Publié le 21-04-2016
Commentaire: Combattre les pesticides: Affirmatif. Mais pourquoi s'arrêter là? Pourquoi l'association «générations futures», n'a t-elle pas fait le même travail sur les riverains d' éoliennes et leurs maux qui sont communs pour beaucoup ? Parce que ces membres sont «écologistes» et donc favorables aux aérogénérateurs?
Le lobbying auprès des médias fait aussi toute la différence
Quand on voit l'exposition dont cette campagne fait l'objet dans tous les médias et que l'on compare avec la sortie, pratiquement en catimini, de l'enquête, toute aussi importante question Santé publique, réalisée par la FED avec le concours de l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail; https://www.anses.fr), force est de constater que la lutte contre la «colonisation» éolienne n'est pas «bankable».
Dernière remarque: En Haute Marne, aucun témoignage.
«Chez ces gens là, monsieur....»
Il faut changer cet État des choses!
En avant toute
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Épandage de pesticide dans un champ de Villefranche-de-Lauragais, dans le sud de la France, le 3 avril 2015.AFP PHOTO / REMY GABALDA
Des points orange ou bleus sur une carte de France. Ce sont là où habitent les centaines de personnes dont l’association Générations Futures a recueilli les témoignages. Riverains ou professionnels, enfants comme adultes, tous témoignent des effets nocifs que produisent les pesticides sur leur santé.
La campagne que vient de lancer l’organisation écologiste Générations Futures vise à rendre visible toutes les victimes qui en France sont exposées aux pesticides pour qu’on prenne des mesures de protection vis-à-vis de ces populations « Toutes les zones de France en culture intensive sont touchées », souligne l’ONG.
Professionnels de l’agriculture ou simples riverains, ils sont des centaines à avoir témoigné auprès de l’association et de ses partenaires. Ils parlent de l’impact sur leur santé et de leurs inquiétudes à devoir vivre au contact de ces produits chimiques dont la dangerosité est reconnue, notamment pour les enfants.
« Vous n’avez qu’à déménager »
« J’habite à 10 mètres d’un verger de pommiers et j’ai trois enfants, raconte ce père de famille de la région lyonnaise. L’arboriculteur traite ses arbres deux fois par semaine du printemps jusqu’à la récolte. D’après les tentatives de discussions que nous avons eues avec lui, il réalise, semble-t-il, des mélanges de produits pesticides pour les épandages sans connaître précisément les risques, ni les produits qu’il utilise avec ou sans protection ».
Ses plaintes comme ses interrogations sont restées sans effet tant auprès de son voisin que du maire de la commune. Tout ce qu’il a obtenu, se souvient-il, ce sont deux conseils peu amènes. Le premier: « Vous n’avez qu’à déménager » suivi d’un deuxième tout aussi définitif: « Vous n’avez qu’à construire une palissade au droit des pommiers mitoyens de votre terrain ».
Les témoignages qui figurent sur le site de Générations Futures rapportent leur lot de déconvenues, de maladies et… d’indifférence « Après chaque épandage, nous avons eu des problèmes respiratoires, toux d’irritation, crise d’asthme, des maux de tête et céphalées continues, des saignements de nez. Nous avons interpellé le maire sur le sujet, jusque-là sans succès », raconte Monsieur X.
Anonymat et pressions
La plupart des témoins ont en effet demandé à préserver leur anonymat ; c’est dire à quel point ils redoutent les pressions, comme celui-ci contre qui a été organisée une manifestation devant la préfecture suite à ses plaintes. De leur côté, les professionnels déroulent leurs problèmes de santé, lymphome, cancer, intoxications… pour lesquels ils incriminent les pesticides utilisés durant des décennies.
Le jour même où Générations Futures met en ligne son dossier, un agriculteur de Meurthe-et-Moselle (est de la France) a vu sa demande de réparation à l’État pour son cancer qu’il impute à l’usage de pesticides, rejetée. Atteint depuis 2002 d’une maladie du sang de type cancéreux, Dominique Marchal voulait faire reconnaître le lien entre le benzène présent dans des pesticides et herbicides et sa maladie.
Jugé en appel, la cour a estimé que les preuves de « l’imputabilité de la maladie de M. Marchal aux effets nocifs du benzène présent dans les produits phytopharmaceutiques utilisés » n’étaient pas suffisantes « Pourtant, relève l’association Phyto-Victimes, le caractère professionnel de sa maladie est reconnu depuis 2006 après un long combat judiciaire et plusieurs mesures d’expertises ».
Pas de distance minimale à respecter
Malgré les propos rassurants des autorités sanitaires locales assurant que les produits utilisés étaient homologués, cette riveraine rappelle sans commentaires la situation dans son entourage immédiat. Maladies chez les voisins depuis 7 ans: Tumeur au cerveau, chute de plaquettes dans le sang, leucémies et cancer de la thyroïde avec deux décès, dont une personne de 50 ans en 2016…
Beaucoup de riverains s’étonnent que des traitements soient appliqués sur les cultures à quelques mètres à peine des habitations. Or, précisent les textes, « il n’existe pas de distance minimale par rapport aux propriétés de tiers et aux habitations: L’applicateur est tenu de mettre en œuvre tout moyen pour parvenir à aucune dérive ».
Étonnement scandalisé enfin pour ces mères de famille qui constatent que leurs voisins agriculteurs sont revêtus de masques et de combinaisons comme le veut la législation durant les épandages. Alors qu’elles et leurs enfants, à un jet de pierre de leurs machines, respirent à pleins poumons « ces poisons » « Toutefois, le sujet reste tabou, pourtant on parle bien ici de santé publique et le principe de précaution ne devrait-il pas s’appliquer ? », s’interroge cette autre riveraine.
Générations Futures réclame notamment la création d'« une zone tampon minimale de 100 mètres sans pulvérisations à proximité de tous les lieux de vie », l'interdiction des pulvérisations aériennes sur tout type de culture et celle de « tous les pesticides dangereux pour la santé et l'environnement ».
Pour consulter la carte «Victimes des pesticides», cliquez ici.
Des points orange ou bleus sur une carte de France. Ce sont là où habitent les centaines de personnes dont l’association Générations Futures a recueilli les témoignages. Riverains ou professionnels, enfants comme adultes, tous témoignent des effets nocifs que produisent les pesticides sur leur santé.
La campagne que vient de lancer l’organisation écologiste Générations Futures vise à rendre visible toutes les victimes qui en France sont exposées aux pesticides pour qu’on prenne des mesures de protection vis-à-vis de ces populations « Toutes les zones de France en culture intensive sont touchées », souligne l’ONG.
Professionnels de l’agriculture ou simples riverains, ils sont des centaines à avoir témoigné auprès de l’association et de ses partenaires. Ils parlent de l’impact sur leur santé et de leurs inquiétudes à devoir vivre au contact de ces produits chimiques dont la dangerosité est reconnue, notamment pour les enfants.
« Vous n’avez qu’à déménager »
« J’habite à 10 mètres d’un verger de pommiers et j’ai trois enfants, raconte ce père de famille de la région lyonnaise. L’arboriculteur traite ses arbres deux fois par semaine du printemps jusqu’à la récolte. D’après les tentatives de discussions que nous avons eues avec lui, il réalise, semble-t-il, des mélanges de produits pesticides pour les épandages sans connaître précisément les risques, ni les produits qu’il utilise avec ou sans protection ».
Ses plaintes comme ses interrogations sont restées sans effet tant auprès de son voisin que du maire de la commune. Tout ce qu’il a obtenu, se souvient-il, ce sont deux conseils peu amènes. Le premier: « Vous n’avez qu’à déménager » suivi d’un deuxième tout aussi définitif: « Vous n’avez qu’à construire une palissade au droit des pommiers mitoyens de votre terrain ».
Les témoignages qui figurent sur le site de Générations Futures rapportent leur lot de déconvenues, de maladies et… d’indifférence « Après chaque épandage, nous avons eu des problèmes respiratoires, toux d’irritation, crise d’asthme, des maux de tête et céphalées continues, des saignements de nez. Nous avons interpellé le maire sur le sujet, jusque-là sans succès », raconte Monsieur X.
Anonymat et pressions
La plupart des témoins ont en effet demandé à préserver leur anonymat ; c’est dire à quel point ils redoutent les pressions, comme celui-ci contre qui a été organisée une manifestation devant la préfecture suite à ses plaintes. De leur côté, les professionnels déroulent leurs problèmes de santé, lymphome, cancer, intoxications… pour lesquels ils incriminent les pesticides utilisés durant des décennies.
Le jour même où Générations Futures met en ligne son dossier, un agriculteur de Meurthe-et-Moselle (est de la France) a vu sa demande de réparation à l’État pour son cancer qu’il impute à l’usage de pesticides, rejetée. Atteint depuis 2002 d’une maladie du sang de type cancéreux, Dominique Marchal voulait faire reconnaître le lien entre le benzène présent dans des pesticides et herbicides et sa maladie.
Jugé en appel, la cour a estimé que les preuves de « l’imputabilité de la maladie de M. Marchal aux effets nocifs du benzène présent dans les produits phytopharmaceutiques utilisés » n’étaient pas suffisantes « Pourtant, relève l’association Phyto-Victimes, le caractère professionnel de sa maladie est reconnu depuis 2006 après un long combat judiciaire et plusieurs mesures d’expertises ».
Pas de distance minimale à respecter
Malgré les propos rassurants des autorités sanitaires locales assurant que les produits utilisés étaient homologués, cette riveraine rappelle sans commentaires la situation dans son entourage immédiat. Maladies chez les voisins depuis 7 ans: Tumeur au cerveau, chute de plaquettes dans le sang, leucémies et cancer de la thyroïde avec deux décès, dont une personne de 50 ans en 2016…
Beaucoup de riverains s’étonnent que des traitements soient appliqués sur les cultures à quelques mètres à peine des habitations. Or, précisent les textes, « il n’existe pas de distance minimale par rapport aux propriétés de tiers et aux habitations: L’applicateur est tenu de mettre en œuvre tout moyen pour parvenir à aucune dérive ».
Étonnement scandalisé enfin pour ces mères de famille qui constatent que leurs voisins agriculteurs sont revêtus de masques et de combinaisons comme le veut la législation durant les épandages. Alors qu’elles et leurs enfants, à un jet de pierre de leurs machines, respirent à pleins poumons « ces poisons » « Toutefois, le sujet reste tabou, pourtant on parle bien ici de santé publique et le principe de précaution ne devrait-il pas s’appliquer ? », s’interroge cette autre riveraine.
Générations Futures réclame notamment la création d'« une zone tampon minimale de 100 mètres sans pulvérisations à proximité de tous les lieux de vie », l'interdiction des pulvérisations aériennes sur tout type de culture et celle de « tous les pesticides dangereux pour la santé et l'environnement ».
Pour consulter la carte «Victimes des pesticides», cliquez ici.
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