_oliennes__juste_deux_ou_trois_
Sujet inspiré par un reportage diffusé hier sur iTélé.
Dès qu'on se met à parler d'écologie en France, on voit aussitôt sortir de toutes les anfractuosités une multitude de cafards verts : rentiers du "bio", qui font maintenant de la vente directe pour s'en mettre encore plus dans les fouilles, conseilleurs mais jamais payeurs qui sont toujours partants pour que les autres habitent dans des cahutes pas chauffées en hiver, défenseurs des eaux de sources avec ou sans bulles, qui ont plus souvent qu'à leur tour des actions dans des stations thermales gérées par des fraternités dignes de la Camorra, sans parler de tous ceux qui se font construire toutes les x années une villa dans la palmeraie de Marrakech ou une piscine ailleurs...
A l'affût du plus petit gain possible, le cafard vert est maintenant partout, n'hésitant pas à revêtir sa salopette de chanvre pour dispenser des leçons de morale à tout le monde, avant bien sûr de partir se vautrer comme un goret dans un lucre qui lui convient bien mieux, une fois rentré chez lui.
Dans cette énorme pantalonnade qui vaut bien une démonstration passionnée de Jean-Louis Borloo, dans laquelle seul le gogo pauvre a l'obligation de trier lui-même ses déchets à mains nues (voire avec les dents), de tous temps il y a eu des jackpots.
Les éoliennes, par exemple, c'est très bien. A en écouter les cancrelas pré ou post-grenelliens qui en font le commerce, mais qui ne sont jamais sots au point d'habiter eux-mêmes à proximité d'une seule de ces merveilleuses machines, c'est bon pour l'environnement !
Problème, les éoliennes feraient pourtant un sacré boucan : 70 décibels mesurés quand on se trouve au pied d'une des verrues qui défigurent n'importe quel paysage. Pire encore, implantées à plus de trois cents mètres de distance de certaines habitations, elles arriveraient à en rendre les occupants malades ! Toujours à cause du bruit (du moins, on suppose)... Quant aux volumes de matériaux nécessaires à la construction d'une seule éolienne dite "écologique", selon des gens qui savent visiblement de quoi ils parlent (puisqu'ils ne sont pas toujours étrangers au secteur), il atteindrait des sommets ahurissants en fonction des sources : 260 tonnes d'acier pour une seule éolienne de dernière génération de 2.000 kW (*), et plusieurs centaines de mètres cubes ou tonnes de béton (**), qui se transforment rapidement en milliers de tonnes et de mètres cubes quand on s'intéresse à un "parc éolien" ! On ne parle bien sûr pas des quantités astronomiques de CO2 émises pour construire ces mochetés hors de prix, qui au bout du compte produisent si peu de courant qu'on sait déjà que la production de n'importe quel parc ne dépassera jamais le stade de la vulgaire anecdote...
Cerise sur le gâteau, pour des raisons qui ne sont connues que de ceux qui tirent un profit direct de la gigantesque arnaque que représente la construction "nécessaire" de milliers d'éoliennes en France, le kW généré par l'énergie éolienne est facturé trois fois le prix du kW généré par une centrale nucléaire (!), argument balayé d'un revers de main par ceux qui s'engraissent sur le dos du contribuable et qui sont tous d'accord pour trouver que l'environnement n'a... pas de prix (il faut quand même oser la sortir) !
Là où l'affaire se corse, pour le Franchouillard qui ne voit déjà plus passer d'animaux par endroits, mais qui a gagné en échange le droit d'aller voir son médecin tous les samedis pour lui demander sa dose hebdomadaire de somnifères (creusant ainsi le trou de la Sécu), c'est quand on apprend que pour couronner la cerise qui couronnait déjà le gâteau, les maires d'un nombre croissant de communes seraient prêts à vendre la leur, de mère, pour accueillir autant d'éoliennes que possible sur un territoire qui ne leur appartient pas : chez les ruraux en effet, partout où il n'y a plus de boulangerie ni de Poste en particulier, les élus ne sont jamais contre une bonne petite taxe professionnelle, et encore moins contre une petite liasse de biftons qui tomberait tous les mois du camion...
Moralité, la prochaine fois qu'une éponge à rosé vous proposera de payer quelques centimes d'euro de plus pour avoir le droit de boire un café au distributeur, faîtes-lui avaler la flasque qu'elle aura planquée dans sa poche intérieure ! Ca ne réduira en rien le nombre de malfaisants qui, mieux que des éoliennes, arrivent à vendre très chèrement du vent, mais ça vous permettra au moins de démontrer que vous n'ignorez pas que des bataillons d'escrocs cherchent à vous rançonner, quitte à vous pousser vers le cimetière si votre maire aime bien les camions.
Le saviez-vous / l'aviez-vous remarqué ?
1°) Dans une certaine commune de France, on compte une éolienne pour à peine plus de vingt habitants en moyenne !
2°) Les créations d'emplois "locaux" pour assurer la maintenance d'un parc éolien dans son intégralité oscillent habituellement entre... 0 et 0.
3°) Afin d'éviter qu'on soit trop tenté de tremper la truffe dans leurs affaires "qui nous dépassent", les chantres du vent qui rapporte gros choisissent souvent d'implanter les éoliennes dans des zones peu habitées, mais de préférence dans des endroits parfaitement en vue de tout le monde, de sorte que la présence de l'engin entre progressivement dans les moeurs de futurs malades qui n'ont sans doute pas fini d'en voir de toutes les couleurs (à quand des éoliennes de couleur... verte, puisqu'on en parle ?).
4°) Les secteurs du traitement des eaux et du retraitement des déchets ne suffisant plus à faire bouffer tous ceux qui veulent en croquer, la corruption a accompagné le développement de l'énergie éolienne dès la seconde où celle-ci est devenue un sujet d'actualité, ô combien cher au coeur des "gentils verts européens"...
Voir sur Noël Mamère (qui n'a bien sûr aucun intérêt personnel dans le développement de l'éolien...) : http://mneaquitaine.wordpress.com/2008/09/05/du-petrole-au-vent/
D'autres liens pas inintéressants ci-dessous :
Les éoliennes : quelles retombées au niveau local ?
http://www.dossiersdunet.com/spip.php?rubrique1