- RTE : I00 milliards sur I5 ans;
- Énedis : I00 milliards sur I5 ans.
L'unique motivation d'une telle mise de fonds, est d'adapter le réseau électrique aux EnR intermittentes et à la production d'électricité bas carbone, comme l'éolien et le solaire, pour soutenir la transition énergétique. Or, paradoxalement, l'essor de ces dernières, initialement destinées à s'intégrer au réseau et à supplanter les énergies fossiles, conduit... au remplacement du nucléaire, une autre source d'énergie décarbonée, plutôt que des combustibles fossiles :
" l’ajustement à la production aléatoires des EnR, éolien onshore ou PV. En effet, dans le cadre du développement de ce type de renouvelables, la régulation leur a accordé la priorité d’accès au réseau : priority access). Donc, quand ces EnR se mettent à produire, alors que le niveau de demande est faible, il devient nécessaire de ralentir la production de certains réacteurs pour éviter la saturation du réseau.
Le pourcentage de réacteurs faisant du suivi de charge sur une journée, est ainsi passé de 20 % en 20I2, soit I2 réacteurs, à environ la moitié actuellement : soit 28 réacteurs. Ce suivi de charge EnR est essentiellement affecté par l’éolien l’hiver et par le PV l’été, et la modulation subie doit en plus être combinée avec le placement des arrêts techniques, en optimisant l’ensemble dans le cadre du différentiel de demande hiver / été. "
Le pourcentage de réacteurs faisant du suivi de charge sur une journée, est ainsi passé de 20 % en 20I2, soit I2 réacteurs, à environ la moitié actuellement : soit 28 réacteurs. Ce suivi de charge EnR est essentiellement affecté par l’éolien l’hiver et par le PV l’été, et la modulation subie doit en plus être combinée avec le placement des arrêts techniques, en optimisant l’ensemble dans le cadre du différentiel de demande hiver / été. "
À cette première addition pharaonique, il convient d'y ajouter :
- " " plus de 30 milliards d'euros de marges bénéficiaires nettes ", avant impôt sur les sociétés, enregistrées en 2022 et 2023 par les négociants, producteurs et fournisseurs d'électricité "
- La Cour des comptes " estime au total que la facture globalement acquittée par les clients finals et les contribuables pour l'approvisionnement en électricité excédera ainsi de 37 milliards d'euros les coûts de production nationaux sur 2022-2023 ".
Et la note est réglée par ... le consommateur ET son double, le contribuable !...
Et, pendant ce temps-là, les écornifleurs du vent et du soleil, soutenus par une partie des politiques français et européens, promeuvent l'idée que ces ressources naturelles sont " gratuites ". Le tout est de savoir pour qui ? Nous, nous avons notre petite idée !...
" Les Français sont des veaux, ils sont bons pour le massacre, ils n’ont que ce qu’ils méritent, ils sont comme cela depuis les Gaulois. "
DE GAULLE Charles, I890-I970; Philippe de Gaulle, I92I-2024, rapporte la réaction de son père après l’armistice de I940; De Gaulle, mon père, Plon 2003 et 2004.
Toujours d'actualité ?
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La Commission présente des mesures visant à accélérer le déploiement des réseaux électriques
Afin de contribuer à la mise en œuvre du pacte vert pour l'Europe, la Commission propose un plan d'action visant à faire en sorte que nos réseaux électriques fonctionnent de manière plus efficace et continuent d'être déployés plus rapidement.
Des réseaux énergétiques interconnectés et stables constituent l'épine dorsale du marché intérieur de l'énergie de l'UE et sont essentiels pour permettre la transition écologique. Afin de contribuer à la mise en œuvre du pacte vert pour l'Europe, la Commission propose aujourd'hui un plan d'action visant à faire en sorte que nos réseaux électriques fonctionnent de manière plus efficace et continuent d'être déployés plus rapidement. La Commission a déjà mis en place un cadre juridique favorable au déploiement des réseaux électriques dans toute l'Europe. Les marchés de l'UE étant pleinement intégrés, un réseau d'infrastructures modernisé garantira que les citoyens et les entreprises pourront bénéficier d'une énergie moins chère et plus propre.
La consommation d'électricité dans l'UE devrait augmenter d'environ 60 % d'ici à 2030. Les réseaux devront être adaptés à un système plus numérisé, décentralisé et flexible, constitué de millions de panneaux solaires sur toiture, de pompes à chaleur et de communautés énergétiques locales partageant leurs ressources, à un recours accru aux énergies renouvelables en mer, à une augmentation du nombre de véhicules électriques à charger et à une hausse des besoins en matière de production d'hydrogène. Compte tenu du fait que 40 % de nos réseaux de distribution ont plus de 40 ans et que la capacité de transport transfrontière devrait doubler d'ici à 2030, des investissements pour un montant de 584 milliards d'euros sont nécessaires.
Un plan d'action pour remédier aux chaînons manquants de la transition vers une énergie propre
Le plan d'action vise à relever les principaux défis en matière d'expansion, de numérisation et d'amélioration de l'utilisation des réseaux de transport et de distribution d'électricité de l'UE. Il recense des mesures concrètes et adaptées aux besoins afin de contribuer à débloquer les investissements nécessaires pour que les réseaux électriques européens fonctionnent à plein régime. Les mesures sont axées sur la mise en œuvre et sur une concrétisation rapide afin d'obtenir des résultats tangibles à temps pour nous permettre d'atteindre nos objectifs à l'horizon 2030 :
- accélérer la mise en œuvre des projets d'intérêt commun et élaborer de nouveaux projets par un pilotage politique, un renforcement du suivi et un accroissement du nombre de propositions de projets;
- améliorer la planification à long terme des réseaux afin d'intégrer davantage d'énergies renouvelables dans le système énergétique, y compris l'hydrogène, et de répondre à la demande croissante d'électrification en pilotant les travaux des gestionnaires de réseaux ainsi que des régulateurs nationaux;
- introduire des incitations réglementaires au moyen d'orientations sur des investissements anticipatifs et tournés vers l'avenir et sur le partage transfrontière des coûts des projets en mer;
- encourager une meilleure utilisation des réseaux en augmentant la transparence et en améliorant les tarifs de réseau pour des réseaux plus intelligents, une efficacité accrue, ainsi que des technologies et des solutions innovantes en soutenant la coopération entre les gestionnaires de réseaux et les recommandations de l'Agence de coopération des régulateurs de l'énergie : ACER;
- améliorer l'accès au financement pour les projets de réseaux en accroissant la visibilité des possibilités offertes par les programmes de financement l'UE, notamment en faveur des réseaux intelligents et de la modernisation des réseaux de distribution;
- encourager l'accélération des procédures d'octroi de permis pour le déploiement des réseaux en fournissant un appui technique aux autorités et des orientations pour mieux associer les parties prenantes et les communautés;
- améliorer et garantir les chaînes d'approvisionnement des réseaux en harmonisant les exigences de fabrication de l'industrie pour la production et la connexion de la demande.
L'UE dispose d'un des réseaux les plus vastes et les plus résilients au monde, qui permet d'approvisionner des millions de citoyens en électricité. Nos marchés de l'énergie bien interconnectés se sont révélés être un atout important pour garantir un approvisionnement stable au cours de la crise énergétique. L'UE a mis en place un cadre juridique pour soutenir le déploiement des réseaux, constitué du règlement RTE-E révisé, de la directive révisée sur les énergies renouvelables et des propositions de règlement pour une industrie « zéro net » et de réforme de l'organisation du marché de l'électricité.
Afin d'atteindre l'objectif fixé dans le plan REPowerEU consistant à mettre un terme aux importations de combustibles fossiles russes, et l'objectif récemment fixé de parvenir à une part de 42,5 % d'énergies renouvelables d'ici à 2030, l'ambition étant de parvenir à 45 %, l'UE a besoin de réseaux modernisés et d'infrastructures énergétiques renforcées. Le plan d'action de l'UE en faveur des réseaux a été annoncé dans le plan d'action européen en matière d'énergie éolienne présenté par la Commission le mois dernier. Il fait suite au premier forum de haut niveau sur les réseaux électriques organisé en septembre par le Réseau européen des gestionnaires de réseaux de transport d'électricité, REGRT-E, sous le patronage de la Commission européenne.
Le plan d'action de ce jour est présenté parallèlement à la sélection de projets d'infrastructures énergétiques transfrontières essentiels figurant sur la première liste de projets d'intérêt commun et mutuel de l'Union, qui contribueront à adapter les infrastructures énergétiques de l'UE à ses objectifs climatiques. Il s'accompagne également d'un pacte d'engagement afin de garantir une large participation des parties prenantes au développement des réseaux.
Sur le Web.
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Le Parlement européen et la Commission signal au Parlement européen et à la Commission de la nécessité pressant pour les gestionnaires de réseau électrique de maximiser la capacité de transport d'électricité qu'ils mettent à la disposition des échanges transfrontaliers
Aujourd'hui, l' ACER publie son avis, adressé au Parlement européen et à la Commission européenne, soulignant l'urgence pour les gestionnaires de réseaux de transport, GRT, de respecter leur obligation de rendre 70% de la capacité de transport disponible pour les échanges transfrontaliers d'électricité d'ici la fin de 2025. L'urgence est liée à l'approche de la date limite légale et aux retards pris dans de nombreuses étapes nécessaires pour atteindre la règle des 70 % de capacité de transmission, qui est nécessaire pour atteindre les objectifs politiques ambitieux fixés pour la production d'énergie renouvelable. L'avis de l' ACER indique clairement que sans une avancée significative sur la " règle des 70 % ", de telles ambitions seront difficiles à atteindre.
Quelle est l'exigence de capacité minimale de 70 % et où en sommes-nous ?
L'augmentation de la capacité disponible pour les échanges d'électricité avec les pays voisins n'étant pas assez rapide, les législateurs européens ont introduit, en 20I9, des règles qui obligent les gestionnaires de réseau à s'assurer qu'au moins 70 % de leur capacité de transport physique est disponible pour les échanges transfrontaliers d'électricité d'ici la fin de 2025 au plus tard. L'ACER a rapporté chaque année que les GRT doivent encore prendre des mesures importantes pour remplir cette obligation. À l'approche de l'échéance légale de fin 2025, l' ACER sollicite le soutien du Parlement européen et de la Commission européenne pour que les dernières mesures nécessaires soient prises.
Le dernier rapport de l' ACER, juillet 2023, a révélé que la plupart des États membres dans les zones fortement maillées du réseau électrique ont mis à disposition en moyenne 30 à 50 % de la capacité pour certains éléments du réseau. Parallèlement, les coûts de gestion des congestions du réseau dans l'UE ont dépassé 4 milliards d'euros en 2022.
Cet avis de l' ACER appelle à la mise en œuvre rapide par les États membres et les GRT des trois outils prévus par les règles de l'UE pour nous permettre d'atteindre l'exigence minimale de 70 % :
En juin, l' ACER a l'intention de publier son nouveau rapport de suivi du marché, MRM sur la capacité mise à disposition, en 2023, pour le commerce transfrontalier avec les voisins. Ce rapport sera suivi d'un webinaire public.
RTE doit tripler ses investissements réseau d’ici 2028
Différer ce programme d’investissements risquerait d’entraver la transition énergétique, a averti RTE, qui l’a soumis ce jour à la consultation du public jusqu’à fin avril.
« Il faut passer de 2 milliards [en 2024] à 6 milliards par an, ça ne va pas se faire en une année », a dit à Montel une porte-parole de RTE. « Le risque si on attend, si on veut différer, est que le réseau pourrait à terme vivre des situations de congestion », qui alourdiraient la facture.
Ce plan doit encore être adoubé par plusieurs entités, dont la Commission de régulation de l’énergie, CRE, et l’État, qui n’ont pas pour l’heure émis de réserve.
Les investissements seront financés par le Tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité, Turpe, payé par les consommateurs raccordés au réseau électrique.
« Fortes tensions »
L’un des principaux enjeux auquel RTE fait face est que la construction des infrastructures de réseau prend généralement plus de temps que la construction des nouveaux moyens de production qui s’y connectent.
RTE alerte sur la nécessaire mise en place d’un véritable plan industriel pour renforcer la capacité de l’industrie à produire les matériels nécessaires pour la modernisation du réseau, vieux de 70 ans.
« La production de certains équipements clés est en effet aujourd’hui soumise à de fortes tensions qui doivent être prises en compte dans l’élaboration des trajectoires d’investissements dans le réseau », souligne-t-il, citant une multiplication par trois des délais de livraison pour certains matériels.
Pour RTE, la somme de EUR I00 mds doit être comparée avec la facture énergétique de la France qui en 2022 s’est établie à EUR II6 mds, soit davantage que la somme des investissements que RTE envisage sur toute la période du schéma décennal.
Le gestionnaire de réseau de distribution Enedis évalue également à hauteur de EUR I00 mds les besoins d'investissement dans son réseau d'ici 2040.
La France ambitionne à terme de réduire sa dépendance aux énergies fossiles, avec un doublement de la part de l’électricité dans la consommation d’énergie à 50% d’ici 2050, contre 27% actuellement.
La capacité de transport d'électricité relie les marchés européens et profite aux consommateurs
La capacité de transport est essentielle pour les échanges transfrontaliers d'électricité, car elle relie l'offre et la demande. La fourniture par les GRT d'une capacité de transport maximale pour les échanges d'électricité est donc une condition essentielle pour atteindre les objectifs politiques ambitieux fixés pour la production d'électricité à partir de sources renouvelables.
La capacité de transport est essentielle pour les échanges transfrontaliers d'électricité, car elle relie l'offre et la demande. La fourniture par les GRT d'une capacité de transport maximale pour les échanges d'électricité est donc une condition essentielle pour atteindre les objectifs politiques ambitieux fixés pour la production d'électricité à partir de sources renouvelables.
Quelle est l'exigence de capacité minimale de 70 % et où en sommes-nous ?
L'augmentation de la capacité disponible pour les échanges d'électricité avec les pays voisins n'étant pas assez rapide, les législateurs européens ont introduit, en 20I9, des règles qui obligent les gestionnaires de réseau à s'assurer qu'au moins 70 % de leur capacité de transport physique est disponible pour les échanges transfrontaliers d'électricité d'ici la fin de 2025 au plus tard. L'ACER a rapporté chaque année que les GRT doivent encore prendre des mesures importantes pour remplir cette obligation. À l'approche de l'échéance légale de fin 2025, l' ACER sollicite le soutien du Parlement européen et de la Commission européenne pour que les dernières mesures nécessaires soient prises.
Le dernier rapport de l' ACER, juillet 2023, a révélé que la plupart des États membres dans les zones fortement maillées du réseau électrique ont mis à disposition en moyenne 30 à 50 % de la capacité pour certains éléments du réseau. Parallèlement, les coûts de gestion des congestions du réseau dans l'UE ont dépassé 4 milliards d'euros en 2022.
Pourquoi est-il important de maximiser la capacité de transport ?
La maximisation de la capacité du réseau ne concerne pas seulement le réseau " physique ", lignes à haute tension, mais aussi la capacité de transport que les GRT mettent à disposition sur ces lignes pour les échanges, " capacité de transport commerciale ", avec les voisins.
Maximiser la capacité d'interconnexion en atteignant l'exigence minimale de 70 % :
La maximisation de la capacité du réseau ne concerne pas seulement le réseau " physique ", lignes à haute tension, mais aussi la capacité de transport que les GRT mettent à disposition sur ces lignes pour les échanges, " capacité de transport commerciale ", avec les voisins.
Maximiser la capacité d'interconnexion en atteignant l'exigence minimale de 70 % :
- est une condition préalable à la transition énergétique;
- renforce la sécurité de l'approvisionnement en électricité en optimisant l'utilisation du réseau existant;
- atténue les prix et leur volatilité;
- apporte au marché la flexibilité dont il a tant besoin;
- et garantit des conditions de concurrence équitables entre les échanges nationaux et transfrontaliers.
Cet avis de l' ACER appelle à la mise en œuvre rapide par les États membres et les GRT des trois outils prévus par les règles de l'UE pour nous permettre d'atteindre l'exigence minimale de 70 % :
- Les GRT doivent procéder à une réduction optimisée et coordonnée de la congestion du réseau. Ces " mesures correctives " comprennent le réacheminement coordonné et les échanges de contrepartie par les GRT : qui soulagent la congestion et libèrent davantage de capacité de transport pour le marché. Actuellement, la congestion du réseau est évaluée principalement au niveau national. Les GRT doivent encore mettre en place des processus entièrement coordonnés et un partage adéquat des coûts.
- Les GRT doivent entreprendre des développements ciblés du réseau dans des zones d'appel d'offres spécifiques et visant à réduire la congestion dans cette zone.
- Les GRT doivent achever l'évaluation technique de la révision en cours des zones d'appel d'offres de l'UE, et les États membres/la Commission européenne doivent ensuite décider, afin de garantir l'alignement des configurations des zones d'appel d'offres sur la congestion structurelle du réseau. Les résultats de la révision des zones d'appel d'offres de l'UE pour l'électricité sont attendus, après plusieurs retards, d'ici la fin de l'année 2024. Dans ce processus de révision, les États membres et, si nécessaire, la Commission européenne, auront un rôle clé à jouer pour confirmer ou redéfinir, selon le cas, la configuration de la zone d'appel d'offres.
En juin, l' ACER a l'intention de publier son nouveau rapport de suivi du marché, MRM sur la capacité mise à disposition, en 2023, pour le commerce transfrontalier avec les voisins. Ce rapport sera suivi d'un webinaire public.
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RTE doit tripler ses investissements réseau d’ici 2028
(Montel) La France devra tripler à EUR 6 milliards par an les investissements dans son réseau électrique d’ici à 2028, dans le cadre d’un plan colossal de EUR I00 mds dans les I5 prochaines années, prévient jeudi le gestionnaire de réseau RTE.
Foto : 50Hertz
Différer ce programme d’investissements risquerait d’entraver la transition énergétique, a averti RTE, qui l’a soumis ce jour à la consultation du public jusqu’à fin avril.
« Il faut passer de 2 milliards [en 2024] à 6 milliards par an, ça ne va pas se faire en une année », a dit à Montel une porte-parole de RTE. « Le risque si on attend, si on veut différer, est que le réseau pourrait à terme vivre des situations de congestion », qui alourdiraient la facture.
Ce plan doit encore être adoubé par plusieurs entités, dont la Commission de régulation de l’énergie, CRE, et l’État, qui n’ont pas pour l’heure émis de réserve.
Les investissements seront financés par le Tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité, Turpe, payé par les consommateurs raccordés au réseau électrique.
« Fortes tensions »
L’un des principaux enjeux auquel RTE fait face est que la construction des infrastructures de réseau prend généralement plus de temps que la construction des nouveaux moyens de production qui s’y connectent.
RTE alerte sur la nécessaire mise en place d’un véritable plan industriel pour renforcer la capacité de l’industrie à produire les matériels nécessaires pour la modernisation du réseau, vieux de 70 ans.
« La production de certains équipements clés est en effet aujourd’hui soumise à de fortes tensions qui doivent être prises en compte dans l’élaboration des trajectoires d’investissements dans le réseau », souligne-t-il, citant une multiplication par trois des délais de livraison pour certains matériels.
Pour RTE, la somme de EUR I00 mds doit être comparée avec la facture énergétique de la France qui en 2022 s’est établie à EUR II6 mds, soit davantage que la somme des investissements que RTE envisage sur toute la période du schéma décennal.
Le gestionnaire de réseau de distribution Enedis évalue également à hauteur de EUR I00 mds les besoins d'investissement dans son réseau d'ici 2040.
La France ambitionne à terme de réduire sa dépendance aux énergies fossiles, avec un doublement de la part de l’électricité dans la consommation d’énergie à 50% d’ici 2050, contre 27% actuellement.
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