OÙ SONT PASSÉS LES OISEAUX DE NOS RÉGIONS ? SE DEMANDE LA LIGUE DE PROTECTION DES OISEAUX

  La question posée par la Ligue de protection des oiseaux, LPO,  " Où sont passés les oiseaux de nos régions ? ",  en Haute-Marne et, partout ailleurs en France, soulève une préoccupation environnementale importante pour maintenant et pour le futur. En particulier, il est notoire de souligner que l'une des causes principales de cette disparition est la multiplication des usines d'énergies renouvelables, EnR, telles que les éoliennes, les panneaux solaires et les méthaniseurs ! NULLE PART OÙ ALLER POUR LES HABITANTS DU CIEL !
  Pour prendre conscience de l'ampleur du massacre en cours et de l'urgence d'une mobilisation générale, il suffit de prendre connaissance de l'expression écrite de la LPO GRAND EST, "  Dans le cadre de la consultation publique en cours concernant la demande de dérogation au titre des espèces protégées déposée par la Société URBA 38 dans le cadre d'un projet d'installation d'un parc photovoltaïque à Rolampont ", signée par son Président, CLEMENT Étienne :

Publié avec l'aimable autorisation de l'auteur.
 
  " Dans le cadre de la consultation publique en cours concernant la demande de dérogation au titre des espèces protégées déposée par la Société URBA 38 dans le cadre d'un projet d'installation d'un parc photovoltaïque, je tiens à indiquer que notre association est formellement opposée à cette demande qui concerne un site de reproduction avéré pour de nombreuses espèces d'oiseaux protégées, Alouette lulu, Bruant jaune, Bruant proyer, Buse variable, Faucon crécerelle, Fauvette à tête noire, Fauvette babillarde, Fauvette des jardins, Fauvette grisette, Loriot d'Europe, Milan royal, Pic épeiche, Pie-grièche écorcheur, Pipit des arbres, Pipit farlouse, Pouillot fitis, Pouillot véloce, Rossignol philomèle, Rouge-gorge familier, Tarier pâtre, Sittelle torchepot, Verdier d'Europe, Circaète Jean-le-Blanc, tel qu'indiqué dans le dossier par la société demandeuse.
  Rappelons que la plupart des populations des espèces concernées sont en déclin plus ou moins marqué au regard des suivis, STOC, que nous réalisons annuellement. C'est notamment le cas du 
  • Bruant jaune, -52%
  • Verdier d'Europe, -39%, 
  • Pie-grièche écorcheur, -28%
  • Fauvette des jardins, -5I%
  • Buse variable, -22%
  • Fauvette babillarde, -2I%
  • Pipit des arbres, -29%
  • Pouillot fitis, -64%... 
  Je vous renvoie aux données STOC ainsi qu'au document que la LPO Grand Est a édité en début d'année " Où sont passés les oiseaux de nos régions ".
  Je vous renvoie également au point 5 de la liste des revendications qui ont été présentées et votées à l'unanimité et qui indique :
  " La LPO Champagne-Ardenne est défavorable et s’opposera à l’implantation d’énergies renouvelables, éolien, méthanisation, photovoltaïque…, dans les espaces à forts enjeux environnementaux. Par espaces à forts enjeux environnementaux, nous entendons : 
  • les Zones de protection spéciales, ZPS, 
  • les Zones spéciales de conservation, ZSC,
  • les Espaces naturels sensibles, ENS,
  • les ZNIEFF de type I,
  • les forêts,
  • les plans d’eau intégrés dans des périmètres RAMSAR,
  • les voies de déplacement des espèces sensibles ou à enjeu,
  • et tout autre espace dès lors qu’il aura été repéré comme espace vital (site de nidification, d’alimentation ou d’hivernage "
  Enfin nous nous permettons de rappeler la récente motion sur le développement des énergies renouvelables dans les espaces naturels adoptée en séance plénière du Comité Régional Biodiversité à Metz le 2023/I2/I9 qui reprend et précise un certain nombre de principes issus de l'avis du Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel du Grand Est au sujet du développement du photovoltaïque au sol en Grand Est respectant le principe d’absence de perte nette de biodiversité. "

  Cette situation préoccupante est confirmée par le nombre croissant d'arrêtés préfectoraux dénonçant la mortalité des oiseaux ou des chauves-souris, victimes d'usines éoliennes, et ordonnant aux exploitants des sites de mettre en place des mesures conservatoires telles que le bridage ou l'arrêt total des machines dans certaines conditions. Cette vague d'arrêtés conservatoires, soit une dizaine en seulement deux ans, 2022-2024, est due à l'augmentation du nombre de visites et de rapports de l'Inspection des installations classées de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement, DREAL, du Grand Est. En résumé : chaque fois qu'une usine éolienne est inspectée, elle fait l'objet de sanctions ! Or, les opposants à ces usines ont toujours souligné, lors des enquêtes publiques, les risques potentiels que représentent les éoliennes pour l'avifaune et les chiroptères. Pour autant, leurs mises en garde ne sont pas prises en compte par les autorités préfectorales, où à la marge. Aussi, l'on peut s'interroger sur l'utilité de l'enquête publique, unique occasion où les riverains sont officiellement consultés, et sur, au final, les réelles motivations du représentant de l'État ?...
  "  C’est par une matinée frisquette que des adhérents du groupe local de la LPO Chaumont/Langres se sont retrouvés à Blessonville, dimanche 28 avril. Objectif : faire un point de la situation démographique des oiseaux des plaines – et surtout de leur busard cendré, oiseau emblématique des espaces agricoles. C’est qu’en 30 ans, 80 % des oiseaux des plaines ont disparu. "



Photos : jhmQuotidien 2024 05 03

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