La " Terreur " éolienne prend ses quartiers en bord de mer

  " L'implantation d'éoliennes en mer ne fait pas qu'augmenter le coût de l'énergie occasionnelle qu'elles produisent, elle détruit, en même temps, les paysages côtiers, les oiseaux et d'autres formes de vie marine.
  Chaque année, des millions d'oiseaux disparaissent sous les coups de ces engins. Et les turbines offshore poussent les macareux moines et d'autres espèces menacées au bord de l'extinction.
  Il est prouvé que le bruit des éoliennes perturbe les systèmes de guidage et de communication par sonar des baleines, créant ainsi un danger supplémentaire pour la baleine franche de l'Atlantique, déjà menacée.
  Les dommages causés aux zones de pêche
par les usines éoliennes en mer sont accueillis avec un mépris assumé de la part des entreprises d'énergie éolienne et font l'objet d'une indifférence maligne de leurs complices politiques.
  Et, comme le dit Viv Forbes ci-devant, les installations éoliennes en mer menacent la vie et le mode de vie des communautés côtières, partout dans le monde.
"
Source

                                                                       
Photo : @Arielle Demerchant

  Le macareux moine : " Quatre espèces de macareux se rencontrent au monde, mais le Macareux moine, Fratercula arctica, est le seul qui vit en Atlantique Nord. C’est l’un des oiseaux marins les plus populaires et les plus familiers au Canada. Sa physionomie particulière en fait même un candidat idéal pour les calendriers et les affiches. En 1992, il est devenu l’emblème aviaire officiel de la province de Terre-Neuve-et-Labrador. Si la majorité des gens n’ont aucun mal à identifier l’oiseau en plumage nuptial, il en va tout autrement lorsqu’il arbore sa livrée hivernale plus simple. "
Source

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Des " Triffides "* tourbillonnants recouvrent désormais nos côtes


Viv Forbes
2021 12 29

   " Je les voyais maintenant avec un dégoût qu'ils n'avaient jamais suscité en moi auparavant. D'horribles choses étrangères que certains d'entre nous avaient créées d'une manière ou d'une autre et que les autres, dans leur avidité insouciante, avaient cultivées dans le monde entier. On ne pouvait même pas les reprocher à la nature ".
  William Masen, dans " Le Jour des Triffides "**

   Les éoliennes ont besoin d'une surface énorme pour produire une quantité importante d'électricité. Une zone de la taille du Pays de Galles devrait être couverte d'éoliennes rien que pour répondre à un sixième des besoins énergétiques quotidiens du Royaume-Uni.
  Depuis des années, les investisseurs subventionnés dans le domaine de l'énergie éolienne rasent les lignes de crête, abattent les forêts et découpent les oiseaux, les chauves-souris et les insectes.  Ils saccagent le paysage au profit de quelques propriétaires terriens et spéculateurs dans une vaine tentative de produire une électricité bon marché et fiable à partir d'une source d'énergie à faible densité, imprévisible et intermittente. Tout cela est motivé par une vision verte floue selon laquelle les humains peuvent changer le climat en manipulant l'atmosphère.
  Mais les citoyens et les amoureux de la nature se rebellent. Les spéculateurs éoliens se lancent maintenant dans une course à l'espace off-shore dans les eaux peu profondes.
  Le " jour des Triffides " approche pour les communautés côtières, car ces tours affublées de rasoirs géants et tournoyants, accélèrent leur invasion des eaux peu profondes. Elles représentent un danger mortel pour les oiseaux marins - décapitant ou désarticulant pélicans et pétrels, mouettes et aigles de mer, fous de Bassan et grèbes, milans et planeurs. Ils mettent également en danger la navigation côtière, les barges, les hélicoptères, les pêcheurs et les touristes. Et la pollution sonore due au battage des pieux et au bruit des turbines affecte les baleines et les phoques.
  Les objectifs " Zéro carbone " associés à des mirobolantes subventions publiques, il n'y a qu'à se baisser pour les ramasser, menacent de multiplier par neuf la demande d'espace océanique pour implanter les éoliennes, ce qui reviendrait à couvrir une superficie équivalente à celle de l'Italie, et ce, bien avant que le " paradis " de l'énergie verte ne soit atteint.
  La fabrication et l'érection de ces turbines, associées à leur raccordement électrique au réseau, sont synonymes d'une grande consommation d'énergie que traduit :

  • l'extraction et la purification de métaux rares qui sont des techniques polluantes pour le sol et l’eau, ainsi que pour la santé humaine ;
  • la fabrication de l'acier, du béton et des matières composites tels que la fibre de verre ou de carbone, etc. 
  - une analyse minutieuse montrera un déficit énergétique au cours de leur courte durée de vie.

  Après chaque cyclone ou tsunami, les déchets de turbines déchiquetées pollueront les eaux côtières et les plages - la plupart de ces déchets ne peuvent pas être recyclés et deviendront des décharges toxiques. Les exploitations minières doivent déposer des garanties financières pour couvrir le démantèlement, l'élimination des déchets et la réhabilitation des terres à la fin de la durée de vie de la mine - pourquoi les usines éoliennes et solaires sont-elles exemptées de ces responsabilités ?
  Sans oublier, la vulnérabilité des éoliennes et du réseau en cas d'attaque informatique ou de sabotage par mer ou ...air!
  Des générateurs d'électricité qui ont fait leurs preuves, l'hydroélectricité et le nucléaire et, qui, n'occupent qu'une faible surface au sol, sont bien moins dommageables pour l'environnement terrestre et marin que les " Triffides tournoyants ".
  Question : qui, maintenant, va s'opposer aux " Triffides tournoyants "?

  * " Se dit des organes qui sont partagés en trois par des divisions profondes " ; Larousse.
  ** Fragment du roman Le Jour des Triffides, de John Wyndham , 1951.

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