VOITURE ÉLECTRIQUE : QUAND LES EUROPÉENS SE LEURRENT EUX-MÊMES, DIXIT CARLOS TAVARÈS, PATRON DE STELLANTIS

 Au XIXe siècle, la Justice était comme la viande, trop chère pour que les pauvres en mangent*, est-ce qu'au XXIe siècle, la voiture électrique sera elle aussi trop chère pour que les pauvres roulent avec ?   
  Va savoir, Charles !
  * Inspiré librement de SUE Eugène, Les Mystères de Paris, I842-I843.
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Le patron de l'industrie automobile fait les comptes : l'Europe se ment à elle-même en ce qui concerne les voitures électriques

La marque allemande Opel appartient au groupe Stellantis, dirigé par Carlos Tavares. © GIGA
 
  Les voitures électriques sont trop chères, l'interdiction des véhicules à essence et diesel dans l'UE est une erreur dont personne ne veut. Jusqu'à présent, le patron de Stellantis, Carlos Tavares, ne s'est pas caché derrière ce point de vue. Le patron de l'industrie automobile est désormais clair : avec le plan de passage aux voitures électriques, — dans sa forme actuelle, — les Européens se mentent à eux-mêmes.
 
La réglementation sur les voitures électriques contraint les constructeurs automobiles à une concurrence acharnée
  Abandonner les voitures à combustion pour se tourner vers les voitures électriques. Tel est l'objectif de l'UE, qui ne veut plus autoriser de nouvelles voitures à essence ou diesel à partir de 2035. Pour Carlos Tavares, patron du groupe automobile Stellantis, l'objectif est certes acceptable, mais il estime que la manière d'y parvenir n'est pas du tout élaborée.
 " La Commission européenne demande plus de voitures électriques, mais n'a pas analysé pleinement les conséquences de sa décision. C'est du dogmatisme sans vérification de la réalité ", critique Tavares dans une interview : source : Spiegel.
  La conséquence :
   Les voitures électriques sont 40 % plus chères à produire que les voitures conventionnelles à moteur à combustion. Mais de nombreux consommateurs ne peuvent pas payer un prix aussi élevé. Les constructeurs automobiles doivent donc réagir, — avec la concurrence la plus rude que nous ayons connue dans l'histoire de l'industrie.
  Selon Tavares, la concurrence la plus rude pour Stellantis et pour d'autres constructeurs européens comme le groupe VW et ses marques, vient de Chine. Les marques chinoises ont plusieurs années d'avance avec leurs voitures électriques, une lacune qu'il faut combler d'urgence.
 
Troubles liés à l'interdiction des voitures à combustion : le chef de Stellantis s'attend au pire
  Dans ce contexte, les subventions à l'achat, qui maintiennent les coûts à un faible niveau, ne seraient que d'une aide limitée. Au lieu de cela, Tavares mise sur une concurrence d'éviction drastique, que Stellantis peut selon lui absorber. Il estime en revanche que des interdictions rigoureuses comme celle des nouvelles immatriculations de véhicules à combustion sont contre-productives :
" Si l'on empêche les gens d'utiliser leur voiture dans un nombre croissant de domaines parce qu'ils n'ont plus le droit de conduire une voiture à combustion et qu'ils ne peuvent pas s'offrir une voiture électrique, on les prive de leur droit à la mobilité libre et individuelle. On risque ainsi des révoltes en France, au Portugal et en Allemagne, entre autres. "
 
  Les voitures électriques chinoises vraiment bon marché sont encore à venir

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  Au lieu d'interdire les voitures à combustion, Tavares souhaiterait réduire les émissions de la flotte avec des hybrides et fixer des quotas de vente croissants pour les voitures électriques pour les constructeurs. Ainsi, selon lui, les citoyens européens ne seraient pas contraints d'acheter des voitures, trop, chères, ce qui nuirait à l'acceptation du changement de mobilité. En outre, la politique ne contraindrait ainsi pas les constructeurs automobiles à une concurrence dans laquelle les Chinois ont actuellement le dessus.

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