Les énergies éolienne et solaires représentent à peine 6% de la production électrique française. 
L’avidité est sans limite. L’Amazonie est massacrée par des spéculateurs sans vergogne, mais ce massacre existe beaucoup plus près de nous, chez nous tout simplement en France.
Il faudrait aujourd'hui au moins une 
taxe de 18 €/MWh sur l'éolien et le solaire pour simplement compenser 
les perturbations causées par les énergies renouvelables sur les autres 
activités, que nous payons à leur place, soit environ 400 millions € par
 an, qui peuvent doubler d'ici trois ans. Il y a urgence.
Deux immenses dégâts: précarité du réseau et atteinte de la biodiversité
Notre réseau électrique est au 
bord de l'infarctus à tout moment par la prolifération anarchique 
d’éoliennes loin des villes.  Leur coût caché est d'environ 400 millions
 € par an en raison des distances et des opérations de redistribution. 
Cette subvention indirecte va directement dans la poche des promoteurs. Une
 taxe sur le solaire et l'éolien d'au moins 18€ par MWh livré au réseau 
sera nécessaire dès 2019 pour compenser les coûts véritables de réseau 
des énergies renouvelables.  La simple analyse 
du dispositif tarifaire TURPE(réseaux électriques) le démontre puisque 
celui ci ne comporte pas de paramètres de distance, à part  la CACS sur 
les réservations de secours. Les énergies renouvelables sont le seul 
dispositif à bénéficier du rachat obligatoire de leur production. Cette 
mesure procèdera donc de la justice fiscale.
Confirmation
 de la nécessité de cette taxe éolien-solaire: RTE vient de lancer un 
avis d’alerte solennel devant les parlementaires.La mégapanne de 
Montparnasse n’est que le début de la série. L’aéroport d’Orly vient à 
son tour d’être plongé dans le noir. Cinq équipements majeurs du pays 
peuvent tomber en panne à tout moment. Des dizaines d’autres sont
 menacés, aéroports, centres hospitaliers, gares, centres 
administratifs, etc….    Notre réseau électrique peut lâcher à tout 
moment. A force d’être obligé d’installer des réseaux en rase campagne 
pour des installations d’éoliennes faciles,  les équipements essentiels 
des agglomérations ont été délaissés faute de crédits. RTE n’a pas été 
dédommagé suffisamment par ces spéculateurs des énergies renouvelables. 
Les programmes sont à sec. Le coût de ces dysfonctionnements 
est également vécu en Allemagne (source BDEW) en raison des énergies 
renouvelables, et lui coûte  670 millions de dédommagement, plus 1 
milliard € d'ajustement par an, avec en prime un doublement des tarifs 
d'électricité pour l'usager. Le même phénomène s'installe en France de 
façon identique si rien n'est rectifié avant 2020. La facture moyenne 
des ménages passerait rapidement sinon en France de 1000 à 2000 € par 
an, alors que déjà 13 à 15 millions de Français vivent dans la précarité
 énergétique, selon l'observatoire de la Précarité.
La liberté pour les promoteurs 
des énergies renouvelables d’implanter des solutions inefficaces 
n’importe où, les a incités à le faire là où c’est le plus facile, dans 
de petites communes isolées, loin des besoins, mieux cachés pour y faire
 leurs affaires, Il a fallu construire pour eux d’immenses 
réseaux électriques, inutiles 80% du temps., pour acheminer le courant 
dans les villes , les rares jours où ça marche, un jour sur cinq sur 
l'année, et pour seulement 6% de notre électricité nationale.Les 
distances sont immenses, chères et inutiles, avec une constante 
incertitude qui désorganise les autres productions stables.
Massacre de la biodiversité française
Alors
 que des projets faussement dénommés d’énergie renouvelable sont 
déployés n’importe où en France, leur instruction est peu sérieuse. Des 
dossiers de centaines de pages noient leurs  carences par le volume.  
Les espèces végétales protégées ne sont pas recensées sur des dizaines 
de sites. Les dépouilles d’animaux détruits ne sont recensées que 
rarement. Le milieu agricole, déjà en crise, subit de plein fouet
 les atteintes de ce phénomène spéculatif sur plus du tiers du 
territoire national: stérilisation des terres, perturbation du bétail, 
migrations détournées. Les atteintes de nappes souterraines sont 
incertaines avec des milliers de tonnes de béton ferrailé enfoui par 
appareil. Alors que ces installations sont classées ICPE, les 
inspections de sécurité subissent d’importants retards ou ne sont pas 
effectuées, faute de moyens. Les propriétaires qui louent leur terrain 
aux promoteurs éoliens peuvent se faire du souci: ils paieront dix fois 
les loyers perçus le moment venu. C'est bien pour cette raison que les 
promoteurs éoliens n'achètent jamais les terrains de leurs 
installations, alors que ça leur couterait bien moins cher. Le Ministère
 du Développement Durable pousse ces projets aveuglément au nom 
d'intérêts obscurs, avec complaisance pour de petits lobbies 
affairistes,  et au mépris des missions dont il est investi par la 
Nation. Quand va cesser ce marché de dupes ?
Anecdote :  De passage par 
hasard à proximité d’éoliennes en Auvergne, un célèbre botaniste 
allemand tombe à genoux devant une espèce végétale particulièrement 
rare. Cette plante a échappé par miracle au passage d’un convoi 
exceptionnel en pleine forêt pour l’acheminement d’une pale d’éolienne, 
après l'abattage de centaines d'arbres pour élargir un sentier sur 
plusieurs kilomètres, en toute impunité à l'abri des regards citadins. Ce
 convoi reviendra à nouveau massacrer le sol d'ici trois à cinq ans pour
 changer la pale d'éolienne en résine de plusieurs tonnes qui ira 
rejoindre le stock dont le recyclage est en attente sur plusieurs 
millions de tonnes. Il s’interroge à voix haute sur la barbarie d’un tel
 acte, sur le cynisme d’un promoteur éolien qui revendique « le 
sauvetage de la planète » pour s’enrichir à nos dépens. Et pourtant, 
cette plante est protégée par un arrêté officiel du Ministère de 
l’Agriculture depuis plus de trente ans. Une tolérance suspecte entoure 
ce milieu d’affaires des énergies renouvelables. Entretemps, un cercle 
de perturbation des sols s'élargira progressivement autour de chaque 
éolienne en raison des milliers de tonnes de béton ferraillé de son 
socle invisible, qui se comportera comme une pile acide au fil des ans, 
et qu'il n'est pas prévu d'enlever. La dispersion des lanthanides de 
l'alternateur, les fuites des 500 litres d'huile du réducteur, 
compléteront le tableau.
Il
 existe en France une biodiversité unique en Europe en plantes, animaux,
 écosystèmes, normalement protégés par un impressionnant dispositif 
réglementaire. Nous sommes tous les jours interpellés par le sauvetage 
de la planète. Un certain nombre de spéculateurs financiers se sont 
emparés de ces peurs pour proposer des solutions inefficaces mais très 
lucratives. La filière éolienne-solaire en est l’un des exemples 
les plus criants. 50 milliards d’investissements, dix ans d’efforts à 
marche forcée pour à peine 6% de l’électricité française et indisponible
 80% du temps… On peut difficilement faire pire comme désastre.  Dans un
 bêtisier étonnant, une chercheuse française, Maya Beauvallet, a 
illustré avec talent la longue liste des stratégies absurdes dont notre 
pays a souffert.  La filière éolien-solaire s’y place au hit parade.
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