Mais de quoi l' " offre de concours financier ", est-elle le nom?
Les sociétés éoliennes ne sont pas, par vocation, des philanthropes ; chaque " bon geste " envers les communes et leurs populations, n'est JAMAIS gratuit ; c'est un investissement! À la fois financier mais aussi, social : ce que les médias, réseaux sociaux et le ministère de la Transition énergétique définissent par " faciliter localement l'acceptabilité de l'éolien ". Le but final étant, quand même, de placer un MAXIMUM d'usines et ce, quoi qu'il en coûte!
Cette dernière expression, n'est pas sans nous rappeler, mais cela n'a aucun rapport bien entendu, celle utilisée pour qualifier le dialogue social entre des entreprises et des syndicats : " fluidifier les relations sociales " : "... Par fluidifier, on devrait comprendre, tout ce qui permet de " mettre de l'huile dans les rouages " de la négociation sociale. En l'espèce, par fluidifier, il semble qu'il faille surtout entendre aujourd'hui " arroser "... " Source
Vous aurez bien compris que chez ces gens-là, les affairistes éoliens, le ridicule, le paradoxe ou tout autre état d'âme, n'a pas sa place. Aussi, financer l'enfouissement des réseaux, dont l'une des motivations est une question " d’esthétisme : embellissement du cadre urbain avec la disparition des réseaux aériens et la réfection des trottoirs "* et, en même temps, implanter à proximité, à Cirey-lès-Mareilles, ~2 km à vol d'oiseau, une usine de 5 éoliennes de 150m de haut en bout de pale, ne pose aucun problème.
Mais que peut-on leur reprocher? Ce ne sont pas des gagne-petits, ce sont des multinationales.
Cette forme de capitalisme pourrait s'apparenter à ce que les experts nomment : " capitalisme de connivence " Mais qu'est-ce donc que cela?
"...ce qu’on peut appeler un capitalisme de connivence – ou capitalisme des copains. Dans un tel système, les acteurs privés sont incités non pas à créer de la valeur par l’innovation, la concurrence et l’amélioration de la productivité, mais à exploiter des relations politiques pour obtenir des rentes, des monopoles ou des avantages de toutes sortes, permis, licences, protections diverses, allégements fiscaux, prêts, subventions, etc. Bref, des privilèges que décrochent certains mais pas d’autres. Lorsque le lobbying prend cette tournure, les pots de vin ne sont pas loin... " Source
- En instruction
- Autorisées
- Refusées
- En construction ou service
Crédit : Grand Est DREAL
Si du côté éolien, il n'y a aucun état d'âme, quand est-il du côté du conseil municipal? La signature, par Mme le maire, de cette convention répond, nous semble-t-il, à la question. Mais, ce " mariage " ne créé-t-il pas subrepticement un lien de sujétion de la commune envers la société éolienne ou, tout du moins, un potentiel " renvoi d'ascenseur ", quand le moment sera venu? À suivre...
Pour rappel, l'enfouissement des réseaux fait déjà l'objet de subventions publiques qui permettent justement de ne pas avoir recours aux éventuels " bons offices " de sociétés privées, non désintéressées.
"... Les aides à l'électrification rurale dont peuvent bénéficier les autorités organisatrices d'un réseau public de distribution d'électricité sont réparties en deux programmes annuels :
1° Un programme principal comportant les aides mentionnées au septième alinéa du I de l'article L. 2224-31 du code général des collectivités territoriales. Les aides financées par ce programme sont réparties, par arrêté du ministre chargé de l'énergie pris après avis du conseil à l'électrification rurale, en sous-programmes correspondant aux catégories de travaux suivantes : renforcement des réseaux, extension des réseaux, enfouissement ou pose en façade des réseaux pour raison d'ordre esthétique, sécurisation des réseaux, enfouissement de réseaux pour les communes traversées par de nouvelles lignes aériennes à très haute tension, renforcement anticipé de départs de réseaux endommagés par des intempéries ;... "
Source
Conseil municipal 2020-2026
- Marie-France Joffroy, maire, professions libérales
- Loëtitia Henrissat, employés civils et agents de service de la fonction publique
- Vincent Courtier, agriculteurs sur moyenne exploitation
- Jean-Pierre Ecosse, anciens agriculteurs exploitants
- Bernard Luisin, professions libérales
- Claudine Bergamini, anciens ouvriers
- Gisèle Cabello, anciens ouvriers
- Jean-Charles Bege, professions libérales
- Didier Clausse, ouvriers qualifiés de type industriel
- Yannick Clevy, cadres de la fonction publique
- Alexandre Demange, ouvriers qualifiés de type artisanal
- Ronan Lefeuvre, cadres administratifs et commerciaux d'entreprise
- Alain Routier, anciennes professions intermédiaires
- Mathieu Thouvenot, employés de commerce
- Jérémy Vaucher, contremaîtres, agents de maîtrise
En gras, les réélus en 2020
* Les quatre raisons généralement invoquées
- Plus de sécurité : pas de risques de chute, de courts-circuits ou d’incidents lors de l’élagage des arbres
- Plus d’esthétisme : embellissement du cadre urbain avec la disparition des réseaux aériens et la réfection des trottoirs
- Plus de qualité : optimisation de la qualité de distribution par la mise en place d’un réseau neuf, souterrain, à l’abri des intempéries
- Plus de fluidité : avec la diminution du nombre de poteaux sur les trottoirs, les déplacements des piétons sont facilités.
jhmQuotidien 2022 12 23
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