DOCUMENTS CONCERNANT LES RELATIONS GERMANO-POLONAISES ET LE DÉBUT DES HOSTILITÉS ENTRE LA GRANDE-BRETAGNE ET L'ALLEMAGNE LE 3 SEPTEMBRE 1939, ÉPISODE II

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La lettre du Premier ministre à Herr Hitler, 22 août, et entrevue de Herr Hitler avec Sir Nevile
Henderson : 23 août

   Le 22 août, après publication de la nouvelle que Herr von Ribbentrop [Joachim, 1893-1946 ; " Employé de banque en Angleterre, officier allemand pendant la Première Guerre mondiale, Joachim von Ribbentrop, devient ensuite voyageur de commerce international comme représentant du champagne Pommery. Il fait de fréquents et longs séjours en Grande-Bretagne où il approche de nombreuses personnalités. Il épouse la fille du fabricant allemand de vins mousseux, Henkell, et n’adhère au national-socialisme qu’à la veille de l’arrivée au pouvoir de celui-ci, en 1932. Sa connaissance du monde anglo-saxon le fait nommer ambassadeur d’Allemagne à Londres, en août 1936.En février 1938, il remplace von Neurath à la tête du ministère des Affaires étrangères. Dès lors, il va présider à la politique d’expansion hitlérienne ; [...] Il parachève son œuvre de diplomate en signant avec Staline, le 23 août 1939, après une habile préparation, le pacte germano-soviétique. [...] Ribbentrop s’entoure de chefs SS, fait porter l’uniforme noir par les hauts fonctionnaires du ministère, et se plaît personnellement à paraître vêtu de l’uniforme de Gruppenführer SS. [...] Ribbentrop est pendu, après jugement par le Tribunal militaire international de Nuremberg, le 16 octobre 1946... " ; source] partait pour Moscou pour signer un pacte de non-agression avec l' U.R.S.S., le Premier ministre envoyait une lettre personnelle à Herr Hitler. M. Chamberlain donnait à nouveau une claire définition des obligations britanniques envers la Pologne et affirmait que " quelle que puisse être la nature du pacte Germano-Soviétique, il ne saurait modifier les obligations de la Grande-Bretagne ". Il ajoutait que " il avait été prétendu que si, en 1914, le Gouvernement de Sa Majesté avait indiqué plus clairement sa position, la grande catastrophe aurait été évitée. Que cette allégation, soit ou non bien fondée, le Gouvernement de Sa Majesté était résolu à faire en sorte qu'à cette occasion ne se produise pas un aussi tragique malentendu ". Le 23 août, Sir Nevile Henderson faisait rapport de la première entrevue qu'il avait eue avec Herr Hitler, plus tôt dans la journée. Herr Hitler était " nerveux et intransigeant ", son langage était " violent et exagéré, tout aussi bien envers l' Angleterre qu'envers la Pologne ", Herr Hitler avait observé en réponse aux avertissements répétés de l' Ambassadeur de Sa Majesté que toute action directe contre la Pologne signifierait la guerre avec la Grande-Bretagne, que " l'Allemagne n'avait rien à perdre, la Grande-Bretagne par contre beaucoup ; qu'il ne désirait pas la guerre mais au besoin ne reculerait pas devant elle, et que son peuple se tenait bien plus serré derrière lui qu'en septembre dernier ".

Herr Joachim von Ribbentrop, 1893-1946

  Herr Hitler apparut plus calme lors d'une seconde conversation, mais non pas moins intransigeant ; il rejetait l'intégrale responsabilité de la guerre sur la Grande-Bretagne et maintenait que la Grande-Bretagne était résolue à détruire et à exterminer l' Allemagne. Il était, disait-il, âgé de 50 ans, il préférait faire la guerre maintenant plutôt que lorsqu'il aurait atteint 55 ou 60 ans. Il dit que " l'Angleterre combattait pour des races inférieures, alors que lui ne combattait que pour l' Allemagne ".
  La réponse allemande à la lettre du Premier ministre fut remise à l' Ambassadeur de Sa Majesté le 23 août. Herr Hitler y déclarait que la promesse britannique de venir à l'assistance de la Pologne ne pouvait influer en rien sur la détermination du Reich de sauvegarder les intérêts allemands, et que les mesures militaires britanniques préventives, annoncées dans la lettre du Premier ministre en date du 22 août, seraient suivies de la mobilisation des forces allemandes.

Nomination de Herr Forster comme Chef de l' État de la Ville Libre de Dantzig : 23 août

  Herr Forster, par un décret du Sénat de Dantzig en date du 23 août, était nommé chef de l' État, Staatsoberhaupt, de la Ville Libre de Dantzig, le Gouvernement polonais protestait auprès du Sénat contre l'illégalité de cette nomination.

Tentatives du Gouvernement polonais d'établir le contact avec le Gouvernement allemand : 24 août
  Devant l'aggravation de la tension à Dantzig, M. Beck déclarait à Sir H. Kennard qu'il considérait la situation comme " extrêmement grave " et qu'il avait demandé à l' Ambassadeur de Pologne à Berlin de rechercher une entrevue immédiate avec le Secrétaire d' État allemand. Il fut cependant impossible d'arranger cette entrevue, le Baron von Weizsäcker se trouvant à Berchtegaden, et l'Ambassadeur polonais eut une conversation avec le Feldmarschall Goering, dans l’après-midi du 24 août. Le Feldmarschall regretta que " sa politique visant à un maintien des relations amicales avec la Pologne s'était effondrée, et admettait qu'il n'avait plus d'influence pour agir utilement dans cette affaire ". Le Feldmarschall indiqua que la Pologne devrait bientôt abandonner son Alliance avec la Grande-Bretagne et laissa au gouvernement polonais l'impression que l' Allemagne visait à avoir les mains libres en Europe orientale.

Entrevue de Sir Nevile Henderson avec Herr Hitler. " Communication verbale " allemande en date du 25 août
  Le 25 août, Herr Hitler envoyait chercher Sir Nevile Henderson et lui demandait de prendre l'avion pour Londres pour " présenter la chose " au Gouvernement de Sa Majesté. " La chose " qui comprenait une offre d'amitié à la Grande-Bretagne une fois que la question polonaise aurait été résolue, était formulée dans une communication verbale à l' Ambassadeur de Sa Majesté. Au cours de la discussion avec Herr Hitler, Sir Nevile Henderson déclara une fois de plus " que la Grande-Bretagne ne pouvait pas revenir sur la parole donnée à la Pologne " et insistait sur un arrangement par voie de négociations. Herr Hitler refusa de garantir un arrangement négocié pour la raison " qu'une provocation polonaise pouvait, à chaque instant, rendre inévitable une intervention allemande pour la protection de nationaux allemands ".

Correspondance entre les Gouvernements britannique et polonais du 25 au 27 août
  Le 25 août, le Vicomte Halifax suggérait au Gouvernement polonais la création d'un corps d'observateurs neutres qui prendraient fonction dès qu'il aurait été possible d'ouvrir des négociations. Il suggérait également la possibilité de négocier sur un échange des populations. M. Beck ne soulevait aucune objection de principe contre l'une ou l'autre de ces propositions.

Réponse du Gouvernement de Sa Majesté en date du 28 août aux communications de Herr Hitler des 23 et 25 août. Entrevue entre Sir Nevile Henderson et Herr Hitler en date du 28 août ; discours du Premier ministre à la Chambre des Communes en date du 28 août
  Le 28 août, le Vicomte Halifax faisait informer le Gouvernement polonais par Sir H. Kennard que, dans la réponse britannique à Herr Hitler, l'on tracerait " une nette distinction entre la méthode d'en arriver à un accord dans les différends germano-polonais, et la nature de la solution qui doit être trouvée. En ce qui concerne la méthode, Nous, le Gouvernement de Sa Majesté, désirions exprimer l'opinion que les discussions directes entre les parties constituaient le moyen indiqué. " La réponse du Gouvernement de Sa Majesté qui suggérait une discussion directe entre les Gouvernements allemands et polonais était présentée à Herr Hitler par Sir N. Henderson le 28 août.

Sir Nevile Henderson, 1882-1942

   Le Gouvernement de Sa Majesté y affirmait : " qu'il avait déjà reçu l'assurance précise de la part du Gouvernement polonais qu'il était prêt à engager des pourparlers ", et que, si de telles discussions menaient, ainsi qu'il l'espérait, à un accord, " la voie serait ouverte à la négociation de cette entente plus étendue et plus complète entre la Grande-Bretagne et l' Allemagne, que désirent l'un et l'autre pays. " Au cours de l'entrevue, qu'il eût le 28 août avec Herr Hitler, Sir N. Henderson insistait à nouveau sur le fait que la Grande-Bretagne était toute prête à réaliser une entente anglo-allemande " mais cela uniquement sur la base d'une solution pacifique et librement négociée du problème polonais ". Sir N. Henderson indiquait à Herr Hitler " qu'il lui appartenait, à Herr Hitler, de décider s'il préférait une solution unilatérale en ce qui concerne la Pologne — qui signifierait la guerre — ou l'amitié britannique ". Herr Hitler, qui affirmait que " son armée était prête et brûlait de se battre ", refusait de répondre immédiatement sur le fait de savoir s'il négocierait directement avec la Pologne.
  Le 29 août, une fois encore, le Premier ministre expliquait le point de vue britannique à la Chambre des Communes.

L'entrevue du 29 août entre Sir N. Henderson et Herr Hitler et la demande allemande de l'arrivée d'un représentant polonais à Berlin pour le 30 août
  À 7 h. 15 du matin, le 29 août, Sir N. Henderson recevait de Herr Hitler la réponse allemande, disant que le Gouvernement allemand était prêt à accepter la proposition britannique en vue de négociations germano-polonaises directes, mais comptait sur l'arrivée d'un plénipotentiaire polonais pour le 30 août. L'Ambassadeur britannique faisait remarquer que cette dernière demande " sonnait comme un ultimatum ", mais, après l'échange de quelques propos assez violents, Mr. Herr Hitler et Herr von Ribbentrop assurèrent tous deux l' Ambassadeur " qu'elle n'avait d'autre intention que d'insister sur le caractère critique du moment ". L'entrevue eut " un caractère orageux ". Sir N. Henderson eut l'impression que Herr Hitler était " bien moins raisonnable " qu'il ne l'avait été le 28 août.
  À 4 heures du matin, le 30 août, Sir N. Henderson, agissant sur les instructions du Gouvernement de Sa Majesté, informait le Gouvernement allemand qu'il serait " déraisonnable de s'attendre à ce que le Gouvernement britannique pût provoquer l'arrivée d'un représentant polonais à Berlin " pour le 30 août, et que " le Gouvernement allemand ne devait pas s'y attendre ".

Échange de correspondance entre le Gouvernement de Sa Majesté et le Gouvernement polonais en date du 30 août
  Sir H. Kennard faisait également connaître que dans son opinion le Gouvernement polonais ne pouvait être amené à envoyer immédiatement un représentant à Berlin pour discuter d'un arrangement sur la base proposée par Herr Hitler, " certainement il préférerait se battre et périr, plutôt que de se soumettre à pareille humiliation, surtout après les exemples de la Tchéco-Slovaquie, de la Lituanie [ " Le 20 mars 1939, l'Allemagne nazie, par l'intermédiaire de son ministre des affaires étrangères Joachim von Ribbentrop, adresse un ultimatum oral à Juozas Urbšys, ministre des affaires étrangères de la Lituanie. Les Allemands exigent que la Lituanie leur donne le Territoire de Memel qui fut détaché du territoire allemand à l'issue de la Première Guerre mondiale, sans quoi la Wehrmacht envahirait la Lituanie. [...] La Lituanie est forcée d'accepter l'ultimatum le 22 mars... " ; source] et de l' Autriche " ["...Hitler convoque à Berchtesgaden, le 12 février 1938, le chancelier autrichien Schussnig afin de le contraindre à prendre comme ministre de l'Intérieur le chef du parti nazi autrichien, Seyss-Inquart. Schussnig tente toutefois de contrecarrer les projets hitlériens en annonçant la tenue d'un plébiscite permettant à la population de se prononcer sur le maintien de l'indépendance autrichienne : 9 mars 1938. Mais le 11 mars, sous la double pression des formations paramilitaires nazies et des troupes allemandes qui se massent à la frontière, Schussnig doit renoncer à son projet de plébiscite. Puis il se soumet à un ultimatum de Hitler qui exige sa démission et son remplacement par Seyss-Inquart. Schussnig s'adresse en vain à Paris, Londres et Rome pour demander de l'aide. Pour légitimer leur action, les autorités allemandes fabriquent un télégramme signé Seyss-Inquart et demandant " l'aide du Führer " : le 12 mars, les troupes allemandes envahissent l'Autriche. L'Anschluss est proclamé et ratifié un mois plus tard à 97% par la population, dans des conditions toutefois peu démocratiques : arrestation des principaux opposants politiques... " ; source]. Le même jour, le Gouvernement polonais, en réponse au conseil transmis par le Vicomte Halifax, donnait l'assurance qu'il éviterait toute provocation, qu'il n'avait aucunement l'intention de provoquer des incidents quelconques , et cela, en dépit des provocations à Dantzig qui devenaient " de plus en plus intolérables ".

Sir H. Kennard, 1878-1955 ; Walter Stoneman, 1933



" Lors du recensement de 1910, le territoire de Memel compte environ 150 000 habitants. Parmi eux, une population d'origine allemande, majoritaire mais concentrée dans les zones urbaines; en revanche, les districts ruraux concentrent plutôt une population d'origine lituanienne dont une partie importante a été assez fortement germanisée au cours des siècles. En dépit de ce constat et du principe des nationalités, les puissances alliées réunies à la conférence de Versailles décident d'enlever le territoire de Memel à l'Allemagne vaincue et de confier son administration à la France représentée, à compter de février 1920, par le général Odry, assisté par un haut-commissaire civil, Gabriel Petisné. La sécurité de cette mission va être assurée par le 21ème Bataillon de Chasseurs. " Source


Adolf Hitler passant en revue les troupes allemandes à Vienne, en 1938. AP Images

Échange de correspondance entre les Gouvernements britannique et allemand : 30 août
  À 2 h. 45 du matin, puis à nouveau à 5 h. 30, le 30 août, le Gouvernement de Sa Majesté donna des instructions à Sir N. Henderson d'avoir à informer le Gouvernement allemand des représentations que le Gouvernement britannique avaient faites à Varsovie pour éviter tous incidents de frontières, et insistait auprès du Gouvernement allemand pour qu'il prit une attitude conforme. À 6 h. 50 du matin, et étant donné l'insistance allemande sur ce point, le Gouvernement de Sa Majesté répétait qu'il était " tout à fait déraisonnable " de la part du Gouvernement allemand d'insister sur l'arrivée à Berlin d'un représentant polonais muni des pleins pouvoirs pour prendre connaissance des propositions allemandes et qu'il ne pouvait pas donner des conseils en ce sens au Gouvernement polonais. Il suggérait que l'on adoptât la procédure normale qui consistait à faire tenir les propositions à l' Ambassadeur polonais pour transmission à Varsovie.
  À minuit, dans la nuit du 30 au 31 août, Sir N. Henderson remettait entre les mains de Herr von Ribbentrop la réponse britannique intégrale, à la lettre allemande du 29 août. La réponse prenait note de l'acceptation par le Gouvernement allemand de la proposition britannique en vue de discussion germano-polonaises directes, ainsi que de son appréciation " de la position du Gouvernement de Sa Majesté en ce qui concerne les intérêts vitaux et l'indépendance de la Pologne ". La réponse prenait note également de ce que le Gouvernement allemand acceptait " en principe la condition que tout règlement soit soumis à une garantie internationale ". Le Gouvernement de Sa Majesté indiquait qu'il informait le Gouvernement polonais de la réponse du Gouvernement allemand. " La méthode de contact et la procédure des pourparlers doivent évidemment être réglées de toute urgence, entre les Gouvernements allemand et polonais, mais de l'avis au Gouvernement de Sa Majesté il serait impossible d'établir le contact dès aujourd'hui ", c'est-à-dire le 30 août.
  La réponse britannique était également télégraphiée au Gouvernement polonais, et le Vicomte Halifax exprimait l'espoir que " pourvu qu'une méthode et des dispositions générales en vue d'une discussion puissent être déterminées de façon satisfaisante ", le Gouvernement polonais, qui avait autorisé le Gouvernement de Sa Majesté à déclarer qu'il était prêt à entrer en des discussions directes, serait préparé à en agir ainsi sans retard.
  Dans l'entrevue qu'il eut à minuit, dans la nuit du 30 au 31 août, avec Herr von Ribbentrop, Sir N. Henderson suggérait que le Gouvernement allemand adoptât la procédure normale pour établir le contact avec le Gouvernement polonais, c'est-à-dire que, lorsque les propositions allemandes seraient prêtes, l'Ambassadeur polonais serait invité à se rendre au Ministère et à y recevoir ces propositions " pour transmission à son gouvernement en vue d'une ouverture immédiate de négociations ".
  " Pour toute réponse, Herr von Ribbentrop produisit un document d'une certaine longueur et qu'il lut à haute voix en allemand et à toute vitesse ". Quand l'Ambassadeur de Sa Majesté demanda qu'il lui fût communiqué le texte des propositions contenues dans le document, il lui fut répondu qu'il était " maintenant trop tard ", étant donné qu'aucun représentant polonais n'était arrivé à minuit à Berlin : dans la nuit du 30 au 31 août. Sir N. Henderson indiqua que cette procédure était bien un " ultimatum " en dépit des assurances données auparavant par le Gouvernement allemand. Il demanda pourquoi Herr von Ribbentrop ne pouvait pas adopter la procédure normale, lui remettre copie des propositions et demander à l'Ambassadeur de Pologne de lui rendre visite, à lui, Herr von Ribbentrop, afin d'en prendre connaissance. " Dans les termes les plus violents, Herr von Ribbentrop répondit qu'il ne demanderait jamais à l'Ambassadeur de Pologne de lui rendre visite ", mais il sembla indiquer qu'il en pourrait être autrement si l'Ambassadeur polonais lui demandait un entretien.

Échange de correspondance entre les Gouvernements britannique et polonais en date du 31 août, en ce qui concerne les négociations directes

  À suivre...

   Livre bleu anglais n° I, Documents concernant les relations germano-polonaises et le début des hostilités entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne le 3 septembre 1939, présenté au Parlement par Ordre de Sa Majesté par le Secrétaire d' État aux Affaires étrangères ; traduction Autorisée et Officielle du document publié par His Majesty's Stationery Office, Paris, 1939, pp XVI-XX. 

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