France, Allemagne : ou le partenariat pour le nucléaire de demain, quand, survinrent les écologistes, au début des années 2000

  Il est indéniable que la filière d'excellence qu'est le nucléaire, a été sacrifiée, depuis au moins 20 ans, par des choix politiques qui émanaient, eux-mêmes, de la pure stratégie électorale, de la part de tous les partis de gouvernement.
  Tant pis pour la France, pour les Français et... le climat.
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EPR, l’histoire sans fin ?

Michaël Mangeon
2022 06 21


  Avant-propos : il est impossible d’être exhaustif sur cette longue histoire qui n’est pas encore terminée. Il y a donc forcément des raccourcis et des limites sur le niveau de détails techniques.

  Savez-vous qu’il y a plus de 30 ans, un consortium franco-allemand commence à réfléchir à un projet de réacteur nucléaire européen ? Il va prendre le nom d’ European Pressurized Reactor, EPR, et connaître une histoire tumultueuse.
   Après le lancement du programme nucléaire des années 1970, Plan dit " Messmer ", 1974, du nom du premier ministre de l'époque, la France achève progressivement le basculement de la construction de 58 réacteurs nucléaires de la filière à eau pressurisée, REP, de Framatome vers leur exploitation par EDF.
  Suite à l’accident nucléaire de Tchernobyl en 1986 et avec une croissance économique en berne, la France se cherche un avenir pour son programme nucléaire, notamment symbolisé par le réacteur nucléaire à Neutrons rapides : RNR.

Superphénix de Creys-Malville, 1984

   EDF envisage également la construction d’un nouveau type de REP, appelé à remplacer vers 2010, les premiers réacteurs mis en service dans les années 1970 ; à l'origine, EDF, avait imaginé que leur durée de fonctionnement serait de l'ordre de 30 à 40 ans et Marcel Boiteux, directeur général d' EDF, le confirmait en 1979, dans un entretien accordé à la télévision.
  En parallèle d’un projet " durée de vie " visant à gérer et accroître la longévité du parc nucléaire, EDF lance en 1986 le projet REP 2000, pour “ REP de l’an 2000 ”, un nouveau palier “ évolutionnaire ” dont les réacteurs doivent entrer en service entre 2000 et 2015.
   Au départ, le REP 2000 est imaginé pour la France avec des progrès sur la sûreté, les coûts de production et l’utilisation de l'uranium. Framatome, le concepteur de réacteurs, pense à l’export mais la concurrence entre industriels à l'international est féroce.
  Les partenariats apparaissent essentiels. En 1989 naît la NPI, Nuclear Power International, filiale du français Framatome et de l’allemand Siemens pour développer un " produit commun " basé sur le niveau de puissance du dernier palier de réacteur français dit "N4 " : 1500 MW. 



  En Allemagne, Kraftwerk Union, KWU, filiale de Siemens développe alors le projet " Konvoi B ", la suite du réacteur allemand à eau pressurisée, REP, Konvoi de 1300 MW.


La construction de la centrale nucléaire allemande d' Emsland dans les années 80

  Fin 1991, EDF et plusieurs grandes compagnies d'électricité allemandes fusionnent leurs programmes respectifs avec le projet NPI de Siemens/Framatome. En 1992, ce nouveau projet franco-allemand prend le nom de European Pressurized Water Reactor, EPR, anagramme de REP.


 
L’ EPR se veut le projet phare du nouveau nucléaire européen pouvant également s’exporter à l’international ! Pour rappel, l’ EPR naît dans un contexte favorable avec la signature du traité de Maastricht, 1992, traité fondateur de l'Union européenne.
   Le partenariat s’étend rapidement aux autorités de sûreté et experts publics français et allemands. Dans l'après Tchernobyl, il faut définir des règles de sûreté plus strictes pour l’ EPR ;  en 1993, les objectifs généraux de sûreté sont arrêtés.


   Si le projet démarre fort, le besoin n'apparaît pas encore très pressant : la crise économique, liée à la première guerre du Golfe, la hausse de la disponibilité des centrales et la baisse de la consommation, permettent même, à la France, d’exporter de l’électricité.
  Dans ce contexte de « surproduction », le Conseil d'Administration d'EDF, 1993, qui avait imaginé des projets de réacteurs N4 à Penly [commune de Petit-Caux, Manche], et à Flamanville [Manche], ainsi qu’un réacteur REP 2000 au Carnet [estuaire de la Loire, près Nantes], les abandonnent ; Penly garde encore les traces des travaux des réacteurs 3 et 4.


Penly garde encore les traces des travaux des réacteurs 3 et 4

  Dans les années 1990, le projet EPR avance sur le papier, tant du point de vue du design que de la sûreté. La conception de l’ EPR repose sur celle des réacteurs existants, les réacteurs nucléaires de type N4 français et Konvoi allemands.
  En octobre 1997, les partenaires du projet EPR envoient aux Autorités de Sûreté le « Basic Design Report » : 4 000 pages en 9 volumes, 1 million d'heures d'ingénierie ; le projet présente notamment des innovations en matière de sûreté nucléaire ; une de ces innovations est la mise en place d’un récupérateur pour le corium : magma métallique et minéral constitué d'éléments fondus du cœur d'un réacteur nucléaire.

 

Extrait du le « Basic Design Report », 1999

  Toujours en 1997, EDF envisage une puissance de 1700 MW, qui, au final, ne sera que de " seulement " 1650 MW ; EDF estimant que cette puissance était « le moins difficile à vendre sur le marché international et le plus facilement acceptable par l’opinion publique ». En cette même année et durant l'année suivante, alors que les derniers réacteurs, Chooz et Civaux, entrent progressivement en service, les industriels du nucléaire alertent que cela fera bientôt dix ans que la France n’a plus lancé de nouveaux chantiers et ils craignent, à l'avenir, une perte de savoir-faire ; aussi, ils estiment qu’il est grand temps d’envisager sérieusement la construction d’une tête de série du réacteur EPR ; ainsi, en 1999, le projet EPR est présenté à la TV.

Et les écologistes arrivèrent...
 Sauf que le partenariat franco-allemand qui souffle ses dix bougies, connaît une crise majeure avec les arrivées concomitantes au pouvoir, de part et d'autre du Rhin, de coalitions, au sein desquelles sont intégrés des écologistes et, notamment, deux ministres de l’Environnement, opposés au nucléaire.



  En France, le 2 juin 1997, une troisième cohabitation, 1997-2002, prend place, avec le gouvernement du socialiste Lionel Jospin ; Dominique Voynet, membre des Verts, devient ministre de l’Environnement ; dans la foulée, juin 1997, Lionel Jospin prend la décision unilatérale que " Superphénix sera abandonné "
  En Allemagne, en 1998, un gouvernement de coalition " rouge-verte ", 1998-2005, mené par le chancelier Gerhard Schröder se met en place ; en 2001, G. Schröder, J. Trittin, ministre de l’Environnement, et U. Hartmann, PDG de l’électricien E.ON signent un accord sur l'abandon progressif du nucléaire. Dès lors, l’utopie d’un réacteur Européen franco-allemand s’envole et avec elle, une partie du nom du réacteur ; l’ European Pressurized Reactor devient l’ Evolutionary Power Reactor mais garde son acronyme EPR ; la France n’ayant pas l’intention d’abandonner le projet.


   En 1999, EDF formule une demande de construction d’un premier réacteur, probablement pour le site de Penly ; l’ensemble des recommandations de sûreté de l’ EPR sont formalisées en 2000.
   Mais, au cœur de tensions entre socialistes et verts, symbolisée par la sortie de Denis Baupin, alors Porte-parole des Verts, le 19 août 1999 : "  Si l' EPR est décidé, on sortira du gouvernement et ce sera la fin de la majorité plurielle.", et alors que le parc nucléaire apparaît en surcapacité, les pouvoirs publics ne lancent pas de projet de construction. Les industriels s’impatientent. 


Source

   En 1999, les activités nucléaires de Framatome et de Siemens fusionnent dans une nouvelle société appelée Framatome ANP, Advanced nuclear power, 2001, qui deviendra Areva NP en 2006, concepteur de l’ EPR.

 

 

 


Publicités de 2001 et 2006

   Dans un contexte de libéralisation et d'internationalisation, des différends, existants déjà entre Areva et EDF, s'accentuent. Areva qui développe une stratégie de vente d' EPR “ clé en main ”, s’oppose ainsi à EDF, qui veut être le chef de file du développement du nouveau nucléaire.
  En 2003, l’électricien Finlandais TVO lance un appel d’offres pour la fourniture d’un réacteur nucléaire " clé en mains " à Olkiluoto. Cet appel d’offres est remporté en décembre 2003 par Areva/Siemens, face à des concurrents américains et russes.
  En France, et ce, malgré l’arrivée de la droite au pouvoir en 2002, il n’y a toujours pas de projet d’ EPR en vue ; le premier ministre, Jean-pierre Raffarin, organise alors un grand débat public national sur les énergies ;  les oppositions au nucléaire, regroupées en cartel, s'empressent de le boycotter, et, en réponse active, elles organisent leur propre colloque, qu'elles nomment : " les vrai débat ". 


 
  Enfin, après des années de tergiversation, en 2004, un projet d’ EPR est finalement autorisé, à Flamanville. Le décret d’autorisation de construction est signé en avril 2007 et le premier béton est coulé en décembre 2007…pour un démarrage envisagé en 2012 !
   Car l'optimisme est de mise : alors que le temps moyen de construction d’un réacteur dans le monde est de 121 mois [10 ans] entre 1996 et 2000, en 2004, la durée de construction retenue pour l’EPR de Flamanville est... autour de 60 mois! ; le coût de construction est lui estimé à environ 3 milliards d’€.


Extrait du Rapport public thématique de la Cour des comptes, " La filière EPR "

   Dans ces conditions, Anne Lauvergeon, présidente du directoire d’ AREVA, table alors sur la vente de 34 EPR dans le monde. AREVA signe un contrat pour la construction de 2 EPR à Taishan, Chine, en 2007. Après un échec aux Émirats arabes unis, 2 EPR sont décidés à Hinkley Point, Royaume-Uni, en 2012, la décision ferme est actée en 2016 et l'année 2018 voit le début de la construction.
   Entre-temps, le projet, 2009, d’un EPR à Penly est reporté à la suite à l’accident de Fukushima en 2011 ; il est définitivement abandonné avec l’arrivée de François Hollande en tant que Président de la République, en 2012 ; de plus, il programme également la fermeture des réacteurs de Fessenheim [Haut-Rhin] ; à contrario, il poursuit le chantier de l’ EPR de Flamanville.
  Au début de l'année 2010, six réacteurs sont donc en construction, sauf que, devant faire face à une opposition déterminée, symbolisée par les actions de Greenpeace, et, les tensions entre AREVA et EDF demeurant, ces réacteurs vont accumuler retards et hausses de coûts de construction.

L' EPR de Flamanville pour exemple
  Entre 2007 et 2014, la construction est retardée par des problèmes de défauts ou de difficultés de soudures, de béton, de décès sur le chantier, et, bien entendu, par les répercussions de l’accident de Fukushima auprès de l'opinion publique.

Dans le détail
   Fin 2014, Areva NP découvre une anomalie de fabrication de l’acier du couvercle et du fond de la cuve du réacteur EPR, cuve installée dans le réacteur la même année. Après des mois d’expertise par l’Institut de radioprotection et de Sûreté nucléaire, IRSN, et un groupe permanent d’experts, l’Autorité de sûreté nucléaire, ASN, juge que la cuve doit faire l’objet de contrôles approfondis ; quand au couvercle, il devra être remplacé à l’horizon 2024 ; ces difficultés font exploser les coûts et les délais. En 2015, on estime que le premier chargement de combustible se déroulera en 2018 et que le coût du réacteur sera de plus de 10,5 milliards d’euros.

 Extrait du Rapport public thématique de la Cour des comptes, " La filière EPR "

   Enfin, début 2017, EDF ne peut pas justifier l’exclusion de rupture de tuyauteries du circuit secondaire principal. Après des mois d'expertise technique, les soudures, dont 8 soudures, dites de
« traversée d’enceintes », doivent être réparées.

Les projets d' EPR ailleurs
   Sur les autres chantiers d’ EPR, les bonnes nouvelles viennent d’abord de Chine. Les 2 EPR ont, certes, accusé également des retards et des surcoûts, sans aucunes communes mesures avec ceux de Flamanville, mais cela ne les a pas empêché de démarrer leur activité en 2018-2019 ; seul petit bémol, juin 2021, on découvre que des gaines de combustibles du réacteur 1 sont endommagées, entraînant des fuites dans le circuit primaire du réacteur ; cet incident bénin fera toutefois l'objet d'une forte médiatisation, grâce au canal historique antinucléaire.
  En Finlande, l’ EPR Olkiluoto-3 diverge [" on appelle divergence d'une pile, ou d'un réacteur, le fait de commencer la réaction en chaîne de fission ou de fusion pour les réacteurs du futur type ITER ], décembre 2021 et est connecté au réseau, mars 2022, pour une mise en service commerciale définitive prévue fin 2022.
 


Finlande, l’ EPR Olkiluoto-3

   En juin 2022, 3 EPR sont en chantier : 2 à Hinkley Point et 1 à Flamanville.

Conclusion
   Le démarrage de l’ EPR de Flamanville est annoncé, aujourd’hui, pour le second semestre 2023 et ce, pour un coût de 12,7 milliards d'euros ; ainsi, il aura survécu à la crise du Covid, à la reprise de soudures défectueuses et à la prise en compte des difficultés rencontrées à Taishan ; sans oublier, la pression médiatique pour dénoncer, voire amplifier, tous ces problèmes, via la presse, la télévision et les réseaux sociaux.

Le rapport Folz, 2019
  À la " demande officielle de Jean-Bernard Lévy, PDG d’EDF en juillet 2019, suite à la décision de l’ ASN le 19 juin 2019 de remettre à niveau les huit soudures de traversée de l’enceinte de confinement avant la mise en service de l’ EPR Flamanville, et à une demande du gouvernement en général et du ministère de l’économie, en particulier... ", ce rapport explique ces phénomènes, qui ont émaillés tout du long le chantier de construction de l' EPR de Flamanville et, en tire toutes les leçons :
  " – une « gouvernance de projet inappropriée », dont un manque de maîtrise d’ouvrage clairement identifié avec une « confusion des rôles dans la gestion d’un projet » entre « maitrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre »,
  – un « manquement dans le management de projet » avec une « insuffisance de l’encadrement local par les équipes du projet »… « malgré des efforts tardifs de transfert de ressources humaines sur le chantier »…,
  – une « organisation complexe des ressources d’ingénierie », comportant des « interfaces nombreuses, nécessitant des efforts coûteux de coordination et de surveillance et entraînant des incohérences… »,
  – « des études insuffisamment avancées au lancement » du projet comportant une « immaturité des études au lancement des mesures de correction tardives… »,
  – et ce, dans « un contexte réglementaire en évolution continue »… où l’accident de Fukushima en 2011 a conduit notamment à un « réexamen de la situation de toutes les centrales nucléaires ». [BMN1] Les exigences, renforcées, de qualité des fabrications industrielles sont également soulevés,
  – « des relations insatisfaisantes avec les entreprises », en termes de contrats, notant « de nombreuses modifications au cours des contrats, de relations parfois difficiles entre les entreprises »… ;
  De plus, la question de « perte de compétences généralisée », expliquée en partie du fait de l’absence de construction de réacteurs nucléaire en France pendant une longue période d’absence, – une vingtaine d’années environ. En particulier, les défaillances dans les métiers techniques, souffrant d’une image négative dans la société française, et pourtant extrêmement utiles dans l’industrie, sont soulevés.
  Si les raisons de délais et de surcoûts évoquées sont essentiellement de la responsabilité d’EDF, le rapport revient aussi sur le contexte politique et industriel particulier qui a accompagné le lancement de ce projet. Ainsi, le manque de visibilité politique et les rivalités EDF-Areva – non arbitrées à l’époque par le gouvernement – n’ont pas été sans conséquences sur les choix organisationnels d’EDF...
"
  Source

  Pour les partisans de l’atome, cette expérience difficile doit être capitalisée. Grâce à une restructuration de la filière autour d’EDF et un modèle simplifié, l’ EPR 2, les industriels se disent aptes à réaliser un programme de plusieurs réacteurs en France et à exporter ! Un nouveau “ printemps nucléaire ”, au cœur des crises climatiques et énergétiques, pousse même le gouvernement à acter la construction d’un programme de construction d’ EPRs en complément du déploiement des énergies renouvelables.
   Pour autant, pour ses opposants, la lutte continue : le projet EPR, trop long et coûteux, ne répond pas à l’urgence climatique. C’est un fiasco industriel qui doit être totalement abandonné.
  L’histoire de l’ EPR n’a pas fini de s’écrire…
Sources

inis.iaea.org/collection/NCLCollectionStore/_Public/31/007/31007060.pdf?r=1
https://inis.iaea.org/collection/NCLCollectionStore/_Public/19/041/19041746.pdf?r=1 https://rgn.publications.sfen.org/articles/rgn/abs/1988/01/rgn19881p33/rgn19881p33.html https://rgn.publications.sfen.org/articles/rgn/abs/1994/06/rgn19946p478/rgn19946p478.html https://rgn.publications.sfen.org/articles/rgn/abs/1998/04/rgn19984p91/rgn19984p91.html https://rgn.publications.sfen.org/articles/rgn/pdf/2004/06/rgn2004-6.pdf https://rgn.publications.sfen.org/articles/rgn/pdf/1988/01/rgn19881p33.pdf
irsn.fr/FR/connaissances/Installations_nucleaires/Les-centrales-nucleaires/reacteur-epr/Pages/1-presentation-historique-EPR-Flamanville.aspx#.YoypmFTP02w
https://irsn.fr/FR/connaissances/Installations_nucleaires/Les-centrales-nucleaires/reacteur-epr/Cuve-EPR/Pages/1-La-cuve-du-reacteur-EPR-de-Flamanville.aspx#.YqrmJOzP02w
https://irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20190717_Comprendre-la-demarche-exclusion-de-rupture-dans-la-demonstration-de-surete-du-reacteur-EPR-de-Flamanville.aspx#.Yqrn9-zP02w https://asn.fr/l-asn-reglemente/guides-de-l-asn/directives-techniques-pour-la-conception-et-la-construction-de-la-prochaine-generation-de-reacteurs-nucleaires-a-eau-sous-pression
https://senat.fr/rap/o97-4841/o97-48413.html
https://ccomptes.fr/fr/publications/la-filiere-epr
https://minefi.hosting.augure.com/Augure_Minefi/r/ContenuEnLigne/Download?id=104AF2DA-FA4D-4BED-B666-4D582E2C7A8A&filename=1505%20-Rapport%20Flamanville%20pdf.pdf
https://pastel.archives-ouvertes.fr/tel-02170792/dgazettenucleaire.org/?url=/1994/131_132.html
https://usinenouvelle.com/article/edf-a-un-plan-pour-construire-de-nouveaux-epr-2-en-france-et-il-passe-par-un-appel-d-offres.N828460
http://senat.fr/opecst/rapport/rapport_t1_nucleaire_controle_reacteursfuturs_1991.pdf
http://senat.fr/opecst/rapport/rapport_t2_nucleaire_compterendu_1991.pdf 
https://seafile.institut-negawatt.com/f/b27b6644660f4f80bbaf/
https://vie-publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/034000650.pdf
http://energie.promes.cnrs.fr/2003/debat.html
https://archives.eelv.fr/lesverts.fr/comm-energie.lesverts.fr/breveecf9.html?id_breve=7 
https://challenges.fr/challenges-soi

 

 

 

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