« Montesquieu évoquant dans l'Esprit des lois, le régime anglais de son temps, parle d'« une nation où la république se cache sous la forme de la monarchie ». On pourrait à l'inverse, définir la France de la cinquième république, comme « une nation où la monarchie se cache sous la forme de la république ».
REVEL Jean-François, Mémoires, Plon, I997.
Il en va ainsi pour les EnRi, comme pour bien d'autres sujets !... Sa Majesté républicaine, ses ministres et ses vassaux les décrètent unilatéralement ET les imposent à leurs sujets de la campagne.
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Énergies renouvelables : la folle fuite en avant !
Les pouvoirs publics et les principaux médias s’acharnent à « vendre » aux Français, grâce à une publicité massive, de l’électricité produite par des éoliennes et des panneaux photovoltaïques, PV. Cette électricité est qualifiée d’« intermittente » parce que la puissance électrique ainsi fournie fluctue beaucoup et sans cesse, en outre de façon aléatoire au hasard des conditions météorologiques. Elle est aussi qualifiée de renouvelable parce qu’elle pourra être produite tant que le vent soufflera et que le soleil brillera.
Développer massivement ces électricités renouvelables intermittentes, EnRI, dans notre pays serait, selon nos dirigeants et nos médias, une ardente obligation. Car elles seraient un passage obligé pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique et pour fournir indéfiniment une électricité abondante, bon marché, et respectueuse de l’environnement.
Ces prétendues qualités justifieraient la folle fuite en avant prévue par la troisième Programmation pluriannuelle de l’énergie, PPE3, couvrant la période de 2025 à 2035.
Ces prétendues qualités justifieraient la folle fuite en avant prévue par la troisième Programmation pluriannuelle de l’énergie, PPE3, couvrant la période de 2025 à 2035.
Un développement absurde ?
Le prix de l’électricité a augmenté considérablement au fur et à mesure du développement de ces EnRI depuis le Grenelle de l’Environnement de 2007, grignotant ainsi le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité de notre industrie.
N’y aurait-il pas là une relation de cause à effet ?
Ce développement ne serait-il pas le principal responsable, en France comme ailleurs en Europe, de cette augmentation vertigineuse du prix de l’électricité ?
En réalité — mais qui se soucie aujourd’hui de la réalité ? —, ce développement est non seulement absurde, mais il représente un grave danger pour la nation puisque des sommes folles sont dépensées inutilement dans un contexte de difficultés budgétaires et économiques, que ces EnRI ont-elles-mêmes contribué à créer.
En effet :
- Contrairement à ce que leurs promoteurs s’efforcent de faire croire, ces EnRI n’ont, et n’auront, aucun intérêt dans notre pays pour lutter contre le réchauffement climatique. Elles y contribuent même puisque les électricités qu’elles remplacent — nucléaire et hydroélectricité essentiellement — ont une « empreinte carbone » en analyse de cycle de vie, ACV, inférieure à la leur, selon les calculs de l’Agence pour la transition énergétique, ADEME, publie une empreinte carbone
- Faute de nucléaire leur développement entraînera la construction ou le maintien de centrales pilotables à gaz ou à charbon — comme actuellement en Allemagne — pour les assister les jours sans vent et/ou sans soleil. Les émissions de CO2 de la production française d’électricité augmenteront pour se rapprocher de celles, considérables, de l’Allemagne.
- Elles ne permettront pas non plus de produire plus d’électricité car à consommation égale, leur production fera diminuer d’autant les productions des sources pilotables d’électricité décarbonée : nucléaire et hydroélectricité essentiellement en France. Il s’agit là d’un jeu à somme constante.
- Leur développement prévu par la PPE 3 augmentera considérablement les risques de déstabilisation du réseau électrique, et donc de black-out, sauf à couper leur accès au réseau pendant les périodes critiques qui seront de plus en plus fréquentes. Il nécessitera un renforcement considérable du réseau électrique à l’échelle européenne, ce qui aura un coût faramineux. La Commission de régulation de l’énergie, CRE, annonce pour cela 200 milliards d’euros, uniquement en France pour les 15 prochaines années, dont la plus grande partie pour permettre leur raccordement au réseau électrique.
- Ce développement ne permettra la fermeture d’aucun réacteur nucléaire car ces derniers peuvent produire de l’électricité à la demande. Il est donc nécessaire de les conserver pour compenser à tout moment les variations considérables et aléatoires, l’intermittence, des productions éolienne et photovoltaïque, notamment pour assurer les pointes de consommations annuelles en hiver pendant les fréquentes périodes sans vent et sans soleil : qui peuvent durer plusieurs jours. Si des réacteurs nucléaires sont fermés, il faudra les remplacer par une même puissance de centrales pilotables à gaz ou charbon.
- Éoliennes et panneaux solaires devront être remplacées tous les 15 à 20 ans. Ils ne sont donc pas plus renouvelables et durables que les matières premières qui servent à les construire.
À quoi servent les EnRI ?
Les EnRI sont donc inutiles et mêmes nuisibles pour notre pays. Les sommes gigantesques dépensées pour leur développement ne feront qu’augmenter le prix de l’électricité pour les consommateurs — particuliers, industriels, commerçants, …, diminuant ainsi le pouvoir d’achat et la compétitivité de l’économie nationale.
Le prix de l’électricité pour les ménages depuis 20 ans a augmenté en Europe proportionnellement à la puissance installée d’éolien et de PV par habitant.
Ainsi le prix de l’électricité a été multiplié par 2,5 en France depuis 2008, proportionnellement à leur développement, alors que l’inflation cumulée n’a été que d’environ 32 % sur cette période.
Le prix de l’électricité en Allemagne est le double du nôtre, pour une puissance cumulée d’éolien et de PV par habitant… double de la nôtre.
Et pour masquer cette augmentation considérable des factures d’électricité à l’opinion publique, les gouvernements ont aussi recours à des taxes sur d’autres énergies que l’électricité — carburants, gaz, …, et à des impôts pour financer ce développement.
En effet, pour masquer cette gabegie, il faut « tartiner » en minces couches, un peu partout, les prix des externalités cachées : subventions nationales et régionales ou départementales, développement des réseaux électriques et des infrastructures d’accueil, routes, installations portuaires…), stockages…résultant essentiellement des ENRI.
Selon l’Université de Düsseldorf, confirmée par la Présidente du Contrôle fédéral, allemand, des finances, l’Allemagne aura dépensé 520 milliards d’Euros de 2000 à 2025 pour sa transition énergétique, Energiewende, essentiellement pour le développement de l’éolien et du PV. Cela correspond à une dépense moyenne d’environ 21 milliards d’euros par an. Mais il s’agit de dépenses croissantes depuis 2000 qui pourraient atteindre 42 milliards d’euros en 2025.
Le prix de l’électricité pour les ménages depuis 20 ans a augmenté en Europe proportionnellement à la puissance installée d’éolien et de PV par habitant.
Ainsi le prix de l’électricité a été multiplié par 2,5 en France depuis 2008, proportionnellement à leur développement, alors que l’inflation cumulée n’a été que d’environ 32 % sur cette période.
Le prix de l’électricité en Allemagne est le double du nôtre, pour une puissance cumulée d’éolien et de PV par habitant… double de la nôtre.
Et pour masquer cette augmentation considérable des factures d’électricité à l’opinion publique, les gouvernements ont aussi recours à des taxes sur d’autres énergies que l’électricité — carburants, gaz, …, et à des impôts pour financer ce développement.
En effet, pour masquer cette gabegie, il faut « tartiner » en minces couches, un peu partout, les prix des externalités cachées : subventions nationales et régionales ou départementales, développement des réseaux électriques et des infrastructures d’accueil, routes, installations portuaires…), stockages…résultant essentiellement des ENRI.
Selon l’Université de Düsseldorf, confirmée par la Présidente du Contrôle fédéral, allemand, des finances, l’Allemagne aura dépensé 520 milliards d’Euros de 2000 à 2025 pour sa transition énergétique, Energiewende, essentiellement pour le développement de l’éolien et du PV. Cela correspond à une dépense moyenne d’environ 21 milliards d’euros par an. Mais il s’agit de dépenses croissantes depuis 2000 qui pourraient atteindre 42 milliards d’euros en 2025.
La PPE3 !
En France, la troisième Programmation pluriannuelle de l’énergie 2025-2035, PPE3, vient d’être dévoilée et elle prévoit… un développement massif des électricités intermittentes sur ces 10 années, bien qu’il y ait déjà trop d’ ENRI en France.
Les gros consommateurs, ex les data centers et certains industriels, ne peuvent généralement pas utiliser d’’électricité intermittente. Alors il est prévu de faire supporter ces nuisances aux seuls petits consommateurs, comme les ménages et les petits commerces, qui ont un pouvoir moindre de défendre leurs intérêts.
Le bouclage mal maitrisé de l'offre et de la demande se fera ainsi sur le dos des « petits » par la variabilité des prix puis par écrêtement, puis par coupures, merci Linky, pour éviter le black-out.
L’administration s'éloigne du service public.
Si les projets affichés par la PPE se réalisent, les puissances totales installées en éolien et PV atteindraient de 133 à 163 gigawatts, GW, en 2035, soit autant par habitant que celle installée actuellement en Allemagne : pour l’hypothèse basse !
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, cela signifie une charge pour la collectivité nationale de l’ordre de 600 milliards d’euros de 2008 à 2035, soit environ 22 milliards d’euros en moyenne par an.
Et donc au moins encore un doublement du prix de l’électricité pour les ménages : hors inflation. Cette augmentation pourra être dissimulée en l’affectant totalement ou partiellement à d’autres postes que l’électricité… comme actuellement.
L’Allemagne, pour une puissance installée d’éolien et de PV d’environ 1800 watts par habitant actuellement, a dépensé 520 milliards d’euros de 2000 à 2025.
En France, la puissance installée fin 2024 étant de 720 watts par habitant, soit 40 % de celle de l’Allemagne, on en déduit par extrapolation que la France aura déjà dépensé environ 200 milliards d’euros de 2008 à 2025 pour l’éolien et le PV !
Il resterait donc encore environ 400 milliards d’euros, hors inflation, à débourser de 2025 à 2035. Soit, en supposant une dépense en progression linéaire depuis la charge de 25 milliards d’euros imposée à notre économie en 2024, une dépense folle de l’ordre de 100 milliards d’euros pour la seule dernière année 2035 : hors inflation.
Comment un élu de la République, quel que soit son parti et son niveau de responsabilité, peut-il en arriver à cautionner, à se rendre complice, ou même laisser faire par son inaction, un programme aussi nuisible pour la collectivité ?
Vouloir s’engager dans une telle ruine en France a quelque chose de surréaliste et de terrifiant. Il s’agit là de la plus gigantesque arnaque politico-médiatico-financière de ce siècle.
D’autant plus que l’essentiel de cette somme ne restera pas en France, mais ira directement dans les poches d’investisseurs étrangers « verts » qui se sont rués sur ce juteux filon, et d’industriels qui construisent les éoliennes et les PV hors de France : Allemagne, Danemark, Espagne, États-Unis, et Chine pour les PV.
Il est particulièrement inquiétant que ce projet de PPE3 en cours émane des institutions « compétentes » conseillant le gouvernement, DGEC, RTE, CRE, qui « zappe » les avis de l’Académie des technologies, de l’Académie des sciences, et de l'Office Parlementaire des Choix Scientifiques et Technologiques, OPECST.
Cela signifierait-il qu’ils obéissent à des injonctions politiques et financières à l’origine de la dérive de ces dernières années, et non plus seulement à des critères scientifiques et techniques ?
De plus, RTE et Enedis sont-ils neutres ? Car ils ont un intérêt financier dans cette PPE3 : le développement massif des réseaux qui y sera associé augmentera leur chiffre d’affaires.
EDF n’est-elle pas aussi intéressée, pour récupérer le plus possible des subventions accordées aux EnRI ?
Quant à Total Energies et Engie, ils vendront plus de gaz pendant longtemps et… ils récupéreront aussi des subventions !
Observons qu’avant d'être aujourd'hui endossée par la Direction générale de l’énergie et du climat, DGEC, cette PPE3 a été initialement conçue par RTE qui maximise ses nouveaux investissements dans les réseaux, 100 milliards d’€, mais ce n'est pas le critère premier de l'intérêt général.
La PPE3 doit modifier son hypothèse première de développement des EnRI car celle-ci conduit en l’état, à la baisse du pouvoir d’achat des Français et de la compétitivité de notre industrie, à une fuite en avant au profit d’un puissant lobby de promoteurs ayant un énorme budget publicitaire et semble-t-il un réseau incroyable d’influence dans tous les rouages du pouvoir et dans les grands médias.
Le nucléaire peut pourtant produire en abondance de l’électricité décarbonée à la demande et n’a nul besoin des EnRI pour cela. Mais ses fossoyeurs semblent être toujours en place dans l'administration et les agences, dont l’ ADEME : l’Etat profond ?
Face à au revirement progressif de l’opinion en faveur du nucléaire, les promoteurs des EnRI jurent maintenant qu'ils n'ont rien contre celui-ci. Mais ils s’opposent à son financement et trompent les Français, avec l’aide des grands médias, sur l’utilité réelle et le coût direct et indirect des EnRI pour justifier la folie que constitue leur développement massif prévu par cette PPE3.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, cela signifie une charge pour la collectivité nationale de l’ordre de 600 milliards d’euros de 2008 à 2035, soit environ 22 milliards d’euros en moyenne par an.
Et donc au moins encore un doublement du prix de l’électricité pour les ménages : hors inflation. Cette augmentation pourra être dissimulée en l’affectant totalement ou partiellement à d’autres postes que l’électricité… comme actuellement.
L’Allemagne, pour une puissance installée d’éolien et de PV d’environ 1800 watts par habitant actuellement, a dépensé 520 milliards d’euros de 2000 à 2025.
En France, la puissance installée fin 2024 étant de 720 watts par habitant, soit 40 % de celle de l’Allemagne, on en déduit par extrapolation que la France aura déjà dépensé environ 200 milliards d’euros de 2008 à 2025 pour l’éolien et le PV !
Il resterait donc encore environ 400 milliards d’euros, hors inflation, à débourser de 2025 à 2035. Soit, en supposant une dépense en progression linéaire depuis la charge de 25 milliards d’euros imposée à notre économie en 2024, une dépense folle de l’ordre de 100 milliards d’euros pour la seule dernière année 2035 : hors inflation.
Comment un élu de la République, quel que soit son parti et son niveau de responsabilité, peut-il en arriver à cautionner, à se rendre complice, ou même laisser faire par son inaction, un programme aussi nuisible pour la collectivité ?
Vouloir s’engager dans une telle ruine en France a quelque chose de surréaliste et de terrifiant. Il s’agit là de la plus gigantesque arnaque politico-médiatico-financière de ce siècle.
D’autant plus que l’essentiel de cette somme ne restera pas en France, mais ira directement dans les poches d’investisseurs étrangers « verts » qui se sont rués sur ce juteux filon, et d’industriels qui construisent les éoliennes et les PV hors de France : Allemagne, Danemark, Espagne, États-Unis, et Chine pour les PV.
Il est particulièrement inquiétant que ce projet de PPE3 en cours émane des institutions « compétentes » conseillant le gouvernement, DGEC, RTE, CRE, qui « zappe » les avis de l’Académie des technologies, de l’Académie des sciences, et de l'Office Parlementaire des Choix Scientifiques et Technologiques, OPECST.
Cela signifierait-il qu’ils obéissent à des injonctions politiques et financières à l’origine de la dérive de ces dernières années, et non plus seulement à des critères scientifiques et techniques ?
De plus, RTE et Enedis sont-ils neutres ? Car ils ont un intérêt financier dans cette PPE3 : le développement massif des réseaux qui y sera associé augmentera leur chiffre d’affaires.
EDF n’est-elle pas aussi intéressée, pour récupérer le plus possible des subventions accordées aux EnRI ?
Quant à Total Energies et Engie, ils vendront plus de gaz pendant longtemps et… ils récupéreront aussi des subventions !
Observons qu’avant d'être aujourd'hui endossée par la Direction générale de l’énergie et du climat, DGEC, cette PPE3 a été initialement conçue par RTE qui maximise ses nouveaux investissements dans les réseaux, 100 milliards d’€, mais ce n'est pas le critère premier de l'intérêt général.
La PPE3 doit modifier son hypothèse première de développement des EnRI car celle-ci conduit en l’état, à la baisse du pouvoir d’achat des Français et de la compétitivité de notre industrie, à une fuite en avant au profit d’un puissant lobby de promoteurs ayant un énorme budget publicitaire et semble-t-il un réseau incroyable d’influence dans tous les rouages du pouvoir et dans les grands médias.
Le nucléaire peut pourtant produire en abondance de l’électricité décarbonée à la demande et n’a nul besoin des EnRI pour cela. Mais ses fossoyeurs semblent être toujours en place dans l'administration et les agences, dont l’ ADEME : l’Etat profond ?
Face à au revirement progressif de l’opinion en faveur du nucléaire, les promoteurs des EnRI jurent maintenant qu'ils n'ont rien contre celui-ci. Mais ils s’opposent à son financement et trompent les Français, avec l’aide des grands médias, sur l’utilité réelle et le coût direct et indirect des EnRI pour justifier la folie que constitue leur développement massif prévu par cette PPE3.
Mais que font les élus ?
Le devoir des élus, mais aussi de toute personne sensée, est d’arrêter ce massacre, en demandant un moratoire immédiat pour tout nouveau projet d’ EnRI.
Sous la forte pression de l’écologie politique — devenue la branche politique du capitalisme vert international ? —, l’acharnement des gouvernements successifs à promouvoir les EnRI, malgré les dégâts croissants constatés en Europe et en France, est impressionnant.
Hélas, si une partie des élus se fait rouler dans la farine par des affairistes habiles, d’autres sont complices de cette mascarade dans l’espoir de capter leur part des subventions publiques pour la collectivité qu’ils président ou dont ils font partie.
Cependant, gouvernements et élus se heurtent dorénavant à l’opposition croissante de l’opinion publique, et des professions directement affectées comme la pêche locale, ainsi qu’à celle de milliers de scientifiques et ingénieurs.
Mais, pour neutraliser cette opposition de plus en plus remuante, le gouvernement et la majorité des élus pratiquent l’omerta sur ce sujet vital pour notre société. Une débauche de publicité mensongère déferle dans les médias pour convaincre l’opinion des bienfaits des EnRI — c’est la « fabrique du consentement »—, et la justice est instrumentalisée pour rendre plus difficiles les recours des opposants.
Et après ?
À moins d’un sursaut politique salutaire et urgent, cette situation énergétique explosive ne peut conduire qu’à un désastre.
Il ne peut pas y avoir de compromis possible avec les lois de la physique. Une révision complète de notre politique de production d’électricité, et donc de la PPE3, est nécessaire sur une base scientifique et technique, et non sur une idéologie antinucléaire et des cuisines politiciennes à courte vue.
Cependant, malgré les alertes innombrables de scientifiques et d’associations, il n’y a malheureusement toujours aucun signe de changement d’orientation radicale dans le monde politique actuel « aux manettes », à peine un frémissement de revirement vers le nucléaire, et pendant ce temps, le Titanic fonce vers son iceberg.
Et tout ce « barnum » contre-productif aurait été monté, parait-il, pour lutter contre le changement climatique…De qui se moque-t-on ?
Comme l’avait déclaré Arnaud Montebourg lors de son audition le 01 mars 2023 par la Commission d’enquête parlementaire visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France :
« Et après, vogue la galère ! ».
Par Bernard Durand* et Michel Gay
* Bernard Durand est Docteur-Ingénieur, ancien Président du Comité scientifique de « European Association of Geoscientists and Engineers ».
Ce document est l'œuvre de l'auteur ou des auteurs indiqués. Les opinions qui y sont exprimées ne sont pas nécessairement celles de Les Vues imprenables et PHP.