États-Unis, Californie : l' État modèle pour la production électrique aux EnR, est aussi accro...au gaz, pour éviter le blackout! DAMNED!

   All the leaves are brown and the sky is gray
Toutes les feuilles sont brunes et le ciel est gris
   I've been for a walk on a winter's day
Je suis allé marcher par un jour d'hiver
   I'd be safe and warm if I was in L. A.
Je serais en sécurité et au chaud si j'étais à L. A.
   California dreamin' on such a winter's day
Rêver de la Californie par un jour d'hiver comme celui-ci...

  Extrait de California Dreamin', Rêve De Californie, The Mamas and the Papas,


 The Mamas and the Papas au The Ed Sullivan Show, juin 1967 : Left-Michelle Phillips, Cass Elliot, Denny Doherty, and John Phillips.

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La Californie utilise du gaz pour éviter les pannes d’électricité

Foundation for Economic Education, FFE

  La Californie n’est pas le premier État à réaliser que la transition vers les énergies renouvelables est plus facile à dire qu’à faire.
  En mai, le Wall Street Journal a rapporté que les opérateurs de réseaux d’énergie à travers les États-Unis se préparaient à des coupures d’électricité à l’approche de l’été.
  En faisant remarquer que les sources d’énergie verte peinaient à produire suffisamment d’électricité pour répondre à la demande croissante, John Bear, PDG de MISO, a déclaré au journal :
  « Cela m’inquiète. À mesure que nous avançons, nous devons admettre que lorsque vous installez un panneau solaire ou une éolienne, ce n’est pas la même chose qu’une ressource thermique. »
  Près de deux mois plus tard, il est clair que les gestionnaires de réseau ne criaient pas au loup.
  Vendredi, l’ Associated Press a rapporté que la Californie – un État qui tente désespérément d’abandonner les combustibles fossiles – cherche à les exploiter pour éviter les pannes d’électricité.
  « Une proposition énergétique d’envergure que le gouverneur Gavin Newsom a signée jeudi permet à l’État d’acheter de l’électricité pour s’assurer qu’il y en a assez pour tout le monde pendant les vagues de chaleur qui mettent le réseau sous pression. Mais certains critiques affirment que la méthode utilisée pour y parvenir est en contradiction avec les objectifs climatiques plus larges de l’État, car elle ouvre la voie à l’exploitation de centrales électriques au gaz vieillissantes et à l’ajout de générateurs de secours alimentés au diesel. »
  Contrairement à la plupart des États, la Californie tire la majeure partie de son électricité – près de 60% – de sources renouvelables. Mais l’ Associated Press note que l’État manque de capacité de stockage pour distribuer suffisamment d’énergie lorsque les sources d’énergie intermittentes ne produisent pas, ce à quoi la proposition de M. Newsom cherche à remédier.
  Selon le Los Angeles Times, la proposition du gouverneur contribuerait à « maintenir les lumières allumées en Californie en permettant aux promoteurs de parcs solaires et éoliens de contourner plus facilement l’opposition des autorités locales et en limitant les examens environnementaux pour toutes sortes de projets énergétiques ».
  La proposition servirait aussi probablement de bouée de sauvetage aux usines à gaz situées en bord de mer, ainsi qu’à la centrale nucléaire de Diablo Canyon, la plus grande centrale électrique du Golden State et la seule installation nucléaire en activité.

Nous nous sentons trahis
  À première vue, la proposition du gouverneur Newsom est parfaitement logique. Mais l’histoire ne s’arrête pas là.
  Comme je l’ai noté en mai, les leaders du secteur de l’énergie ont clairement indiqué que les réseaux ont du mal à suivre le rythme de la demande croissante d’énergie, les centrales passant des sources d’énergie thermique aux énergies renouvelables.
  Mais la Californie connaît déjà les pannes d’électricité.
  En août 2020, l’État a connu une série de pannes tournantes qui ont retenu l’attention du pays, ce qui n’a pas empêché les législateurs d’interdire les générateurs à gaz l’année suivante, ce à quoi de nombreux Californiens ont eu recours pour garder la lumière allumée pendant les pannes.
  À la suite de ces pannes, le conseil de l’Eau de l’État a accepté le maintien du fonctionnement des centrales électriques au gaz de Redondo Beach et de Huntington pendant trois années supplémentaires, alors qu’elles étaient destinées à être mises hors service.
  Le maire de Redondo Beach, Bill Brand, a déclaré au Times : « Nous nous sentons trahis. Ces dates de retraits ont été fixées il y a 12 ans ».
  Brand n’a pas tort.


   Pour les progressistes, la Californie est le modèle énergétique de l’Amérique, le modèle qui montre la voie à suivre en matière d’énergie dite verte. Revenir aux combustibles fossiles est une décision allant à l’encontre de la propre rhétorique de M. Newsom et de la vision progressiste de notre avenir énergétique. C’est admettre que les combustibles fossiles ne sont pas seulement importants mais nécessaires à la survie de l’humanité.


  " Nous devons éliminer progressivement notre dépendance aux combustibles fossiles et nous concentrer sur les sources d'énergie propres.
  Toutes les nouvelles fracturations seront examinées par des scientifiques indépendants.
  Il n'y aura plus de nouveaux permis pour le forage pétrolier par injection de vapeur à haute pression en Californie.
"

  " Le GOP [Grand Old Party ; le Parti républicain] et les compagnies pétrolières veulent vous faire croire que se débarrasser du pétrole va nuire à notre économie.
  L' AC est la preuve que ce n'est pas vrai - elle abrite près d'un demi-million d'emplois verts. SIX FOIS PLUS que les emplois liés aux combustibles fossiles.
  Le leadership climatique et la croissance économique PEUVENT coexister.
"

Une histoire familière
La Californie n’est pas le premier État à se rendre compte que la transition vers les énergies renouvelables – qui ne sont pas aussi vertes que de nombreux militants et législateurs voudraient le faire croire – est plus facile à dire qu’à faire.

 

   " Le PDG de General Motors fait remarquer à quel point la nouvelle Chevy Volt [Chevrolet Volt, modèle hybride] est "propre".
  Puis un journaliste demande d'où vient l'électricité de charge.
  Oh mon.... Attendez un peu.
  Gênant.
"

  Dans son empressement à supprimer les centrales au charbon, par exemple, Hawaï a récemment été dans l’obligation d’utiliser du pétrole pour recharger l’installation de stockage d’énergie de Kapolei – essentiellement une énorme batterie conçue pour utiliser l’énergie verte – après que les projets d’énergie renouvelable ont connu des problèmes.
  Cette révélation a mis les responsables de l’énergie dans l’embarras, mais elle a révélé une réalité importante. Alors que beaucoup considèrent aujourd’hui les combustibles fossiles comme immoraux, voire diaboliques, la réalité est qu’ils fournissent la majeure partie de l’énergie aux États-Unis et sont essentiels à l’existence et à l’épanouissement de l’humanité.
  Cela ne signifie pas que les sources d’énergie renouvelables comme l’énergie solaire ne sont pas importantes et ne peuvent pas jouer un rôle clé. Elles le peuvent, même si l’idée qu’elles n’ont aucun coût environnemental est fausse.
  Mais la discussion porte sur une leçon essentielle de l’économie de base : l’existence des compromis.
  Comme l’a fait remarquer le célèbre économiste Thomas Sowell :
  « Il n’y a pas de solutions. Il n’y a que des compromis. »
  Ce que nous voyons en Californie, c’est que les compromis de l’énergie dite verte deviennent réels pour les politiciens. De l’essence à 7 dollars est douloureux, mais supportable ; des factures d’énergie les plus élevées du pays n’est pas souhaitable, mais c’est supportable. Les pannes d’électricité sont la limite que les politiciens semblent vouloir franchir, et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi.
  Contrairement à de nombreux pays du monde, les Américains ne sont pas habitués aux coupures de courant, et il semble que le prix politique à payer soit tout simplement trop élevé — même pour les politiciens qui sont des évangélistes de l’énergie verte.

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