DOCUMENTS CONCERNANT LES RELATIONS GERMANO-POLONAISES ET LE DÉBUT DES HOSTILITÉS ENTRE LA GRANDE-BRETAGNE ET L'ALLEMAGNE LE 3 SEPTEMBRE 1939, ÉPISODE III

Précédemment
https://augustinmassin.blogspot.com/2022/10/documents-concernant-les-relations.html
https://augustinmassin.blogspot.com/2022/10/documents-concernant-les-relations_14.html

  En prenant connaissance de la réponse du Gouvernement de Sa Majesté au Gouvernement allemand, au sujet des négociations directes Germano-Polonaises, M. Beck indiquait qu'il ferait " tout ce qui était en son pouvoir pour faciliter les efforts du Gouvernement de Sa Majesté ". Il promettait que la " réponse formelle de son Gouvernement " serait donnée le 31 août à midi. Plus tard, dans la journée du 31 août, le Vicomte Halifax conseillait au Gouvernement polonais de donner immédiatement des instructions à l' Ambassadeur de Pologne à Berlin pour qu'il puisse être prêt à transmettre à son Gouvernement toute proposition émanant du Gouvernement allemand de façon à ce que lui, le Gouvernement polonais, " puisse les étudier immédiatement et faire des suggestions pour ouverture rapide des pourparlers ".
  Le 31 août à 6 h. 30 du matin, Sir H. Kennard communiquait à Londres la confirmation polonaise formelle, indiquant que le Gouvernement polonais était prêt à entrer en discussion avec le Gouvernement allemand sur les bases proposées par la Grande-Bretagne. M Beck indiquait " qu'il donnerait maintenant les instructions à M. Lipski [Józef, 1898-1958 ; en poste à Berlin de 1934 à 1939 ; il a combattu comme volontaire en France, puis il rejoint l'État-major général de l'Armée polonaise de l'Ouest. En 1951, installé aux États-Unis d' Amérique, il représente le gouvernement polonais en exil], Ambassadeur de Pologne à Berlin, de demander un entretien soit au Ministre des Affaires étrangères, allemand, soit au Secrétaire d' État ", de façon à établir un contact pour le début de discussions directes, mais que l' Ambassadeur de Pologne ne serait pas autorisé à prendre réception d'un document contenant les propositions allemandes " étant donné qu'à la lumière des expériences du passé, il se pourrait qu'elles fussent accompagnées de quelque sorte d'ultimatum ". Dans l'opinion de M. Beck, " il était essentiel avant tout d'établir le contact " pour discuter tout d'abord en détail où, avec qui et sur quelles bases les négociations devaient commencer.

Józef Lipski, Ambassadeur de la Pologne à Berlin, 1933

Propositions allemandes en vue d'un arrangement Germano-Polonais présentées à l' Ambassadeur britannique à Berlin, le 31 août, à 9 h. 15 du matin, et invasion allemande de la Pologne le Ier septembre
  Ce ne fut pas avant le 31 août, à 9 h. 15 du matin, que le Gouvernement allemand remis à Sir N. Henderson copie de ces propositions, qui lui avaient été lues si rapidement par Herr von Ribbentrop, la nuit précédente. Le Gouvernement allemand indiquait que la note contenait les 16 points de leur proposition d'arrangement, mais que, étant donné que le plénipotentiaire polonais, nanti des pouvoirs nécessaires, " non pas seulement pour discuter, mais également pour mener des négociations et pour les conclure ", n'était pas arrivé à Berlin, il considérait ces propositions comme " étant pratiquement rejetées ". À 11 heures du soir, le Vicomte Halifax donnait à Sir N. Henderson des instructions téléphoniques d'informer le Gouvernement allemand que le Gouvernement polonais prenait des mesures pour établir le contact avec lui, par l'entremise de l' Ambassadeur de Pologne à Berlin.
  À 9 heures du soir, heure d'été britannique, le Gouvernement allemand avait cependant diffusé ses propositions accompagnées d'une déclaration indiquant qu'il les considérait comme ayant été rejetées. Cependant, elles n'avaient jamais été communiquées au Gouvernement polonais et tous les moyens de communication entre l' Ambassadeur de Pologne à Berlin et le Gouvernement polonais avaient été coupées.
  En guise d'ultime tentative pour aller au-devant des exigences allemandes, le Vicomte Halifax télégraphia à Sir H. Kennard dans la nuit du 31 août au Ier septembre qu'il croyait que l'Ambassadeur de la Pologne à Berlin pourrait prendre réception d'un document pour transmission à son Gouvernement et pourrait dire :
  • a) que s'il contenait quoi que ce soit de la nature d'un ultimatum, le Gouvernement polonais serait certainement hors d'état de discuter sur une telle base, et, 
  • b) qu'en tout cas, dans l' opinion du Gouvernement polonais, les questions se rapportant à l'ouverture de négociations, la base sur lesquelles il fallait les conduire et les personnes qui y auraient à y prendre part, devaient être discutées et résolues d'un commun accord entre les deux Gouvernements. "
  En réponse à ce télégramme, Sir H. Kennard répondait le Ier septembre, que M. Lipski " avait déjà rendu visite au Ministre des Affaires étrangères allemand à 6 h. 30 du soir, le 31 août. Étant donné ce fait qui fut suivi de l'invasion allemande de la Pologne à l'aube du même jour, Ier septembre, il était nettement inutile pour moi de faire la démarche suggérée ".
  Ces faits étaient portés le Ier septembre à la connaissance de la Chambre des Communes par le Premier ministre. Une " Notice explicative ", sur le cours réel des évènements puisée dans le Livre Blanc, doit être lue, en comparaison avec la version des évènements, telle qu'elle fut donnée par Herr Hitler au cours de son discours du Ier septembre au Reichstag et dans sa " Proclamation à l'Armée allemande ".

Réunion de Dantzig au Reich, Ier septembre
  Le Ier septembre, Herr Forster, dans une proclamation au peuple de Dantzig, annonçait le rattachement de Dantzig au Reich. Il rendait compte télégraphiquement de son action à Herr Hitler, qui répondait immédiatement, acceptant le rattachement et ratifiant l'acte prétendument légal par lequel elle avait été réalisée.


Le 20 août 1939, la svastika ornait déjà les rues de Dantzig. @De Agostini Picture Librairy/ Biblioteca Ambrosiana

Action du Gouvernement de Sa Majesté après la réception des nouvelles concernant l'attaque allemande sur la Pologne, Ier au 3 septembre
  Le Ier septembre, après que le Gouvernement de Sa Majesté eût reçu la nouvelle de l'invasion allemande en Pologne, le Vicomte Halifax donnait à Sir N. Henderson des instructions aux fins d'informer le Gouvernement allemand que les Gouvernements du Royaume-Uni et de la France considéraient que l'action allemande avait " créé un état de choses, c'est-à-dire, un acte d'agression violente contre la Pologne, menaçant son indépendance, qui exigeait des Gouvernements de Grande-Bretagne et de France l'exécution de l'engagement pris par eux envers la Pologne de se porter à son secours ". À moins que le Gouvernement allemand ne suspendit toute action agressive contre la Pologne et retirât rapidement ses troupes du territoire polonais, le Gouvernement de Sa Majesté dans le Royaume-Uni " remplirait sans hésitation ses obligations envers la Pologne ". Sir N. Henderson était autorisé à expliquer, si la question lui était posée, que cette communication était de la nature d'un " avertissement " et " ne devait pas être considérée comme un ultimatum ", mais le Vicomte Halifax ajoutait, pour information particulière de Sir N. Henderson, que si la réponse allemande n'était pas satisfaisante, la mesure suivante serait soit un ultimatum avec limite de temps, soit une déclaration de guerre immédiate.
  Dans la nuit du Ier au 2 septembre, Sir N. Henderson rapportait qu'il avait fait la communication nécessaire à Herr von Ribbentrop à 9 h. 30 du soir en demandant une réponse immédiate.
  Herr von Ribbentrop répondit qu'il soumettrait la communication à Herr Hitler. Entre temps, le  Ier septembre, le Gouvernement polonais annonçait au Gouvernement de Sa Majesté qu'en dépit du fait que l' Ambassadeur de Pologne à Berlin avait vu Herr von Ribbentrop à 6 h. 30 du soir, le 31 août, et lui avait annoncé que le Gouvernement polonais était prêt à entrer en des négociations directes, le territoire polonais avait été envahi et que par conséquent, le Gouvernement polonais avait été contraint à rompre les relations avec l' Allemagne. À 10 h. 50 du matin le  Ier septembre, le Vicomte Halifax envoyait chercher le Chargé d' Affaires allemand à Londres, attirait son attention sur les rapports qui avaient été communiqués au Gouvernement de Sa Majesté en ce qui concernait l'action allemande envers la Pologne et l'informait que ces rapports avaient " créé une situation très sérieuse ".
  Le Premier ministre, en date du 2 septembre, faisait une déclaration à la Chambre des Communes, au cours de laquelle il l'informait qu'aucune réponse n'avait été reçue au message envoyé au Gouvernement allemand à la date du  Ier septembre, et exigeant la cessation de l'agression allemande et le retrait des troupes allemandes de Pologne. Le Premier ministre informait également la Chambre des propositions qui avaient été mises en avant par le Gouvernement italien [Benito Mussolini, 1883-1945, proposa une conférence de paix pour le 5 septembre] en vue d'une cessation des hostilités, mais il indiquait clairement que le Gouvernement de Sa Majesté ne pourrait prendre part à aucune conférence, à moins que l'agression allemande ne fût suspendue et que les troupes allemandes ne fussent retirées de Pologne. À 5 heures du matin, le 3 septembre, Sir N. Henderson reçut des instructions en vue de demander une entrevue à Herr von Ribbentrop pour 9 heures du matin et de l'informer qu'en dépit du fait que le Gouvernement de Sa Majesté avait mis en garde le Gouvernement allemand contre les résultats qui se produiraient si l' Allemagne ne suspendait pas son agression contre la Pologne, aucune réponse n'avait été reçue de la part du Gouvernement allemand. En conséquence, le Gouvernement de Sa Majesté déclarait que, faute pour lui d'avoir reçu du Gouvernement allemand des assurances satisfaisantes, et cela au plus tard à II heures du matin, l'état de guerre existerait entre le Royaume-Uni et l'Allemagne.


Photographie signalétique de Benito Mussolini après son arrestation par la police bernoise : 19 juin 1903. L'ardoise porte le nom de Mussolini Benedetto.

  À II h. 20 du matin, le 3 septembre, le Gouvernement allemand répondait par un exposé de sa cause, qui suggérait in fine que le Gouvernement de Sa Majesté désirait la destruction du peuple allemand et se terminait par ces mots : " Nous répondrons à toute agression de l'Angleterre par les mêmes armes et dans la même forme ". Peu de temps après, le Premier ministre annonçait à la Chambre des Communes que la Grande-Bretagne était en guerre avec l'Allemagne.

Tentatives de médiations de la part d'autres États
  - Le Président des États-Unis d'Amérique [Franklin Delano Roosevelt, 1882-1945 ; en fonction de 1933 à 1945]
  - Sa Majesté le Roi d'Italie [Vittorio Emanuele Ferdinando Maria Gennaro di Savoia, Victor-Emmanuel III, 1869-1947 ; règne de 1900 à 1946]
  - Le Président de la Pologne [Ignacy Mościcki, 1867-1946, en fonction de 1926 à 1939]
  - Sa Majesté le roi des Belges [Léopold Philippe Charles Albert Meinrad Hubertus Marie Miguel de Saxe-Cobourg, Léopold III, 1901-1983 ; règne de 1934 à 1951]
  - Sa Majesté la reine des Pays-Bas [Wilhelmina Helena Pauline Maria van Oranje-Nassau, Wilhelmine, 1880-1962 ; règne de 1890 à 1948]
  - Sa Sainteté le Pape [Eugenio Maria Giuseppe Giovanni Pacelli, Pie XII, 1876-1958, en poste de 1939 jusqu’à sa mort]

Liste des principaux personnages mentionnés dans les Documents et leurs situations officielles

Royaume-Uni


  - Mr. Neville Chamberlain.... Premier ministre.
  - Le Vicomte Halifax.... Secrétaire d'État aux Affaires étrangères en 1935.
  - Sir Edward Grey [1862-1933, ornithologue ; en poste de 1905 à 1916] .... Secrétaire aux Affaires étrangères en 1914.
  - Sir Samuel Hoare [Samuel John Gurney, 1880-1959 ; en poste de juin à décembre 1935] .... Secrétaire d'État aux Affaires étrangères en 1935.
  - Mr. C.R. Atlee [Clement Richard, 1883-1967 ; chef du parti Travailliste de 1935 à 1955 ; Ministre dans les gouvernements successifs de Winston Churchill : 1940-1945].... Chef de l'Opposition de Sa Majesté.
  - Count Edward Raczynski [Edward Bernard, 1891-1993 ; en poste de 1934 à 1945 ; 4eme président de la République de Pologne en exil : 1979-1986] ... Ambassadeur de Pologne.
  - Herr von Dirksen [Herbert, 1882-1955 ; en poste de 1938 à 1939] .... Ambassadeur d'Allemagne.
  - Le Dr. Kordt [Theodor, 1893-1962 ; en poste à Londres en 1938]  .... Chargé d'Affaires d'Allemagne.

France

  - M. Daladier [Édouard, 1884-1970 ; Président du Conseil, 1938-1940 ; à ce titre, il est l'un des signataires des Accords de Munich, 1938] .... Président du Conseil.

Pologne

  - Le maréchal Pilsudski [Józef, 1867-1935 ; Chef de l'État de la République de Pologne : 1918-1922] .... Homme d'État.
  - Le maréchal Smigly-Rydz[Edward, 1886-1941 ; succéda à Józef Piłsudski comme maréchal de Pologne, 1936, et en tant que Commandant en chef des forces armées polonaises ; poste qu'il occupa pendant l'invasion de la Pologne par les troupes allemandes] .... Homme d'État et Inspecteur Général de l'Armée.
  - M. Josef Beck.... Ministre des Affaires étrangères.
  - M. Arciszewski.... Vice-Ministre des Affaires étrangères.
  - Sir H. Kennard.... Ambassadeur en Grande-Bretagne.
  - Mr Norton.... Chargé d' Affaires de Grande-Bretagne.

Dantzig

  - M. Burckhardt.... Haut Commissaire de la Société des Nations.
  - M. Chodacki [Marian Stanisław, 1898-1975 ; dernier Commissaire général de la Ville Libre, 1936-1939] .... Commissaire général polonais.
  - Herr Forster.... Gauleiter nazi.
  - Herr Greiser.... Président du Sénat.
  - Le Dr. Boettcher.... Conseiller d'État chargé des Relations étrangères.
  - Mr. G. Shepherd.... Consul général britannique.
  - Mr. F. M. Shepherd.... Consul général britannique par intérim.

Allemagne

  - Le Feld-Marschall Gœring.... Premier ministre de Prusse, etc...
  - Herr Hess [Rudolf, 1894-1987 ; secrétaire particulier du Führer, 1925, il devient officiellement son adjoint en 1933 et son deuxième successeur désigné, après Hermann Göring, en 1939. Au mois de mai 1941, pour des raisons non encore éclaircies, il s'enfuit en Écosse. Interné jusqu'à la fin du conflit, il est transféré à Nuremberg en 1945 pour y être jugé comme criminel de guerre, mais est déclaré irresponsable en raison de son état mental, condamné à la prison à vie et enfermé à Spandau de 1946 à sa mort : par suicide. ; Larousse / "... il reste le dernier et unique prisonnier de la prison de Spandau à Berlin ouest de 1966 à 1987. Pour garder ce seul prisonnier, sont mobilisés trois gardes armés, vingt fonctionnaires de pénitencier, dix-sept civils, quatre médecins, un aumônier et quatre directeurs de prison auxquels s'ajoutent une trentaine de soldats, pris au sein des forces alliés, U.R.S.S., U.S.A, Grande -Bretagne et France, avec une rotation mensuelle. chargés de défendre l'enceinte de la prison... ; source] .... Chef nazi et représentant du Führer.

1986 : relève de la garde ; ici États-Unis - Royaume-Uni. Crédit photo : Bauamt Süd, Einofski — Herr Einofski @ CC BY-SA 3.0

  - Le Dr. Gœbells [Joseph, 1897-1945 ; après le suicide d' Hitler, le 30 avril 1945, il devient Chancelier du Reich du 30 avril au 1er mai, date de son suicide] .... Ministre de la Propagande.
  - Herr von Ribbentrop.... Ministre des Affaires étrangères.
  - Le Baron von Weizsäcker.... Secrétaire d'État aux Affaires étrangères.
  - Le Dr. Keppler.... Sous-secrétaire d' État aux Affaires étrangères.
  - Le Dr. Schmidt [Paul-Otto, 1899-1970 ; en plus de l'allemand, il parlait français, anglais, néerlandais, italien, espagnol, tchèque, slovaque, polonais et roumain ; curieusement, il ne parlait pas le russe] .... Interprète officiel aux Affaires étrangères.
  - Freiherr von Neurath [Konstantin, 1873-1956 ; en poste de 1932 à 1938 ; suite à l’affaire Blomberg-Fritsch, il est poussé à la démission] .... Ancien Ministre des Affaires étrangères.
  - Sir Nevile Henderson.... Ambassadeur de Grande-Bretagne.
  - M. Josef Lipski.... Ambassadeur de Pologne.

U.R.S.S.

  - M. Staline.... Chef de l'État.
  - M. Molotov [Viatcheslav Mikhaïlovitch, 1890-1986 ; il occupa ces 2 fonctions de 1930 à 1949] .... Premier ministre et Ministre des Affaires étrangères.

Molotov et sa femme à Stockholm, Suède, en 1960.

Tchéco-Slovaquie

  - Le Dr. Benes [Edvard Beneš, 1884-1948 ; il est l'un des pères fondateurs de la Tchécoslovaquie ; il fut Président de la République de 1935 à 1938 ; de 1939 à 1948, il est le Président du Gouvernement provisoire tchécoslovaque en exil] .... Ancien Président.
  - Le Dr. Hacha [Emil Hácha, 1872-1945 ; il est le troisième Président de la République tchécoslovaque, amputée territorialement après les accords de Munich en 1938 : 1938-1939 ; Après l'invasion du pays par l'armée allemande, 1939, il ne choisit pas l'exil comme une grande partie du gouvernement, mais demeure à son poste en tant que Président du protectorat de Bohême-Moravie, sous les ordres des gouverneurs allemands . En mai 1945, après la libération, il est arrêté pour collaboration] .... Président, après le Pacte de Munich.

Emil Hácha, 1872-1945

Italie

  - Signor Mussolini.... Le Duce.
  - Sir P. Lorraine [Percy Lyham Loraine, 1880-1961 ; il occupa le poste d' Ambassadeur de 1939 à 1940] .... Ambassadeur de Grande-Bretagne.

Saint-Siège

  - Mr. Osborne [Sir Francis d’Arcy Osborne, 1884-1964 ; 12ème Duc de Leeds ; il fut Envoyé extraordinaire et Ministre plénipotentiaire auprès du Saint-Siège de 1936 à 1947] .... Ministre de Grande-Bretagne.

Belgique

  - Sir R. Clive [Robert, 1877-1948 ; en fonction de 1937 à 1939] .... Ambassadeur de Grande-Bretagne.

Pays-Bas

  - Sir N. Bland [George Nevile Maltby, 1886-1972 ; Envoyé extraordinaire et Ministre plénipotentiaire à partir de 1938 ; il échappe de peu aux nazis en 1940 et il retourne à Londres] .... Ministre de Grande-Bretagne.

Lituanie

  - Mr. Preston.... Chargé d' Affaires de Grande-Bretagne.


   À suivre...

   Livre bleu anglais n° I, Documents concernant les relations germano-polonaises et le début des hostilités entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne le 3 septembre 1939, présenté au Parlement par Ordre de Sa Majesté par le Secrétaire d' État aux Affaires étrangères ; traduction Autorisée et Officielle du document publié par His Majesty's Stationery Office, Paris, 1939, pp. XX-XXVI 
 
php

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

HAUTE-MARNE, CHANTRAINES : LE CONSEIL MUNICIPAL DONNE DES NOUVELLES DU PROJET DE L' USINE ÉOLIENNE

 Précédemment      Le conseil municipal de Chantraines, qui soutient le projet, avait pris acte, en 2022 , de l'arrêté préfectoral n° 5...