ÉNERGIE : L'ÉOLIEN SUR MER BOIT LA TASSE SAUF... EN CHINE !

  Ce qui vaut pour l’éolien offshore vaut, sans surprise, pour l’ onshore : même vent de promesses, mêmes profits bien ancrés, mêmes désillusions à la clé.
  Mais nos élus locaux, infatigables pèlerins du « progrès » subventionné, continuent d’y voir l’horizon radieux de la modernité. Il faut dire qu’ils excellent dans leur rôle : celui des idiots utiles, persuadés de servir la transition, en empochant de nouvelles recettes fiscales, alors qu'ils ne font que dérouler le tapis vert aux écornifleurs du vent. 
  Nous ne pouvons que recommander la lecture de cet article à nos édiles haut-marnais — et à tous ceux que démange l’idée d’accueillir une usine éolienne sur leur territoire1. Peut-être y verront-ils, entre deux bourrasques d’enthousiasme, que le vent n’est pas toujours celui du progrès… mais souvent celui de la duperie.
 
1.Ce message plein de sagesse s’adresse aussi à la population, qui, dans sa grande majorité, en sait trop peu pour douter et trop pour se taire. Elle soutient, avec la sincérité des convaincus, les partis et les élus qui prêchent l’évangile des EnR, qui prône le toujours plus, via, par exemple, la fameuse Politique pluriannuelle de l’énergie — la PPE3 — ce catéchisme technocratique béni par Bruxelles et les affairistes. L’ignorance, ici, n’est pas une excuse — c’est un programme politique. 
 
« J’parle pas aux cons, ça les instruit », disait Monsieur Audiard. Il avait raison, bien sûr. Mais à force de les laisser parler seuls, voilà qu’ils décident pour tout le monde. Alors, parfois, il faut bien leur répondre — non pour les instruire, mais pour les rappeler à l’ordre du réel. Surtout quand le vent de la bêtise menace de souffler plus fort que celui des éoliennes. 
 
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L’éolien offshore, ou la liturgie du vent

  Depuis 2023, plus de 24 GW de projets éoliens offshore ont été annulés dans le monde. Hors Chine, seuls 100 GW pourraient être installés d’ici 2030 — soit 140 de moins que les objectifs fixés.
  L’âge d’or annoncé de l'offshore s’achève avant d’avoir commencé... La raison de ce désamour ? Il se pourrait que la réalité ait repris ses droits...
 
 Bar chart titled General major offshore wind projects have been pulled showing Offshore wind capacity in MW on vertical axis from 0 to 8000 and years 2021 to 2025 on horizontal axis. Minimal capacity in 2021 with small bar near 0. Significant increases in 2022 2023 2024 and 2025 each around 6000 MW in blue bars. Data note: Projects with government offshore contracts that were cancelled or had off take cancelled global ex China. Source: Rystad Energy BloombergNEF.
 
  Les taux d’intérêt ont grimpé, les coûts explosé, les chaînes d’approvisionnement se sont effilochées — et soudain, le miracle du vent a pris les allures d’une bulle spéculative gonflée à la dette verte.
  « L’enthousiasme du secteur de l’éolien offshore s’est effondré : la hausse des taux, les tensions logistiques et le désenchantement politique ont mis à genoux un modèle déjà fragile », résume le Financial Times.
  Le prix du mégawatt installé est passé de 2,5 à 3 millions d’euros en deux ans, selon TGS 4C. Résultat : des projets s’écroulent en cascade, et les majors pétrolières, hier converties à la vertu éolienne, retournent au pétrole avec la ferveur du repenti.
 
Les coûts cachés de la vertu
  Officiellement, l’éolien offshore est « compétitif ». Mais ce prix « nu » ignore ses coûts induits :
  • les câbles sous-marins à haute tension,
  • les stations de conversion et de stockage,le renforcement du réseau terrestre pour absorber les flux erratiques,
  •  et les centrales thermiques de secours indispensables quand le vent faiblit. 
  Autrement dit : on paie deux fois pour la même électricité — une fois pour qu’elle existe, une autre pour qu’elle manque.
  On s'en doute, dès qu’il faut poser 100-200 km de câbles sous-marins, installer des postes de conversion, renforcer le réseau terrestre, sécuriser l’interconnexion, héberger le tout en mer — l’addition grimpe vite.
  Ces coûts cachés, longtemps noyés dans la brume comptable des opérateurs, deviennent de plus en plus visibles. La survie de l’éolien offshore dépend désormais d’un seul facteur : la capacité des États et des consommateurs à absorber la hausse des coûts...
 
Le paradoxe des contrats pour différence
  Présentés comme une recette miracle, les contrats pour différence — CfD, garantissent aux opérateurs un prix minimal de vente. Si le marché tombe en dessous, l’État compense. Mais si le marché grimpe, les exploitants sont censés rembourser la différence — « sauf exceptions », qu’ils invoquent dès que le vent tourne.
  Sur le papier, un mécanisme équilibré. Dans la réalité, un filet à sens unique : les pertes pour les contribuables, les profits pour les opérateurs.
  En Allemagne, au Danemark, aux Pays-Bas, les aides cumulées atteignent des dizaines de milliards d’euros, soigneusement dissimulées sous des intitulés comme « fonds de stabilisation du réseau » ou « compensations tarifaires » .
  Le paradoxe est total : plus les prix sont volatiles, plus les aides croissent, car le système, censé lisser les risques, les amplifie en déresponsabilisant ceux qui en profitent.
 
 Quand la foi remplace l’analyse
  Ce naufrage n’était pourtant pas imprévisible.
  Dès les années 2010, plusieurs rapports de la Cour des comptes européenne mettaient en garde contre « des objectifs de déploiement fixés sans étude d’impact économique ou environnementale suffisante ».
  Mais grisés par la course au symbole et au % d' ENR, les décideurs ont confondus vitesse et cohérence.
  Les concessions ont été attribuées au plus offrant, les études d’impact réduites à des formalités, et les interconnexions, essentielles à la stabilité du réseau, sacrifiées sur l’autel de l’urgence climatique.   L’Europe a bâti des cathédrales énergétiques… sans fondations.
  Aujourd’hui, les champions européens de l’éolien — Ørsted, Siemens Gamesa, Vestas — traversent une crise existentielle.
  Ørsted, ex-fierté danoise, a dû lever 9 milliards de $ pour éviter la noyade et licencie 1/4 de ses effectifs.  Les États, eux, redoutent la fuite des investisseurs : le Royaume-Uni a relevé en urgence les tarifs garantis pour éviter un nouvel appel d’offres vide, et le Danemark rachète ses propres concessions à perte.
 
Une liturgie météorologique
  L’éolien offshore restera comme le grand miroir aux alouettes du début du XXIᵉ siècle, révélatrice d'une véritable religion technocratique, avec ses dogmes, ses indulgences, sa foi dans la pureté du vent, sa dévotion aux subventions et sa fausse crainte du péché fossile...
  Mais l’énergie n’est pas une morale. C’est une matière.
  Et l’Europe a confondu la conversion énergétique avec la rédemption politique. Il fallait une révolution industrielle ; on a inventé une liturgie météorologique.
Et nous n'avons pas fini d'en payer les conséquences...
 

CHAUMONT : L' USINE DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES EN CONSTRUCTION


 « Sur le site de l’ancien dépôt SNCF, les panneaux photovoltaïques sont en train de sortir de terre. Sur 4,9 ha, 18 000 seront posés ; la particularité du chantier étant d’être en zone urbaine. Un fait rare !
(...)
 Quelque 18 000 panneaux d’une hauteur de 2,55 m sont ainsi en cours d’installation. Il est également prévu la construction d’un poste de livraison et d’un local de maintenance. 
(...)
L’autre particularité de ce champ est de se construire en milieu urbain, entre Chaumont et Choignes et à deux pas de la caserne des pompiers. 
(...)
Le projet pèse environ 8 millions d’euros alors même que l’ancien dépôt SNCF a eu du mal à trouver sa nouvelle vocation. Il a été le centre de multiples envies : salles de cinéma, centre commercial, éco-quartier… Souvent trop coûteux (et surtout pour la dépollution), ces projets ont tous été abandonnés pour se tourner, en définitive, vers l’installation de panneaux photovoltaïques. »
jhmQuotidien 2025-10-13
 
 « Structuration de l'opération
    Le montant des investissements qui sont nécessaires au développement et à la construction de la centrale solaire est d'environ 8 m€. 
  • Le financement de ces investissements est composé de : Apports du Urbasolar
  • Prêt d'actionnaire (prêt miroir long terme)
  • Financement obligataire participatif »
 
 
 
 C'est ainsi que le quotidien haut-marnais, fidèle à son indépendance d’esprit, nous présente ce projet comme...un conte de fée ! Pourtant, dès qu’on y regarde d'un peu plus près et avec un minimum de sérieux, la fable perd tout son éclat et le ciel s'assombrit...
 
Rappel historique 
«  Au quartier du Val Varinot. Pour être précis, ce projet se situe sur un terrain privé qui accueillait l'ancien dépôt SNCF entre la caserne des pompiers et le centre de tri postal.
  Entre 1945 et 1975, ce lieu servait d'endroit de stockage et de réparation de locomotives puis, il n'a plus été utilisé. En cause, la pollution des sols liée aux anciennes activités qui limite fortement les usages possibles. La végétation a repris ses droits où elle le pouvait et des dépôts sauvages, et donc beaucoup moins naturels, y ont également élu domicile. »
 https://lavoixdelahautemarne.fr/wp-content/uploads/2024_et_moins/9091-600x0-c-default.webp
 
Voix de la Haute-Marne 2023-03-27.  
 
  Les élus locaux, censés défendre l’intérêt général, se comportent comme des spectateurs béats de leur propre incompétence. Trop paresseux pour s’informer ?, trop complaisants pour questionner les dogmes à la mode ?, ils se jettent tête baissée dans des projets EnR, ici une usine photovoltaïque, dont ils ne mesurent pas toutes les conséquences. Résultat : leur « usine à soleil », de fabrication chinoise, participe à faire grimper la facture des consommateurs, pendant qu’ils s’ autocongratulent d’être des pionniers de la transition énergétique. S’il leur venait l’idée, une seule fois, de consulter des rapports et des expertises avisés et validés, ils découvriraient que plus on augmente la puissance solaire — comme celle de l’éolien —, plus la facture d’électricité s’envole. Mais à quoi bon réfléchir, quand on peut briller sur la photo inaugurale ?
 
  Voici ce qu’auraient su ces messieurs-dames, si l’effort de se renseigner ne relevait pas pour eux de l’exploit intellectuel ? Était-ce donc trop demander à des responsables publics ?
  Un tiers. C’est la part de l’électricité solaire produite en Europe de l’Ouest au premier semestre 2025 qui s’est retrouvée… sans valeur. Soit vendue à prix négatif, soit tout simplement effacée du réseau, faute de pouvoir être absorbée.
  Autrement dit : un tiers de l’énergie d’un continent parti virtuellement à la poubelle, victime de réseaux saturés et de capacités de stockage quasi inexistantes.
  Pendant ce temps, les lobbies du solaire et de l’éolien continuent à marteler leur mantra : « les renouvelables font baisser le prix de l’électricité ». En réalité, c’est l’inverse qui se produit. Les excédents de production provoquent des effondrements de prix – parfois négatifs – qui déstabilisent tout le marché.
  Ces déséquilibres ne profitent à personne, sauf à ceux qui les subventionnent. Les pertes colossales subies par les producteurs sont compensées par l'argent des Français, dont les Chaumontaises et Chaumontais : aides, tarifs garantis, coûts de réseau… autant de charges qui finissent sur la facture des ménages.
  Les chiffres sont implacables :
  • Allemagne : près d’un tiers de la production solaire exposée à des prix négatifs entre janvier et juin 2025.
  • France : 29 %, contre 17 % un an plus tôt.
  • Espagne : de 13 % à 29 % sur la même période et le blackout, 28 avril 2025, 
  • Royaume-Uni : un gaspillage estimé à 152 millions de livres au premier semestre, pour 4,6 TWh de production éolienne sacrifiée.
  Face à ce désastre, la réponse officielle reste inchangée : « le stockage réglera tout ». Sauf que les experts eux-mêmes admettent que la capacité de stockage progressera beaucoup plus lentement que la construction de nouvelles installations renouvelables — au moins jusqu’au milieu des années 2030. Autrement dit : les pertes vont continuer à croître.
  Il faut donc le dire clairement : affirmer que « le solaire réduit le coût de l’électricité » relève soit du mensonge politique, soit du marketing militant.
  Oui, les renouvelables font baisser les prix spot… mais uniquement en provoquant des excédents incontrôlables, qui se traduisent par des surcoûts de réseau, des subventions massives et des pertes financières abyssales pour les producteurs.
  La vérité, c’est que le solaire actuel est structurellement déficitaire : il produit quand la demande s’effondre, engorge les infrastructures, et repose sur une illusion comptable savamment entretenue par ceux qui en vivent.
 
 
Tout cela, dans un contexte de grande illusion de la transition énergétique
  On nous répète depuis des années que la « transition énergétique » est en marche. Pourtant, les chiffres viennent d’infliger un rappel brutal à la réalité : 86 % de l’énergie primaire mondiale provient encore du pétrole, du gaz et du charbon.
  Autrement dit : depuis plus de 20 ansmalgré les discours, les conférences, les plans climats et les selfies sous des panneaux solaires, le monde carbure plus que jamais au fossile.
  •  Jusqu’ici, tout allait bien... grâce à la magie des chiffres. Les bilans énergétiques mondiaux offraient aux renouvelables un petit coup de pouce comptable : on appliquait la « substitution thermique ». En clair, un KWh solaire ou éolien était censé « remplacer » autant d’énergie fossile qu’il aurait fallu brûler pour le produire.
  • Résultat : les statistiques faisaient gonfler artificiellement la part des renouvelables, comme un miroir flatteur tendu à la bonne conscience collective.
2025 : fin de la comédie.
  Pour la première fois depuis plus de 70 ans, le Statistical Review of World Energy – désormais piloté par l’ Energy Institute – a décidé de compter honnêtement. Désormais, seule l’énergie réellement produite par les renouvelables entre dans le calcul.
  Et là, le château de cartes s’effondre :
  • Avant la correction : les renouvelables pesaient près de 8 % du mix mondial en 2022.
  • Après révision : à peine 5,5 %.
  • Le nucléaire reste bloqué autour de 4 %,
  • Et les fossiles grimpent mécaniquement à 86,7 %.
  En un trait de plume, l’illusion s’est évaporée.
  Ce que cette correction révèle, c’est qu’on ne vit pas une « transition », mais une expansion énergétique : les renouvelables se développent, certes, mais sur une base fossile qui grossit encore plus vite.
  Autrement dit, on n’a pas remplacé les hydrocarbures : on les a empilés sous une fine couche de vert.
  Il serait temps d’en finir avec les pourcentages d’autosatisfaction et de se poser la seule question qui vaille : Quelle part de la demande fossile est réellement évitée ?
  La révision méthodologique, recommandée par les Nations Unies, vient de faire tomber le masque :
le monde ne « sort » pas du fossile, il s’y enfonce — avec la bonne conscience de celui qui repeint sa centrale à charbon en vert.

A circular chart titled "MIX ÉNERGÉTIQUE MONDIAL 2024" displaying global energy supply. The chart shows total energy supply as 592 EJ, with oil at 199 EJ (34%), coal at 165 EJ (28%), natural gas at 149 EJ (25%), non-fossil fuels at 79 EJ (13.5%), including hydropower at 33 EJ (5.7%), other renewables at 6 EJ (1%), and nuclear at 31 EJ (5.3%). A watermark from Visual Capitalist is present.
 
  Voilà ce que nos élus auraient pu savoir, s’ils avaient daigné sortir encore plus de leur ignorance et creuser un peu leur culture énergétique. Ils auraient vite compris que transporter l’électricité devient AUSSI un luxe de plus en plus coûteux — et ce n’est pas un détail mineur.
  • le prix des transformateurs a bondi de près de +60 %,
  • la pose de câbles souterrains a pris +50 %,
  • les équipements haute tension — panneaux, consoles, conducteurs et autres composants essentiels — suivent exactement la même pente.
L’essor des capacités renouvelables n’est que très rarement accompagné par des investissements proportionnés dans les réseaux électriques  
  Au-delà de cette folle augmentation des coûts, les pays à la pointe de la transition énergétique ont oublié que semer des panneaux photovoltaïque partout sur leur territoire ne servait à rien si aucun réseau de distribution n'existait ! Ainsi, l’Espagne bat tous les records de déséquilibre, investissant 1 $ dans les renouvelables pour seulement 30 cents dans les réseaux, ce qui entraîna sans doute le blackout du 28 avril 2025.  D’autres pays européens comme l’Allemagne et le Royaume-Uni présentent également un ratio inférieur à l’unité, révélant une même tendance : la priorité donnée à la construction de capacités de production visibles et politiquement valorisables plutôt qu’au renforcement des infrastructures moins « visibles » mais essentielles. 
 « Voici le problème : les investissements dans les bonnes infrastructures réseau ne se poursuivent pas», a déclaré Antônio Guterres, chef des Nations unies, dans un discours de juillet. Et il ajouta: « Ce ratio devrait être de un pour un ».   
A graph titled "Grid Investments Aren\'t Keeping Up With Renewable Boom" showing renewable capacity in 2024 for countries like China, Spain, Germany, US, Italy, France, UK, and Poland. Green circles represent renewable capacity changes from 2020 to 2024, with Poland at 0 GW, China at 1,000 GW, and others varying. Horizontal axis shows investment in renewables per dollar spent on the grid, ranging from 0 to 1.5, with Spain at 0.3, China at 0.3, and others positioned accordingly. Vertical axis indicates change in renewable capacity, with Spain at -100%, China at +150%, and others ranging from -50% to +50%. 
  
Ce graphique résume bien la situation énoncée ci-dessus. 
Source.  
 
  Autrement dit, le « panier vert du réseau » est en proie à une inflation structurelle qui dépasse de très loin celle du reste de l’économie. Chaque kilomètre de câble posé, chaque poste de transformation construit, chaque ligne adaptée devient une dépense exponentielle pour la collectivité.
  Mais de cela, on ne parle presque jamais. Ce coût caché de la transition énergétique n’apparaît ni dans les rapports officiels, ni dans les comparaisons internationales, ni dans les éléments de langage des partisans du « tout renouvelable ». Bref : la transition verte a un prix !
  Pourtant, c’est lui qui pèse directement sur le prix final de l’électricité — celle que paient, bien sagement, ménages et entreprises.

Pour compléter, lire : 
  Les élus, les plus studieux, auraient pu aussi remarquer que le boom des énergies renouvelables, éolien et solaire, faisait surtout la joie… du gouvernement et entreprises chinois, tout en étouffant toute tentative nationale et européenne de produire du matériel « vert ». 
  Ainsi, pendant que l’Occident rédigeait ses beaux pactes climatiques et ses scénarios prospectifs tout en lignes droites, la Chine a fait ce qu’elle sait faire : investir, produire, inonder.
  Et pas seulement à bas coût. La Chine a verrouillé toute la chaîne de valeur
  • en amont — extraction, raffinage, composants clés
  • en aval — assemblage, distribution, et jusque dans la propriété intellectuelle.
  Le but n’était pas le profit immédiat, mais la domination future. Aujourd’hui, la Chine peut fixer les prix, dicter les normes, imposer ses conditions à tous ceux qui dépendront de ses technologies.
  Pour exemple, 8 Venture Capitalists occidentaux —  investisseurs en capital-risque occidentaux, l’ont confirmé à Bloomberg après un voyage d’étude en Chine : visites d’usines, rencontres d’investisseurs locaux, échanges avec des fondateurs. Le verdict : certains secteurs en Occident ne valent plus l’investissement.
  • Planet A Ventures : les startups occidentales de fabrication et recyclage de batteries, d’électrolyseurs, de solaire et de matériel pour l’éolien ne sont plus viables.
  • Extantia Capital : arrêt complet du soutien aux fabricants européens de batteries; désormais, la priorité est de collaborer directement avec des entreprises chinoises.

    Le constat est brutal pour ceux qui ont encore la mémoire des promesses :

  • « Emplois verts », « souveraineté industrielle », « autonomie stratégique »… Aujourd’hui, l’industrie est surproduite, verrouillée par Pékin, et nos usines peinent à trouver une place.
  • On nous avait promis que l’Europe entrerait dans la danse; elle ne tient même pas le tambour.
  • On promettait des champions industriels; nous récoltons surtout des faillites subventionnées.
  Résultat : un continent sans mines, sans usines, sans brevets, qui ne peut plus que produire conférences et slogans. L’Occident a choisi la vertu, la Chine l’échelle. Et dans l’histoire industrielle, la vertu a rarement gagné.
 
 A horizontal bar chart titled "Clean energy manufacturing capacity by location in 2024." Bars represent solar, lithium-ion batteries, battery metals, wind, and hydrogen, showing percentages for Mainland China, US, Europe, Japan, South Korea, and Rest of World. Colors indicate regions: red for Mainland China, blue for US, green for Europe, pink for Japan, brown for South Korea, and gray for Rest of World. Text labels include "Toaster Chart" near hydrogen.
Source.  
 
  Voilà ce que les élus chaumontais auraient pu, et surtout dû, savoir avant de s'embarquer dans ce projet chimérique assurant, seule certitude à venir : une augmentation de la facture pour chaque consommateur d’électricité !
 
Lire également : Rapport de la Cour des comptes  
«  La cour des comptes vient de rendre un rapport sur la transition écologique où cette dernière apparait mal pilotée, inéquitable et peu efficace. »

 A table titled "Tableau n° 2 : estimations des besoins d’investissements supplémentaires bruts pour la diminution des émissions de gaz à effet de serre (atténuation du changement climatique en 2030 (Md€))". It lists investment needs in euros for climate efforts, including categories like total investments, energy, transport, buildings, and renewable energy, with data for 2023 realizations and projections for 2030 across regions like France, Panorama, Pisani-Ferry, Rapp, and TRES. Numbers are presented in billions of euros.

La priorité, rappelle la Cour, devrait être d'aller vers « la rationalisation »...  

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SAINT-BLIN : LE MAIRE ANNONCE QUE LE PROJET D'USINE ÉOLIENNE EST REJETÉ PAR LA PRÉFECTURE

 
  Dans l’excellent jhmQuotidien du jour, on découvre, au détour du compte rendu du dernier conseil municipal, une nouvelle aussi inattendue que réjouissante : le projet de 9 éoliennes aurait été refusé par la préfecture.
  Une surprise ? Et pas des moindres !
 
  Deux éléments rendent cette information particulièrement étonnante :
  1. Après les nombreux avis favorables recueillis — y compris celui du commissaire enquêteur, avril 2025, — rien ne laissait présager un tel revirement.
  2. À ce jour, sauf erreur, aucun arrêté de rejet n’apparaît sur le site de la préfecture. D’où une question légitime : monsieur le maire aurait-il eu la primauté de l'information ? 
  Quoi qu’il en soit, si ce refus venait à être confirmé, il s’agirait sans nul doute d’une excellente nouvelle pour notre territoire.
  Le même article précise d’ailleurs que monsieur le maire, tout comme l’ensemble du conseil municipal, se disent profondément dépités — pour ne pas dire plus — par cette décision. Le maire y exprime même son incompréhension face au choix de la préfecture :
« Parc éolien : un rejet qui fâche
Une procédure avait été engagée pour la réalisation d’un parc éolien dans le périmètre de la commune. Le commissaire enquêteur avait émis un avis favorable. Tout laissait à penser que le projet irait à son terme. Seulement, en date du 18 avril, l’Office national des forêts (ONF) a indiqué la présence de trois nids de cigognes noires dans un rayon de 10 km autour du projet dont deux dans un rayon de 5 km. Le projet a donc été rejeté par la préfecture. « Rien dans le dossier ne faisait état de ces nids découverts après la fin de l’enquête publique. Ces nids, découverts en avril dernier, qui justifient le rejet du dossier de Saint-Blin, ne portent pas ombrage sur un autre projet à égale distance. Je cherche seulement à comprendre », a martelé le maire, se faisant l’écho de tout le conseil municipal. »
jhmQuotidien 2025-10-13
 
 
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 Entrée du village. Photo : René Hourdry. 2019. 
 
Conseil municipal 2020-2026 
  • GUY Bernard, maire, ancien cadre
  • MOUGIN Thierry1er adjoint, contremaître, agent de maîtrise
  • RENAUT-EVROT Lucie, 2eme adjoint, cadres de la fonction publique
  • NOBLOT Marie-Antoinette, ancien employé
  • HENRIOT Brigitte, technicien 
  • LAPREVOTTE Annie,  ancienne profession intermédiaire
  • ROYER Francine, professeur des écoles, instituteur et assimilé  
  • RACLOT Claire, agriculteur sur moyenne exploitation
  • ARMAND Didier, ouvrier qualifié de type industriel 
  • THOMAS Gilbert, ancien ouvrier
  • THOMAS Jérôme, technicien 
En gras, les réélus en 2020  https://www.archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr/
 
- Inscrits : 252 / 266 en 2014
- Abstentions : 105 / 79
- Votants : 147 / 187
- Blancs ou nuls : 3 / 5
- Exprimés : 144 / 182
 
 Source. https://www.archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr/
 
À suivre...
 
P.S : Le secteur est fortement apprécié par les écornifleurs du vent...
 
 
 
Source : IGN MA CARTE
 
 


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ALLEMAGNE : QUAND L' ENERGIEWENDE S'ESSOUFFLE

  L’Allemagne demeure un pays moteur de la transition énergétique européenne, mais sa trajectoire s’essouffle, l'argent vient à manquer pour les investissements « verts » nécessaires au grand soir écologique, lire ci-devant, et la population gronde dans les campagnes !...  
«1 200 milliards d’euros
  C’est le montant astronomique que l’Allemagne devrait engloutir dans les vingt cinq prochaines années pour ses réseaux électriques et gaziers si elle poursuit sa transition énergétique telle qu’actuellement planifiée.
  Ce chiffre est le fruit d'une méta-analyse de 10 études, harmonisant les catégories de dépenses et en recalibrant les hypothèses. Il est d’autant plus frappant que l’estimation officielle de la Bundesnetzagentur plafonnait à « seulement » 530 milliards pour les réseaux d'ici 2050. Comment expliquer un tel écart ? 
  Première différence : les estimations officielles ne prennent en compte que les investissements directs dans les câbles, transformateurs et pylônes.
  Cette étude financée par le syndicat des chambres de commerce allemandes (DIHK) additionne tout :
  - Investissements (CAPEX) : construction de réseaux, renforcement des lignes, adaptation des postes pour accueillir la marée montante d’électricité intermittente.
  - Coûts d’exploitation (OPEX) : entretien, pilotage, équilibrage des flux, réparation permanente de réseaux infiniment plus complexes que les anciens réseaux.
  Résultat : près de 40 % de la facture totale — près de 500 milliards ! — vient simplement du fait que ces nouveaux réseaux sont coûteux à faire fonctionner...
▶️ Deuxième source d’explosion des coûts : la bureaucratie énergétique.
  Chaque réforme crée sa strate de normes, chaque directive son cortège de formulaires, chaque subvention son armée de contrôleurs..
  Cette étude chiffre déjà à 300 millions d’euros par an les coûts de conformité administrative, un poste invisible mais qui gonfle mécaniquement au fil des lois. À chaque étape, ce sont des délais supplémentaires, des cabinets de conseil, des services juridiques, des administrations régionales engorgées.
  L’autre enseignement de l’étude, c’est la temporalité. La moitié des coûts — environ 600 milliards, sera déjà dépensée d’ici 2035. Autrement dit, le gouffre financier s’ouvre dès maintenant, et non dans un avenir lointain.
▶️ Le mythe d’une transition « bon marché » se dissout dans la réalité des bilans comptables.
  Les coûts annuels vont doubler : d’environ 120–130 Mrd €/an aujourd’hui, ils passent à près de 230 Mrd €/an en 2030–2035. Mais si les baisses de coûts technologiques sont moins rapides que prévu, la facture pourrait grimper de 20 à 30 Mrd €/an supplémentaires : barres hachurées dans graphique.
  On croyait l’Allemagne championne de la rigueur budgétaire: elle est désormais le pays avec la transition énergétique la plus ruineuse de l’histoire moderne.
  Et la vraie question n’est plus de savoir si le climat sera sauvé, mais de savoir combien d’industries survivront à ce désastre économique si soigneusement planifié...
 
 Peut être une image de ‎texte qui dit ’‎Coûts de construction et d'exploitation des installations et infrastructures de réseau en Allemagne 300 COTTN 250 Pid د 200 ctemikost 150 100 Jährliche o 50 Importations nettes Exploitation et maintenance du réseau (OPEX) Exploitation et maintenance de la production (OPEX) 2020 Investissement dans les réseaux (CAPEX) 2025 2024 2030 2029 2035 Investissement dans la production (CAPEX) 2034 2040 2039 2045 Plafond pour courbes d'apprentissage aplaties 2044 2049 Source Frontier Economics, « NEUE WEGE FÜR DIE ENERGIEWENDE»‎’‎
 
 
Par DOCUMENTAIRE ET VÉRITÉ, SUR X 
 
Aux jours qui viennent !  
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Le baromètre de McKinsey de septembre 2025 — Sur les 15 critères étudiés de la transition énergétique allemande, 7 empruntent la bonne trajectoire


  Depuis 2021, McKinsey publie un baromètre semestriel pour analyser la progression de la transition énergétique allemande. Le cabinet s’appuie sur trois critères : la sécurité d’approvisionnement, l’économie et la protection de l’environnement et du climat. Le cabinet évalue 15 critères au regard des objectifs fixés par l’Allemagne à l’horizon de 2030. 
  Le baromètre actuel — septembre 2025, de McKinsey /1/ montre que : 7 des 15 critères étudiés empruntent la bonne trajectoire, pour 3 critères la réalisation semble incertaine et pour 5 critères la réalisation des objectifs est considérée comme « irréaliste »
  En outre, McKinsey consacre ce baromètre au domaine de la chaleur. La décarbonation de l’approvisionnement en chaleur est indispensable à la réussite de la transition énergétique : environ la moitié de la consommation finale d’énergie en 2024 était destinée à la fourniture de la chaleur.
 

Le baromètre de la transition énergétique allemande de McKinsey
 

Sommaire Sept indicateurs sont au vert empruntant la bonne trajectoire
  • Trois indicateurs dont la réalisation semble incertaine à l’horizon de 2030
  • Cinq indicateurs sont au rouge — U2
  • Stratégie Chaleur 2045 : des projets ambitieux, des obstacles importants à leur mise en œuvre
  • Références 
  • Sept indicateurs sont au vert empruntant la bonne trajectoire 
  • Indicateur : part des énergies renouvelables dans la consommation brute d’électricité
  La part des énergies renouvelables dans la consommation brute d’électricité s’est élevée à 54% au premier semestre 2025 en légère baisse par rapport au premier semestre 2024 : 57%. Postulat : l’électricité produite à partir des énergies renouvelables est entièrement consommée en Allemagne /1/, /3/
  Les principales raisons de cette baisse sont les médiocres résultats de production des éoliennes et de l’hydroélectricité. La hausse de la production photovoltaïque n’a pas suffi à compenser le recul de leur production. 
  Parallèlement, la production des centrales à combustibles fossiles a augmenté de plus de 7%, entraînant une hausse de l’intensité carbone du mix électrique de près de 5%. 

Indicateur : consommation d’énergie primaire 
  De nouvelles estimations ont été publiées pour la consommation d’énergie primaire en 2024. La consommation a baissé de 151 PJ — 1,5%, par rapport à l’année précédente, pour atteindre 10 478 PJ : 2 911 TWh. Cette légère baisse résulte du faible développement économique et d’une efficacité énergétique croissante /1/

Indicateur : part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie finale 
  La part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie atteint 22,4% en 2024 soit une augmentation de seulement 0,4% par rapport au 2023 /1/, /4/, /6/

Indicateur : niveau du prix de l’électricité pour les industries non privilégiées 
  Malgré une légère hausse, le prix de l’électricité pour les industries non privilégiées en Allemagne — c’est-à-dire celles qui ne sont pas électro-intensives, s’est légèrement amélioré par rapport aux prix européens. 
  Dans le baromètre actuel, l’indicateur est supérieur de 14,0% à la moyenne européenne au 1er semestre 2025, alors qu’il était de 16,2% au 2e semestre 2024 /1/
  Cela s’explique par le fait que les prix moyens dans les autres pays européens ont augmenté un peu plus fortement — + 5%, qu’en Allemagne : + 3%. De ce fait l’indicateur reste au vert. 

Indicateurs : coupures de courant non prévues et capacités d’importation 
  Aucune nouvelle donnée n’a été publiée, mais ces deux indicateurs empruntent actuellement la bonne trajectoire. 

Indicateur : nombre d’emplois dans le secteur des énergies renouvelables 
  L’Agence Fédérale Allemande de l’Environnement — Umweltbundesamt, a introduit une nouvelle méthode de classification pour les emplois dans le secteur des énergies renouvelables /1/
  Seuls les emplois directs sont désormais pris en compte, alors qu’auparavant les emplois indirects étaient également pris en considération. 
  Étant donné que les chiffres ne correspondent plus aux données précédentes, l’objectif actuel pour cet indicateur a été adapté par McKinsey. 
  L’objectif de 100 % est désormais atteint lorsque le secteur emploie 222.000 personnes. Étant donné qu’en 2023 il y avait déjà 276.000 emplois dans le secteur des énergies renouvelables l’indicateur reste au vert

Trois indicateurs dont la réalisation semble incertaine à l’horizon de 2030

 
Indicateur : coûts d’énergie des ménages allemands 

  L’indicateur mesure la part des coûts de l’énergie — électricité, gaz, mazout, carburants et autres combustibles, dans le panier de consommation en se basant sur l’indice des prix à la consommation.      L’objectif est considéré comme atteint si une part de 7,8% n’est pas dépassée /1/
  La part des coûts de l’énergie des ménages dans le panier de consommation s’est élevée à 8,9% dans la période entre juillet 2024 et juin 2025. La réalisation de l’objectif s’élève désormais à 71% n’étant plus irréaliste pour la première fois depuis début 2022.
 
Indicateur : émissions de gaz à effet de serre 

  Selon les données provisoires de l’Agence Fédérale de l’Environnement, les émissions de gaz à effet de serre s’élèvent en 2024 à 649 Mt CO₂éq , soit une baisse de 3,4% par rapport à 2023 /1/, /4/
  L’indicateur s’est amélioré ainsi de 92% à 94%. Étant donné qu’une grande partie des réductions réalisées ne sont pas imputables à des effets durables, la réalisation de l’objectif de 2030 — réduction des émissions de gaz à effet de serre de 65% par rapport à 1990,  reste incertaine

Indicateur : marge de capacité garantie de réserve de moyens pilotables 
  Aucune nouvelle donnée n’a été publiée pour cet indicateur. 
  Selon McKinsey, l’indicateur est atteint lorsque la marge est supérieure à 0%. La marge de capacité garantie de réserve de moyens pilotables s’est élevée à 5,3% au 2e semestre 2024 /1/
  Une augmentation de la consommation électrique dans le sillage de la reprise économique et de l’électrification croissante des autres secteurs de l’économie mettrait toutefois la marge de réserve sous pression considérable pendant l’hiver 2025/26, notamment en raison de la sortie prévue de la production d’électricité à partir du charbon. C’est pourquoi l’atteinte de l’indicateur reste pour l’instant incertaine, malgré l’atteinte actuelle de l’objectif. 

Cinq indicateurs sont au rouge

Indicateur : le prix de l’électricité des ménages allemands 
  Avec un taux de réalisation de 47%, l’atteinte de l’indicateur « prix de l’électricité des ménages » reste irréaliste à l’horizon de 2030 /1/
  Malgré une baisse par rapport à décembre 2024 le prix se situe avec 40 cts€/kWh toujours 39% supérieur à la moyenne européenne. 
  Une grande partie de la différence du prix est due aux taxes et aux prélèvements, qui sont 120% plus élevés en Allemagne que dans les autres pays européens

Indicateur : chaleur produite à partir d’énergies renouvelables 
  Avec un taux de réalisation de 37%, l’atteinte de l’indicateur reste irréaliste à l’horizon de 2030. La part des énergies renouvelables dans la production de chaleur n’a augmenté que de 1,1% depuis 2021 pour atteindre une part de18,1% de la consommation finale d’énergie du secteur de chaleur /1/, /6/
  Pour atteindre l’objectif d’une part de 50% d’ici 2030 à la consommation finale d’énergie du secteur de chaleur il faudrait maintenant une augmentation annuelle d’au moins 5%. 

Indicateur : électromobilité dans le secteur des transports 
  En avril 2025, l’Allemagne comptait au total près de 2,7 millions de véhicules « 100% électriques », mais 7,1 millions auraient été nécessaires pour rester sur la bonne trajectoire à l’horizon de 2030 /1/
  Les consommateurs sont toujours réticents à dépenser pour des véhicules électriques : le nombre de nouvelles immatriculations au cours du dernier semestre était inférieur à 200 000. C’est moins d’un dixième de ce qui est nécessaire par semestre pour atteindre l’objectif de 15 millions de véhicules « 100% électriques » d’ici 2030 /4/

Indicateur : coûts d’équilibrage du réseau de transport 

  McKinsey a fixé un objectif de 1 € par MWh /1/. Après une légère baisse, les coûts d’équilibrage du réseau ont de nouveau nettement augmenté, passant de 10,0 à 16,5 €/MWh. 
  La hausse des coûts a été entraînée par la baisse de la production d’énergies renouvelables et l’augmentation des volumes de redispatching. 
  L’atteinte de l’objectif d’ici 2030 est irréaliste.
 
Indicateur : développement des réseaux de transport 

  Le développement des réseaux de transport reste en deçà de ses objectifs. Au cours du second semestre 2024, moins de 150 km ont été ajoutés ; actuellement, environ 600 km par semestre auraient été nécessaires /1/
  Des procédures d’autorisation plus rapides laissent espérer une accélération du développement au cours des prochaines années. 
  Mais selon le plan de développement du réseau 2037/2045, le besoin d’extension du réseau de transport a été revu à la hausse /5/. Cela revient à relever les objectifs fixés pour les réseaux de transport. 

Stratégie Chaleur 2045 : des projets ambitieux, des obstacles importants à leur mise en œuvre 
  La décarbonation de l’approvisionnement en chaleur est indispensable à la réussite de la transition énergétique : en 2024, la consommation finale d’énergie du secteur de chaleur en Allemagne s’élevait à environ 1.100 TWh /6/ soit environ la moitié de la consommation finale totale d’énergie /6/
  Afin d’atteindre l’objectif de neutralité carbone — zéro émission nette, d’ici 2045 /5/, la consommation finale d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre du chauffage, en particulier dans le secteur du bâtiment, doivent être considérablement réduites dans les années à venir. 

Des objectifs ambitieux en matière de rénovation des bâtiments avec des moyens limités 
  L’étude de la Deutsche Energie-Agentur GmbH — agence allemande de l’énergie, Dena, intitulée « Aufbruch Klimaneutralität » — Vers la neutralité climatique, conclut que pour y parvenir, 1,7% à 1,9% des bâtiments résidentiels devraient être rénovés chaque année /2/. D’autres études estiment que les taux de rénovation nécessaires se situent entre 2% et 4%. Dans le passé — 2000 à 2020, ce taux n’était toutefois que de 0,8% en moyenne, et au quatrième trimestre 2024, il est même tombé à environ 0,6%. 
  La lenteur de la rénovation s’explique essentiellement par deux raisons : 
  • le manque de rentabilité — obstacles financiers et dilemme propriétaire-locataire,
  • et la pénurie de main-d’œuvre qualifiée /2/
Extension des réseaux thermiques : des efforts considérables sont nécessaires 
  L’extension des réseaux thermiques est une condition préalable importante d’un approvisionnement en chaleur climatiquement neutre des bâtiments. En outre, les réseaux thermiques qui exploitent la chaleur résiduelle et la biomasse constituent une alternative aux pompes à chaleur et permettent ainsi de réduire les besoins croissants en électricité de la production de chaleur. 
  Environ 1,3 million de bâtiments sont raccordés à des réseaux thermiques — 2024, dont la production de chaleur repose en grande partie sur des énergies fossiles : 48% de gaz naturel, 13% de charbon, 2% de mazout. 
  Les objectifs pour l’avenir sont ambitieux : 
  • D’une part, au moins 100 000 bâtiments supplémentaires doivent être raccordés chaque année aux réseaux thermiques. Sur la base des scénarios à long terme du Ministère Fédéral de l’Économie, cela signifie une augmentation de la production de chauffage urbain — y compris pertes en ligne, de 128 TWh actuellement à 150 -160 TWh en 2030.
  • D’autre part, l’objectif est d’alimenter les réseaux thermiques à 50% par des énergies renouvelables et de récupération d’ici 2030 et de rendre l’approvisionnement en chaleur climatiquement neutre à l’horizon de 2045. 
La stratégie « chaleur » impose le pragmatisme 
  McKinsey estime les besoins d’investissement à l’échelle nationale d’ici 2030 entre 245 et 430 Md€ pour la rénovation des bâtiments, les réseaux thermiques et les pompes à chaleur. Compte tenu de ces exigences financières et des obstacles opérationnels, il est nécessaire d’accélérer considérablement les efforts afin de mettre en œuvre la transition du secteur de chaleur. 
  Afin de poursuivre la décarbonisation du chauffage, il convient également d’envisager une approche pragmatique. Trois mesures concrètes pourraient constituer un point de départ selon McKinsey /2/
  • Réduire la consommation d’énergie grâce à la technologie : l’optimisation des réglages de chauffage et l’utilisation de systèmes de commande intelligents pourraient réduire la consommation énergétique de 5 à 10% ; 
  • Accélérer le développement de la géothermie : la géothermie offre un grand potentiel en Allemagne pour l’approvisionnement des réseaux thermiques en énergies vertes. Actuellement, plus de 150 projets géothermiques d’une puissance totale de 1 à 2 GW sont en cours de planification, qui pourraient produire jusqu’à 10 TWh de chaleur ; 
  • Décarboner les chauffages : un foyer chauffé au mazout avec un besoin en chaleur d’environ 12.000 kWh génère environ 3,5 tonnes de CO2éq par an. Le passage au gaz, relativement peu coûteux, de 8 millions de logements pourrait permettre d’économiser près de 20 Mt CO2éq/an. 
  Ces trois mesures pourraient déjà faire progresser l’Allemagne de manière significative sur la voie d’un approvisionnement en chauffage climatiquement neutre. Les plans de chauffage municipaux ont largement contribué à créer la transparence nécessaire. 
  Il s’agit désormais de développer ces plans dans une perspective globale qui tienne également compte de l’interaction avec les secteurs du gaz et de l’électricité. 

Références 
/1/ McKinsey (2025) Aktueller Energiewendeindex, Septembre 2025, en ligne : https://www.mckinsey.de/branchen/chemie-energie-rohstoffe/energiewende-index
/2/ McKinsey (2025) Deutschlands Wärmewende: ehrgeizige Pläne, hohe Umsetzungshürden, en ligne : https://www.mckinsey.com/de/~/media/mckinsey/locations/europe%20and%20middle%20east/deutschland/news/presse/2025/2025-09-09%20ewi%20waermewende/et_09_2025_mckinsey_ewi_wrmewende.pdf?_gl=1*o4g9gi*_gcl_au*NTYxODMzNTk3LjE3NTYyMDc5NDY
/3/ Allemagne Energies (2025) Allemagne : Bilan énergétique du premier semestre 2025, en ligne : https://allemagne-energies.com/2025/07/19/allemagne-bilan-energetique-du-premier-semestre-2025/
/4/ Allemagne Energies (2025) Allemagne : les chiffres clés de l’énergie en 2024, en ligne : https://allemagne-energies.com/2025/01/05/__trashed/
/5/ Allemagne Energies (2025) Le tournant énergétique allemand, en ligne : https://allemagne-energies.com/tournant-energetique/
/6/ Allemagne Energies (2025) Énergies renouvelables : de nombreux défis, en ligne : https://allemagne-energies.com/energies-renouvelables/
 
 
 

HUMBERVILLE, LEURVILLE ET ORQUEVAUX : C'EST UN NON PRÉFECTORAL POUR LE PROJET DE L' USINE ÉOLIENNE

 
1. Rappel 
  Le projet, joliment nommé « éoliennes de Poirier », consistait à implanter 8 turbines dans un territoire déjà bien fourni par les omniprésents « écornifleurs du vent » et leurs dévoués partenaires locaux. Lire ci-dessus. 
 
 
 
 
Le plus grand cercle signifie une distance de 10 km, à vol d'oiseau
 
 
Dans le détail 
 
 
 
 
 
 Source
 

Arrêté n° 2025-52-09-0022, du 26 septembre 2025 

 
Remarques préalables :
  1. Incohérence sur le nombre d’éoliennes
      Dans l’introduction de l’arrêté — voir ci-devant, il est mentionné un projet comportant 8 éoliennes, tandis que l’article 1 — voir ci-dessous, fait état de 13 éoliennes. Cette divergence est étonnante et mérite d’être clarifiée.
  2. Inconstance dans les motifs de rejet
    Les motifs ayant conduit au rejet du présent projet soulèvent une interrogation : pourquoi ces mêmes raisons n’ont-elles pas été retenues pour d’autres projets présentant une situation similaire en matière d’impact sur le Milan royal, la Cigogne noire et les chiroptères ?
    À titre d’exemples, les projets de Nogent et de Bonnecourt semblent avoir bénéficié d’une appréciation différente, alors même que les conditions environnementales étaient comparables.
Extraits : 
 
 
 
 
 
 
 
 
 p. 1.
 
 
 
 
 
 
 
 
p. 2. 

 

 

 
 
  p. 3. 
 
 
 p. 4. 
 
  Profitons pleinement de ce rare moment de rejet, avant que le porteur de projet, depuis les hauteurs du Mont Valérien, Rueil-Malmaison, Haute-Seine, ne saisisse la possibilité de faire un recours !? 
 
Aux jours qui viennent !...
 
php 
 

 

BAISSEY : DES PROJETS DE REPOWERING, D' USINES ÉOLIENNE ET AGRIVOLTAÏQUE

 

QU'ONT-ILS FAIT DE LA HAUTE-MARNE ? ILS L' ONT PATIEMMENT GÂCHÉE !  

 

  En 2021, l'exploitant de l'usine éolienne « Langres sud »1 s'interrogeait sur le bien-fondé de procéder au repowering des deux éoliennes de Baissey et envisageait, plutôt, de lancer un projet d'usine agrivoltaïque pour les remplacer. Lire ci-dessus. Quatre ans plus tard, les projets sont : 
  • 1 projet de repowering de 2 éoliennes;
  • 1 projet d'une nouvelle usine, par la société exploitant l'usine dit « Langres sud »;
  • 1 projet d'une usine agrivoltaïque.
  Manque plus à ce panorama que le projet d'une usine de méthanisation ! 
 
1. Langres sud, 26 éoliennes, Aujeurres, Leuchey, Baissey, Saint-Broingt-les-Fosses, Le Val-d’Esnoms, Vesvres-sous-Chalancey, Vaillant, mis en service en 2010. Baissey compte 2 éoliennes sur son territoire. Le tout dans le périmètre du Parc national de forêts
 
 
 
 Source
 
 Ces choix éoliens sont d'autant plus étonnants que la situation pour les « écornifleurs du vent » s'est beaucoup dégradée depuis 2021, d'après ce que rapporte les représentants de la filière dans les médias ou sur les réseaux sociaux. Leurs préoccupations seraient liées à plusieurs facteurs politiques, économiques et réglementaires.  Pour exemple, l 'absence de la nouvelle Programmation Pluriannuelle de l'Énergie — PPE3, attendue depuis 2023, créerait un vide stratégique. Cette situation, d'après ces derniers, ralentirait les investissements, compliquerait les démarches administratives et fragiliserait l'emploi dans local. 
  Ce sentiment s'est fortement exprimé lors du colloque du Syndicat des Énergies Renouvelables — SER, le 23 septembre dernier.   
Extraits :
« C’est  bien évidemment dans le domaine de l’éolien terrestre que la situation est la plus critique et William Arkwright qui préside la commission éolien du SER tient à « tirer le signal d’alarme ».
 
(...)
 
 À tel point qu’il n’hésite pas à dénoncer un « moratoire qui ne dit pas son nom». Selon William Arkwright, qui est également directeur général d’Engie Green, c’est bien dans les préfectures que ce filtrage des projets a lieu : « il y a un climat ambiant dans les Dreal et les préfectures qui est le reflet du climat national ». 
  Au sein de la communauté des développeurs de projets éoliens, on sait même « qu’il y a des endroits où cela ne vaut même pas la peine d’aller. La porte est fermée », rapporte-t-il.  Et l’industriel de se montrer plus clair sur les territoires concernés : « ce sont les régions que vous devinez, où il y a énormément d’électeurs du Rassemblement national, et un président de région ouvertement anti-éolien. Dans ce contexte, c’est très compliqué, pour un préfet, d’autoriser un nouveau projet éolien ». 
 
(...)
 
 « Mais notre pipeline diminue drastiquement, et c’est le cas de tous les développeurs. Sans la PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie), il nous reste encore une année pour jouer, et après on ne sait pas ce qui va se passer », se désole-t-il. 
« Le matraquage de fausses informations commence à fonctionner », déplore-t-il, en faisant référence aux informations totalement erronées répétées à l’envi par les représentants de l’extrême droite et dans les médias du groupe Bolloré, notamment les fameux 300 milliards d’euros que coûteraient les énergies renouvelables. La multiplication de ces « fake news » sur l’énergie a même fait sortir la Commission de régulation de l’énergie de son habituelle réserve, en publiant un document de clarification en dix questions clés. 
 
(...)
 
  Seule bonne nouvelle à pointer : la sortie d’une circulaire pour encadrer le repowering des parcs éoliens existants, c’est-à-dire leur rénovation après une durée de vie d’une quinzaine d’années. « Ce repowering se passe bien en général. Ça montre bien qu’il existe un décalage entre les critiques faites au niveau national sur l’éolien, et la réalité de ce qui se passe localement, là où les éoliennes sont installées ». Le taux de recours contre ce type d’opération est « extrêmement faible » 
 
(...) »
 
  Ces choix éoliens sont d'autant plus surprenants que, malgré la multiplication d'usines éoliennes sur la planète, depuis les années 2000 : 
« 86 % de l’énergie primaire consommée dans le monde provient encore du pétrole, du gaz et du charbon. C’est une tendance de fond, que l’on préfèrerait ne pas reconnaitre mais que la nouvelle méthodologie du Statistical Review of World Energy rend désormais impossible à maquiller…(...) En 2025, pour la première fois depuis plus de 70 ans d’existence de son rapport annuel, l’ Energy Institute a décidé de changer radicalement la façon de mesurer l’énergie primaire des renouvelables : seule l’énergie réellement produite est prise en compte. » Dès lors, la part des renouvelables dans l’énergie primaire mondiale a été révisée brutalement à la baisse.
 
(...) 
 
  - Avant la révision, les renouvelables affichaient près de 8 % du mix mondial en 2022.
  - Après la révision, elles tombent à environ 5,5 %.
  - Le nucléaire reste à ~4 %.
  - Les fossiles passent mécaniquement de ~82 % à 86,7 %.
  Cette correction acte la disparition d’un effet d’optique statistique flatteur et nous révèle combien l’illusion d’optique est importante. 
  • La part des renouvelables augmente effectivement… mais sur une base fossile toujours plus large. 
  Ceci n’est pas une théorie, mais un constat empirique: la transition énergétique est encore très loin de représenter une substitution.
  Plutôt que de se féliciter de pourcentages enjolivés, les promoteurs des EnR seraient mieux inspirés d’analyser quelle fraction de la demande fossile est réellement évitée. 
 
(...)
 
  et rappelle combien le monde ne « sort » pas du fossile : il en consomme plus que jamais, tout en ajoutant des couches vertes au-dessus… »
 
 A circular chart titled "MIX ÉNERGÉTIQUE MONDIAL 2024" displaying global energy supply. The chart shows total energy supply as 592 EJ, with oil at 199 EJ (34%), coal at 165 EJ (28%), natural gas at 149 EJ (25%), non-fossil fuels at 79 EJ (13.5%), including hydropower at 33 EJ (5.7%), other renewables at 6 EJ (1%), and nuclear at 31 EJ (5.3%). A watermark from Visual Capitalist is present.
 
 
 En résumé, les énergies renouvelables ne sauveront pas la planète ! Pendant ce temps, des milliards d’euros – l’argent des Français – sont engloutis chaque année pour alimenter cette filière, tandis que les « écornifleurs du vent et du soleil » débitent leurs éléments de langage mensongers années après années. Au bout du compte, la « transition énergétique » ressemble moins à un projet pour l’avenir qu’à une véritable escroquerie « en bande organisée » à grande échelle. 
 Et, c'est dans ce contexte, que l'on apprend, par l'excellent jhmQuotidien que, le 30 septembre 2025, le conseil municipal de Baissey a voté favorablement à tous les projets pré-cités !
« Sous la présidence de Patrick Mielle, maire, la dernière réunion du conseil a eu lieu en mairie, le 30 septembre. Les sujets proposés à l’ordre du jour et demandant l’approbation des conseillers, ont été votés favorablement. A savoir : 
  • l’inscription à l’état d’assiette de l’exercice 2026, 
  • le bail précaire concernant la parcelle A 870, 
  • le projet d’implantation d’un parc solaire porté par la société Q Energy
  • le projet d’implantation d’un parc éolien par la société Cepe Langres Sud
  • le soutien et la sécurisation foncière concernant le renouvellement du parc Langres Sud »
Source : jhmQuotidien, 2025 10 05  
 
 Conseil municipal 2020-2026
  À noter, qu'en 2014, le conseil élu, 11 membres, ne comptait pas moins de 6 membres, 3+3, des familles MIELLE et MOREL ! Cette même année, le conseil municipal ne représentait que 49 % des électeurs inscrits. En 2020, avec une seule liste en course, cette proportion n’atteignait que 60 %. Cette statistique montre que les conseils élus manquent d’une représentation complète des citoyens inscrits. Même si la participation a légèrement augmenté entre 2014 et 2020, une part importante des électeurs n’est pas représentée, ce qui peut poser des questions sur la légitimité démocratique et l’adhésion des citoyens aux décisions prises par ces conseils. 
  • MIELLE Patrick, maire, ancien cadre 
  • MENETRIER Michel, 1er adjoint, anciens agriculteurs exploitants
  • JACQUEMIN Marie-Lyne, 2eme adjoint, profession libérale 
  • COUTURIER Michel, 3eme adjoint, ancien employé
  • MARIUS Odile, ancien employé
  • NEVERS Pierrette, ancien employé
  • MORKOWSKI Élodie, personne diverse sans activité professionnelle de moins de 60 ans, sauf retraité
  • MOREL Laurent, agriculteur sur moyenne exploitation
  • DENIS Bernard, ancien artisan, commerçant, chef d'entreprise
  • DEFER Hugo, technicien
  • GORIOT Denis, agriculteur sur moyenne exploitation
 
- Inscrits : 162 / 171 en 2014
- Abstentions : 55 / 72
- Votants : 107 / 99
- Blancs ou nuls : 10 / 14
- Exprimés : 97 / 85 
 
 
Aux jours qui viennent !... 
 
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ÉNERGIE : L'ÉOLIEN SUR MER BOIT LA TASSE SAUF... EN CHINE !

  Ce qui vaut pour l’éolien offshore vaut, sans surprise, pour l’ onshore : même vent de promesses, mêmes profits bien ancrés, mêmes désillu...