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À lire le bilan du maire de Saint-Brais dans les pages de notre journal 
local, on se demande lequel des deux, entre la journaliste et le maire, a
 suivi des séminaires sur l'application de la méthode Coué...
En résumé: Émile Coué considère que toute idée qui se grave dans notre esprit tend à devenir une réalité dans l'ordre du possible. Des détails ici pour ceux qui envisagent une carrière politique ou journalistique
Faut-il que je reprenne une à une toutes les émotions farfelues qui 
submergent le bonhomme lorsqu'il porte un regard enthousiaste sur son 
bilan en tant que maire de la commune de Saint-Brais?  Bah! J'avoue que 
je peine à me concentrer sur ce ramassis de n'importe quoi. Je vous 
livre en miniature cette hymne à lui-même qu'il débite avec conviction 
et rendu comme tel sur une demi page, sous la rubrique consacrée aux 
Franches-Montagnes. Si les lecteurs ont un peu de mémoire ils se 
rappellent que la division qui règne ici était en tête des 
préoccupations des candidats à sa succession à la mairie de Saint-Brais,
 en octobre dernier. Tout le monde sait aussi que la petite commune fait
 parler d'elle bien au-delà des frontières 
jurassiennes pour la catastrophe environnementale et sociale que 
représentent les deux éoliennes industrielles construites à deux pas du 
village. Un projet qui a souffert du manque de concertation publique en 
amont et d'informations erronées sur ses impacts. Un parc éolien repris 
partout comme l'exemple à ne pas suivre. Et pourtant, celui qui clame 
qu'il fait bon vivre ici et qui a été photographié faisant un bras d'honneur à une citoyenne  qui
 l'avait surpris à arracher et jeter au sol des affiches anti-éolienne, 
en catimini, n'hésite pas à vanter ici son courage et celui des 
habitants qu'il prétend chérir... 
Ce qui me chagrine est que les pages réservées aux Franches-Montagnes 
dans ce journal auraient bien d'autres informations à diffuser que des 
idioties dignes d'un mauvais reportage publicitaire pour des sociétés 
avides d'espaces et de subventions. Ok, la presse rencontre d'énormes 
difficultés: l'ingérence 
des milieux économiques et politiques au coeur des rédactions et 
l'invasion numérique brident les qualités rédactionnelles d'un 
journal, qui relèvent aujourd'hui davantage de la maîtrise de la 
ponctuation que des capacités d'investigation des journalistes. Mais 
pour autant, faut-il à ce point descendre dans l'échelle de 
l'information? Les lecteurs sont-ils aussi peu exigeants? Peut-être. Le 
fait est qu' ils partagent largement la responsabilité de cette 
dégradation.
Les problèmes au-devant desquels nous mènent la déferlante éolienne sont
 rarement, voir jamais, développés dans la presse officielle en Suisse. 
La sortie du nucléaire passe forcément, dans ces esprits bien 
conditionnés, par la multiplication des pales dans notre environnement. 
Si il n'y avait que les pales... Les raisons de penser notre avenir 
énergétique sans ces machines ne manquent pas, mais c'est compter sans 
l'effet Coué exploité à fond dans ce cas précis: autosuggestion, 
autohypnose, on est en plein dedans, une méthode savamment distillée par
 des communicants qui ont très gros à gagner.
Si nous parlions du démantèlement des socles par exemple? Suivez ici
 le déroulement d'un chantier de parc éolien pour prendre la mesure de 
ce que nos sols endurent pour soutenir ces géantes. Quinze ans plus 
tard, quand on changera à nouveau les vieilles turbines, que deviendront
 ces milliers de m3 de béton enfouis? On ne reconstruit pas une 
éoliennes sur un socle existant, ce n'est techniquement pas possible. On
 démantèle le vieux socle jusqu'à un mètre de profondeur et le reste 
croupira sous une couche de terre insuffisante pour être cultivée, Pour 
que la terre soit nourricière il faut que l’eau puisse s’infiltrer et 
remonter par capillarité. Les fondations des éoliennes ne permettent 
plus ces échanges d’eau, la terre est donc MORTE. C'est un cri d'alarme 
que lance Mme Pestre Isabelle, maire de la Chaussée-sur-Marne, (F) que 
l'on peut lire intégralement ici.
Mais tout va très bien sous le vent n'est-ce pas? Puisqu'on ne cesse de nous le dire...
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