Précédemment :
Dans l'excellent jhmQuotidien du jour, on apprend que :
le conseil, à la majorité, a émis un vote favorable au projet d’implantation de six éoliennes sur le territoire de Cirey et Mareilles. En revanche, jugeant trop importante la densité des éoliennes sur le secteur, il a émis un avis défavorable à l’exploitation d’un parc éolien sur le territoire de Lanques.
Que peut-on déduire de cette décision ?
- que le CM ne semble pas, à première vue, être un grand défenseur de l’éolien. Ce qui pourrait être une bonne nouvelle. Mais si l’on suit cette hypothèse, pourquoi avoir accepté l’un des deux projets ? À moins qu’une autre explication ne tienne : le CM serait en réalité... favorable à l’éolien ? Oui, mais dans ce cas, pourquoi refuser un projet ? Quand on aime le chocolat, est-ce qu’on se limite à un nombre de carrés ? Ou..., le fait de la présence deux personnalités locales, en tant qu'élus, l' inexorable président du département et un journaliste du jhmQuotidien, Langres, peut laisse supposer qu'ils ont pu influencer le jugement final, dont la subtilité évoque celle de Salomon ?[i] Ou... finalement, il n'y a aucune logique dans ce choix !?
- que ce tri est d’autant plus étonnant qu’il valide l’usine la plus proche de la commune, celle située à environ 4,5 km, contre un autre projet à 8,5 km. Un paradoxe, surtout quand on considère l’impact potentiel sur la population locale.
- que sans nul doute, compte tenu de la densité déjà élevée d’éoliennes dans le secteur — voir ci-devant la carte — et, la situation alarmante qui en découle, qu'il serait en effet grand temps de s’en préoccuper, bien que le mal est déjà fait !
[i]. Salomon jouit d'une réputation de très grande sagesse, illustrée par le jugement — dit « jugement de Salomon » — qu'il prononce en présence de deux femmes qui se disputent un nouveau-né : Salomon ayant ordonné de fendre celui-ci en deux pour en donner la moitié à chacune, l'une des deux femmes pousse un cri et préfère le donner, manifestant ainsi qu'elle est la véritable mère du nourrisson.
À noter au passage que, lors de la même séance, le conseil :
" a décidé d’accepter la charte d’engagement correspondante et poursuivra donc sa politique de préservation et de protection de l’environnement engagée depuis plus d’une décennie. "
Ah ! sans oublier ! :
Point sur le “ village d’avenir ” : les démarches en cours concernent les futures constructions dans le lotissement, le parc photovoltaïque sur l’ancien terrain de football et la création d’un circuit pédagogique autour du village.
Ah ! tout ce futur bien-être... à l'ombre des éoliennes ! Pas belle la vie à Bourdons-sur-Rognon !? Heureusement que le ridicule ne tue pas !...
Conseil municipal 2020 -2026
Ce dernier a été renouvelé de moitié en 2020. À noter que, le nombre d'inscrits à fortement diminué entre les municipales de 20I4 et 2020 : -11% !
- Manon BOURGUEIL, professeurs des écoles, instituteurs et assimilés
- Françoise GÉRARD, 1er adjoint, employés administratifs d'entreprise
- Brigitte MÉNARD, anciens cadres
- Marie Claude PROCUREUR, professions intermédiaires administratives de la fonction publique
- Gilles BERTHET, maire, anciennes professions intermédiaires
- Mickaël CHAGNET, ouvriers qualifiés de type artisanal
- Guillaume FEBVRE, ingénieurs et cadres techniques d'entreprise
- Nicolas LACROIX, personnes diverses sans activité professionnelle de moins de 60 ans — sauf retraités
- Michel SIMONNOT, anciens agriculteurs exploitants
- Frédéric THEVENIN, professions de l'information, des arts et des spectacles
- Lilian VAUTRIN, 2eme adjoint, ouvriers qualifiés de type industriel
- inscrits : 202 / 226 en 20I4
- abstentions : 77 / 57
- votants : I25 / I69
- blancs ou nuls : 2 / 4
- exprimés : I23 / I65
Le Bassigny Champenois
La commune appartient à ce territoire historique dont la capitale est Chaumont.
Sur trois versants de la France, ceux de la Manche, de la Mer du Nord et de la Méditerranée, le Bassigny champenois déroule ses paysages aimablement humanisés. La diversité est de règle : horizons céréaliers, forêts de fraîcheur, pâturages verdoyants alternent tout au long du parcours sinueux de 153 kilomètres. C'est le patrie des couteliers et des ciseliers du bassin de Nogent dont la réputation dépasse les frontières. Le grand beau temps de juillet est propice à révéler les charmes de ce pays discret : il multipliera les jeux de lumière dans la verdure écrasée de soleil, il jettera mille éclats sur les eaux vives dévalant des plateaux.
PETITPIERRE Claude et Roger, SALASSA Guy, Harmonies Haut-Marnaises, l'Escarboucle, Chaumont, I987, p. 245.
Bourdons-sur-Rognon
Bourdon-sur-Rognon : commune du canton d' Andelot. Elles est située sur le Rognon, à I8 kilomètres de Chaumont. (...) cette juridiction était composée du maire royal, d'un procureur du roi, d'un greffier qui avait le greffe à bail et d'un huissier. La seigneurie appartenait au roi et à l'abbaye de Lacrête, par moitié. (...) Le roi avait à Bourdon une halle où l'on tenait foire à la Saint-Luc [ I8 octobre ], et une grange dite la maison du roi où le receveur du domaine faisait sa recette pour tout le ressort de la juridiction. La prison était depuis longtemps détruite, et le nom de la rue en gardait le souvenir. La commune de Bourdon n'a pris naissance qu'au commencement du XIIIe siècle. (...) mais son territoire comprend deux anciens finages [ circonscription sur laquelle un seigneur ou une ville avaient droit de juridiction. Larousse ] dont les habitations avaient été détruites et qu'on appelait, celui du Nord le Magnil, l'autre le Bordon. Ils avaient été donnés au moines de Lacrête, le premier lors de la fondation de cette abbaye, l'autre en 1165 par Humbert de Bordon, héritier sans doute des anciens seigneurs du hameau de ce nom. Ce vaste territoire était inculte lorsqu'en 1222 les moines, firent construire des habitations en Bordon, sur le Rognon. Des colons vinrent s'y établir et il s'y forma bientôt un hameau qui prit d'abord le nom de Saint-Julien-sur-Rognon. Mais la protection du pouvoir temporel était nécessaire à la jeune colonie et les religieux, comme c'était alors l'usage, associèrent à leur entreprise le comte de Champagne. La charte d'association est de l'année 1240 [ Chartres de Bourdons, 1240, in-4° de I8 pages, parchemin, écriture du XVe siècle ]; elle organise la nouvelle commune qui est administrée par un maire et des sergents élus par leurs concitoyens. (...) C'est seulement après la constitution de la commune que les habitants ont substitué l'ancien nom de Bordon, dont on a fait depuis Bourdon, à celui de Saint-Julien. (...) comme ils avaient affaire à un sol généralement ingrat, beaucoup d'entre eux se fire bûcherons, charbonniers; (...) mais les guerres du XIVe siècle entravèrent le cours de cette prospérité, et celles du XVIe siècle commencèrent une période de ruine qui fut telle qu'il y a cent ans, Bourdon, avec ses dix-sept rues ayant des noms propres, renfermait à peine trois cents habitants; dix seulement cultivaient la terre, les autres étaient de pauvres bûcherons; l'usine métallurgique n'existait plus, seulement un terrain situé au bout du village et clos de murs conservait encore le nom de vieille forge.
JOLIBOIS Émile, La Haute-Marne, ancienne et moderne, Éditions Miot-Dadant, Chaumont, I858, p. 8I.
PETITPIERRE Claude et Roger et SALASSA Guy, Harmonies Haut-Marnaises, L'Escarboucle, Chaumont, 1987, p. 244.
Mais qui se soucie encore de l’Histoire et de la Beauté du Bassigny Champenois aujourd’hui ? Certainement pas ces élus qui, eux, comme nous, ne sont que de passage, mais qui agissent comme s’ils étaient les maîtres ad vitam æternam des lieux !
D’ Is-en-Bassigny à Lanques-sur-Rognon, la vallée du Rognon, aujourd'hui
Malgré son vilain nom, cette jolie rivière nous offre des points de vue charmants en creusant son lit pour descendre du Plateau de Langres jusqu’à rejoindre la Marne. Les amateurs de promenades trouveront dans ses vallées de très beaux parcours entre prairies et bois.
De nombreux ponts, retenues, biefs et moulins témoignent du soin apporté à la maîtrise de l’eau, dans un département où l’hydraulique a apporté pendant des siècles l’énergie nécessaire aux industries et l’eau à la pisciculture. Avec les églises, ces ouvrages embellissent les petits villages et témoignent de l’activité de la population au cours des siècles passés. Saura-t-on préserver ce patrimoine et le transmettre en bon état ?
Puits dans le Val d’ Orsoy. Cette charmante petite tour abrite un puits et un captage. En suivant le ruisseau, les labours en amplifient les méandres...
Auteur : B.Degoy.
Bourdons-sur Rognon : le pont de la Tuilerie. Auteur : B.Degoy.
Vue générale du site de l'abbaye de la Crête, 20I0. Auteur : Angeroux.
Saint Nicolas de Septfontaines. " Près d' Andelot-Blancheville, l’ancienne Abbaye de Saint Nicolas de Septfontaines, XII e - XIII e siècles, est maintenant un monument historique privé et habité. Le système hydraulique monastique y est en partie conservé, avec un ensemble de canaux alimentés par la source de Saint Augustin. Le Dardignan y prend sa source et s’en va rejoindre le Rognon à Andelot. Ce site se situe sur la voie du cyclo-rail des trois vallées qui va de Bologne à Andelot-Blancheville. "
Auteur : B.Degoy.
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