Belgique : le décryptage de la "mécanique" du business éolien

Groupe d’information sur les éoliennes 
25/07/2014

Commentaire : remarquable analyse de la "mécanique" qui permet l'avancée du "fléau" éolien dans le Monde. Félicitations au Groupe d’information sur les éoliennes de La Roche-en-Ardenne (Belgique)

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Le fantôme de Berthe. Chaque nuit d'été le fantôme de Berthe glisse sur les remparts du château de la Roche


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Les éoliennes produisent de l'électricité de façon intermittente. Quand il n'y a plus de vent, il faut pour fournir du courant à la demande des générateurs à gaz de backup (les seuls à pouvoir changer leur régime de production aussi vite que le vent).

Notre logo associe ce qui est indissociable : éoliennes et centrales à gaz de backup.




La production par le gaz naturel dans les générateurs d'appoint revient plus cher que par le charbon ou le nucléaire, émet des gaz à effet de serre et risque de subir des coupures d'approvisionnement en cas de conflit avec les producteurs. Ces coûts sont fixés par la nature concurrentielle des générateurs, sauf pour les systèmes subsidiés (vent, solaire). L'électricité des systèmes qui peuvent changer de régime de production (turbines à gaz) est mieux payée que celle venant d'une production constante (nucléaire). Les systèmes intermittents imprévisibles (éolien) devraient être bien moins payés.

Affiche anti-éolien






Deux articles

Les emplois verts

Combien y a-t-il d’emplois verts aux USA ? Un organisme officiel américain, le Bureau of Labor statistics (BLS), définit ce qu’est un emploi vert. Un site résume les résultats comme suit : Sur les 155 millions de travailleurs des USA (dont 13 millions de chômeurs), 

-2,5 millions ont des emplois verts (soit 1,6%). 25.000 emplois verts sont dans l’éolien, 25.000 sont dans le solaire, soit 1% des emplois verts pour chacun. (soit 0,018% des emplois aux USA).
Où sont les autres emplois verts ? 390 000 dans la gestion des déchets, 350 000 dans les transports publics qui sont supposés remplacer des transports en voiture particulière. 155 000 sont dans l’agriculture biologique. Soit 920 000 jusqu'ici. Le reste est dans la gestion du bois et de la biomasse (y compris bioéthanol et biodiesel), dans le bâtiment et l’industrie pour accroître l’isolation et améliorer l’efficacité énergétique. Les jobs pour l’éducation et pour la propagande écologique s’ajoutent aux emplois verts.

Qu’est ce qui fait soupçonner une arnaque dans l'éolien ?

Vu que l’obtention d’un permis pour construire un parc éolien implique de nombreuses autorités politiques et administratives, ce business n’est certainement pas une affaire privée mais une affaire à forte participation publique et qui devrait donc être traitée comme un marché public en accord avec les lois qui régulent tous les marchés publics pour empêcher la corruption.
Le grand nombre d’irrégularités dans la gestion de l’éolien et le fait qu’elles sont toutes en faveur des lobbies éoliens fait penser qu’une coalition a le pouvoir de perpétuer une arnaque bien organisée dans la plupart des pays d’Europe.

1) Règle « premier arrivé, premier servi »
Les opérations secrètes pour obtenir en premier l’accord des propriétaires et des autorités locales peuvent donner lieu à des trafics invérifiables.

2) Manque de transparence des coûts
A quel prix les promoteurs éoliens achètent-ils une éolienne ? Comme il ne s’agit pas d’un marché concurrentiel libre mais d’achats par des sociétés écrans, la plupart à l’étranger, le prix introduit dans la comptabilité fiscale du promoteur éolien et dans ses demandes d’aide en capital, peut donner lieu à des fraudes. Un promoteur ne payera rien pour construire ses éoliennes si la réduction secrète accordée par le constructeur rend les aides égales à l’investissement réel.

3) Subsides qui échappent à la comptabilité publique
Les subsides à l’éolien sont automatiquement (c'est-à-dire par simple application des règlements) ajoutés aux factures des consommateurs d’électricité sans que ceux-ci puissent protester (et même sans qu’ils soient informés que la politique éolienne augmentera leurs factures, par exemple en Wallonie de l’ordre de 3000 € par ménage sur la durée de vie subsidiée des éoliennes, et même de l'ordre de 6000€ suivant des calculs plus complets.).
Ces prélèvements sur facture sont équivalents à des remboursements d’emprunts qui ne sont pas rentables . Ces emprunts n’apparaissent pas dans la dette du pays qui est ainsi plus endetté que ce que ses statistiques montrent. Contrairement aux USA où le subside appelé PTC (Production Tax Credit) doit être renouvelé chaque année (et a été renouvelé en début 2013 et pourrait être remplacé par un crédit de 30% pour la construction d'éoliennes), les subsides éoliens en Europe sont tacitement renouvelés.
L’arnaque éolienne permet ainsi de détourner une grande partie de l’argent des citoyens. -Les certificats verts (une partie des subsides) prélèvent 65€ par MWh éolien consommé. Puisque 4500 GWh/an d’éolien sont ou seront produits en Wallonie, le montant total des certificats verts payés sur les factures sera de (65 * 4 500 GWh =) 392 million €/an. Cela sera ajouté aux factures de 1,5 millions de ménages wallons qui gagnent chacun en net de l’ordre de 1 500 €/mois ou 18 000€/an (27 milliards €/an de Produit Intérieur Net au total, ou 49 G€ de Produit intérieur brut taxé à 45%) soit (392/27=) 7% de leur pouvoir d’achat, sans que ce prélèvement d’un tiers de million d’euros n’apparaisse comme un vol pur et simple, ce que cette confiscation réalise effectivement puisque cela n’apporte au consommateur ou à la planète aucun bénéfice avéré.

4) Subsides non recalculés en fonction des coûts

D’une part, les lobbies éoliens prétendent que l’éolien devient de plus en plus rentable, d’autre part, la réglementation est faite assez astucieusement pour que des subsides soient augmentés suivant un index lié à l’inflation. Les promoteurs éoliens semblent avoir d’excellents retours sur investissements.
Les subsides pour l’éolien vont-ils diminuer ? Les lobbies l’annoncent depuis des années, mais les coûts et les subsides n’ont pas cessé de s’accroitre. Voici 3 opinions officielles pendant une audition au parlement wallon. La suite donne des extraits du compte rendu de la séance publique de la Commission de l’Énergie, du logement, de la fonction publique et de la recherche scientifique (Parlement wallon, 4 octobre 2012).
M. Claessens (Apere) : "Il va de soi que l'éolien va jouer un rôle stabilisateur sur le coût de l'énergie, à terme, d'autant plus que les certificats verts sont appelés à diminuer voire carrément disparaître, à terme."
M. Ghygny, (promotion du renouvelable) : "Combien de temps ce soutien va-t-il devoir être apporté pour favoriser la production à partir du renouvelable ? On examine le futur, les tendances, on ne pourrait pas, bien sûr, vous répondre de manière précise à quel moment ce cas se terminera, mais l'objectif est qu'un jour, pas trop lointain, le mécanisme des certificats verts ait fait son temps, la valeur dans les certificats verts baissera, le nombre de certificats verts octroyés baissera - l'un ou l'autre, en tout cas - et finalement les technologies seront performantes ou rentables par elles-mêmes."

M. Woitrin (CREG) : "On a dit tout à l'heure que les certificats verts pour l'éolien onshore sont amenés à disparaître ; je le crois sincèrement. Le délai ne devrait pas excéder quatre à cinq ans, parce que la technologie évolue encore assez fortement : elle se standardise. Les procédures de montage et d'entretien commencent à être vraiment des habitudes. C'est le but de tout le monde, de faire en sorte qu'une énergie renouvelable devienne une énergie comme une autre sur le marché."

[Il est donc urgent d’attendre (4 ou 5 ans !) que les éoliennes deviennent rentables avant de faire perdre l’argent des consommateurs avec des technologies dépassées et hors de prix].

5) Refus de mesurer la puissance maximum d’une éolienne
Le refus de contrôler en continu la puissance d'une éolienne (en Belgique) laisse supposer une anomalie. Les éoliennes auraient une puissance, disons, 20% plus élevée que ce qui est indiqué sur leur plaque d’identité (une éolienne de 2,4 MW est alors en fait une éolienne de 3 MW). Alors que le raccordement du moindre client est fréquemment contrôlé, cette absence étonnante de compteur permet de cacher que le réseau qui doit être calculé pour la puissance maximum devrait être renforcé et de ne pas attribuer les coûts répétitifs de modernisation du réseau à l’éolien. Un taux de charge (TdC) de 21% devient en fait un TdC de 16,7%, ce que les lobbies utilisent pour prétendre qu’il y a suffisamment de vent pour justifier d’y installer de l’éolien.

6) Coût prohibitif des recours légaux
Les riverains ne peuvent se défendre que par la procédure légale la plus chère (un recours au Conseil d’État est en effet bien plus cher qu’un simple recours à un tribunal ordinaire). La coalition éolienne maintient cette procédure malgré qu’elle soit en contradiction avec la convention d’Aarhus.

7) Règlements pour harasser des riverains

Il y a plusieurs cas en Belgique où un projet refusé par l’administration a été cependant accepté par un ministre écolo. Il faut un recours au Conseil d’État pour casser la décision de ce ministre, par exemple, là où des dirigeants incultes voulaient défigurer le champ de bataille de Ramillies, une bataille décisive pour la naissance de l’Europe.
Un promoteur débouté ou un autre peut réintroduire un projet presque identique sur le territoire où un projet a déjà été refusé. Les riverains doivent ainsi contrer chaque projet par des procédures légales très chères (jusqu’au Conseil d’État) alors qu’ils n’ont pas les ressources financières comparables à celles des promoteurs et des ministères.

8) Négation de la valeur du caractère rural des campagnes

On a l’impression que les propagandistes de l’éolien sont des citadins qui n’ont jamais ressenti le besoin de calme que l’on ne ressent que dans une nature qui n’a pas été trop dénaturée par l’action humaine. La destruction du caractère rural, jugé désuet, est considérée comme un progrès par ces militants qui se prétendent d’autre part des écologistes protecteurs de la nature.

9) Perte de valeur immobilière
La coalition refuse tout règlement reconnaissant la perte de valeur de l’immobilier si un parc éolien est construit à proximité, règlement qui renforcerait le droit des riverains à recevoir automatiquement des indemnisations raisonnables.

10) Mesure non représentative du bruit

Tous les riverains se plaignent du bruit des éoliennes jusqu’à une distance de 5 km (constaté par une enquête récente en Australie, Peer Review of Noise Impact Assessment - Stony Gap Wind Farm
Regional Council of Goyder). C'est le cas aussi à Estinnes en Belgique.
Le bruit des éoliennes est très différent des autres bruits industriels combattus par les règlementations existantes. Les turbines émettent des bruits qui sont émis à plus de 100 m d’altitude, sont des sons de basse fréquence (et des infrasons) qui se propagent très loin sans grande atténuation, pénètrent dans les maisons par les toits, les fenêtres et les cheminées, sont répétitifs et lancinants et empêchent de dormir, ce qui est la cause, d’après des médecins, d'atteintes sérieuses à la santé.
L’approche scientifique d’une lutte contre une nuisance est de mettre au point des détecteurs mesurant ce type de nuisance et de faire des expériences pour mesurer quel est le seuil acceptable pour les habitants. De tels détecteurs existent et, par des mesures simultanées en plusieurs endroits, peuvent être calibrés l’un par rapport aux autres. Grâce à ces appareils, on a tout ce qui est requis pour mesurer la nuisance bruit de façon impersonnelle mais la coalition éolienne s’obstine à utiliser des détecteurs inadéquats et à ne pas étudier une norme adaptée. Elle place des limites insupportables sur le bruit que les riverains doivent accepter s’ils n’ont pas les moyens de déménager loin d’une maison qui a perdu la moitié de sa valeur.

11) Études d’incidence partiales
Ce sont les promoteurs qui payent des consultants pour qu’ils produisent des études d’incidence qui minimisent les inconvénients des parcs éoliens, ce qui garantit leur manque d’objectivité. Malgré les critiques des riverains, les autorités ont pris l’habitude d’ignorer impunément les réclamations tant qu’il n’y a pas un recours au Conseil d’État.
Les permis de construire se revendent à des prix astronomiques (de l’ordre de 1 million d’euros par éolienne), ce qui montre que les surplus de subsides procurent trop d’argent, lequel pourrait servir à la corruption. Une corruption officielle est d’ailleurs justifiée par une campagne médiatique faisant croire que c’est un but noble d’installer des éoliennes car ce serait bon pour la planète. Cette campagne permet d’offrir impunément des avantages financiers à la commune.

12) Consommation des centrales de backup non divulguée

L’éolien a besoin de centrales de backup qui puissent continuer à fournir le courant quand le vent faiblit. Quand l’éolien fournit 20 % du courant, les centrales de backup doivent fournir 80% du courant. Mais, comme ces centrales de backup ne fonctionnent pas en continu mais en complément du courant éolien intermittent lié à la force du vent, ces centrales travaillent en régime variable avec des arrêts et accélérations qui réduisent leur rendement.
Quand leur électricité ne peut pas être utilisée, faute de demande, le réseau doit cependant payer (sous forme de CV) pour de l'électricité virtuelle. La mesure de leur consommation de fuel permettrait d’établir si leur perte de rendement dépasse 20%, ce qui entrainerait que l’ensemble éoliennes-backup consomme plus que s’il n’y avait pas d’éolien. Cette mesure de consommation permettrait de faire cesser la rumeur que l’éolien ne fait pas économiser du fuel et ne réduit pas les émissions de CO2. Le refus de publier cette information semble indiquer que la coalition sait que les mesures internes de fuel ont confirmé que l’éolien ne sert à rien.

13) Comptabilité faussée sur les avantages éoliens

Ce qui compte pour les consommateurs est le prix de l’électricité qui inclut tous les coûts globaux de production. C’est donc le total des prix annuels du capital pour la construction des éoliennes et du renforcement du réseau de raccordement, du prix de maintenance des éoliennes, des subsides et obligation d'achat, des locations des terrains et des indemnités pour les riverains lésés et des coûts supplémentaires pour les générateurs utilisés en backup (perte de rendement) et en réserve de capacité (générateurs tournant à vide, prêts pour suppléer à un manque de production éolienne).
Les exploitants éoliens peuvent vendre le droit d'accoler à leur électricité le label "électricité verte". La façon dont ces labels sont échangés entre les pays, moyennant finance, n'est guère transparente, comme pour les droits à polluer.
La coalition climatique avait réussi à imposer un coût par unité de CO2 émis. Cela diminue le coût de l'éolien par rapport au gaz naturel et au charbon. Cependant le prix du CO2 est arbitraire et personne ne veut payer des coût inutiles pendant la crise. Des pays ont compris que le CO2 est bon pour la végétation et que les périodes où la terre était chaude (début de l'époque romaine et moyen âge) ont été plus prospères que les périodes froides (fin de l'empire romain, petit âge glaciaire de 1350 à 1850).
Le marché de l'électricité n'est pas un marché libre: l'éolien a priorité d'accès sur le réseau. Des quotas obligent les producteurs à acheter certains types d'électricité renouvelable : de l'éolien et du solaire. Ces complications rendent le calcul global des aides et subsides très compliqué et discutable. Les avantages financiers de l'éolien sont énormes, mais assez bien camouflés. Tout semble indiquer que cette confusion a été voulue pour réussir l'arnaque en faisant croire que le renouvelable n'est pas hors de prix.
La coalition éolienne continue à affirmer obstinément et stupidement qu'un kWh éolien se substitue à un kWh produit par les centrales du réseau. Elle ignore la différence entre le courant intermittent à prendre quand il se présente et le courant à la demande (ce qui explique leur forte différence de prix sur le marché: de 3 à 5 fois). Elle ignore qu'il faut prévoir des centrales de backup pour le courant intermittent et que cela coûte cher.
La coalition éolienne, dans les documents publiés par ses lobbies, ne compte que le prix des éoliennes, alors que cela ne représente qu’une fraction des coûts supplémentaires d’une production mixte d’éolien et de turbines à gaz de backup. Le coût du renforcement du réseau, nécessaire aux extensions de l’éolien, est ignoré. La perte de valeur immobilière ne se retrouve pas dans les communications des lobbies. L’information sur les rapports coûts/bénéfices donnée aux politiciens est donc sciemment manipulée.

14) Énorme budget pour les relations publiques de l’éolien
Ce n’est pas un secret que de nombreux lobbies sont payés pour la promotion de l’éolien (Edora, Apere, Ademe en France). Ce qui est plus anormal est que ces lobbies reçoivent aussi de l’argent public pour ces manipulations, alors que les riverains sont harassés et ne sont mêmes pas remboursés quand ils gagnent leurs recours. Ces lobbies sont très actifs dans les milieux politiques européens.
La population croit de moins en moins aux dires des lobbies éoliens. Ceux-ci font des sondages (par exemple sur l’acceptation des éoliennes) dont la méthode serait refusée par toute entreprise sérieuse. Il existe une organisation internationale des lobbies éoliens puisque que l’on constate que les mêmes arguments réfutés sont utilisés dans tous les pays, sans que personne ne les ait vérifiés. Les militants de l'écologie politique ignorent l’éradication des rapaces, des chauves-souris et d'autres espèces protégées par ces hachoirs. L’écologie réelle passe après le dogmatisme.

15) Obligation de payer l'électricité virtuelle que le réseau ne peut pas utiliser en cas de surcharge

Au delà d'une production éolienne de 3% de la consommation variable (production moins production de base), les fluctuation imprévues de la production éolienne dépassent la partie imprévisibles de la fluctuation de la consommation. Il arrive de plus en plus fréquemment que la production fatale (éolienne) dépasse le reliquat de consommation, surtout de nuit. Le réseau ne peut pas absorber cette énergie intermittente et on doit interrompre la production des éoliennes.
Cependant des règlements européens datant de 1990, quand il n'y avait presque pas d'éolien, obligent le réseau à accepter toute énergie renouvelable (éolien et solaire) au moment où elle est produite. Si le réseau ne le peut pas, il doit cependant l'acheter comme s'il avait accepté cette énergie (y compris donner des certificats verts). Comme personne ne peut mesurer l'énergie virtuelle, le lobby éolien a été assez puissant pour avoir exigé que cette énergie soit calculée en supposant que le production est maximale.
Cette situation arrivera de plus en plus fréquemment au fur et à mesure que les énergies intermittentes s'accroissent. Pour une comparaison honnête du prix de l'électricité s'il n'y avait pas d'énergies intermittentes (solaire et vent) avec le coût futur incluant le paiement de l'électricité virtuelle, il faudrait ajouter ces coûts qui sont transférés à tous les détenteurs d'un compteur au prorata de leur consommation, mais il semble que toute décision en défaveur de l'éolien soit impossible.

16) Comment sortir de la crise et relancer la croissance

La Belgique a déjà dépassé le seuil où une augmentation de la puissance éolienne et solaire coûte plus cher en électricité virtuelle que ce qu'elle rapporte en production intermittente. Il est donc urgent d'avoir un moratoire pour arrêter la construction de sources intermittentes, qui ne se justifient que pour les bénéficiaires de l'arnaque.
Pour harmoniser les actions, ce moratoire doit être accompagné par la suppression de tous quotas de renouvelable pour lesquels il n'y a plus aucune obligation au niveau européen ou des Nations Unies depuis que la récente Conférence de Copenhague a réussi à obtenir un accord pour ne pas renouveler le protocole de Kyoto.
Alors que la Belgique a d'énormes difficultés pour équilibrer son budget et pour conserver sa compétitivité, ces actions libéreront 5 milliards d'euros pour une politique saine permettant de sortir de la crise, de faire baisser le chômage et de renouer avec la croissance.


17) Exagération systématique des bénéfices

Le coefficient de charge, le nombre d’emplois, et la durée de vie ont été systématiquement exagérés par les lobbies éoliens. La plupart des composants éoliens sont construits à l’étranger, par exemple en Chine. Un parc éolien ne crée presque pas d’emplois locaux permanents. Avec le même capital, on aurait pu créer de deux à cinq fois plus d’emplois dans des entreprises rentables traditionnelles que dans l’éolien. Les calculs des lobbies oublient les connexions au réseau, la perte immobilière, le coût d’un backup fiable et le faible prix de vente de l’électricité intermittente (ce prix est de plus en plus fréquemment négatif quand la production éolienne dépasse la demande).

18) L'impact du renouvelable sur la crise économique

Quelques ordres de grandeur sur l'économie sont indispensables pour comprendre la crise. Le monde consomme 90 millions de barils de pétrole par jour pour un prix annuel de 90M x 100$ x 365 jours = 3,3 T$ (Tera ou trillion). La production de gaz naturel est maintenant égale en énergie à celle du pétrole. Une partie croissante de l'énergie vient du charbon. L'hydraulique est la principale énergie renouvelable mais n'a pas besoin d'être subsidiée. Le bois et les déchets contribuent à l'énergie pour une part non négligeable quand on inclut les pays en développement.
Le prix des énergies est donc au moins le double de celle du pétrole, soit de l'ordre de 7T$, soit 10% de la production globale (PIB du monde = 70 T$). C'est la première industrie du monde. On voit donc que le pétrole est le principal responsable de la crise, que les pétroliers ont très mal utilisé pour le bien commun l'énorme pouvoir que leur donne leur richesse et qu'un changement de la politique énergétique occidentale est indispensable à la reprise économique.
En Europe, les suppléments pour la politique énergétique du renouvelable ont fait augmenter de 30% le prix de l'énergie (50% d'augmentation du prix de l'électricité pour les clients allemands qui payaient déjà deux fois plus cher qu'en France). Cette augmentation des coûts de production touche presque toutes les industries, provoquant du chômage et, par ricochet, renforçant la crise. Puisque cela diminue de 3% le pouvoir d'achat des Européens, cela explique en grande partie la crise de l'euro, dont le PIB décroît de, disons, 0,3%, alors que le PIB américain augmente de 2%, grâce à leur exploitation des gaz de schiste et à leur modération relative dans le développement de l'éolien. Les pays émergents sont peu touchés par la révolution verte et se développent normalement.
Il faudrait un nouveau gouvernement, délivré du chantage des écologistes (qui ont introduit des valeurs fausses dans le politiquement correct) pour freiner la ruine progressive des ménages qui sont forcés de payer les taxes insupportables pour leur électricité. Des industries doivent aussi payer une électricité trop chère. Ces taxes sur l'énergie s'ajoutent au coût du travail en Belgique. C'est la raison principale pour laquelle le coût du travail est plus élevé en Belgique qu'ailleurs. Il ne faut pas chercher plus loin pour expliquer pourquoi des entreprises quittent la Belgique.
Si l'on refusait aujourd'hui tout nouveau projet éolien, la Wallonie pourrait encore empêcher une réduction du pouvoir d'achat des Wallons. Sur les prélèvements prévus sur les facture de courant (8 milliards d'euros) pour financer les projets éoliens actuels, il est encore temps de sauver 5 milliards. Si un nouveau gouvernement avait le courage de redresser les erreurs précédentes, il pourrait faire gagner encore plus aux Wallons en refusant de payer les certificats verts promis par des règlements puisque ces avantages ont été obtenus grâce à des informations manifestement fausses sur les bénéfices de l'éolien, informations qui étaient diffusées dans le cadre d'une arnaque financière.

Qui a organisé la coalition éolienne ?

Tout semble fait pour qu’on ne puisse pas prouver qui est le commanditaire de l’arnaque éolienne. Des arrestations en Italie et en Espagne ont montré que la mafia y avait été impliquée. Des rumeurs sur des théories du complot embrouillent les discussions. Mais l'important est ailleurs.
Comme au temps de la prohibition de l’alcool ou de la crise financière, on peut repérer (et parfois prouver) que les intermédiaires étaient tous bien payés. Les politiciens payés par Al Capone maintenaient les lois sur la prohibition pour la cause noble de la lutte antialcoolique. Des politiciens récents favorisaient le surendettement hypothécaire pour la cause noble que cela faisait marcher l’économie. 


Ce qui a favorisé le développement de ces arnaques serait le hasard de découvertes technologiques (coût de distillation soudainement réduit de 90% grâce aux distilleries industrielles ; informatique réduisant les frais comptables des emprunts hypothécaires ; procédés d'extraction produisant trop de gaz naturel par rapport au pétrole recherché). Mais ces déviances ont été entretenues ensuite par les nombreux bénéficiaires. L’éolien est lent à dépérir dans le dernier pays (Wallonie) dont les autorités se dédouanent en prétendant encore n’avoir pas compris l’arnaque.
La propagande éolienne a eu l'art de profiter d’autres campagnes médiatiques associées, lesquelles célèbrent le renouvelable. Ils se sont trouvé un but commun avec un courant idéologique qui désire un gouvernement mondial car un pouvoir plus dirigiste leur semble indispensable pour résoudre les problèmes mondiaux de surexploitation (pêche, eau, biodiversité, pollution, CO2, climat, population). Sous cette influence, de nombreux postes de fonctionnaires ont déjà été créés pour l’environnement, renforçant les nuisances de la révolution verte. Selon Lord Monckton, un gouvernement de bureaucrates se met en place. Des ONG ont été subsidiées pour diffuser la propagande.


Des cours-conférences au Collège Belgique de l'Académie ont montré que les travaux des scientifiques sur le climat ont été transformés par des politiciens (dans le résumé pour décideurs du GIEC) pour faire peur en faisant croire que le réchauffement climatique est catastrophique et qu'il est du au CO2 anthropique. Ceux qui profitent de cette désinformation utilisent les médias (fort dépendants des financements de la riche industrie pétrolière pour survivre pendant ce temps de crise) pour diffuser ces vues fantaisistes et pour les présenter comme venant de scientifiques, ce qui suffit pour conforter les hommes politiques qui ont intérêt à la combine, tel Al Gore qui augmente sa fortune en prenant sa commission sur les droits de polluer, en étant un propriétaire du marché d'échange à Chicago. 


L’alarmisme à propos d’un réchauffement climatique catastrophique est bien connu mais la possibilité que le renouvelable y remédie n’a plus beaucoup de crédit dans les pays où l’information du public circule en dehors des médias officiels, comme aux USA et dans les nouveaux pays émergents. Une autre coalition est très active pour lutter contre le nucléaire et doit pour cela prétendre que cette énergie peut être remplacée par du renouvelable, tel que de l’éolien.

Le parti de l’écologie politique progresse grâce à un puissant réseau de propagande par lequel il se fait connaître et séduit des électeurs en s’attribuant des actions écologistes menées par d’autres (telles que la protection des baleines) et en se posant en défenseurs du retour à la nature qu'ils défigurent d'autre part avec des éoliennes. Le problème est que ce parti, bien que n’ayant aucune compétence en économie ou en engineering, défend des options dogmatiques dans le domaine de l’énergie, préconisant des solutions chères et non rentables avec des résultats catastrophiques, en particulier en augmentant la précarité énergétique des citoyens. Ceux qui profitent le plus de l'arnaque sont les vendeurs de gaz naturel, c'est-à-dire les pétroliers et les Russes. Ceux qui en souffrent sont les ménages qui sont obligés de payer pour ces folies.

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