suffisamment important pour piper 
les dés. Comme pour tout, les gardiens du capitalisme veillent à assurer
 leurs arrières en s'alliant avec la politique ou en l'infiltrant tout 
simplement comme on l'a vu aux Etats-Unis avec Monsanto. Pour faire 
voter les lois dont ils ont besoin pour pourrir toute vie humaine, 
animale ou végétale qui dérange leurs projets, rien de tel que quelques 
pions bien placés et accrochés à leurs bottes
  Il
 suffit de jeter un œil sur les membres du comité de l'association 
Suisse Eole, subventionnée par la Confédération, pour comprendre qu'ici 
ce n'est pas différent. 
  Que
 pouvons-nous faire pour arrêter ce déversement industriel dans nos 
régions? Les seules possibilités qui s'offrent à nous sont la 
résistance, la volonté de préserver un environnement auquel nous sommes 
liés, la capacité de penser l'avenir autrement. Pour y arriver il faut 
être convaincu que notre avenir ne passe pas par un appauvrissement de 
nos connaissances et du potentiel de notre environnement. Nous avons 
tous un rôle à jouer, un bras de fer à engager. À l'instar de ces peuples autochtones dont les terres sont vendues aux pétroliers,
 de ces jeunes du monde entier qui sentent la domination capitaliste 
virer à la soumission. À l'instar des travailleurs de la terre qui 
veulent relever le défi d'un monde sans pesticide. Nous avons tous 
quelque chose à perdre dans ces luttes, mais qu'avons-nous à gagner de 
ne pas les mener? Des ordinateurs plus rapides? Des avions plus 
accessibles? des voitures plus puissantes? Une agriculture sous 
perfusion? Des maisons plus robotisées? Et au bout du compte? Une vie 
vide de sens, pleine d'inutilités, et la mort pour tous, de toute façon,
 mais comment? Parqués dans des EMS [établissements médico-sociaux, équivalents en Suisse de nos EHPAD] ultra modernes avec du personnel de 
soins dans lesquels le temps pris pour l'amour de l'autre n'a plus de 
place? Parce que le travail aussi est sous l'emprise de la colonisation 
industrielle. Après quoi courent tous ces spécialistes en ressources 
humaines? Ils réduisent le travail en une série d'actes comptabilisés, 
excluant les gestes sans chiffres,  ceux qui concernent l'âme, le lien, 
l'amour, la solidarité, le plaisir. Tous ces fossoyeurs seront enterrés 
comme nous, ne l'oublions pas. Ils n'ont pas de droits ni même et 
surtout pas de connaissances supérieures aux nôtres. Mais ils cherchent à
 briser notre savoir faire, notre culture, notre autonomie pour 
engranger les bénéfices des besoins qu'ils créent pour nous.
  Si
 on ne prend pas le risque de nous réveiller et de défendre qui nous 
sommes, où nous sommes, ils prendrons ce pouvoir que nous leur donnons. 
Certains disent que c'est déjà fait, mais je me bats chaque jour contre 
moi-même pour ne pas sombrer dans ce défaitisme, tant il est vrai que la
 tâche est infinie. Ce n'est pas juste vous et moi, ici et maintenant 
qui devons lutter, ce seront aussi nos enfants, et les leurs et ainsi de
 suite. Et ici, et là-bas. Comme eux le font depuis des années pour 
imposer leur monde, nous devons et devront le faire toujours pour sauver
 notre dignité.
  Voici
 un personnage qui depuis 40 ans, à tout petits pas et sans fracas, 
éduquent les enfants et les adultes à l'amour de leur environnement, en 
enseignant, en donnant des conférences ou encore comme ici, en chantant. Après l'un de ses cours, les enfants d'une communauté habitués à jouer à
 chasser les oiseaux dans la Selva, ont spontanément déposé 
définitivement dans la petite maison de la nature que dirige ce 
professeur de biologie, les sarbacanes qu'ils utilisaient pour le 
faire. 
  Il y a mille façons de préserver le monde que nous aimons.
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