Source: La Croix : 11/11/2013
Après les associations de riverains et l’Umih (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie), le réseau Tourcom http://www.tourcom.fr est le premier réseau national d’agence de voyages à adhérer au collectif PULSE,
http://stop.eolien.offshore.free.fr qui se bat pour un littoral français sans éoliennes, ainsi qu’à la FED (Fédération Environnement Durable).
" L'indignation est un commencement. Une manière de se lever et de se mettre en route. On s'indigne, on s'insurge, et puis on voit. " BENSAÏD Daniel
Bien vivre et accueillir en Pays de Langres / 2
Depuis le mois de mai, le Pays de Langres,http://www.pays-langres.fr dispose de sa propre marque. Le lancement officiel sera effectué fin novembre. L’objectif : promouvoir le savoir-faire du sud haut-marnais. À l’heure actuelle, la marque compte 70 adhérents issus de tous les domaines : savoir-faire agricoles, artistiques, industriels et des productions du terroir.
Notre avenir est là et regardez bien : SANS ÉOLIENNES. À BON ENTENDEUR, SALUT! |
Quand l'Académie des Beaux Arts...
L’Académie des beaux-arts, ainsi dénommée depuis 1803, est l’une des cinq académies qui forment l’Institut de France par ailleurs constitué de l'Académie française, l’Académie des Sciences, l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et l’Académie des Sciences morales et politiques.
Les éoliennes violent la France rurale
Par Pascale Debord*
Ingénieur agronome
En général, on se dit qu'une éolienne, c’est beau, ça va nous sortir du nucléaire: Hourra ! Et les anti-éoliens sont perçus comme des chipoteurs, des gens qui pourraient faire le sacrifice de leurs intérêts particuliers pour l’intérêt général. Mais si cet intérêt général n'existait pas ?
Ingénieur agronome
L’éolien industriel: Une absurdité écologique, économique et sociale.
L'éolien n'est pas vert
La Plateforme européenne contre l’éolien industriel (EPAW), et le Conseil mondial pour la nature (WCFN), avertissent les pouvoirs publics des graves conséquences de l’éolien industriel.
Bien vivre et accueillir en Pays de Langres
«Mettre un terme au déclin démographique» tel est l'objectif fondamental que s'est fixé le Pays de Langres à travers sa charte de territoire.
Les éoliennes signent la mort de la campagne
Les éoliennes signent la mort de la campagne
YVES VERILHAC*jeudi 8 avril 2010
« Le développement anarchique de l’éolien industriel pose cruellement la question du devenir de nos campagnes en général, et de l’agriculture extensive en particulier. »
Annulation du tarif d’achat éolien : décryptage de l’arrêt du Conseil d’État
Par Patricia Laurent
le 28 mai 2014
Par arrêt rendu ce 28 mai 2014, le Conseil d’État, à la demande de plusieurs associations opposées au développement de l’éolien terrestre, a annulé l’arrêté du 17 novembre 2008, modifié par arrêté du 23 décembre 2008, fixant le tarif d’achat d’électricité éolienne. L’analyse d’Arnaud Gossement, avocat spécialisé en droit de l’environnement et associé du cabinet Gossement avocats.
le 28 mai 2014
Par arrêt rendu ce 28 mai 2014, le Conseil d’État, à la demande de plusieurs associations opposées au développement de l’éolien terrestre, a annulé l’arrêté du 17 novembre 2008, modifié par arrêté du 23 décembre 2008, fixant le tarif d’achat d’électricité éolienne. L’analyse d’Arnaud Gossement, avocat spécialisé en droit de l’environnement et associé du cabinet Gossement avocats.
Contrat d'achat de l'énergie
Éolien : publication du modèle E14 de contrat d'achat d'énergie approuvé le 30 juillet 2014
Posté par , le 20 août 2014. Publié dans Environnement, Énergie,
Le site internet d'EDF - obligation d'achat, vient de mettre en ligne les conditions générales et particulières du nouveau modèle de contrat d'achat d'énergie, fondé sur les dispositions de l'arrêté tarifaire du 17 juin 2014 et tel qu'approuvé par le Ministre chargé de l'énergie, le 30 juillet 2014.
La France défigurée
L'arbre, mon ami
Une pétition contre l’arrachage des haies : l’urgence d’un paysage vivant
par http://www.sppef.fr publié le 26 MARS 2014Une pétition nationale circule sur internet depuis le 3 février 2014. Elle a été signée par plusieurs milliers de citoyens.
La Commission de Régulation de l'Énergie (CRE) enquête
Les associations de défense de l’environnement ne peuvent que se réjouir que la Commission de régulation de l’Énergie ( CRE) se penche enfin
Jour de fête à FAYL-BILLOT
Quelle magnifique journée pour les défenseurs de nos paysages et de notre patrimoine.
Haute-Marne, Pressigny : projet ZI éolien haut-Vannier : le Collectif communique, bulletin n°1
Il s'est passé tellement de choses depuis 2 mois, qu'il était temps de faire une petite pause dans ce tourbillon d'événements et de dresser le bilan de notre lutte contre la zone industrielle d'éoliennes Vannier-Amance.
Juin
- 20 : création du Collectif « Les vues imprenables »
- 23 : naissance du blog.
- premières distributions de tracts
- premier papier dans la presse locale.
Un bénévole "on the road again"
- 16 : première réunion publique au château de Savigny. 53 personnes présentes.
Août
- Stand d'information les vendredis et samedis matin sur le parking du magasin Colruyt (2 fois),
- Nouvelles distributions de tracts dans les 7 villages concernés,
- Nouveaux articles de presse (JHM, La Voix de Haute Marne et l'Est Républicain).
- Pétitions : adressée à
- Madame la Ministre de la Santé avec vos signatures par centaines, concernant les préconisations de l’Académie de Médecine en lui demandant que le principe de précaution soit appliqué.
- Monsieur le Préfet de Haute Marne avec copie à Madame la Ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, dénonçant certains aspects techniques du projet. Et là encore, accompagnée de vos très nombreuses signatures.
- 3 : participation au vide-greniers de La Rochelle (70) sous la bannière: «Elles arrivent...»
Nos prochaines rencontres
Août
- 24: vide-greniers de Fayl-Billot, point d’information « Elles arrivent… » sur le parking du Colruyt de 9 h 00 à 18 h 00,
- 31: présence sur la foire agricole de Langres,
- et toujours distributions de nouveaux tracts d'information.
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Collectivités territoriales : deux projets de loi pour fonder la réforme territoriale souhaitée
Extrait du compte rendu du Conseil des ministres du 18/06/14
Le ministre de l'intérieur, la ministre de la décentralisation et de la fonction publique et le secrétaire d'État chargé de la réforme territoriale ont présenté un projet de loi relatif à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral, ainsi qu'un projet de loi portant nouvelle organisation territoriale de la République.
Ces deux projets de loi fondent la réforme territoriale souhaitée par le Président de la République et le Premier ministre.
L'organisation décentralisée de la République, inscrite dans la Constitution, constitue un atout pour la France. Elle s'appuie sur une solidarité étroite entre l'État et les collectivités locales. Pourtant, au fil des lois de décentralisation successives, elle est devenue trop complexe et trop peu lisible pour les citoyens et les entreprises. Face à ce constat, la réforme territoriale poursuit trois objectifs principaux : simplifier et clarifier le rôle des collectivités locales ; faire des territoires les moteurs du redressement économique du pays ; renforcer les solidarités territoriales et humaines.
Le projet de loi portant nouvelle organisation territoriale de la République confie à cet effet de nouveaux blocs de compétences aux régions, au service du développement économique, de l'attractivité et du développement équilibré des territoires. Certaines compétences nouvelles leur seront transférées des départements ; il en va ainsi notamment des collèges et des politiques de mobilité (transports interurbains et scolaires, routes). Les régions pourront adopter des schémas prescriptifs qui garantiront la cohérence des actions menées par les différents niveaux de collectivités pour le développement économique et l'aménagement du territoire.
Les ressources, notamment fiscales, des régions devront être adaptées à leurs nouvelles compétences. Leurs modalités seront prévues par la loi de finances, après concertation avec leurs représentants. Avant la fin du mois de juin, le Gouvernement engagera une réflexion avec les élus pour moderniser le système des dotations aux collectivités, leur donner de la visibilité sur leurs ressources, et améliorer l'efficacité de la dépense publique.
Le projet de loi relatif à la délimitation des régions et aux élections régionales et départementales dote, quant à lui, les régions françaises d'une taille adaptée aux enjeux économiques et de mobilité, qui leur permettra d'exercer à la bonne échelle leurs compétences stratégiques, de rivaliser avec les collectivités comparables en Europe et de réaliser des gains d'efficience. 14 régions métropolitaines vont ainsi se substituer, à compter du 1er janvier 2016, aux 22 régions existantes, par l'addition de régions actuelles sans modification des départements qui les composent.
Ainsi, ces nouvelles régions seront plus fortes pour engager des coopérations interrégionales en Europe, mieux placées pour attirer des talents dans leurs universités et leurs entreprises, mieux outillées pour soutenir les pôles de compétitivité et favoriser le développement des petites et moyennes entreprises, plus puissantes pour investir dans les infrastructures d'avenir et faciliter la mobilité des citoyens.
La réforme renforcera parallèlement les intercommunalités afin que la nouvelle architecture territoriale repose sur un couple région/intercommunalités. Les intercommunalités* devront disposer d'une taille critique – 20 000 habitants au 1er janvier 2017 – organisée autour de bassins de vie. Des solutions spécifiques seront prévues pour les territoires faiblement peuplés et les zones de montagne. Les intercommunalités seront ainsi en mesure de mieux mutualiser leurs actions, d'assurer de nouvelles compétences de proximité et d'offrir aux citoyens les services publics de qualité qu'ils attendent.
Dans ce nouveau contexte et jusqu'en 2020, les conseils départementaux verront leur action recentrée sur leurs compétences essentielles (compétences sociales, soutien aux communes, notamment dans les zones rurales, financement des services d'incendie et de secours).
Afin de permettre aux électeurs et aux candidats de prendre connaissance de la nouvelle carte régionale suffisamment en amont des prochaines élections, le scrutin régional sera organisé, pour l'ensemble des régions, y compris l'outre-mer, en décembre 2015. Pour favoriser la participation et tenir compte de la nouvelle répartition des compétences entre régions et départements, qui résultera du projet de loi portant nouvelle organisation territoriale de la République, l'élection des conseillers départementaux sera également organisée à cette date.
Cette réforme territoriale va de pair avec l'affirmation dans les territoires d'un État déconcentré, légitime et cohérent. Un débat spécifique a eu lieu sur ce point dans le cadre du conseil des ministres. Une feuille de route sera fixée aux fonctionnaires pour réussir la transformation de l'État d'ici la fin du quinquennat. Les agents de la fonction publique seront étroitement associés à la réforme, et toutes les garanties statutaires leur seront apportées.
* L'intercommunalité désigne l'ensemble des acteurs et organismes de coopération associant pour tout ou partie des communes pour l'exercice de certaines de leurs compétences. Selon la législation en vigueur entrent dans cette catégorie les établissements publics de coopération intercommunale, les syndicats mixtes, les pôles métropolitains, les pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et d'autres formes de coopération intercommunale, comme les ententes, conventions et conférences intercommunales.
http://www.collectivites-locales.gouv.fr/files/files/BIS_98%284%29.pdf
Vous n'êtes pas sans ignorer que notre Communauté de communes Vannier Amance ne possède qu'un peu plus de 7 000 habitants. Aussi, elle devra se «marier» avec un ou plusieurs autres établissement public de coopération intercommunale (EPCI) pour atteindre la taille critique. Cette «union» entraînera à priori de forts bouleversements pour nos communes impactées par le projet éolien tel qu'il est défini actuellement : nouvelle direction nouvelle «capitale» changement du système de fiscalité etc. Les décideurs d'aujourd'hui ne seront pas les payeurs de demain.
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La rénovation des logements anciens, enjeu méconnu de la lutte contre l'effet de serre
www.manicore.com
contacter le co-auteur : jean-marc@manicore.com
Texte publié dans "Les Echos" du 30 mars 2004
NB1 : ce texte est une oeuvre commune d'Olivier Sidler, dirigeant d' Enertech, et de votre serviteur.
Voir « notes techniques et réflexions »
NB2 : le texte ci-dessous est celui que nous avons envoyé au journal, de même que le titre ci-dessus est celui que nous avions choisi. Le titre effectivement publié était différent, comme d'habitude....
Peu de gens savent que le bâtiment absorbe, en France, environ 40% de la consommation d'énergie du pays, avant le transport qui compte pour 30%, et l'industrie pour 25% : cela ne fait que quelques années que camions et voitures émettent plus de CO2 que les chaudières de maisons et de bureaux.
Peu de nos concitoyens savent que le gouvernement a organisé, au printemps dernier, un débat national sur les énergies, hélas resté assez confidentiel alors qu'à l'heure actuelle, sans énergie abondante et pas chère, rien de ce qui fait notre quotidien ne peut perdurer. Devant la double menace de l'épuisement des combustibles fossiles et du changement climatique, la majorité des participants au débat ont convenu qu'il y avait une impérieuse nécessité à se mettre sans attendre à conjuguer bonheur de vivre et diminution de la quantité d'énergie consommée. Malheureusement, le projet de loi d'orientation sur l'énergie, qui a fait suite à ce débat, ne reflète que très partiellement, dans sa version actuelle, une stratégie de rupture qu'une majorité d'individus informés appelle de ses vœux.
Car tous ceux qui ont analysé la problématique du changement climatique le savent : pour espérer inverser une tendance qui pourrait bien conduire à une mortalité massive avant la fin du siècle, il faut parvenir aussi vite que possible à diviser par 2 au moins les émissions de CO2 de la planète, ce qui se traduit, pour les pays comme la France, par une réduction d'un facteur 4 de ses émissions. Dans un discours ambitieux prononcé en mars dernier, le Premier Ministre a proposé qu'à l'horizon 2050, la France se fixe comme objectif de diviser par quatre ses émissions actuelles, ce qui signifie, soit dit en passant, qu'il faut avoir divisé par 2, d'ici à 2030, la consommation nationale de gaz naturel, de pétrole et de charbon.
Il se trouve que le secteur où cette division par 4 sera la plus aisée à obtenir si nous le souhaitons est le bâtiment, et plus particulièrement le logement ancien. Autant le dire tout de suite : compte tenu de la relative facilité à faire aboutir une telle division par 4 dans le bâtiment, ne pas mettre un tel programme en chantier augurerait très mal de la possibilité de relever volontairement le défi du changement climatique. Et, bien sûr, si nous ne réglons pas volontairement le problème, ce seront des régulations involontaires, généralement autrement plus douloureuses, qui s'en chargeront à notre place, probablement bien avant la fin du siècle.
Les auteurs de cet article pensent donc qu'il serait indispensable de mettre dès à présent dans le projet de loi sur l'énergie une mesure très ambitieuse de rénovation des bâtiments anciens (résidentiel et tertiaire), dont l'enjeu, généralement méconnu, est considérable.
On considère comme anciens tous les bâtiments construits avant 1975, car il n'existait alors aucune réglementation thermique en France ; environ 17 millions de logements correspondent à cette définition. Il serait parfaitement envisageable, sur 40 ou 50 ans, de diviser par 4 les émissions de ces logements (chauffage et eau chaude) en combinant des solutions d'isolation renforcée et le recours aux énergies renouvelables (solaire thermique, géothermie et bois, pour l'essentiel). C'est techniquement possible dès aujourd'hui, et il existe des réalisations de ce type même chez nous !
Cette seule rénovation des bâtiments anciens pourrait permettre d'économiser plus de 10% de l'énergie consommée en France, et une réduction du même ordre de grandeur des émissions de gaz à effet de serre. Il y a peu de mesures uniques qui permettent un tel gain : 10% des émissions de gaz à effet de serre de la France, c'est la moitié des émissions de l'industrie, ou encore la moitié des émissions du parc automobile !
Rénover environ 20 millions de logements en 50 ans signifie d'en traiter 400.000 par an. Cela poserait certes de multiples problèmes concrets, mais dont aucun, à l'examen, ne s'avère plus ardu que ceux que nous avons l'habitude de gérer quand c'est la hausse de la consommation d'énergie qu'il s'agit d'encourager. Par exemple, l'État pourrait demander à chaque acquéreur d'un logement ancien d'isoler correctement son acquisition juste après l'achat, à la fois contre les frimas hivernaux, et contre une chaleur estivale que les climatologues nous annoncent comme croissante à l'avenir. Il y aurait là non seulement une solution pour économiser de l'énergie l'hiver, mais aussi un traitement préventif des fortes chaleurs, la sanction en cas de laisser-faire étant que l'usage de la climatisation grimpera en flèche, et avec elle la demande estivale d'électricité. Si en plus cette dernière est assurée par des centrales à gaz, cela ira avec une augmentation forte des émissions de gaz à effet de serre, et nous aurons alors tout perdu !
De tels travaux d'isolation "lourde" sont relativement rapides - pas beaucoup plus longs que le traditionnel coup de peinture - lorsque le logement est vacant, ce qui est généralement le cas lors des mutations. Ces travaux pourraient être financés par des prêts bonifiés par l'État, et proposés par la banque en même temps que les crédits "classiques". Leur remboursement reviendrait, sur le long terme, moins cher au nouveau propriétaire que le prix de l'énergie économisée. Le coût de cette bonification pour le budget de la France serait de l'ordre du milliard d'euros : beaucoup d'argent dans l'absolu, mais une peccadille compte tenu de l'enjeu, sans compter qu'un tel plan engendrera des économies budgétaires par ailleurs (en augmentant les recettes de toute nature liées aux emplois créés, par exemple).
Certes tous les logements ne changent pas de main en 50 ans, et certes les locataires devraient faire l'objet d'un autre dispositif, que nous ne pouvons exposer ici faute de place, mais avec 450.000 mutations de logements anciens par an, il y a déjà là un flux annuel considérable qu'il serait possible de mettre à profit.
Enfin un plan ambitieux de cette nature permettrait la création d'environ 100.000 emplois pérennes pendant 40 ans dans l'artisanat du bâtiment, et permettrait au pays de développer un savoir-faire dans les programmes d'isolation qui profiterait certainement au commerce extérieur ensuite. La France deviendrait aussi l'initiatrice d'une disposition ambitieuse que tous ses voisins européens ne manqueraient pas d'adopter rapidement ensuite, signant ainsi le début de l'engagement au bon niveau des pays riches dans la lutte contre le changement climatique. Alors que le pays frôle les 10% de taux de chômage, et que chaque année qui passe voit l'avenir climatique de nos enfants devenir plus sombre, pouvons-nous bouder une telle mesure, qui permet de marier activité économique, progrès social, et diminution notable des émissions de gaz à effet de serre du pays ?
contacter le co-auteur : jean-marc@manicore.com
Texte publié dans "Les Echos" du 30 mars 2004
NB1 : ce texte est une oeuvre commune d'Olivier Sidler, dirigeant d' Enertech, et de votre serviteur.
Voir « notes techniques et réflexions »
NB2 : le texte ci-dessous est celui que nous avons envoyé au journal, de même que le titre ci-dessus est celui que nous avions choisi. Le titre effectivement publié était différent, comme d'habitude....
Peu de gens savent que le bâtiment absorbe, en France, environ 40% de la consommation d'énergie du pays, avant le transport qui compte pour 30%, et l'industrie pour 25% : cela ne fait que quelques années que camions et voitures émettent plus de CO2 que les chaudières de maisons et de bureaux.
Peu de nos concitoyens savent que le gouvernement a organisé, au printemps dernier, un débat national sur les énergies, hélas resté assez confidentiel alors qu'à l'heure actuelle, sans énergie abondante et pas chère, rien de ce qui fait notre quotidien ne peut perdurer. Devant la double menace de l'épuisement des combustibles fossiles et du changement climatique, la majorité des participants au débat ont convenu qu'il y avait une impérieuse nécessité à se mettre sans attendre à conjuguer bonheur de vivre et diminution de la quantité d'énergie consommée. Malheureusement, le projet de loi d'orientation sur l'énergie, qui a fait suite à ce débat, ne reflète que très partiellement, dans sa version actuelle, une stratégie de rupture qu'une majorité d'individus informés appelle de ses vœux.
Car tous ceux qui ont analysé la problématique du changement climatique le savent : pour espérer inverser une tendance qui pourrait bien conduire à une mortalité massive avant la fin du siècle, il faut parvenir aussi vite que possible à diviser par 2 au moins les émissions de CO2 de la planète, ce qui se traduit, pour les pays comme la France, par une réduction d'un facteur 4 de ses émissions. Dans un discours ambitieux prononcé en mars dernier, le Premier Ministre a proposé qu'à l'horizon 2050, la France se fixe comme objectif de diviser par quatre ses émissions actuelles, ce qui signifie, soit dit en passant, qu'il faut avoir divisé par 2, d'ici à 2030, la consommation nationale de gaz naturel, de pétrole et de charbon.
Il se trouve que le secteur où cette division par 4 sera la plus aisée à obtenir si nous le souhaitons est le bâtiment, et plus particulièrement le logement ancien. Autant le dire tout de suite : compte tenu de la relative facilité à faire aboutir une telle division par 4 dans le bâtiment, ne pas mettre un tel programme en chantier augurerait très mal de la possibilité de relever volontairement le défi du changement climatique. Et, bien sûr, si nous ne réglons pas volontairement le problème, ce seront des régulations involontaires, généralement autrement plus douloureuses, qui s'en chargeront à notre place, probablement bien avant la fin du siècle.
Les auteurs de cet article pensent donc qu'il serait indispensable de mettre dès à présent dans le projet de loi sur l'énergie une mesure très ambitieuse de rénovation des bâtiments anciens (résidentiel et tertiaire), dont l'enjeu, généralement méconnu, est considérable.
On considère comme anciens tous les bâtiments construits avant 1975, car il n'existait alors aucune réglementation thermique en France ; environ 17 millions de logements correspondent à cette définition. Il serait parfaitement envisageable, sur 40 ou 50 ans, de diviser par 4 les émissions de ces logements (chauffage et eau chaude) en combinant des solutions d'isolation renforcée et le recours aux énergies renouvelables (solaire thermique, géothermie et bois, pour l'essentiel). C'est techniquement possible dès aujourd'hui, et il existe des réalisations de ce type même chez nous !
Cette seule rénovation des bâtiments anciens pourrait permettre d'économiser plus de 10% de l'énergie consommée en France, et une réduction du même ordre de grandeur des émissions de gaz à effet de serre. Il y a peu de mesures uniques qui permettent un tel gain : 10% des émissions de gaz à effet de serre de la France, c'est la moitié des émissions de l'industrie, ou encore la moitié des émissions du parc automobile !
Rénover environ 20 millions de logements en 50 ans signifie d'en traiter 400.000 par an. Cela poserait certes de multiples problèmes concrets, mais dont aucun, à l'examen, ne s'avère plus ardu que ceux que nous avons l'habitude de gérer quand c'est la hausse de la consommation d'énergie qu'il s'agit d'encourager. Par exemple, l'État pourrait demander à chaque acquéreur d'un logement ancien d'isoler correctement son acquisition juste après l'achat, à la fois contre les frimas hivernaux, et contre une chaleur estivale que les climatologues nous annoncent comme croissante à l'avenir. Il y aurait là non seulement une solution pour économiser de l'énergie l'hiver, mais aussi un traitement préventif des fortes chaleurs, la sanction en cas de laisser-faire étant que l'usage de la climatisation grimpera en flèche, et avec elle la demande estivale d'électricité. Si en plus cette dernière est assurée par des centrales à gaz, cela ira avec une augmentation forte des émissions de gaz à effet de serre, et nous aurons alors tout perdu !
De tels travaux d'isolation "lourde" sont relativement rapides - pas beaucoup plus longs que le traditionnel coup de peinture - lorsque le logement est vacant, ce qui est généralement le cas lors des mutations. Ces travaux pourraient être financés par des prêts bonifiés par l'État, et proposés par la banque en même temps que les crédits "classiques". Leur remboursement reviendrait, sur le long terme, moins cher au nouveau propriétaire que le prix de l'énergie économisée. Le coût de cette bonification pour le budget de la France serait de l'ordre du milliard d'euros : beaucoup d'argent dans l'absolu, mais une peccadille compte tenu de l'enjeu, sans compter qu'un tel plan engendrera des économies budgétaires par ailleurs (en augmentant les recettes de toute nature liées aux emplois créés, par exemple).
Certes tous les logements ne changent pas de main en 50 ans, et certes les locataires devraient faire l'objet d'un autre dispositif, que nous ne pouvons exposer ici faute de place, mais avec 450.000 mutations de logements anciens par an, il y a déjà là un flux annuel considérable qu'il serait possible de mettre à profit.
Enfin un plan ambitieux de cette nature permettrait la création d'environ 100.000 emplois pérennes pendant 40 ans dans l'artisanat du bâtiment, et permettrait au pays de développer un savoir-faire dans les programmes d'isolation qui profiterait certainement au commerce extérieur ensuite. La France deviendrait aussi l'initiatrice d'une disposition ambitieuse que tous ses voisins européens ne manqueraient pas d'adopter rapidement ensuite, signant ainsi le début de l'engagement au bon niveau des pays riches dans la lutte contre le changement climatique. Alors que le pays frôle les 10% de taux de chômage, et que chaque année qui passe voit l'avenir climatique de nos enfants devenir plus sombre, pouvons-nous bouder une telle mesure, qui permet de marier activité économique, progrès social, et diminution notable des émissions de gaz à effet de serre du pays ?
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Éoliennes : chute du prix de l'immobilier
Élodie Buzaud
La première étude sur l’impact des éoliennes sur les prix de l’immobilier a été dévoilée. Elle réserve quelques surprises.
C’est confirmé. Pour la première fois, une étude sérieuse vient le démontrer : les éoliennes dévaluent les propriétés situées dans leur périmètre. A 2 km, les logements perdent 11 % de leur valeur. A 4 km, c’est 3 %.
Une étude menée sur 1 million de logements
L’étude qui nous l’apprend a été réalisée en Angleterre et au Pays de Galles. Les chercheurs de la London School of Economics ont comparé les changements de prix d’un million de logements sur 12 ans, dans des endroits où des éoliennes sont déjà installées, vont l’être ou ont été rejetées par les autorités locales.
32 000 euros en moins
Le Daily Mail, qui relaie l’information, a fait le calcul : une maison à 300 000 euros n’en vaudrait plus que 268 000, soit une perte de 32 000 euros.
Jusqu’à 200 mètres (7Mw) de haut et aussi bruyant qu’un marteau-piqueur
La vue d’un parc d’éoliennes, qui peuvent mesurer jusqu’à 200 m) qui serait en cause, ainsi que le bruit des machines, dû aux vibrations des pâles, qui peut atteindre 120 décibels d’après l’ Amac, soit le bruit d’un marteau piqueur.
Un phénomène déjà reconnu en France
En France, le phénomène est déjà connu. En 2010, la justice avait donné raison aux acheteurs d’une bergerie restaurée située à Tigné, dans le Maine-et-Loire. Ils n’avaient pas été prévenus par le vendeur qu’un parc éolien allait être construit aux alentours. La première chambre de la cour d’appel d’Angers avait estimé que l’éolienne dans le paysage de leur maison l’avait dévaluée de 10 % de son prix. Ils avaient récupéré 18 000 euros de dommages et intérêts et annulé l’achat.
MMA couvre la décote d’une maison : au cas où….
DÉTERMINER LA PERTE DE LA VALEUR DU BIEN EST UNE CHOSE, COUVRIR ÉVENTUELLEMENT LA DÉCOTE
Encore une innovation, MMA
Avec la Garantie Revente événements extérieurs,
Avec l’innovation Garantie Revente MMA événements extérieurs, MMA permet désormais aux propriétaires d’être indemnisés si une modification majeure de l’environnement les contraint à vendre leur bien, qu’il s’agisse d’une habitation principale ou d’une résidence secondaire.La nouvelle Garantie Revente MMA s’applique en cas de modification de l’environnement proche du logement assuré, entraînant soit une expropriation, une proposition de rachat par une collectivité publique ou l’État, soit une nouvelle nuisance avérée (olfactive, visuelle ou sonore) contraignant le propriétaire, en l’absence de solution amiable, à revendre son bien.
MMA indemnise ainsi les propriétaires de la perte financière en cas de revente jusqu’à 50 000 euros selon l’option souscrite (1)
La garantie « événements extérieurs » couvre la perte financière, notamment en cas de nuisances liées à :
• La construction d’infrastructures de transports: route, autoroute, voie rapide, voie ferrée, tramway, …, hors aéroports,
• L’installation ou construction d’ouvrage à usage industriel : usine, champ d’éoliennes, ligne à haute tension, décharge publique, centre de retraitement des eaux usées ou de déchets,
• L’installation ou construction d’ouvrage à usage commercial: bar de nuit, discothèque, restaurant, présence d’un commerce de nuit ou à ouverture matinale (avant 7 heures du matin),
• L’installation ou construction d’ouvrage à usage agricole: exploitation d’élevage de masse, porcherie ou volaille en batterie, refuge d’animaux,
• La construction d’un équipement collectif de loisirs ou de sports : stade, salle de concert, gymnase, camping, ball-trap/stand de tir, moto cross, karting,
• La construction d’un équipement collectif d’utilité publique : caserne de pompiers, hôpital, clinique,
• La construction ou rehaussement d’un immeuble collectif d’habitation.
Une démarche en deux étapes
- Dans un premier temps, la Protection Juridique Expropriation ou Nuisance, incluse gratuitement dans les contrats Assurance Habitation MMA s’applique. MMA assiste et défend les droits du souscripteur pour faire cesser la nuisance occasionnée ou pour négocier auprès des collectivités territoriales ou de l’État en cas d’expropriation ou de proposition de rachat.
- Dans un deuxième temps, si aucune solution n’est trouvée, et qu’il faille se résoudre à vendre, MMA prend en charge la différence entre le prix de revente effectif et le prix marché (apprécié sans la nuisance) définie par un expert immobilier, et ce jusqu’à hauteur de 50 000 €, déduction faite d’un abattement de 5%.
En parallèle, MMA propose également une protection contre la perte de valeur du capital immobilier en cas de revente précipitée suite à un événement personnel ou familial important (décès ou invalidité accidentel, naissances multiples, divorce dans les 5 ans suivant l’achat du logement…).
« Avec la nouvelle option exclusive « Garantie Revente MMA », MMA offre aux assurés propriétaires une protection accrue inégalée », déclare Martial Stambouli, Directeur Général de MMA. «La propriété immobilière constitue l’essentiel du patrimoine de la plupart des ménages. C’est la mission d’une entreprise innovante et proche de ses clients comme MMA de leur offrir une vraie protection face aux aléas personnels comme aux évolutions environnementales. »
(1) Conditions tarifaires des options « Garantie Revente » proposées dans l’Assurance Habitation MMA n°3 e t n°4 :
- Option « Garantie Revente » Événements extérieurs
- 3 € par mois (soit 36 € par an) pour un montant de garantie de 25 000 €
- 6 € par mois (soit 72 € par an) pour un montant de garantie de 50 000 €.
- Option «Garantie Revente» Événements personnels ou familiaux
- 2 € par mois (soit 24 € par an) pour un montant de garantie de 25 000 €.
- 4 € par mois (soit 48 € par an) pour un montant de garantie de 50 000 €.
Les différentes options « Garantie Revente » peuvent se cumuler ou être souscrites indépendamment les unes des autres.
En pratique
Trois cas réels où la Garantie Revente événements extérieurs se serait appliquée :
• Nuisances visuelles permanentes : les éoliennes géantes peuvent être perçues comme dégradant le paysage. => Les propriétaires qui ne supportent plus ces nuisances doivent bien souvent se résoudre à revendre dans de mauvaises conditions financières. Dans un tel cas, si la Garantie est souscrite avant le projet d’installation, elle joue en cas de revente.
Et demain....
La première étude sur l’impact des éoliennes sur les prix de l’immobilier a été dévoilée. Elle réserve quelques surprises.
C’est confirmé. Pour la première fois, une étude sérieuse vient le démontrer : les éoliennes dévaluent les propriétés situées dans leur périmètre. A 2 km, les logements perdent 11 % de leur valeur. A 4 km, c’est 3 %.
Une étude menée sur 1 million de logements
L’étude qui nous l’apprend a été réalisée en Angleterre et au Pays de Galles. Les chercheurs de la London School of Economics ont comparé les changements de prix d’un million de logements sur 12 ans, dans des endroits où des éoliennes sont déjà installées, vont l’être ou ont été rejetées par les autorités locales.
32 000 euros en moins
Le Daily Mail, qui relaie l’information, a fait le calcul : une maison à 300 000 euros n’en vaudrait plus que 268 000, soit une perte de 32 000 euros.
Jusqu’à 200 mètres (7Mw) de haut et aussi bruyant qu’un marteau-piqueur
La vue d’un parc d’éoliennes, qui peuvent mesurer jusqu’à 200 m) qui serait en cause, ainsi que le bruit des machines, dû aux vibrations des pâles, qui peut atteindre 120 décibels d’après l’ Amac, soit le bruit d’un marteau piqueur.
Un phénomène déjà reconnu en France
En France, le phénomène est déjà connu. En 2010, la justice avait donné raison aux acheteurs d’une bergerie restaurée située à Tigné, dans le Maine-et-Loire. Ils n’avaient pas été prévenus par le vendeur qu’un parc éolien allait être construit aux alentours. La première chambre de la cour d’appel d’Angers avait estimé que l’éolienne dans le paysage de leur maison l’avait dévaluée de 10 % de son prix. Ils avaient récupéré 18 000 euros de dommages et intérêts et annulé l’achat.
MMA couvre la décote d’une maison : au cas où….
DÉTERMINER LA PERTE DE LA VALEUR DU BIEN EST UNE CHOSE, COUVRIR ÉVENTUELLEMENT LA DÉCOTE
Encore une innovation, MMA
Avec la Garantie Revente événements extérieurs,
Avec l’innovation Garantie Revente MMA événements extérieurs, MMA permet désormais aux propriétaires d’être indemnisés si une modification majeure de l’environnement les contraint à vendre leur bien, qu’il s’agisse d’une habitation principale ou d’une résidence secondaire.La nouvelle Garantie Revente MMA s’applique en cas de modification de l’environnement proche du logement assuré, entraînant soit une expropriation, une proposition de rachat par une collectivité publique ou l’État, soit une nouvelle nuisance avérée (olfactive, visuelle ou sonore) contraignant le propriétaire, en l’absence de solution amiable, à revendre son bien.
MMA indemnise ainsi les propriétaires de la perte financière en cas de revente jusqu’à 50 000 euros selon l’option souscrite (1)
La garantie « événements extérieurs » couvre la perte financière, notamment en cas de nuisances liées à :
• La construction d’infrastructures de transports: route, autoroute, voie rapide, voie ferrée, tramway, …, hors aéroports,
• L’installation ou construction d’ouvrage à usage industriel : usine, champ d’éoliennes, ligne à haute tension, décharge publique, centre de retraitement des eaux usées ou de déchets,
• L’installation ou construction d’ouvrage à usage commercial: bar de nuit, discothèque, restaurant, présence d’un commerce de nuit ou à ouverture matinale (avant 7 heures du matin),
• L’installation ou construction d’ouvrage à usage agricole: exploitation d’élevage de masse, porcherie ou volaille en batterie, refuge d’animaux,
• La construction d’un équipement collectif de loisirs ou de sports : stade, salle de concert, gymnase, camping, ball-trap/stand de tir, moto cross, karting,
• La construction d’un équipement collectif d’utilité publique : caserne de pompiers, hôpital, clinique,
• La construction ou rehaussement d’un immeuble collectif d’habitation.
Une démarche en deux étapes
- Dans un premier temps, la Protection Juridique Expropriation ou Nuisance, incluse gratuitement dans les contrats Assurance Habitation MMA s’applique. MMA assiste et défend les droits du souscripteur pour faire cesser la nuisance occasionnée ou pour négocier auprès des collectivités territoriales ou de l’État en cas d’expropriation ou de proposition de rachat.
- Dans un deuxième temps, si aucune solution n’est trouvée, et qu’il faille se résoudre à vendre, MMA prend en charge la différence entre le prix de revente effectif et le prix marché (apprécié sans la nuisance) définie par un expert immobilier, et ce jusqu’à hauteur de 50 000 €, déduction faite d’un abattement de 5%.
En parallèle, MMA propose également une protection contre la perte de valeur du capital immobilier en cas de revente précipitée suite à un événement personnel ou familial important (décès ou invalidité accidentel, naissances multiples, divorce dans les 5 ans suivant l’achat du logement…).
« Avec la nouvelle option exclusive « Garantie Revente MMA », MMA offre aux assurés propriétaires une protection accrue inégalée », déclare Martial Stambouli, Directeur Général de MMA. «La propriété immobilière constitue l’essentiel du patrimoine de la plupart des ménages. C’est la mission d’une entreprise innovante et proche de ses clients comme MMA de leur offrir une vraie protection face aux aléas personnels comme aux évolutions environnementales. »
(1) Conditions tarifaires des options « Garantie Revente » proposées dans l’Assurance Habitation MMA n°3 e t n°4 :
- Option « Garantie Revente » Événements extérieurs
- 3 € par mois (soit 36 € par an) pour un montant de garantie de 25 000 €
- 6 € par mois (soit 72 € par an) pour un montant de garantie de 50 000 €.
- Option «Garantie Revente» Événements personnels ou familiaux
- 2 € par mois (soit 24 € par an) pour un montant de garantie de 25 000 €.
- 4 € par mois (soit 48 € par an) pour un montant de garantie de 50 000 €.
Les différentes options « Garantie Revente » peuvent se cumuler ou être souscrites indépendamment les unes des autres.
En pratique
Trois cas réels où la Garantie Revente événements extérieurs se serait appliquée :
- Implantation d'une boîte de nuit,
- Implantation de champs d'éoliennes géantes, Contrairement aux petites éoliennes, s’insérant discrètement dans le paysage, les éoliennes géantes mesurent jusqu'à 180 mètres de haut, et ont une envergure de plus de 150 mètres. Suite à leur implantation, à Montselgues dans l’Ardèche, les maisons situées à proximité ont subi une dévalorisation très importante.
• Nuisances visuelles permanentes : les éoliennes géantes peuvent être perçues comme dégradant le paysage. => Les propriétaires qui ne supportent plus ces nuisances doivent bien souvent se résoudre à revendre dans de mauvaises conditions financières. Dans un tel cas, si la Garantie est souscrite avant le projet d’installation, elle joue en cas de revente.
- Construction d'immeubles collectifs en zones pavillonnaires. MAIS, QUI VA ACHETER?
Et demain....
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Victimes des éoliennes : mythe ou réalité?
Jean-Pierre Riou
21 août 2014
78 scientifiques du monde entier constatant quantité de troubles sanitaires liés aux éoliennes ont demandé des études indépendantes. Pour quels résultats ?
L’Académie Nationale de Médecine préconise 1500m d’éloignement entre éoliennes et habitations. Elle demande que soit menée une étude épidémiologique sur les effets sanitaires des éoliennes.
78 scientifiques du monde entier constatant quantité de troubles sanitaires liés aux éoliennes ont demandé ces mêmes études indépendantes. L’industrie éolienne paye quantité d’études pour accréditer l’idée que le bruit éolien n’est pas nocif pour la santé et nier l’impact des infrasons et basses fréquences 1.
Rien de nouveau sous le soleil, les groupes financiers liés au tabac ou à l’amiante ont dû faire de même en leur temps, et l’industrie éolienne n’est pas la seule dans ce cas à l’heure actuelle. L’ Acoustical Society of America a publié, cette année, un article du professeur A.N.Salt « How Does Wind Turbine Noise Affect People ? », dans lequel il fustige les liens de certains acousticiens avec l’industrie éolienne et condamne l’absence de référence scientifique dans leur déni du risque sanitaire. À titre d’exemple, l’« Australian Medical Association » (AMA) a publié récemment un rapport tendant à minimiser ce risque.
Ce rapport, qui nie quantité de publications faisant autorité, a soulevé une vague de protestations indignées de la communauté scientifique :
-Lettre du professeur émérite irlandais Alun Evans, Épidémiologiste.
- Lettre de l’ otoneurologiste suédois Dr Hakan Enbom
- Lettre du médecin du travail danois, Dr Mauri Johansson
- Lettre du Professor canadien Robert McMurtry
- Lettre du scientifique néozélandais Dr Bruce Rapley…
Mais qui va vérifier les sources des rapports rassurants ?
Le ver est dans le fruit, quelle information sera donc diffusée par le Ministère du Développement Durable et de l’Énergie ou par L’ ADEME dont le rôle est de promouvoir l’énergie éolienne ?
En France, l’avis de l’Académie de Médecine n’avait pas dû paraître légitime, s’agissant de notre santé, puisque l’ AFSSET a été chargée de se prononcer sur sa pertinence et n’a pas retenu cette mesure de précaution jugeant, entre autres, que « Les avantages de la mise en œuvre d’une telle mesure (1500m) d’application simple doivent être mis en balance avec le frein au développement qu’elle constitue ».
Ce rapport, du reste, est extrêmement sévère à l’encontre des insuffisances des critères de protection des riverains (émergences spectrales, validité des seuils d’exposition, d’application aux bruits impulsionnels…) et constate des nuisances excessives à des distances de l’ordre du kilomètre.
Mais qui a lu ce rapport et ne s’est contenté que du refus de la distance de précaution ?
Signalons également que le rapport parlementaire de mars 2010 a fait état du manque de documentation de ce rapport AFSSET, qui l’a empêché de se forger sa propre opinion scientifique fondée sur une analyse indépendante et relève au contraire un encadrement des travaux et des sources par l’ ADEME et le Syndicat des Énergies Renouvelables !
Mais qui connait cette critique émise par nos parlementaires ?
Et malgré tout, les propos les plus rassurants, dans des études les plus trompeuses, ne peuvent occulter un impact sanitaire inadmissible. Seules les pathologies induites par les infrasons sont obstinément réfutées. Il n’est jamais contesté, en effet, que le bruit des éoliennes altère le sommeil, ou trouble la tranquillité. On oublie juste de rappeler que la santé dépend intimement de la qualité du sommeil et du bien-être dans le cadre de vie.
Il n’est pas contesté, en effet, qu’on puisse entendre ces éoliennes toute la nuit, que le fait de les avoir vues tourner toute la journée rend leur bruit d’autant moins supportable, ni encore, que certaines personnes présentent une plus grande fragilité que d’autres à l’agression par le bruit, ni, enfin, qu’il est prouvé (Janssen et Vos, (sept 2011) ou Pedersen, juin 2009) qu’à dose égale, le bruit éolien est plus difficile à supporter que celui de la plupart des autres sources, ou que leur composante « basse fréquence » est particulièrement dérangeante (Møller et Pedersen (Low-frequency noise from large wind turbines).
Mais qu’en termes charmants ces choses-là sont dites… Après de grandes déclarations du genre « il est scientifiquement prouvé que le bruit éolien n’entraîne pas de détérioration physiologique de l’appareil auditif », ce que personne n’a jamais prétendu, puis des considérations générales sans aucun intérêt du genre de « les infrasons sont des phénomènes naturels présents dans le bruit du vent ou des vagues » ou encore « Les sons et les vibrations produits par les éoliennes n’ont rien d’unique », le florilège commence :
« Certaines personnes peuvent être irritées par les sons produits par les éoliennes. Cette indisposition n’est pas une maladie »
« Certaines personnes peuvent trouver ce son gênant, ce qui serait une réaction qui repose principalement sur les caractéristiques spécifiques des personnes et non sur l’intensité des niveaux sonores »
Il a même été mentionné que ceux qui en retirent de l’argent seraient moins gênés que les autres. (Qui ne seraient alors que de simples jaloux ?)
De telles études ne sont, bien sûr, lues par personne, mais permettent des titres ronflants dans la presse concernant « La vérité scientifique sur l’absence de nuisance sanitaire des éoliennes ». La communication, c’est un métier. Et ce sont des professionnels ! Il est de règle, pour les articles médicaux validés par la communauté scientifique d’être publiés en anglais, citons donc cette revue médicale canadienne (peer reviewed) qui a la bonne idée d’en publier également la traduction française.
Cet article de mai 2013 fait le bilan des symptômes sanitaires liés aux éoliennes et observés (dans un rayon d’1.4km) par les médecins canadiens. Il est plaisant de constater qu’elle cite précisément l’étude évoquée ci-dessus, considérant qu’elle reconnait le dérangement par le bruit et la détérioration du sommeil et, par voie de conséquence, les graves effets sanitaires induits.
Mais qui en parle dans la presse ?
Cette causalité est réfutée « sans la moindre référence scientifique » par les défenseurs de l’éolien et « repose sur un manque de connaissance approfondie de la physiologie », affirme le Pr Salt dans l’article cité précédemment.
Qui s’en soucie ?
Lorsque les faits sont accablants, l’argument est alors avancé qu’il s’agit d’anciens modèles et que les éoliennes modernes sont silencieuses. Les études évoquées ici datent de 2011 à 2014 et considèrent (Møller et Pedersen) que le principal problème, lié aux basses fréquences est encore pire avec les éoliennes les plus récentes.
Faut il y voir un lien avec la suppression du contrôle des basses fréquences des éoliennes françaises depuis l’arrêté du 26 août 2011 qui les dispense du respect du code de santé publique ?
« Les acteurs du développement de l’énergie éolienne devraient comprendre qu’aucun objectif économique ou politique ne doit prévaloir sur le bien-être et la santé des individus », c’est du moins la conclusion du rapport du ministère de la santé finlandais, dans lequel il vient de demander, ce 17 juin, l’application d’une distance minimum de 2 km avec les maisons.
Cette conception de la protection sanitaire l’honore.
British Wind Energy Association. (Low Frequency Noise and Wind Turbines) ou L’ American Wind Energy Association et L’Association canadienne de l’énergie éolienne Décembre 2009 ↩
21 août 2014
78 scientifiques du monde entier constatant quantité de troubles sanitaires liés aux éoliennes ont demandé des études indépendantes. Pour quels résultats ?
L’Académie Nationale de Médecine préconise 1500m d’éloignement entre éoliennes et habitations. Elle demande que soit menée une étude épidémiologique sur les effets sanitaires des éoliennes.
78 scientifiques du monde entier constatant quantité de troubles sanitaires liés aux éoliennes ont demandé ces mêmes études indépendantes. L’industrie éolienne paye quantité d’études pour accréditer l’idée que le bruit éolien n’est pas nocif pour la santé et nier l’impact des infrasons et basses fréquences 1.
Rien de nouveau sous le soleil, les groupes financiers liés au tabac ou à l’amiante ont dû faire de même en leur temps, et l’industrie éolienne n’est pas la seule dans ce cas à l’heure actuelle. L’ Acoustical Society of America a publié, cette année, un article du professeur A.N.Salt « How Does Wind Turbine Noise Affect People ? », dans lequel il fustige les liens de certains acousticiens avec l’industrie éolienne et condamne l’absence de référence scientifique dans leur déni du risque sanitaire. À titre d’exemple, l’« Australian Medical Association » (AMA) a publié récemment un rapport tendant à minimiser ce risque.
Ce rapport, qui nie quantité de publications faisant autorité, a soulevé une vague de protestations indignées de la communauté scientifique :
-Lettre du professeur émérite irlandais Alun Evans, Épidémiologiste.
- Lettre de l’ otoneurologiste suédois Dr Hakan Enbom
- Lettre du médecin du travail danois, Dr Mauri Johansson
- Lettre du Professor canadien Robert McMurtry
- Lettre du scientifique néozélandais Dr Bruce Rapley…
Mais qui va vérifier les sources des rapports rassurants ?
Le ver est dans le fruit, quelle information sera donc diffusée par le Ministère du Développement Durable et de l’Énergie ou par L’ ADEME dont le rôle est de promouvoir l’énergie éolienne ?
En France, l’avis de l’Académie de Médecine n’avait pas dû paraître légitime, s’agissant de notre santé, puisque l’ AFSSET a été chargée de se prononcer sur sa pertinence et n’a pas retenu cette mesure de précaution jugeant, entre autres, que « Les avantages de la mise en œuvre d’une telle mesure (1500m) d’application simple doivent être mis en balance avec le frein au développement qu’elle constitue ».
Ce rapport, du reste, est extrêmement sévère à l’encontre des insuffisances des critères de protection des riverains (émergences spectrales, validité des seuils d’exposition, d’application aux bruits impulsionnels…) et constate des nuisances excessives à des distances de l’ordre du kilomètre.
Mais qui a lu ce rapport et ne s’est contenté que du refus de la distance de précaution ?
Signalons également que le rapport parlementaire de mars 2010 a fait état du manque de documentation de ce rapport AFSSET, qui l’a empêché de se forger sa propre opinion scientifique fondée sur une analyse indépendante et relève au contraire un encadrement des travaux et des sources par l’ ADEME et le Syndicat des Énergies Renouvelables !
Mais qui connait cette critique émise par nos parlementaires ?
Et malgré tout, les propos les plus rassurants, dans des études les plus trompeuses, ne peuvent occulter un impact sanitaire inadmissible. Seules les pathologies induites par les infrasons sont obstinément réfutées. Il n’est jamais contesté, en effet, que le bruit des éoliennes altère le sommeil, ou trouble la tranquillité. On oublie juste de rappeler que la santé dépend intimement de la qualité du sommeil et du bien-être dans le cadre de vie.
Il n’est pas contesté, en effet, qu’on puisse entendre ces éoliennes toute la nuit, que le fait de les avoir vues tourner toute la journée rend leur bruit d’autant moins supportable, ni encore, que certaines personnes présentent une plus grande fragilité que d’autres à l’agression par le bruit, ni, enfin, qu’il est prouvé (Janssen et Vos, (sept 2011) ou Pedersen, juin 2009) qu’à dose égale, le bruit éolien est plus difficile à supporter que celui de la plupart des autres sources, ou que leur composante « basse fréquence » est particulièrement dérangeante (Møller et Pedersen (Low-frequency noise from large wind turbines).
Mais qu’en termes charmants ces choses-là sont dites… Après de grandes déclarations du genre « il est scientifiquement prouvé que le bruit éolien n’entraîne pas de détérioration physiologique de l’appareil auditif », ce que personne n’a jamais prétendu, puis des considérations générales sans aucun intérêt du genre de « les infrasons sont des phénomènes naturels présents dans le bruit du vent ou des vagues » ou encore « Les sons et les vibrations produits par les éoliennes n’ont rien d’unique », le florilège commence :
« Certaines personnes peuvent être irritées par les sons produits par les éoliennes. Cette indisposition n’est pas une maladie »
« Certaines personnes peuvent trouver ce son gênant, ce qui serait une réaction qui repose principalement sur les caractéristiques spécifiques des personnes et non sur l’intensité des niveaux sonores »
Il a même été mentionné que ceux qui en retirent de l’argent seraient moins gênés que les autres. (Qui ne seraient alors que de simples jaloux ?)
De telles études ne sont, bien sûr, lues par personne, mais permettent des titres ronflants dans la presse concernant « La vérité scientifique sur l’absence de nuisance sanitaire des éoliennes ». La communication, c’est un métier. Et ce sont des professionnels ! Il est de règle, pour les articles médicaux validés par la communauté scientifique d’être publiés en anglais, citons donc cette revue médicale canadienne (peer reviewed) qui a la bonne idée d’en publier également la traduction française.
Cet article de mai 2013 fait le bilan des symptômes sanitaires liés aux éoliennes et observés (dans un rayon d’1.4km) par les médecins canadiens. Il est plaisant de constater qu’elle cite précisément l’étude évoquée ci-dessus, considérant qu’elle reconnait le dérangement par le bruit et la détérioration du sommeil et, par voie de conséquence, les graves effets sanitaires induits.
Mais qui en parle dans la presse ?
Cette causalité est réfutée « sans la moindre référence scientifique » par les défenseurs de l’éolien et « repose sur un manque de connaissance approfondie de la physiologie », affirme le Pr Salt dans l’article cité précédemment.
Qui s’en soucie ?
Lorsque les faits sont accablants, l’argument est alors avancé qu’il s’agit d’anciens modèles et que les éoliennes modernes sont silencieuses. Les études évoquées ici datent de 2011 à 2014 et considèrent (Møller et Pedersen) que le principal problème, lié aux basses fréquences est encore pire avec les éoliennes les plus récentes.
Faut il y voir un lien avec la suppression du contrôle des basses fréquences des éoliennes françaises depuis l’arrêté du 26 août 2011 qui les dispense du respect du code de santé publique ?
« Les acteurs du développement de l’énergie éolienne devraient comprendre qu’aucun objectif économique ou politique ne doit prévaloir sur le bien-être et la santé des individus », c’est du moins la conclusion du rapport du ministère de la santé finlandais, dans lequel il vient de demander, ce 17 juin, l’application d’une distance minimum de 2 km avec les maisons.
Cette conception de la protection sanitaire l’honore.
British Wind Energy Association. (Low Frequency Noise and Wind Turbines) ou L’ American Wind Energy Association et L’Association canadienne de l’énergie éolienne Décembre 2009 ↩
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Allemagne : syndicats et patrons unis contre les énergies renouvelables
Jean-Pierre Riou.
4 novembre 2013
Syndicats et patronats s’allient contre le développement des énergies renouvelables en Allemagne, responsable de l’explosion du coût de l’énergie et de coûts massifs pour l’État.
Le développement des énergies renouvelables semble de plus en plus freiné en Allemagne et a suscité un communiqué commun des syndicats ouvriers et patronaux.
La politique de soutien à ces énergies est responsable, en effet, d’une hausse considérable du coût de l’énergie, dont les répercussions ne se situent pas uniquement au niveau du portefeuille des consommateurs, mais pèse également très lourdement sur la compétitivité des entreprises et par là même sur l’emploi.
Les retombées écologiques de cette politique n’ont même pas été au rendez-vous, puisque les énergéticiens la considèrent responsable de l’augmentation actuelle du recours au charbon . (+14.1TWh lignite et charbon en 2012 par rapport à 2010).
La seule question qui se pose à l’Allemagne semble être de savoir s’il est encore temps de faire machine arrière et ne pas aller droit dans le mur.
Mais pour la plupart des analystes comme Natixis, il est malheureusement déjà trop tard. « Malgré le fait que les décideurs politiques allemands veulent plafonner la hausse des subventions aux producteurs d’énergies renouvelables, notre analyse suggère que les tensions haussières sur les prix de l’électricité vont se maintenir à cause de la part croissante des renouvelables dans la génération d’électricité du pays. Des hausses soutenues des prix de l’électricité risquent de rendre l’Allemagne moins compétitive à échelle européenne et mondiale.»
Concernant les emplois qui seraient permis grâce à l’effort public de soutien au renouvelable, l’exemple de Bosch abandonnant cette filière après 2,4 milliards de pertes en trois ans est éloquent. Cette déconfiture du groupe concerne 3 000 emplois dont 250 en France.
En France, la Cour des Comptes n’avait pas manqué de relever dans son rapport de juillet 2013, que « L’ État n’a pas développé toute l’expertise nécessaire à la mise en œuvre de la politique de soutien aux énergies renouvelables. Cette faiblesse est particulièrement visible en ce qui concerne la connaissance des coûts et l’impact socio-économique des mesures prises. »
On nous affirme par ailleurs que ces énergies sont une chance de développement pour les territoires ruraux. Faisant semblant d’ignorer que chaque éolienne (2 MW) coûte plus de 200 000€ chaque année à la collectivité pour son seul surcoût lié au tarif d’achat.
La maigre part de cet argent public reversée aux collectivités ne saurait être considérée comme une chance pour le développement national.
La France n’a même pas le prétexte d’un parc de production électrique émetteur de CO2 pour justifier ses ambitieux objectifs dans le domaine éolien, puisque 85% de la production (nucléaire et hydraulique) en est exempte.
Mais est-il encore temps pour nous d’éviter le mur ?
L'Allemagne vote la réduction du soutien aux énergies renouvelables
Berlin - Les députés allemands ont entériné vendredi une réforme des mécanismes de soutien aux énergies renouvelables, qui doit remettre sur les rails la transition énergétique du pays et enrayer la hausse des prix de l'électricité.
La loi, qui réduit à compter du 1er août les subventions accordées aux énergies alternatives, est aux côtés du salaire minimum le premier gros projet du gouvernement Merkel III. Présenté en janvier par le ministre de l'Économie et de l'Énergie Sigmar Gabriel, le texte a fait l'objet d'un intense marchandage, en Allemagne et avec Bruxelles.
L'Allemagne a pris à la fin des années 90 le tournant des renouvelables en instaurant un généreux régime de subvention des énergies vertes. Un mécanisme qui a porté ses fruits - 27% de l'électricité consommée dans le pays au premier trimestre était issue de renouvelables - mais qui coûte cher, plus de 20 milliards d'euros par an. Les usagers financent le système par une taxe imposée à chaque kilowatt-heure produit et consommé.
La nouvelle loi réduit de manière substantielle les subsides accordés aux énergies propres (mais pas pour les capacités existantes), et prévoit que, graduellement, le courant produit par vent et soleil, qui doit représenter à l'horizon 2050 80% de la consommation totale, se soumette aux mécanismes du marché. Pour le moment il est prioritaire dans l'approvisionnement du réseau et n'entre pas en concurrence avec le charbon ou l'atome.
Premier pas dans la bonne direction pour la fédération BDEW, , qui représente les acteurs traditionnels du secteur, la réforme signe l'arrêt de mort des renouvelables aux yeux de ses critiques, les Verts et les associations d'énergies propres et de protection de l'environnement.
La loi votée vendredi sera sans doute immédiatement contestée par Bruxelles puisque, malgré des mois de négociations, un point fait toujours débat: pour la Commission, l'application de cette taxe de soutien aux renouvelables sur le courant importé, y compris le courant vert, est une forme de barrière douanière, incompatible avec le marché libre.
4 novembre 2013
Syndicats et patronats s’allient contre le développement des énergies renouvelables en Allemagne, responsable de l’explosion du coût de l’énergie et de coûts massifs pour l’État.
Le développement des énergies renouvelables semble de plus en plus freiné en Allemagne et a suscité un communiqué commun des syndicats ouvriers et patronaux.
La politique de soutien à ces énergies est responsable, en effet, d’une hausse considérable du coût de l’énergie, dont les répercussions ne se situent pas uniquement au niveau du portefeuille des consommateurs, mais pèse également très lourdement sur la compétitivité des entreprises et par là même sur l’emploi.
Les retombées écologiques de cette politique n’ont même pas été au rendez-vous, puisque les énergéticiens la considèrent responsable de l’augmentation actuelle du recours au charbon . (+14.1TWh lignite et charbon en 2012 par rapport à 2010).
La seule question qui se pose à l’Allemagne semble être de savoir s’il est encore temps de faire machine arrière et ne pas aller droit dans le mur.
Mais pour la plupart des analystes comme Natixis, il est malheureusement déjà trop tard. « Malgré le fait que les décideurs politiques allemands veulent plafonner la hausse des subventions aux producteurs d’énergies renouvelables, notre analyse suggère que les tensions haussières sur les prix de l’électricité vont se maintenir à cause de la part croissante des renouvelables dans la génération d’électricité du pays. Des hausses soutenues des prix de l’électricité risquent de rendre l’Allemagne moins compétitive à échelle européenne et mondiale.»
Concernant les emplois qui seraient permis grâce à l’effort public de soutien au renouvelable, l’exemple de Bosch abandonnant cette filière après 2,4 milliards de pertes en trois ans est éloquent. Cette déconfiture du groupe concerne 3 000 emplois dont 250 en France.
En France, la Cour des Comptes n’avait pas manqué de relever dans son rapport de juillet 2013, que « L’ État n’a pas développé toute l’expertise nécessaire à la mise en œuvre de la politique de soutien aux énergies renouvelables. Cette faiblesse est particulièrement visible en ce qui concerne la connaissance des coûts et l’impact socio-économique des mesures prises. »
On nous affirme par ailleurs que ces énergies sont une chance de développement pour les territoires ruraux. Faisant semblant d’ignorer que chaque éolienne (2 MW) coûte plus de 200 000€ chaque année à la collectivité pour son seul surcoût lié au tarif d’achat.
La maigre part de cet argent public reversée aux collectivités ne saurait être considérée comme une chance pour le développement national.
La France n’a même pas le prétexte d’un parc de production électrique émetteur de CO2 pour justifier ses ambitieux objectifs dans le domaine éolien, puisque 85% de la production (nucléaire et hydraulique) en est exempte.
Mais est-il encore temps pour nous d’éviter le mur ?
Le Bundestag allemand a décidé la réforme de l'électricité verte
27/06/2014
L'Allemagne vote la réduction du soutien aux énergies renouvelables
Berlin - Les députés allemands ont entériné vendredi une réforme des mécanismes de soutien aux énergies renouvelables, qui doit remettre sur les rails la transition énergétique du pays et enrayer la hausse des prix de l'électricité.
La loi, qui réduit à compter du 1er août les subventions accordées aux énergies alternatives, est aux côtés du salaire minimum le premier gros projet du gouvernement Merkel III. Présenté en janvier par le ministre de l'Économie et de l'Énergie Sigmar Gabriel, le texte a fait l'objet d'un intense marchandage, en Allemagne et avec Bruxelles.
L'Allemagne a pris à la fin des années 90 le tournant des renouvelables en instaurant un généreux régime de subvention des énergies vertes. Un mécanisme qui a porté ses fruits - 27% de l'électricité consommée dans le pays au premier trimestre était issue de renouvelables - mais qui coûte cher, plus de 20 milliards d'euros par an. Les usagers financent le système par une taxe imposée à chaque kilowatt-heure produit et consommé.
La nouvelle loi réduit de manière substantielle les subsides accordés aux énergies propres (mais pas pour les capacités existantes), et prévoit que, graduellement, le courant produit par vent et soleil, qui doit représenter à l'horizon 2050 80% de la consommation totale, se soumette aux mécanismes du marché. Pour le moment il est prioritaire dans l'approvisionnement du réseau et n'entre pas en concurrence avec le charbon ou l'atome.
Premier pas dans la bonne direction pour la fédération BDEW, , qui représente les acteurs traditionnels du secteur, la réforme signe l'arrêt de mort des renouvelables aux yeux de ses critiques, les Verts et les associations d'énergies propres et de protection de l'environnement.
La loi votée vendredi sera sans doute immédiatement contestée par Bruxelles puisque, malgré des mois de négociations, un point fait toujours débat: pour la Commission, l'application de cette taxe de soutien aux renouvelables sur le courant importé, y compris le courant vert, est une forme de barrière douanière, incompatible avec le marché libre.
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Eolien : de la "corruption par cause noble" à... la "collusion"
Docteur Alain Marchandise
Médecin de famille
Rue Locquenghien, 37
B-1000 Bruxelles
Bruxelles, le 2 avril 2012
De la « Corruption par Cause-Noble » dans le cadre de l’Éolien Industriel à la «Collusion».
Droit : Collusion = entente secrète entre des personnes en vue de tromper ou de causer un préjudice à un tiers.
Nous, Européens, dans la grande majorité, nous avons crus aux « Fables Éoliennes », récits faux, imaginaires qui disaient : " pour sauver la Planète, il faut produire de l’électricité non plus à partir d’énergies fossiles (gaz, charbon, pétrole) grandes émettrices de CO2 mais à partir d’énergies dites renouvelables."
Mais, l’éolien industriel n’est pas une cause-noble.
L’Éolien Industriel ou aérogénérateur industriel est une énergie dite de « flux » provenant de la régénération du vent en électricité par une machinerie complexe et excessivement coûteuse (3.300.000€/éolienne de 3MW). C’est une énergie intermittente, incontrôlable et impayable sans subsides de l’État.
Nous, Européens, nous n’avons pas encore fini d’identifier l’« arnaque financière » et l’« imposture écologique » qui se cachent derrière l’éolien industriel, une des industries humaines les plus polluantes au monde.
Car en effet, elle détruit irrémédiablement le Patrimoine Paysager Universel et Immatériel, altère la santé des riverains par les infrasons et sons émis de plus de 40 dB jusqu’à 750 mètres des premières habitations, détruit la biodiversité, mais cerise sur le gâteau, cancérise des populations villageoises riveraines des usines de traitement des terres rares comme en Chine et en Mongolie.
Petit rappel, les aimants permanents d’une éolienne de 3MW nécessitent 2 tonnes de terres rares, lesquelles génèrent 20.000 m3 de gaz toxiques pour en extraire le Neodymium et ses cousins. (Cfr Athena le Mag’ scientifique N°277 janvier 2012 La technologie trahie par la matière? Page 10 et 11
www.athena.Wallonie.be).
Nous assistons, presque impuissant, à l’affrontement de citoyens pro et anti éoliens dans les communautés rurales à qui les autorités régionales veulent imposer par la force des éoliennes géantes, à l’érection de pylônes géants de 150 mètres de haut munis de machines de guerre que sont ces aéronefs immobiles dans le ciel. Et tout cela pour une énergie électrique mondiale générée par le vent qui avoisine le 0.5 %. Il faudrait en rire et demander l’ ANE (Acronyme pour l’Arrêt des Nuisances Éoliennes) immédiat si la planète ne veut pas mourir une deuxième fois mais cette fois par la stupidité humaine, par la collusion entre les promoteurs de ces machines de guerre et le pouvoir politique qui gère l’énergie et les énergies dites « renouvelables ».
Chaque éolienne de 3 MW rapporte 450.000€/an pendant 15 ans au promoteur (productivité de 25%). La collusion entre les promoteurs et le pouvoir politique n’est pas la seule raison qui a fait croire l'élu (e) aux fables éoliennes. Des psychologues intellectuels ont défini le terme désignant cette façon de prendre ses désirs pour de la réalité qui fait que l’individu accepte n’importe quelle opinion si le but semble vertueux : « La Corruption par Cause-Noble ».
Cette expression vient de Sir John Woodcock (article en anglais) qui en 1992 disait que pour expliquer les erreurs judiciaires, « il vaut mieux qu’un innocent reste en prison que de voir l’intégrité du système judiciaire anglais contesté ». Les politiciens sont les premiers concernés. Dans le désir légitime d’être perçus comme « modernes », ils étudient toutes sortes de cause à la mode. L’énergie renouvelable est une cause à la mode. À ce moment-là, les lobbies se saisissent des partis politiques et malheureusement pour le citoyen, les médias de la presse écrite, de la radio et de la télévision ne créant pas de débats contradictoires, les pires erreurs peuvent prendre racine.
Les aides aux industries éoliennes sont nées d’une grand « erreur intellectuelle », erreur couvée par l’impossibilité de contester le savoir éolien du moment. À ce propos, il faut revenir aux propos intelligents de Gérard Mestrallet, PDG de GDF SUEZ, , au Forum Économique International des Amériques à Montréal le 7 juin 2011.
GDF SUEZ pas enthousiasmé par l’éolien
(Cfr Le FigaroFlash Eco).
Le PDG de GDF SUEZ a mis en garde contre la « séduction excessive » qu’exerce sur l’opinion publique les énergies renouvelable en soulignant notamment le prix élevé de l’éolien. « Ce sont des énergies intermittentes qui vont nécessiter de grandes capacités de réserve, qui vont reposer sur le gaz naturel en raison de la facilité d’utilisation des turbines à gaz. Il a illustré son propos par l’exemple d’une île ayant besoin de 1.000 MW d’électricité pour ses habitants et ses industries. L’île veut être verte ? Donc, elle construit 1.000 MW d’éolienne. C’est très bien quand il y a du vent, c’est-à-dire 30% du temps. Mais comme les consommateurs veulent de l’électricité 100% du temps, il faut construire une deuxième usine de 1.000 MW de turbines à gaz qu’on met en route comme des mobylettes quand il n’y a pas de vent et qu’on éteint quand il y a du vent. Résultat des courses : L’île va payer 3 fois. D’abord il faut construire 2 systèmes : 2.000 MW alors que l’île n’a besoin que de 1.000 MW. Deuxièmement, il faudra subventionner les éoliennes et du temps aussi le coût du capital en MWh va augmenter ».
L’éolien industriel n’est pas une cause noble. Mais, le pire, c'est que la corruption par cause noble s’est muée en collusion entre promoteurs de l’éolien industriel et pouvoirs politiques avec l’assentiment du citoyen qui n’y a vu que du feu. Les citoyens européens sont victimes d’une énorme
« erreur intellectuelle ».
Médecin de famille
Rue Locquenghien, 37
B-1000 Bruxelles
Bruxelles, le 2 avril 2012
De la « Corruption par Cause-Noble » dans le cadre de l’Éolien Industriel à la «Collusion».
Droit : Collusion = entente secrète entre des personnes en vue de tromper ou de causer un préjudice à un tiers.
Nous, Européens, dans la grande majorité, nous avons crus aux « Fables Éoliennes », récits faux, imaginaires qui disaient : " pour sauver la Planète, il faut produire de l’électricité non plus à partir d’énergies fossiles (gaz, charbon, pétrole) grandes émettrices de CO2 mais à partir d’énergies dites renouvelables."
Mais, l’éolien industriel n’est pas une cause-noble.
L’Éolien Industriel ou aérogénérateur industriel est une énergie dite de « flux » provenant de la régénération du vent en électricité par une machinerie complexe et excessivement coûteuse (3.300.000€/éolienne de 3MW). C’est une énergie intermittente, incontrôlable et impayable sans subsides de l’État.
Nous, Européens, nous n’avons pas encore fini d’identifier l’« arnaque financière » et l’« imposture écologique » qui se cachent derrière l’éolien industriel, une des industries humaines les plus polluantes au monde.
Car en effet, elle détruit irrémédiablement le Patrimoine Paysager Universel et Immatériel, altère la santé des riverains par les infrasons et sons émis de plus de 40 dB jusqu’à 750 mètres des premières habitations, détruit la biodiversité, mais cerise sur le gâteau, cancérise des populations villageoises riveraines des usines de traitement des terres rares comme en Chine et en Mongolie.
Petit rappel, les aimants permanents d’une éolienne de 3MW nécessitent 2 tonnes de terres rares, lesquelles génèrent 20.000 m3 de gaz toxiques pour en extraire le Neodymium et ses cousins. (Cfr Athena le Mag’ scientifique N°277 janvier 2012 La technologie trahie par la matière? Page 10 et 11
www.athena.Wallonie.be).
Nous assistons, presque impuissant, à l’affrontement de citoyens pro et anti éoliens dans les communautés rurales à qui les autorités régionales veulent imposer par la force des éoliennes géantes, à l’érection de pylônes géants de 150 mètres de haut munis de machines de guerre que sont ces aéronefs immobiles dans le ciel. Et tout cela pour une énergie électrique mondiale générée par le vent qui avoisine le 0.5 %. Il faudrait en rire et demander l’ ANE (Acronyme pour l’Arrêt des Nuisances Éoliennes) immédiat si la planète ne veut pas mourir une deuxième fois mais cette fois par la stupidité humaine, par la collusion entre les promoteurs de ces machines de guerre et le pouvoir politique qui gère l’énergie et les énergies dites « renouvelables ».
Chaque éolienne de 3 MW rapporte 450.000€/an pendant 15 ans au promoteur (productivité de 25%). La collusion entre les promoteurs et le pouvoir politique n’est pas la seule raison qui a fait croire l'élu (e) aux fables éoliennes. Des psychologues intellectuels ont défini le terme désignant cette façon de prendre ses désirs pour de la réalité qui fait que l’individu accepte n’importe quelle opinion si le but semble vertueux : « La Corruption par Cause-Noble ».
Cette expression vient de Sir John Woodcock (article en anglais) qui en 1992 disait que pour expliquer les erreurs judiciaires, « il vaut mieux qu’un innocent reste en prison que de voir l’intégrité du système judiciaire anglais contesté ». Les politiciens sont les premiers concernés. Dans le désir légitime d’être perçus comme « modernes », ils étudient toutes sortes de cause à la mode. L’énergie renouvelable est une cause à la mode. À ce moment-là, les lobbies se saisissent des partis politiques et malheureusement pour le citoyen, les médias de la presse écrite, de la radio et de la télévision ne créant pas de débats contradictoires, les pires erreurs peuvent prendre racine.
Les aides aux industries éoliennes sont nées d’une grand « erreur intellectuelle », erreur couvée par l’impossibilité de contester le savoir éolien du moment. À ce propos, il faut revenir aux propos intelligents de Gérard Mestrallet, PDG de GDF SUEZ, , au Forum Économique International des Amériques à Montréal le 7 juin 2011.
GDF SUEZ pas enthousiasmé par l’éolien
(Cfr Le FigaroFlash Eco).
Le PDG de GDF SUEZ a mis en garde contre la « séduction excessive » qu’exerce sur l’opinion publique les énergies renouvelable en soulignant notamment le prix élevé de l’éolien. « Ce sont des énergies intermittentes qui vont nécessiter de grandes capacités de réserve, qui vont reposer sur le gaz naturel en raison de la facilité d’utilisation des turbines à gaz. Il a illustré son propos par l’exemple d’une île ayant besoin de 1.000 MW d’électricité pour ses habitants et ses industries. L’île veut être verte ? Donc, elle construit 1.000 MW d’éolienne. C’est très bien quand il y a du vent, c’est-à-dire 30% du temps. Mais comme les consommateurs veulent de l’électricité 100% du temps, il faut construire une deuxième usine de 1.000 MW de turbines à gaz qu’on met en route comme des mobylettes quand il n’y a pas de vent et qu’on éteint quand il y a du vent. Résultat des courses : L’île va payer 3 fois. D’abord il faut construire 2 systèmes : 2.000 MW alors que l’île n’a besoin que de 1.000 MW. Deuxièmement, il faudra subventionner les éoliennes et du temps aussi le coût du capital en MWh va augmenter ».
L’éolien industriel n’est pas une cause noble. Mais, le pire, c'est que la corruption par cause noble s’est muée en collusion entre promoteurs de l’éolien industriel et pouvoirs politiques avec l’assentiment du citoyen qui n’y a vu que du feu. Les citoyens européens sont victimes d’une énorme
« erreur intellectuelle ».
php
Effectuer sa « BA » pour agir contre le changement climatique : quelques ordres de grandeur
Jean-Marc Jancovici
1 janvier 2000
Dernière modification le 1 juin 2012
Commentaire : trois remarques :
image : Tomasz Gawłowski (Tookapic)
La presse grand public affecte rarement des ordres de grandeur aux comportements « politiquement corrects » en matière de lutte contre le changement climatique : quelle économie est engendrée lorsque l’on remplace une lampe classique par une lampe basse consommation, et surtout qu’est-ce que cela représente comparé à la réduction ultime qu’il faudra parvenir à faire ? J’ai donc trouvé intéressant de proposer mon propre inventaire, basé sur quelques ordres de grandeur faciles à calculer. J’ai classé les mesures par ordre de difficulté croissant quand au fait d’arriver « à s’y décider ».
Pour chaque mesure j’ai indiqué l’efficacité avec un nombre de croix (+ à ++++) et l’impact financier avec le nombre de dollars ($$$ à $$$ ; rouges quand ca coûte, vert quand on économise ; quand il n’y a rien c’est que c’est financièrement neutre ou incalculable).
Il est important de garder en mémoire quelques éléments importants :
Aussi la hiérarchie qui suit n’est valable, outre pour la France, que pour la Suisse (non représentée sur le graphique ci-dessus mais qui est au même niveau que la France) et la Suède (ces trois pays produisent l’essentiel de leur électricité avec du nucléaire et des barrages). Pour tous les autres pays, l’économie d’électricité sera synonyme d’une économie importante d’émissions de gaz à effet de serre.
Je n’ai pas mentionné des mesures dont l’impact est « dans l’épaisseur du trait » en France, par exemple…..les ampoules basse consommation.
Enfin on constatera assez facilement que de faire attention à ses émissions de carbone signifie généralement :
Très facile
Baisser la température l’hiver de 1°C dans les lieux chauffés ++/$
Si on utilise 2.000 l de fioul pour chauffer une maison l’hiver, cela engendre 1,25 tonne équivalent carbone. Si l’on utilise du gaz naturel, pour une dépense énergétique équivalente on émet encore à peu près 1 tonne équivalent carbone.
Une baisse de 1°C fait économiser jusqu’à 10% de la consommation en énergie pour la chauffage (la moyenne est autour de 7%). Si vous vous chauffez au fuel et que vous consommez 2.000 l dans l’hiver, à 0,5 euro le litre, une baisse de consommation de 10% de fuel permet d’éviter l’émission de 125 kg d’équivalent carbone et fait économiser 100 euros.
Utiliser le moins possible la climatisation en voiture ++ $
Si on utilise la climatisation dans une voiture, la consommation augmente de 20%
Pour une utilisation annuelle de 15.000 km en cycle urbain dont le tiers avec climatisation, ne pas utiliser la climatisation représente une économie de 100 à 200 kg de carbone par an.
Ne pas regarder la publicité (et surtout éviter que ses enfants la regardent !) + à +++ $ à $$$
Si l’on réintègre les transports et le chauffage qui leur sont propres, l’industrie et les services (qui produisent les produits que nous achetons et les services que nous consommons) sont, en France, à l’origine de 50% des émissions de gaz à effet de serre.
Moins on consomme de produits manufacturés ou de voyages et plus on est vertueux sur le plan des émissions de gaz à effet de serre. Moins consommer est probablement plus facile si on ne regarde pas la publicité (c’est particulièrement vrai pour les enfants et les adolescents).
Facile
Penser à la manière dont on va se déplacer avant de déménager ++++ $$
15.000 km annuels en voiture en cycle urbain engendrent au minimum 1 tonne équivalent carbone (pour une petite voiture de 3 CV fiscaux).
Le transport est devenu la première source d’émissions de CO2 en France (35 à 40% des émissions de ce seul gaz à effet de serre en réintégrant les émissions des raffineries, mais sans compter celles provenant de la fabrication des véhicules). Par ailleurs, il est aussi le premier ou le deuxième poste budgétaire des Français. Lorsque l’on déménage, éviter de se mettre dans une zone mal desservie par les transports en commun est être doublement vertueux :
Manger le moins de viande possible, et au sein de la viande, le moins de bœuf possible ++++ / $$
Supprimer 2 steaks par semaine (soit 300 g par semaine) induit, à la fin de l’année, environ 50 kg d’économies en équivalent carbone.
Dans une moindre mesure ce raisonnement est valable pour tout ce qui dérive du bœuf : veau (plus de 10 kg d’équivalent carbone par kg), lait & laitages, beurre, glaces, etc…
Sans parler d’être végétarien pour autant, il est assez facile (je l’ai fait) de diviser sa consommation de viande et de produits laitiers par 2, ce qui, outre des bénéfices importants pour les émissions de gaz à effet de serre, permet également les dividendes associés suivants :
Acheter une voiture sans climatisation + $
Les gaz utilisés dans les circuits de climatisation (PFC, HCFC) sont de très puissants gaz à effet de serre (plusieurs milliers de fois le gaz carbonique) qui fuient toujours un peu (on estime les fuites à 33% de la charge initiale au bout de quelques années) et qui ne sont pas récupérés en fin de vie.
Les émissions provenant de ces fuites surviennent en plus de celles liées à la surconsommation de carburant quand la climatisation est en marche (voir plus haut).
Ne pas acheter de voiture avec climatisation permet une double source d’économie :
Acheter une petite voiture +++ $$
Si l’on ne peut vraiment pas se passer de voiture, ne serait-ce qu’en changer pour prendre le plus petit modèle possible (quitte à faire voyager une partie de la famille en train pour les vacances) peut déjà faire économiser des quantités considérables de CO2 : pour 15.000 km par an (distance moyenne parcourue par les automobiles en France), la différence Twingo/gros 4×4 est au minimum de 1 tonne équivalent carbone par an!
En outre, les transports étant devenus le premier ou deuxième poste budgétaire des Français, une petite voiture avec une faible consommation a un impact certain (dans le sens des économies) sur les finances.
Acheter une voiture hybride ++ $$
Moyennement difficile
Ne pas prendre l’avion +++ / $
Un avion équivaut grosso modo à autant de petites voitures qu’il a de sièges passagers (même vides). Un voyageur en avion consomme à peu près ce qu’il aurait consommé en faisant le même kilométrage seul en petite voiture (environ 8 litres aux 100 km)
Lors d’un vol aller-retour Paris-Marseille, un passager émet environ 150 kg d’équivalent carbone en avion (en tenant compte de tous les gaz à effet de serre), contre 3 seulement en train.
Lors d’un aller retour Paris-New-York, un passager émet 900 kg d’équivalent carbone en moyenne (bien plus en classe affaires ou en première), soit un tiers de l’émission annuelle d’un Français tous gaz à effet de serre confondus. En 2 à 3 allers-retours Paris-USA on émet donc l’équivalent de ce qu’un Français émet par an (2,5 tonne d’équivalent carbone).
Être vertueux sur le plan des émissions de gaz à effet de serre est en particulier incompatible avec le fait d’aller en vacances en Martinique l’hiver, avec la réunionite internationale, ou encore avec une retraite occupée à courir le monde (c’est dommage, mais c’est comme ca !).
Ne pas acheter américain ++++
Les émissions par habitant des USA sont deux fois plus importantes que celles des Européens. Cela se retrouve dans les émissions par unité de PNB, même en tenant compte de la différence de productivité entre les USA et l’Europe.
Cela est du au fait qu’aux Etats Unis tout est plus émetteur de gaz à effet de serre : les procédés industriels, le chauffage (maisons moins bien isolées), la production d’électricité est bien plus « riche » en CO2 à cause du charbon (voir graphique du haut de cette page), les transports (distances plus longues et voitures plus grosses ; recours à l’avion plus fréquent), etc.
Voilà qui n’est pas du tout politiquement correct, mais tant pis ! Les chiffres sont ce qu’ils sont…. L’économie américaine étant presque deux fois plus riche en émissions de gaz à effet de serre que l’économie européenne, et presque trois fois plus que l’économie française, cela signifie qu’à chaque fois que l’on achète un produit fait aux USA plutôt qu’un produit fait en France, on double les émissions engendrées par la production du produit en question.
Acheter européen en général, et français, suisse ou suédois en particulier, est un début très efficace de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.
En outre, les USA étant beaucoup plus sensibles à la tenue de leur commerce extérieur qu’aux discours politiques, « voter avec son portefeuille » (ou avec ses pieds) est un moyen bien plus efficace que n’importe quel autre pour peser sur l’orientation de la politique américaine (les vilipender dans les journaux ne doit pas beaucoup les ennuyer tant que nous continuons à acheter leurs ordinateurs et à visiter Disneyland !).
Cela signifie que pour la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre il vaut mieux (quelques exemples, mais la liste est longue…) :
Baisser la température au maximum dans son lieu d’habitation +++ $$
S’organiser avec des collègues de travail pour partager les voitures pour le déplacement domicile-travail + $
5.000 km annuels en voiture en cycle urbain (soit une distance domicile travail de 12 km environ) engendrent au minimum 0,3 tonne équivalent carbone par an (et généralement plus près de 0,5).
En augmentant le nombre de passagers, on divise ce total par autant de personnes transportées.
Pour un déplacement domicile-travail de 30 km aller-retour en zone urbaine, cela permet d’économiser 0,20 tonne de carbone par personne et par an pour un partage à 2, et 0,35 tonne par personne pour un partage à 3.
Isoler thermiquement sa maison du mieux possible +++ $
Faire le plus possible ses courses chez les commerçants de proximité, y aller de préférence à pied ou à vélo ++ $/$
Faire ses courses en centre ville divise par deux la « dépense transport » de la collectivité
Une étude de l’ INRETS a montré que, pour un chiffre d’affaires équivalent, les hypermarchés de périphérie engendraient une dépense énergétique deux fois supérieure à celle des supermarchés de centre ville (et deux fois moins riches en emploi ; autrement dit la création d’un emploi dans la très grande distribution tue deux emplois dans le commerce de proximité). L’étude n’a pas été faite avec le commerce de proximité, mais le résultat est vraisemblablement le même, voire encore plus favorable. D’autres études dont j’ai eu connaissance donnent des résultats qualitativement convergents (voire encore plus défavorables aux très grandes surfaces).
Cette « vertu » du commerce de proximité provient essentiellement de la raison suivante : le déplacement des clients est plus court lorsque l’on va en centre ville, et une partie des déplacements s’effectue à pieds, alors que pour un hypermarché la voiture est obligatoire.
Aller près de chez soi diminuant la dépense transport, il est difficile de dire quel est l’impact financier d’un tel choix. Si cela permet d’éviter de s’acheter un deuxième véhicule, le gain financier est évident. Si cela permet d’éviter d’acheter à l’hypermarché des choses dont on n’a pas besoin (et, aux dires de certaines mères, la liste peut être très longue…) le gain financier est aussi potentiellement important.
Acheter le moins possible de produits avec beaucoup d’emballages +
Produire du plastique, du verre, du carton, de l’acier ou de l’aluminium (pour les canettes) etc consomme beaucoup d’énergie : en France, 4,/5 de l’énergie consommée par l’industrie le sont dans la production de matériaux de base (métaux, plastique, etc).
Tout ce qui permet de ne pas consommer d’emballage (éviter les produits frais emballés en barquettes plastique, les canettes jetables, etc) induit de facto une économie d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre.
On remarquera que le fait de ne pas se fournir en hypermarché (voir plus haut) mais chez les commerçants locaux permet d’obtenir ce résultat (moins d’emballages) comme produit dérivé (il est rare qu’un marchand de fruits emballe ses pommes dans un film plastique, ou un vendeur de fromages dans une boîte en plastique elle-même dans un emballage carton !
Acheter le moins possible de produits manufacturés ++++ $$$
1 kg de produits manufacturés « contient » de quelques centaines à quelques kg d’équivalent carbone (voir plus pour les produits très chers).
Par exemple, une voiture pesant une tonne « contient » 1,5 à 2 tonnes d’équivalent carbone (c’est à dire que l’on a rejeté dans l’atmosphère 2 tonnes équivalent carbone pour la fabriquer, même si on ne l’utilise plus ensuite), un ordinateur « contient » quelques dizaines de kg équivalent carbone, etc…
Dès que l’on n’achète pas un produit manufacturé, on économise l’énergie nécessaire pour fabriquer le produit en question.
On peut commencer par ne pas acheter de choses dont on se servira une fois par an ou dont on n’a pas vraiment besoin, mais pour « aller plus loin » l’idéal est aussi de réduire sa consommation d’objets manufacturés : voitures, ordinateurs, jouets, électronique, vêtements, etc…
Cela signifie, hélas pour les industriels, que dans le contexte actuel moins on fait tourner l’économie manufacturière et plus on est vertueux sur le plan des émissions de gaz à effet de serre : la croissance économique « fait de l’effet de serre ». Cela signifie aussi que, en tant que consommateurs, nous avons une responsabilité dont nous ne pouvons nous exonérer : nous ne pouvons à la fois demander aux politiques la réduction collective des émissions et souhaiter pour nous-mêmes la croissance de nos consommations individuelles.
Cela est aussi valable pour les services : sans parler des voyages en avion (voire ci-dessus), savez vous, par exemple, qu’une facture de téléphone de 150 euros « contient » au moins 4 kilos d’équivalent carbone ?
Ne pas avoir de chien (spécialement en zone urbaine) + $
Un chien signifie généralement :
Déménager pour moins se déplacer +++ $$$
Devenir travailleur à domicile ++++
Dans certaines conditions (travailler chez soi à temps plein, sans disposer d’un bureau ailleurs, et sans se déplacer plus pour d’autres motifs on peut économiser près de 50% de l’émission annuelle moyenne d’un Français.
Ne plus avoir de voiture du tout quand on en avait une +++ $$$
A kilométrage égal, la voiture est 30 fois plus émettrice de gaz à effet de serre que le train ou le RER. Il faut 40 fois plus d’énergie pour faire un km en voiture qu’en vélo.
Et l’État ?
On trouvera ici quelques réflexions sur la manière dont l’État peut aussi concourir à diminuer les émissions de gaz à effet de serre (mais c’est très loin d’être de sa seule responsabilité).
1 janvier 2000
Dernière modification le 1 juin 2012
Commentaire : trois remarques :
- En espérant que les pays les plus gros pollueurs de la planète encourageront leur population à faire aussi leur BA individuelle ;
- Vivement la même analyse pour l'autre France, la rurale...;
- Souhaitons que ce "petit manuel vert" pour sauver la planète ne se transforme pas, entre de mauvaises mains, en "petit livre rouge" de sinistre mémoire...
php
image : Tomasz Gawłowski (Tookapic)
La presse grand public affecte rarement des ordres de grandeur aux comportements « politiquement corrects » en matière de lutte contre le changement climatique : quelle économie est engendrée lorsque l’on remplace une lampe classique par une lampe basse consommation, et surtout qu’est-ce que cela représente comparé à la réduction ultime qu’il faudra parvenir à faire ? J’ai donc trouvé intéressant de proposer mon propre inventaire, basé sur quelques ordres de grandeur faciles à calculer. J’ai classé les mesures par ordre de difficulté croissant quand au fait d’arriver « à s’y décider ».
Pour chaque mesure j’ai indiqué l’efficacité avec un nombre de croix (+ à ++++) et l’impact financier avec le nombre de dollars ($$$ à $$$ ; rouges quand ca coûte, vert quand on économise ; quand il n’y a rien c’est que c’est financièrement neutre ou incalculable).
Il est important de garder en mémoire quelques éléments importants :
- en France la production d’électricité est faite pour l’essentiel avec des procédés qui n’émettent pas de CO2 (nucléaire pour 80%, hydroélectricité pour 15%). De ce fait les émissions de CO2 directement évitées par le biais des économies d’électricité sont modestes. Cela n’est pas le cas dans la majorité des pays européens, et encore moins aux Etats Unis
Aussi la hiérarchie qui suit n’est valable, outre pour la France, que pour la Suisse (non représentée sur le graphique ci-dessus mais qui est au même niveau que la France) et la Suède (ces trois pays produisent l’essentiel de leur électricité avec du nucléaire et des barrages). Pour tous les autres pays, l’économie d’électricité sera synonyme d’une économie importante d’émissions de gaz à effet de serre.
- un Français émet environ 2,2 tonnes équivalent carbone par an tous gaz à effet de serre confondus et en tenant compte des puits. Les gains estimés ci-dessous sont donc évalués à l’aune de cette émission moyenne.
- Enfin il est utile de conserver en mémoire la répartition par secteur des émissions de gaz à effet de serre en France (ci-dessous).
Je n’ai pas mentionné des mesures dont l’impact est « dans l’épaisseur du trait » en France, par exemple…..les ampoules basse consommation.
Enfin on constatera assez facilement que de faire attention à ses émissions de carbone signifie généralement :
- des économies d’énergie,
- des économies tout court ! En outre si le prix des hydrocarbures monte brusquement, ce qui est à peu près certain « un jour », moins on en consomme et moins on souffre…
Très facile
Baisser la température l’hiver de 1°C dans les lieux chauffés ++/$
Si on utilise 2.000 l de fioul pour chauffer une maison l’hiver, cela engendre 1,25 tonne équivalent carbone. Si l’on utilise du gaz naturel, pour une dépense énergétique équivalente on émet encore à peu près 1 tonne équivalent carbone.
Une baisse de 1°C fait économiser jusqu’à 10% de la consommation en énergie pour la chauffage (la moyenne est autour de 7%). Si vous vous chauffez au fuel et que vous consommez 2.000 l dans l’hiver, à 0,5 euro le litre, une baisse de consommation de 10% de fuel permet d’éviter l’émission de 125 kg d’équivalent carbone et fait économiser 100 euros.
Utiliser le moins possible la climatisation en voiture ++ $
Si on utilise la climatisation dans une voiture, la consommation augmente de 20%
Pour une utilisation annuelle de 15.000 km en cycle urbain dont le tiers avec climatisation, ne pas utiliser la climatisation représente une économie de 100 à 200 kg de carbone par an.
Ne pas regarder la publicité (et surtout éviter que ses enfants la regardent !) + à +++ $ à $$$
Si l’on réintègre les transports et le chauffage qui leur sont propres, l’industrie et les services (qui produisent les produits que nous achetons et les services que nous consommons) sont, en France, à l’origine de 50% des émissions de gaz à effet de serre.
Moins on consomme de produits manufacturés ou de voyages et plus on est vertueux sur le plan des émissions de gaz à effet de serre. Moins consommer est probablement plus facile si on ne regarde pas la publicité (c’est particulièrement vrai pour les enfants et les adolescents).
Facile
Penser à la manière dont on va se déplacer avant de déménager ++++ $$
15.000 km annuels en voiture en cycle urbain engendrent au minimum 1 tonne équivalent carbone (pour une petite voiture de 3 CV fiscaux).
Le transport est devenu la première source d’émissions de CO2 en France (35 à 40% des émissions de ce seul gaz à effet de serre en réintégrant les émissions des raffineries, mais sans compter celles provenant de la fabrication des véhicules). Par ailleurs, il est aussi le premier ou le deuxième poste budgétaire des Français. Lorsque l’on déménage, éviter de se mettre dans une zone mal desservie par les transports en commun est être doublement vertueux :
- se déplacer moins en voiture permet de diminuer très fortement ses émissions de gaz à effet de serre (voir plus bas).
- on fait du bien à ses propres finances car la voiture coûte cher, et est susceptible de coûter de plus en plus cher sur le long terme, puisque les carburants ne sont pas inépuisables (et les bio-carburants ont un potentiel très faible)
Manger le moins de viande possible, et au sein de la viande, le moins de bœuf possible ++++ / $$
L’agriculture
est responsable de 25% des émissions de gaz à effet de serre en France,
plus que l’industrie, et ce essentiellement à cause de l’élevage.
Si nous tenons compte de tous les processus annexes nécessaires (transports, fabrication des engrais, etc) le fait de manger est à l’origine de près d’un tiers des émissions en France !!
Produire un kilo de bœuf engendre de 50 à 100 fois plus d’émissions de gaz à effet de serre que de produire un kilo de blé, et représente l’équivalent de 60 km en voiture.
Manger beaucoup de viande engendre une agriculture intensive (car il faut produire beaucoup de végétaux pour nourrir les bêtes !), qui consomme directement ou indirectement de l’énergie fossile (pour la fabrication des engrais et des pesticides, et l’alimentation du tracteur), donc engendre des émissions de CO2, et émet en outre d’autres gaz à effet de serre : en se décomposant, les engrais azotés émettent du protoxyde d’azote, 300 fois plus « réchauffant » que le CO2, et par ailleurs les ruminants émettent du méthane, un gaz 23 fois plus « réchauffant » que le CO2, à cause de la fermentation des plantes qu’ils mangent dans leur système digestif.
Il en résulte que produire un kg de bœuf conduit à l’émission de 4 kg équivalent carbone. Un kg de volaille ne « coûte » que de 0,5 à 1 kg équivalent carbone et le cochon un peu plus de 1. Tous ces chiffres ne sont valables que pour des produits « bruts », sans traitement derrière.
Si nous tenons compte de tous les processus annexes nécessaires (transports, fabrication des engrais, etc) le fait de manger est à l’origine de près d’un tiers des émissions en France !!
Produire un kilo de bœuf engendre de 50 à 100 fois plus d’émissions de gaz à effet de serre que de produire un kilo de blé, et représente l’équivalent de 60 km en voiture.
Manger beaucoup de viande engendre une agriculture intensive (car il faut produire beaucoup de végétaux pour nourrir les bêtes !), qui consomme directement ou indirectement de l’énergie fossile (pour la fabrication des engrais et des pesticides, et l’alimentation du tracteur), donc engendre des émissions de CO2, et émet en outre d’autres gaz à effet de serre : en se décomposant, les engrais azotés émettent du protoxyde d’azote, 300 fois plus « réchauffant » que le CO2, et par ailleurs les ruminants émettent du méthane, un gaz 23 fois plus « réchauffant » que le CO2, à cause de la fermentation des plantes qu’ils mangent dans leur système digestif.
Il en résulte que produire un kg de bœuf conduit à l’émission de 4 kg équivalent carbone. Un kg de volaille ne « coûte » que de 0,5 à 1 kg équivalent carbone et le cochon un peu plus de 1. Tous ces chiffres ne sont valables que pour des produits « bruts », sans traitement derrière.
Supprimer 2 steaks par semaine (soit 300 g par semaine) induit, à la fin de l’année, environ 50 kg d’économies en équivalent carbone.
Dans une moindre mesure ce raisonnement est valable pour tout ce qui dérive du bœuf : veau (plus de 10 kg d’équivalent carbone par kg), lait & laitages, beurre, glaces, etc…
Sans parler d’être végétarien pour autant, il est assez facile (je l’ai fait) de diviser sa consommation de viande et de produits laitiers par 2, ce qui, outre des bénéfices importants pour les émissions de gaz à effet de serre, permet également les dividendes associés suivants :
- moindre pression sur les ressources en eau (il faut utiliser 500 l d’eau pour faire un kg de patates, mais de 20.000 à 100.000 litres pour faire un kg de bœuf avec des céréales venant de cultures irriguées),
- une meilleure santé, surtout si la diminution porte sur les produits « gras » (viande de bœuf grasse type viande à poêler, beurre, crèmes glacées, etc)
- diminution des rejets de pesticides et résidus d’engrais, puisque la nécessité d’une agriculture très productive (qui, encore une fois, sert essentiellement à nourrir l’élevage) disparaît,
- libération de surfaces affectables à d’autres usages (bois, cultures énergétiques à l’avenir).
Acheter une voiture sans climatisation + $
Les gaz utilisés dans les circuits de climatisation (PFC, HCFC) sont de très puissants gaz à effet de serre (plusieurs milliers de fois le gaz carbonique) qui fuient toujours un peu (on estime les fuites à 33% de la charge initiale au bout de quelques années) et qui ne sont pas récupérés en fin de vie.
Les émissions provenant de ces fuites surviennent en plus de celles liées à la surconsommation de carburant quand la climatisation est en marche (voir plus haut).
Ne pas acheter de voiture avec climatisation permet une double source d’économie :
- diminuer sa consommation en carburant,
- éviter des émissions d’ halocarbures du même ordre de grandeur que le CO2 dû à la surconsommation de carburant.
Acheter une petite voiture +++ $$
Pour 15.000 km annuels en voiture en cycle urbain on passe de 1 tonne à 2
tonnes équivalent carbone si on passe d’une toute petite voiture à une
jeep 4×4 ou à une grosse berline (en moyenne, pour certains véhicules
cela va encore au-delà).
Entre une petite voiture (Twingo, Smart) et une grosse Mercedes ou un gros 4×4, il y a une différence de consommation qui peut aller, selon le parcours (et en particulier la quantité d’embouteillages), du simple au quintuple (un gros 4×4, à froid, et avec des embouteillages, consomme 30 à 40 l aux 100 en ville ; les normes de consommation UTAC ne sont pas représentatives des conditions normales de circulation).Si l’on ne peut vraiment pas se passer de voiture, ne serait-ce qu’en changer pour prendre le plus petit modèle possible (quitte à faire voyager une partie de la famille en train pour les vacances) peut déjà faire économiser des quantités considérables de CO2 : pour 15.000 km par an (distance moyenne parcourue par les automobiles en France), la différence Twingo/gros 4×4 est au minimum de 1 tonne équivalent carbone par an!
En outre, les transports étant devenus le premier ou deuxième poste budgétaire des Français, une petite voiture avec une faible consommation a un impact certain (dans le sens des économies) sur les finances.
Acheter une voiture hybride ++ $$
Pour 15.000 km annuels en voiture en cycle urbain, passer à l’hybride
peut faire économiser 30 à 50% de la consommation, soit 0,5 tonne
d’équivalent carbone au moins.
Les voitures hybrides possèdent un moteur plus efficace que le moteur d’une voiture « classique », et entre autres choses elles récupèrent l’énergie cinétique au moment du freinage pour la convertir en électricité, laquelle sert à alimenter la partie électrique du groupe propulseur. Ce système permet de gagner 30 à 50% de carburant. Sur une base de 15.000 km par an, cela permet d’économiser 700 à 1.000 litres d’essence par an, soit de l’ordre de 500 kg d’équivalent carbone.
Par contre l’achat d’une voiture électrique n’est pas nécessairement un bon moyen de lutter contre l’effet de serre partout. C’est valable en France dans certaines limites, mais généralement pas à l’étranger.
Les voitures hybrides possèdent un moteur plus efficace que le moteur d’une voiture « classique », et entre autres choses elles récupèrent l’énergie cinétique au moment du freinage pour la convertir en électricité, laquelle sert à alimenter la partie électrique du groupe propulseur. Ce système permet de gagner 30 à 50% de carburant. Sur une base de 15.000 km par an, cela permet d’économiser 700 à 1.000 litres d’essence par an, soit de l’ordre de 500 kg d’équivalent carbone.
Par contre l’achat d’une voiture électrique n’est pas nécessairement un bon moyen de lutter contre l’effet de serre partout. C’est valable en France dans certaines limites, mais généralement pas à l’étranger.
Moyennement difficile
Ne pas prendre l’avion +++ / $
Lors d’un vol aller-retour Paris-Marseille, un passager émet environ 150 kg d’équivalent carbone en avion (en tenant compte de tous les gaz à effet de serre), contre 3 seulement en train.
Lors d’un aller retour Paris-New-York, un passager émet 900 kg d’équivalent carbone en moyenne (bien plus en classe affaires ou en première), soit un tiers de l’émission annuelle d’un Français tous gaz à effet de serre confondus. En 2 à 3 allers-retours Paris-USA on émet donc l’équivalent de ce qu’un Français émet par an (2,5 tonne d’équivalent carbone).
Être vertueux sur le plan des émissions de gaz à effet de serre est en particulier incompatible avec le fait d’aller en vacances en Martinique l’hiver, avec la réunionite internationale, ou encore avec une retraite occupée à courir le monde (c’est dommage, mais c’est comme ca !).
Ne pas acheter américain ++++
Cela est du au fait qu’aux Etats Unis tout est plus émetteur de gaz à effet de serre : les procédés industriels, le chauffage (maisons moins bien isolées), la production d’électricité est bien plus « riche » en CO2 à cause du charbon (voir graphique du haut de cette page), les transports (distances plus longues et voitures plus grosses ; recours à l’avion plus fréquent), etc.
Voilà qui n’est pas du tout politiquement correct, mais tant pis ! Les chiffres sont ce qu’ils sont…. L’économie américaine étant presque deux fois plus riche en émissions de gaz à effet de serre que l’économie européenne, et presque trois fois plus que l’économie française, cela signifie qu’à chaque fois que l’on achète un produit fait aux USA plutôt qu’un produit fait en France, on double les émissions engendrées par la production du produit en question.
Acheter européen en général, et français, suisse ou suédois en particulier, est un début très efficace de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.
En outre, les USA étant beaucoup plus sensibles à la tenue de leur commerce extérieur qu’aux discours politiques, « voter avec son portefeuille » (ou avec ses pieds) est un moyen bien plus efficace que n’importe quel autre pour peser sur l’orientation de la politique américaine (les vilipender dans les journaux ne doit pas beaucoup les ennuyer tant que nous continuons à acheter leurs ordinateurs et à visiter Disneyland !).
Cela signifie que pour la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre il vaut mieux (quelques exemples, mais la liste est longue…) :
- investir à la bourse de Paris plutôt qu’à celle de New-York,
- voir « The Full Monty » plutôt que le dernier Bruce Willis,
- acheter Adidas plutôt que Nike,
- ne pas renouveler son équipement informatique trop souvent,
- et regarder attentivement le « made in » sur l’étiquette !
Baisser la température au maximum dans son lieu d’habitation +++ $$
Si on utilise 2.000 l de fioul l’hiver, gagner 30% représente 0,5 tonne équivalent carbone.
En baissant de quelques degrés (passer de 22 à 19 °C par exemple) la température des pièces, on peut économiser jusqu’à 30 ou 40% en chauffage. La fabrication des pulls et couvertures qui remplaceront une température élevée est négligeable au point de vue des émissions en regard de ce que l’on gagne.
En baissant de quelques degrés (passer de 22 à 19 °C par exemple) la température des pièces, on peut économiser jusqu’à 30 ou 40% en chauffage. La fabrication des pulls et couvertures qui remplaceront une température élevée est négligeable au point de vue des émissions en regard de ce que l’on gagne.
S’organiser avec des collègues de travail pour partager les voitures pour le déplacement domicile-travail + $
5.000 km annuels en voiture en cycle urbain (soit une distance domicile travail de 12 km environ) engendrent au minimum 0,3 tonne équivalent carbone par an (et généralement plus près de 0,5).
En augmentant le nombre de passagers, on divise ce total par autant de personnes transportées.
Pour un déplacement domicile-travail de 30 km aller-retour en zone urbaine, cela permet d’économiser 0,20 tonne de carbone par personne et par an pour un partage à 2, et 0,35 tonne par personne pour un partage à 3.
Isoler thermiquement sa maison du mieux possible +++ $
Si on utilise 2000 l de fioul l’hiver, gagner 50% représente 0,8 tonne de carbone.
Une bonne isolation thermique peut permettre de diminuer fortement ses émissions liées au chauffage. Entre un logement bien isolé et un logement mal isolé la dépense énergétique de chauffage, à température intérieure identique, varie du simple au double. Couplé avec le fait de mettre le thermostat le plus bas possible (19 °C sont parfaitement possibles) cela peut envisager de diminuer sa consommation de 70% (pour les logements anciens ; un ingénieur spécialisé de mes connaissances avance même 90% en combinant solaire passif, isolation et régulation de la température).
Dans l’exemple où l’on consommait 2000 l de fuel cela permet une réduction de 0,8 tonne d’équivalent carbone par an.
Une bonne isolation thermique peut permettre de diminuer fortement ses émissions liées au chauffage. Entre un logement bien isolé et un logement mal isolé la dépense énergétique de chauffage, à température intérieure identique, varie du simple au double. Couplé avec le fait de mettre le thermostat le plus bas possible (19 °C sont parfaitement possibles) cela peut envisager de diminuer sa consommation de 70% (pour les logements anciens ; un ingénieur spécialisé de mes connaissances avance même 90% en combinant solaire passif, isolation et régulation de la température).
Dans l’exemple où l’on consommait 2000 l de fuel cela permet une réduction de 0,8 tonne d’équivalent carbone par an.
Faire le plus possible ses courses chez les commerçants de proximité, y aller de préférence à pied ou à vélo ++ $/$
Une étude de l’ INRETS a montré que, pour un chiffre d’affaires équivalent, les hypermarchés de périphérie engendraient une dépense énergétique deux fois supérieure à celle des supermarchés de centre ville (et deux fois moins riches en emploi ; autrement dit la création d’un emploi dans la très grande distribution tue deux emplois dans le commerce de proximité). L’étude n’a pas été faite avec le commerce de proximité, mais le résultat est vraisemblablement le même, voire encore plus favorable. D’autres études dont j’ai eu connaissance donnent des résultats qualitativement convergents (voire encore plus défavorables aux très grandes surfaces).
Cette « vertu » du commerce de proximité provient essentiellement de la raison suivante : le déplacement des clients est plus court lorsque l’on va en centre ville, et une partie des déplacements s’effectue à pieds, alors que pour un hypermarché la voiture est obligatoire.
Aller près de chez soi diminuant la dépense transport, il est difficile de dire quel est l’impact financier d’un tel choix. Si cela permet d’éviter de s’acheter un deuxième véhicule, le gain financier est évident. Si cela permet d’éviter d’acheter à l’hypermarché des choses dont on n’a pas besoin (et, aux dires de certaines mères, la liste peut être très longue…) le gain financier est aussi potentiellement important.
Ne pas se faire livrer les choses achetées par correspondance en 24H chrono + $
Sur 1.000 km, 1 tonne de fret fait presque 1.000 kg de carbone en avion court courrier, 25 kg en gros camion, 3 kg en train.
Le fait de se faire livrer rapidement implique le recours à l’avion pour les grandes distances (qui est gourmand en carburant) et interdit l’usage du train (les manœuvres impliquent un délai) pour les distances plus courtes, sans compter que tout le monde n’habite pas à côté d’une gare.
Le raccourcissement des chaînes logistiques est fortement responsable du bond du parc de camions ; aux USA où le mouvement a été initié avant la France les immatriculations de camions sont passées 2,5 millions à 7,2 millions par an de 1980 à 1997 !! (source Comité Français des Constructeurs d’Automobiles)
Boire l’eau du robinet + $
Cela évite de fabriquer puis de jeter des bouteilles plastique ; cela évite de transporter de l’eau par camion d’un bout à l’autre de la France (le transport local par tuyau est bien moins gourmand en énergie), cela coûte moins cher.
Manger des produits de saison et cultivés ou élevés localement ++ $
Manger des cerises en hiver, de l’agneau de Nouvelle Zélande, des tomates au mois de mars, ou des mangues toute l’année, induit une quadruple dépense énergétique qui conduit à des émissions de gaz à effet de serre :
Prendre les transports en commun plutôt que la voiture pour aller au travail ++/+++ $$$
Si le parcours est fait en utilisant les transports en commun, le bénéfice question émissions sera de la quasi totalité si on passe de la voiture au vélo ou au train, et des 2/3 si on passe de la voiture au bus (ou au train dans les autres pays européens).
Si cela permet d’éviter la deuxième voiture pour le ménage il y aura des économies induites pour d’autres déplacements, sans parler des économies financières qui représenteront environ 2 à 3000 euros par an (le transport public coûte en général la moitié du coût complet d’une voiture conduite par une personne seule).
Vivre en appartement et non en maison ++++ $$
Les appartements sont beaucoup moins consommateurs d’énergie pour se chauffer à superficie égale (jusqu’à deux fois moins), car la surface en contact avec l’extérieur est proportionnellement plus faible que pour une maison (le reste est en contact avec un autre appartement, généralement aussi chauffé). Il sont aussi, en général, situés en zones urbaines denses, donc proches des services (magasins, lieux de travail…) qui deviennent accessibles sans utiliser de voiture (à Paris, 1 personne sur 2 n’a pas de voiture).
Il convient de noter que contrairement à une idée répandue, le fait d’habiter en banlieue, à superficie habitable par personne équivalente, ne permet pas d’économiser de l’argent sur le total « logement plus transports de base » : le foncier est certes moins cher, mais la différence est compensée par les coûts de transport (cf. ci-dessous).
Laisser sa voiture au garage et prendre le train pour les déplacements de quelques centaines de km ++ $
La bilan de la substitution de la route par le rail est de 150 g de CO2 par km. Sur un aller-retour interurbain de 500 km en tout (Paris-Lille par exemple) l’économie est de 20 kg de carbone.Si ce cas de figure se produit 10 à 20 fois par an (maison de campagne, famille, etc) le total en bout de course est de 0,25 à 0,5 tonne de carbone.
Passer de la voiture au train engendre toujours un bénéfice dans les autres pays, même si ce dernier est variable et généralement plus faible qu’en France.
Par ailleurs, si l’on intègre l’amortissement de la voiture (ce qui est la manière normale de faire un calcul économique) dans le kilométrage parcouru (c’est un coût caché car on ne « voit » l’amortissement de la voiture que le jour où on l’achète !) le train coûte moins cher à 1 voire à 2 (dès que l’on est 2 on a une réduction) que la voiture, surtout s’il y a un péage d’autoroute en plus.
Utiliser des modes non motorisés pour ses déplacements de proximité ++ $
La moindre émission par unité d’énergie du gaz naturel est du au fait que les molécules de méthane (le principal composant du gaz) ont le ratio hydrogène/carbone le plus élevé de tous les hydrocarbures. Lors de la combustion, seul le carbone produit du CO2, l’hydrogène ne produisant que de l’eau.
Notons toutefois que cette substitution n’est une bonne affaire que de manière transitoire : le gaz n’est pas plus éternel que le pétrole ! Cette substitution est donc uniquement une marge d’adaptation à court terme.
Installer un chauffe-eau solaire +++ $ ?
Un chauffage solaire peut donc permettre de diviser par 2 sa facture de chauffage et d’électricité, même dans le Nord de la France. L’installation la plus facile à mettre en oeuvre concerne l’eau chaude sanitaire. Pour passer au chauffage central solaire, il faut par contre envisager de gros travaux de plomberie car il faut faire passer les tuyaux d’eau chaude dans le plancher.
Un panneau photovoltaïque permet quand à lui de diminuer la part de l’électricité achetée à l’extérieur mais coûte relativement cher. L’impact sur l’effet de serre est limité par le fait que la production d’électricité est en France à 90% nucléaire et hydraulique (en outre la fabrication du panneau engendre des émissions non nulles). Un tel panneau sera surtout utile dans l’avenir, par exemple pour recharger une voiturette électrique, ou pour stocker localement de l’hydrogène. Pour le moment, le photovoltaïque est beaucoup moins intéressant que le thermique pour limiter les émissions.
Sur 1.000 km, 1 tonne de fret fait presque 1.000 kg de carbone en avion court courrier, 25 kg en gros camion, 3 kg en train.
Le fait de se faire livrer rapidement implique le recours à l’avion pour les grandes distances (qui est gourmand en carburant) et interdit l’usage du train (les manœuvres impliquent un délai) pour les distances plus courtes, sans compter que tout le monde n’habite pas à côté d’une gare.
Le raccourcissement des chaînes logistiques est fortement responsable du bond du parc de camions ; aux USA où le mouvement a été initié avant la France les immatriculations de camions sont passées 2,5 millions à 7,2 millions par an de 1980 à 1997 !! (source Comité Français des Constructeurs d’Automobiles)
Boire l’eau du robinet + $
Cela évite de fabriquer puis de jeter des bouteilles plastique ; cela évite de transporter de l’eau par camion d’un bout à l’autre de la France (le transport local par tuyau est bien moins gourmand en énergie), cela coûte moins cher.
Manger des produits de saison et cultivés ou élevés localement ++ $
Manger des cerises en hiver, de l’agneau de Nouvelle Zélande, des tomates au mois de mars, ou des mangues toute l’année, induit une quadruple dépense énergétique qui conduit à des émissions de gaz à effet de serre :
- la culture sous serres chauffées (au fuel) pour les produits tels que tomates, fraises, etc, en hiver (et même certaines salades…),
- le transport sur une distance plus ou moins longue pour tout ce qui est produit à l’étranger,
- la congélation dans certains cas, or la plupart des systèmes de réfrigération fuient un peu et les fluides réfrigérants sont en général des halocarbures, qui sont des gaz à effet de serre extrêmement puissants, sans parler du fait que de congeler les produits demande de l’énergie donc engendre des émissions,
- une bonne partie de ce qui arrive de loin est emballé (plus que les tomates de saison achetées au marché au maraîcher du coin), ce qui engendre une dépense énergétique et la mise au rebut de matériaux de base.
Difficile
Prendre les transports en commun plutôt que la voiture pour aller au travail ++/+++ $$$
6.000 km annuels en voiture en cycle urbain (ce qui correspond à une distance au travail de 15 km environ) engendrent environ 0,5 tonne équivalent carbone.
Si le parcours est fait en utilisant les transports en commun, le bénéfice question émissions sera de la quasi totalité si on passe de la voiture au vélo ou au train, et des 2/3 si on passe de la voiture au bus (ou au train dans les autres pays européens).
Si cela permet d’éviter la deuxième voiture pour le ménage il y aura des économies induites pour d’autres déplacements, sans parler des économies financières qui représenteront environ 2 à 3000 euros par an (le transport public coûte en général la moitié du coût complet d’une voiture conduite par une personne seule).
Vivre en appartement et non en maison ++++ $$
Les appartements sont beaucoup moins consommateurs d’énergie pour se chauffer à superficie égale (jusqu’à deux fois moins), car la surface en contact avec l’extérieur est proportionnellement plus faible que pour une maison (le reste est en contact avec un autre appartement, généralement aussi chauffé). Il sont aussi, en général, situés en zones urbaines denses, donc proches des services (magasins, lieux de travail…) qui deviennent accessibles sans utiliser de voiture (à Paris, 1 personne sur 2 n’a pas de voiture).
Il convient de noter que contrairement à une idée répandue, le fait d’habiter en banlieue, à superficie habitable par personne équivalente, ne permet pas d’économiser de l’argent sur le total « logement plus transports de base » : le foncier est certes moins cher, mais la différence est compensée par les coûts de transport (cf. ci-dessous).
Laisser sa voiture au garage et prendre le train pour les déplacements de quelques centaines de km ++ $
1.000 km en voiture en cycle interurbain engendrent au miniumum 63 kg de
carbone ; en train sur la même distance : environ 3 kg de carbone
La bilan de la substitution de la route par le rail est de 150 g de CO2 par km. Sur un aller-retour interurbain de 500 km en tout (Paris-Lille par exemple) l’économie est de 20 kg de carbone.Si ce cas de figure se produit 10 à 20 fois par an (maison de campagne, famille, etc) le total en bout de course est de 0,25 à 0,5 tonne de carbone.
Passer de la voiture au train engendre toujours un bénéfice dans les autres pays, même si ce dernier est variable et généralement plus faible qu’en France.
Par ailleurs, si l’on intègre l’amortissement de la voiture (ce qui est la manière normale de faire un calcul économique) dans le kilométrage parcouru (c’est un coût caché car on ne « voit » l’amortissement de la voiture que le jour où on l’achète !) le train coûte moins cher à 1 voire à 2 (dès que l’on est 2 on a une réduction) que la voiture, surtout s’il y a un péage d’autoroute en plus.
Utiliser des modes non motorisés pour ses déplacements de proximité ++ $
- utiliser les rollers ou le vélo si on n’a rien à transporter,
- acheter une remorque à vélo si on a des choses à transporter (jeunes enfants, marché, supermarché, etc)
Remplacer sa chaudière au fuel par une chaudière à gaz ++ $ (sur la durée)
Le gaz permet de diminuer ses émissions de 25% par rapport au fioul (à confort équivalent). Pour quelqu’un qui utilisait 2.000 l de fioul par hiver, cela représente 0,25 tonne équivalent carbone d’économie.
Le gaz permet de diminuer ses émissions de 25% par rapport au fioul (à confort équivalent). Pour quelqu’un qui utilisait 2.000 l de fioul par hiver, cela représente 0,25 tonne équivalent carbone d’économie.
La moindre émission par unité d’énergie du gaz naturel est du au fait que les molécules de méthane (le principal composant du gaz) ont le ratio hydrogène/carbone le plus élevé de tous les hydrocarbures. Lors de la combustion, seul le carbone produit du CO2, l’hydrogène ne produisant que de l’eau.
Notons toutefois que cette substitution n’est une bonne affaire que de manière transitoire : le gaz n’est pas plus éternel que le pétrole ! Cette substitution est donc uniquement une marge d’adaptation à court terme.
Installer un chauffe-eau solaire +++ $ ?
Les émissions liées au chauffage et à l’eau chaude sanitaire d’un foyer
« moyen » représentent près d’une demie-tonne équivalent carbone. Une
installation solaire thermique permet de diviser ces émissions par 2
dans les bons cas.
Un chauffage solaire peut donc permettre de diviser par 2 sa facture de chauffage et d’électricité, même dans le Nord de la France. L’installation la plus facile à mettre en oeuvre concerne l’eau chaude sanitaire. Pour passer au chauffage central solaire, il faut par contre envisager de gros travaux de plomberie car il faut faire passer les tuyaux d’eau chaude dans le plancher.
Un panneau photovoltaïque permet quand à lui de diminuer la part de l’électricité achetée à l’extérieur mais coûte relativement cher. L’impact sur l’effet de serre est limité par le fait que la production d’électricité est en France à 90% nucléaire et hydraulique (en outre la fabrication du panneau engendre des émissions non nulles). Un tel panneau sera surtout utile dans l’avenir, par exemple pour recharger une voiturette électrique, ou pour stocker localement de l’hydrogène. Pour le moment, le photovoltaïque est beaucoup moins intéressant que le thermique pour limiter les émissions.
Acheter le moins possible de produits avec beaucoup d’emballages +
Faire un kg d’acier ou un kg de verre engendre 500 g à 1 kg d’équivalent
carbone, faire un kg d’alu engendre 3 kg à 5 kg d’équivalent carbone.
Produire du plastique, du verre, du carton, de l’acier ou de l’aluminium (pour les canettes) etc consomme beaucoup d’énergie : en France, 4,/5 de l’énergie consommée par l’industrie le sont dans la production de matériaux de base (métaux, plastique, etc).
Tout ce qui permet de ne pas consommer d’emballage (éviter les produits frais emballés en barquettes plastique, les canettes jetables, etc) induit de facto une économie d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre.
On remarquera que le fait de ne pas se fournir en hypermarché (voir plus haut) mais chez les commerçants locaux permet d’obtenir ce résultat (moins d’emballages) comme produit dérivé (il est rare qu’un marchand de fruits emballe ses pommes dans un film plastique, ou un vendeur de fromages dans une boîte en plastique elle-même dans un emballage carton !
Acheter le moins possible de produits manufacturés ++++ $$$
1 kg de produits manufacturés « contient » de quelques centaines à quelques kg d’équivalent carbone (voir plus pour les produits très chers).
Par exemple, une voiture pesant une tonne « contient » 1,5 à 2 tonnes d’équivalent carbone (c’est à dire que l’on a rejeté dans l’atmosphère 2 tonnes équivalent carbone pour la fabriquer, même si on ne l’utilise plus ensuite), un ordinateur « contient » quelques dizaines de kg équivalent carbone, etc…
Dès que l’on n’achète pas un produit manufacturé, on économise l’énergie nécessaire pour fabriquer le produit en question.
On peut commencer par ne pas acheter de choses dont on se servira une fois par an ou dont on n’a pas vraiment besoin, mais pour « aller plus loin » l’idéal est aussi de réduire sa consommation d’objets manufacturés : voitures, ordinateurs, jouets, électronique, vêtements, etc…
Cela signifie, hélas pour les industriels, que dans le contexte actuel moins on fait tourner l’économie manufacturière et plus on est vertueux sur le plan des émissions de gaz à effet de serre : la croissance économique « fait de l’effet de serre ». Cela signifie aussi que, en tant que consommateurs, nous avons une responsabilité dont nous ne pouvons nous exonérer : nous ne pouvons à la fois demander aux politiques la réduction collective des émissions et souhaiter pour nous-mêmes la croissance de nos consommations individuelles.
Cela est aussi valable pour les services : sans parler des voyages en avion (voire ci-dessus), savez vous, par exemple, qu’une facture de téléphone de 150 euros « contient » au moins 4 kilos d’équivalent carbone ?
Ne pas avoir de chien (spécialement en zone urbaine) + $
Un chien signifie généralement :
- une consommation de produits carnés, or l’élevage (bœufs, moutons…) engendre de l’effet de serre et consomme de l’énergie,
- une voiture plus grande pour partir en vacances, donc une consommation au quotidien accrue,
d’une manière générale un certain nombre d’aménagements dont la réalisation ou l’entretien consomme de l’énergie.
Déménager pour moins se déplacer +++ $$$
Devenir travailleur à domicile ++++
Dans certaines conditions (travailler chez soi à temps plein, sans disposer d’un bureau ailleurs, et sans se déplacer plus pour d’autres motifs on peut économiser près de 50% de l’émission annuelle moyenne d’un Français.
Ne plus avoir de voiture du tout quand on en avait une +++ $$$
A kilométrage égal, la voiture est 30 fois plus émettrice de gaz à effet de serre que le train ou le RER. Il faut 40 fois plus d’énergie pour faire un km en voiture qu’en vélo.
Et l’État ?
On trouvera ici quelques réflexions sur la manière dont l’État peut aussi concourir à diminuer les émissions de gaz à effet de serre (mais c’est très loin d’être de sa seule responsabilité).
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