Usine éolienne : l'arme de destruction massive pour les animaux, sauvages ou non, volants ou non, terrestres et marins, et,...les êtres humains

   " Ce n'était pas le destin qu'il poursuivait mais le sort qu'il fuyait "
   Allan Moore, Jérusalem, Éditions inculte, 2016.
 
Références citées dans l'article :
1. https://bruit.fr/production-d-energie/la-justice-reconnait-le-syndrome-eolien
2. http://www.vendee.gouv.fr/arrete-prefectoral-derogation-especes-protegees-a3097.html?msclkid=e7f52771aaed11ec99c11de9b1a6ec94
3. https://eolien-biodiversite.com/IMG/pdf/eolien_lpo_2017.pdf
4. https://abcbirds.org/blog21/wind-turbine-mortality/?omhide=true
5. https://freewco.wordpress.com/2012/01/15/spanish-wind-farms-kill-6-to-18-million-birds-bats-a-year/
6. http://www.epaw.org/documents.php?article=b7
7. https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-64688.html
8. https://update24092018.chassevd.ch/wp-content/uploads/2013/09/100_Les-%C3%A9oliennes-tuent-les-oiseaux-par-centaines-de-milliers.pdf
9. https://conseilmondialpourlanature.wordpress.com/2015/04/27/le-grand-carnage/
10. https://www.sfepm.org/sites/default/files/inline-files/Manifeste_Eolien-25mai2021-SFEPM_0.pdf
11. https://www.especes-menacees.fr/actualites/chauves-souris-sacrifiees-parcs-eoliens/
12. https://eolien-biodiversite.com/IMG/pdf/rapport_heitz-jung_vfin.pdf
 
 
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Les ravages de l’industrie éolienne sur les animaux !


Béatrice Canel-Depitre
Déléguée du Parti animaliste du Nord-Ouest ; correspondante du Parti Animaliste de Seine-Maritime

I. État des lieux de l’industrie éolienne
  Au-delà de notre avis sur l’industrie éolienne, il est important de s’intéresser aux effets délétères des aérogénérateurs sur les animaux : les grandes éoliennes industrielles, de 200 m en bout de pales, affectent le flux migratoire des oiseaux ;
  • Elles semblent tourner lentement mais le bout des pales atteint 300 Km/h, surprenant les oiseaux dans leur vol ;
  • Les fondations d’une éolienne, c’est 600 m3 soit 1500 tonnes de béton, 25 à 40 tonnes d’acier en sous-sol ; 
  • Les pales d’une éolienne sont non-recyclables ; 
  • La nappe phréatique risque d’être contaminée lors de la construction ; 
  • Les terres agricoles sont impactées en raison du phénomène de compaction des sols découlant du transport nécessaire de matériaux lourds ; 
  • L’éolien est l’énergie qui consomme le plus de terres rares, son alternateur à aimants permanents est composé de néodyme extrêmement polluant ; 
  • Le balsa, arbre amazonien, est utilisé pour la fabrication des pales, cela contribue à la déforestation ; 
  • De nombreuses installations éoliennes nécessitent la construction de nouvelles lignes électriques et sont une source de mortalité des oiseaux ; 
  • L’implantation de l’éolien réduit les terres cultivables, entraîne déforestation, réduit les zones humides et les lieux de vie de nombreux animaux ;
  Par ailleurs, l’énergie éolienne génère bruits, infrasons et effet stroboscopique : 
  • Les études soulignent les mêmes effets délétères du bruit sur les animaux que chez les humains ;
  • Les éoliennes produisent des infrasons, sons non perçus par l’oreille humaine, mais ressentis avec la cage thoracique, sous forme de vibrations, pulsations, et pressions ; Certains scientifiques pensent que certains oiseaux utilisent les infrasons pour naviguer et sont affectés par celles émises par les éoliennes ; 
  • L’effet stroboscopique génère une alternance d’ombres mouvantes et de lumière. Des sautes de luminosité qui attirent le regard, perturbent la vision et diminuent l’attention. Les 3 organes de perception de la position, oreille interne, yeux et récepteurs musculaires et articulaires, sont alors en désaccord.
La justice a reconnu le syndrome éolien pour les humains en novembre 2021 (1) Qu’en est-il pour les animaux ?
  Les préfets prennent régulièrement des arrêtés autorisant à déroger à l’interdiction de détruire un très grand nombre d’espèces protégées ainsi que leur habitat pour la durée de vie d’un parc éolien (2). Oiseaux, chauves-souris, insectes, mais également animaux marins en sont victimes et l’on s’inquiète de plus en plus pour le comportement des vaches qui est altéré à proximité des éoliennes.

II. La mortalité des animaux volants
  Voici quelques chiffres issus d’études réalisées sur l’incidence des éoliennes sur les animaux volants qui illustrent l’hécatombe.

Figure 1 : Nombre de victimes dénombrées par éolienne et pour l’ensemble des parcs selon les pays
 
 
 
 

 
  L’impact préjudiciable d’un parc éolien industriel sur les oiseaux migrateurs et les chauves-souris est évident, leur responsabilité sur le déclin des insectes volants ne l’est pas moins.

2-1. L’effondrement des populations d’insectes volants
  Guêpes, abeilles, mouches, papillons sont les principaux pollinisateurs des plantes à fleurs qui constituent la majorité de la biodiversité végétale. Les insectes, en pollinisant les plantes sauvages, jouent un rôle crucial dans l’alimentation humaine et animale puisque 75 % des fruits et légumes que l’on consomme sont liés aux pollinisateurs et qu’ils sont une source de nourriture pour 60 % des oiseaux. S’ils disparaissaient, l’humanité serait confrontée à une crise alimentaire mondiale ; la biodiversité végétale est par ailleurs essentielle pour notre santé et pour la planète.
  En 2019, pour la première fois une étude allemande, réalisée par le chercheur Franz Trieb du Centre allemand de recherche aérospatiale, DLR, de Stuttgart, s’est intéressée à la responsabilité des éoliennes sur le déclin des populations d’insectes ; c’est entre 5 et 6 milliards d’insectes par jour entre avril et octobre qui viennent s’écraser sur les 30 000 éoliennes allemandes. Papillons et autres insectes volants restent fixés sur les lames, laissant une trace sur les pales, gênant l’efficacité des éoliennes. Mais la seule préoccupation des promoteurs éoliens a été de créer un secteur entier d’entreprises de nettoyage pour les parcs éoliens, tout en ignorant la mortalité des insectes.
  D’ici 2050, on s’attend à un effondrement brutal de la population d’insectes, c’est le constat fait par des experts de la biodiversité réunis en 2019 à Paris par l’ONU. L’université Radboud aux Pays-Bas en collaboration avec des chercheurs allemands a conclu en 2017 que la masse totale des insectes volants avait diminué de plus de 75% depuis 1989. Même si les éoliennes ne sont les seules responsables, la question doit être approfondie. D’autant plus que ces insectes collés sur les éoliennes deviennent à leur tour un piège mortel pour les chauves-souris et les oiseaux insectivores.

2-2. La disparition des Chauves-souris
  Les biologistes considèrent les zones de projets éoliens, massifs forestiers, vallées fluviales, cols, incompatibles avec la sécurité des chauves-souris. En mai 2021, la SFEPM, Société française pour l’étude et la protection des mammifères, a publié un manifeste prévenant de l’impact mortel des éoliennes sur les populations de chauves-souris (10). Les noctules, chauves-souris de haut vol, sont directement affectées par les collisions avec les pales des éoliennes. Or, au-delà d’un seuil de mortalité, le phénomène sera quasi irréversible, et nous en sommes proches, explique la SFEPM.
  D’après une projection de Vigie-Chiro datant de juillet 2020, la noctule pourrait perdre jusqu’à 88 % de sa population dans les 15 prochaines années. Le Conseil mondial pour la Nature estime qu’une seule éolienne tue 400 chauves-souris par an : voir figure 1. Laurent Arthur, chiroptérologue, déclarait en juin 2021 : « quand on trouve une chauve-souris morte, il y en a en réalité 10 de disparues » (11) ; les corps sont disloqués avant d’atteindre le sol, emportés par des prédateurs, ou mangés par les insectes au sol.
  La raison de ce carnage tient au fait que ces petits mammifères volants sont attirés par les éoliennes qui fixent les insectes écrasés sur les pales. Les mêmes raisons expliqueraient aussi pourquoi de nombreux oiseaux insectivores sont tués par les éoliennes. Une étude de 2014 souligne qu’à proximité des éoliennes, près de 88 % de chauves-souris changeaient même de trajectoire pour se diriger vers l’appareil (12) ! Mais, ces petits mammifères évoluent à des vitesses lentes et ne sont pas suffisamment rapides pour éviter les pales.
  Par ailleurs, les ultrasons des turbines des éoliennes désorientent les chauves-souris, elles peuvent mourir par hémorragies internes dues à une brusque baisse de pression provoquée par les pales. Et la situation tend à s’aggraver avec l’apparition depuis trois ans des parcs de nouvelle génération dont les pales se rapprochent de plus en plus du sol. Initialement les éoliennes battaient à une cinquantaine de mètres d’altitude, celles d’aujourd’hui descendent le plus souvent sous la barre des 30 mètres et les plus basses raseront la terre à 10 mètres d’altitude. Après avoir impacté les espèces de haut vol, c’est la quasi-totalité des espèces de chauves-souris qui vont être concernées par les collisions.

2-3. La destruction des oiseaux
  Selon le Conseil mondial pour la Nature, on compte une moyenne de 200 oiseaux morts par éolienne et par an : voir figure 1. Selon l’étude de la LPO de juin 2017, l’éolien peut générer des impacts directs, comme la collision, ou indirects, liés à la perte d’habitats. En 2018, ce sont deux études françaises, menées par le Muséum national d’Histoire naturelle, MNHN, et le CNRS [Centre national de la recherche scientifique], qui nous ont alerté : « Les oiseaux des campagnes françaises disparaissent à une vitesse vertigineuse ». Selon une récente étude de la Royal Society for the Protection of Birds, RSPB, un oiseau sur six aurait disparu en Europe depuis 1980, soit près de 600 millions d’oiseaux nicheurs.
  Comme pour les chauves-souris, la mortalité des oiseaux migrateurs est aggravée lorsque les éoliennes sont implantées sur un couloir migratoire. Au-delà des pesticides, les parcs d’éoliennes dans les prairies réduisent l’habitat des oiseaux nichant dans les prairies. Mais, les oiseaux qui en souffrent le plus sont les grands rapaces, décimés par les éoliennes responsables en partie de leur disparition. Ces oiseaux de proie éliminent les animaux malades ou morts, évitant des épidémies et sont attirés par ceux qui gisent sous les éoliennes.
  Parmi les grandes victimes, la grande outarde devenue rarissime, les échassiers comme la cigogne ou les hérons, les vautours fauve et moine et autres grands rapaces, attirés par les oiseaux déjà tués. Ils se font couper littéralement en deux par les pales des éoliennes qui contribuent à la disparition des derniers grands rapaces d’Europe. En Allemagne, le milan royal qui figure sur les armoiries du Brandenbourg, a complètement disparu, massacré par les éoliennes. La Roumanie est en train d’installer des parcs éoliens sur le pourtour du delta du Danube, une zone naturelle d’une richesse extraordinaire, menaçant ainsi des centaines d’espèces d’oiseaux.
  Plusieurs causes sont à l’origine du danger des éoliennes pour les oiseaux : 
  • Les oiseaux ne distinguent pas les pales d’éoliennes en rotation, et entrent en collision avec ces dernières. La plupart des oiseaux migrateurs effectuent de longs déplacements de nuit, pour éviter la surchauffe corporelle, et ne voient des éoliennes que le feu de position de la nacelle, tandis que les pales fauchent l’air dans l’obscurité, invisibles ;
  • Les rapaces, perchés sur les pales à l’arrêt ou sur les nacelles, ont une vue dominante et ceux d’entre eux qui ont déjà chassé avec succès parmi ces machines sont attirés par elles, car elles sont devenues un indice annonçant une chasse fructueuse. Plus ils fréquentent les sites éoliens, plus ils ont de chances de se faire frapper par une pale, dont ils jugent mal la vitesse ; 
  • La différence entre la lenteur apparente des pales et leur grande vitesse réelle transforment les éoliennes en pièges géants pour les rapaces, hirondelles et chauves-souris. D’ailleurs, nous les humains ne somment guère plus perspicaces : à l’œil nu, on imagine mal qu’une pale d’éolienne atteint près de 300 km/h à son extrémité.
  De plus en plus, on s’intéresse à des mammifères qui pourraient être victimes de ces parcs éoliens industriels dont ils subissent le voisinage.
 
III. L’incidence sur les animaux terrestres
  Les projets éoliens nécessitent très souvent une déforestation de milieux ruraux ce qui veut dire une atteinte irréversible aux lieux de vie de nombreux animaux sauvages. De nombreux projets éoliens ignorent l’importance des massifs forestiers, il en est de même pour les zones humides, habitats de nombreux animaux. Aucune étude ne semble s’intéresser à la conséquence de cette destruction des habitats de nombreux animaux. Quant aux promoteurs éoliens, ils n’hésitent pas à envisager des projets dans la forêt de la Double en Dordogne ou dans les marais de l’estuaire de la Gironde, lieux de vie d’innombrables animaux.
  Ce sont les animaux dits de “ ferme ” qui ont suscité quelques intérêts. Une étude réalisée en août 2020 dans trois exploitations de vaches laitières situées dans les Côtes-d’Armor, dans le Nord et en Loire-Atlantique par le laboratoire de ToxSeek Urgence a conclu que les champs électromagnétiques et des terres rares mêlés pourraient conduire à des pathologies graves chez les bœufs/ vaches et veaux, voire chez les humains. Des analyses toxicologiques ont dépisté 49 métaux lourds et terres rares sur les poils de 80 vaches. En 2021, le laboratoire a affirmé que « l’augmentation parallèle des champs électromagnétiques, éoliennes, 5G…, et de l’utilisation de métaux à fort pouvoir magnétique pose la question d’un impact sanitaire majeur à venir ». Les antennes relais de téléphonie mobile, les éoliennes et les lignes à haute tension seraient un véritable danger pour ces animaux.
  Il a, également, été observé, des souffrances allant même jusqu’à la mort des animaux d’élevage se situant à proximité des éoliennes. Est-ce le bruit provoqué par les vibrations ? Ou l’influence électro-magnétique produite par l’électricité fournie ? Ou le passage des pales à 300 km/h, de façon constante, perturbant, de manière visuelle et sonore les animaux ? Des études approfondies sont espérées et attendues pour faire la part de ces responsabilités.

IV. Les dommages d’une usine éolienne en mer sur les animaux marins

  Les mammifères marins se servent des ondes sonores pour naviguer, les perturbations acoustiques sous-marines, les champs électro-magnétiques, désorientent les animaux et peuvent les faire s’échouer. En baie de Saint-Brieuc se trouve la plus grande population de grands dauphins en Europe, recensés par l’association Al-lark, près de 500 sédentarisés entre le cap de La Hague et Bréhat.  L’ampleur du désastre est soulignée par deux associations, Sea Shepherd France et Gardez les Caps, qui ont déposé plainte en janvier 2022, devant le Conseil d’État avant de saisir la Commission européenne en février 2022 pour contester 59 dérogations de destruction d’espèces et d’habitats protégés accordées à l’industriel espagnol Iberdrola, porteur du projet du parc éolien en baie de Saint-Brieuc, et demander l’abandon du parc.
  Au-delà des risques liés à ce projet spécifique, les projets éoliens offshore perturbent les mammifères marins, les oiseaux marins et les poissons et ont des effets néfastes identifiés : 
  • Le bruit
  L’énergie éolienne génère une pollution sonore néfaste pour les animaux marins, leur sensibilité acoustique les rend particulièrement vulnérables aux activités bruyantes. La mise en place des fondations des éoliennes entraîne une fuite de ceux-ci durant la construction des parcs éoliens. L’augmentation du trafic durant la construction et durant le fonctionnement pour la maintenance augmente leur risque de collision.
  Un collectif de scientifiques belges a analysé en 2017 les divers effets de l’implantation des bases d’éoliennes par martelage, les bruits mesurés dépassent 200 dB, un bruit supérieur à celui du décollage d’une fusée Ariane. Pour des bruits de 175 et de 168 dB, on a constaté que 99 % des morues à 75 m de la source sonore subissaient des dommages létaux : éclatement de la vessie natatoire, hémorragies internes, traumatismes de l’oreille interne ; 
  • La perte d’habitats
  Lors de la construction de l’usine éolienne, la modification et la perte de l’habitat des mammifères marins les éloigne de la zone et leur fait courir des risques. À 20 km de distance, 75 % des contacts avec les marsouins de la zone ont disparu et on aboutit à un éloignement total sur une surface de 2800 km². Les projets éoliens ne respectent pas les règles applicables aux espèces et aux habitats protégés, on trouve des projets éoliens à proximité ou au sein de site Natura 2000 tel celui du Parc Naturel Marin du sud d’Oléron aux Sables d’ Olonne ; 
  • Les pollutions marines
  Contre la corrosion des pylônes en acier des éoliennes en mer, on utilise des “ anodes sacrificielles ”, composées principalement d’aluminium, mais aussi de zinc et de métaux lourds, qui se dissolvent progressivement dans l’eau : sur 25 ans, c’est dix tonnes d’aluminium libérées dans l’eau de mer pour chaque fondation d’éolienne, selon le calcul établi par l’office fédéral de la Construction hydraulique ; 
  • Dommages causés à l’environnement
  Ces dommages résultent de la turbidité, des rejets de sédiments et des rejets de substances polluantes ; 
  • Les oiseaux marins sont également victimes des parcs éoliens offshore
  « La mortalité des oiseaux liée aux éoliennes installées en mer est particulièrement difficile à quantifier, puisque les oiseaux blessés ou morts qui tombent dans l’eau ne sont jamais retrouvés », souligne Frédéric Jiguet, ornithologue au Muséum national d’histoire naturelle. Ces oiseaux subissent notamment le risque de collision, la perte d’habitat, l’effet barrière et la perte de zones de reproduction et de repos du fait des projets éoliens. 
  • Une course au développement de nouveaux parcs
  Elle se fait au détriment des recommandations de protection des animaux. « L’exemple flagrant est le développement des parcs en mer Méditerranée, dans le golfe du Lion, où l’on démarre des études d’impact sur la faune en même temps que l’ouverture de l’appel d’offres », illustre Frédéric Jiguet ;
  Les risques des projets éoliens offshore ne sont pas évalués sérieusement du fait des moyens matériels et de l’investissement financier considérable pour déterminer cette météorologie du fond sous-marin. Mais au-delà de ces risques, il est manifeste qu’il y a peu de considération du partage de l’espace terrestre avec les animaux. Il y a 100 ans, 85% de la Terre étaient occupés par des espaces sauvages, espaces terrestres et maritimes préservés de l’expansion humaine et de l’exploitation des ressources naturelles. De nos jours, seuls 23% de la Terre sont des territoires sauvages avec des conséquences irréversibles pour la survie sur terre.

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