" Ce qui menace la démocratie, aujourd'hui comme hier, ce n'est pas la désobéissance civile, mais l'obéissance servile. "
Jean-Marie Muller, I939-202I, L'impératif de désobéissance, 20II
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Une nette majorité en a assez de l'obsession climatique et du tournant énergétique
Von AUF1-Redaktion
Si l'on en croit le gouvernement allemand, il n'y a pas de sujet plus important que la lutte contre la catastrophe climatique soi-disant imminente. En Allemagne, tout le reste est désormais subordonné à cette idée folle. Même le préambule de l'accord de coalition entre les deux partis mentionne comme priorité absolue la transformation de l'économie de marché sociale en une économie de marché écologique, — ce qui signifie en fin de compte l' écosocialisme ou le communisme climatique. Mais la grande majorité des Allemands a de tout autres soucis.
88 % considèrent que le tournant énergétique est irréalisable
Les Allemands ne sont pas à proprement parler " victime " d'une crise climatique, mais des conséquences du tournant énergétique érigé en doctrine d'État depuis Angela Merkel. Aujourd'hui, le rejet de cette politique insensée a atteint un niveau record. Le gouvernement Scholz est confronté à un scepticisme et à un rejet massifs de ses projets clés, comme aucun autre gouvernement fédéral avant lui. Un sondage Forsa a révélé que 88% des personnes interrogées https://pleiteticker.de/88-prozent-der-deutschen-sehen-energiewende-skeptisch/ estiment que la réussite du tournant énergétique n'est pas réaliste. https://www.welt.de/politik/deutschland/article244544210/Forsa-Umfrage-Mehrheit-der-Deutschen-zweifelt-an-vollstaendiger-Energiewende.html. Seuls I0% croient encore que les besoins énergétiques de l'Allemagne peuvent être effectivement couverts par l'énergie solaire et éolienne.
Une majorité en faveur du gaz naturel et du nucléaire
59% sont toujours favorables à l'utilisation du gaz naturel comme source d'énergie, 57% sont favorables au maintien de l'énergie nucléaire, — soit même nettement plus qu'il y a dix ans. Les Allemands ont réalisé que leur gouvernement était engagé dans un voyage à contresens suicidaire. Malgré cela, le chancelier Scholz continue à affirmer que le tournant énergétique va réussir et que d'ici 2030, 80% de l'électricité proviendra des énergies renouvelables. C'est pourquoi les mesures d'interdiction de chauffage et les obligations de rénovation des bâtiments sont maintenues, ainsi que l'installation de pompes à chaleur, — et surtout la fermeture des trois dernières centrales nucléaires restantes ce mois-ci. Le gouvernement fédéral poursuit aux forceps une politique qui a déjà échoué et qui est rejetée par une écrasante majorité de sa propre population.
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