Commentaire : C'est encore beaucoup trop. continuons le combat!
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Alors que 500 mégawatts (MW) étaient éligibles à un soutien public, seuls 118 MW ont été attribués, répartis sur cinq projets. - SIPA
Moins d'un quart des capacités proposées au dernier appel d'offres ont été attribuées. En cause, une décision du conseil d’État et un changement du cahier des charges.
Trou d'air sur les éoliennes. Le dernier appel d'offres pour développer des projets de parcs éoliens terrestres en France n'a trouvé preneur que pour moins d'un quart de la puissance proposée, indiquent les résultats publiés ce jeudi par le ministère de la Transition écologique et solidaire.
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Alors que 500 mégawatts (MW) étaient éligibles à un soutien public, seuls 118 MW ont été attribués, répartis sur cinq projets. Les développeurs rescapés de cette deuxième tranche de l'appel d'offres national, qui concernait des parcs d'au moins sept éoliennes, sont le français Engie, le canadien Boralex, le belge Elicio et le britannique RES.
Autorité environnementale
Cette faible allocation de projets n'est pas une surprise pour le secteur. Défini par le ministère, le cahier des charges de l'appel d'offres, d'abord, était plus restrictif que pour la tranche précédente. « Pour pouvoir candidater, il fallait un projet autorisé par le préfet de département ou de région », note Marion Lettry, en charge de l'éolien au sein du Syndicat des énergies renouvelables (SER). La fois précédente, le cahier des charges avait été assoupli : il suffisait d'avoir engagé l'enquête publique.
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Surtout, une décision du conseil d'Etat pèse sur le développement des projets. En décembre l'an dernier, la juridiction administrative a annulé un décret créant l'Autorité environnementale, estimant que celle-ci n'était pas suffisamment indépendante du Préfet de Région, qui délivre in fine l'autorisation de création de tout nouveau parc éolien. « On pensait avoir un nouveau décret au premier trimestre, mais les discussions ont duré plus longtemps que prévu », indique Marion Lettry.
Prochaines mises en concurrence
Lancé en mai 2017, l'appel d'offres éolien terrestre, qui propose un complément de rémunération par rapport aux prix de marché pendant vingt ans, est réparti en six périodes sur trois ans, pour une capacité totale de 3 gigawatts. Pour la première période de mise en concurrence des projets, le prix moyen octroyé aux projets était de 65,40 euros par mégawattheure (MWh). Pour cette deuxième tranche, le ministère de la Transition écologique n'a pas publié le prix moyen des projets retenus. Les conditions devraient être assouplies sur les prochaines mises en concurrence.
En juin, un appel d'offres solaire sur les toitures des centres commerciaux et les ombrières de parking avait lui aussi eu un très faible nombre de projets lauréats, notamment en raison de règles sur les autorisations en matière d'urbanisme.
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