Précédemment
La raison de cet arrêt définitif n'est pas une histoire enchantée digne des contes de fées. Il n'y a pas de " il était une fois " avec un écornifleur du vent, ses complices municipaux, le maire et le conseil, et des exploitants agricoles, ceux-là mêmes qui paralysent parfois la France, soudain pris de remords. Au contraire, l'explication est beaucoup plus pragmatique : le nouvel Architecte des Bâtiments de France, ABF, arrivé en septembre 2023, a émis un veto contre l'installation du mât de mesure du projet. En d'autres termes, pas de mât, pas de projet ! C'est aussi simple que cela !
Cette interdiction découle d'une des missions confiées aux Unité Départementale de l'Architecture et du Patrimoine, les UDAP :
" Contrôler et expertiser les projets menés dans les espaces protégés (...) participer à l'application des législations concernant les monuments historiques, les sites protégés au titre du Code de l’Environnement, les Aires de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine, AVAP, et les secteurs sauvegardés, ... "
Car ce projet est était prévu sur une commune située en plein cœur du Site Patrimonial Remarquable, SPR, du Grand Langres. [ii]
Il apparaît comme une certaine poésie dans l'accomplissement du travail bien fait qui préserve le cadre de vie exceptionnel des habitants.
C'est peut-être dans cette banalité extraordinaire que réside la
véritable beauté de cette histoire, non ?
[ii] " (...)
Le Site Patrimonial remarquable du paysage langrois, ex AVAP, est un
outil de protection et de mise en valeur du Patrimoine s’appliquant à un
groupe de communes constitué de : Langres-Corlée, Saints-Geosmes,
Hûmes-Jorquenay, Perrancey-les-Vieux-Moulins, Peigney et Champigny-lès-Langres. Il a pour objectif d’accompagner les projets culturels et de
développement touristique reposant sur la mise en valeur du patrimoine
et l’amélioration des approches urbaines. Il permet ainsi de
répondre au besoin vital de développement des communes tout en
préservant le patrimoine et l’environnement exceptionnel qui font la
richesse et la spécificité du territoire. (...) "
" veiller à la protection de l'environnement, notamment de la flore et de la faune, des paysages naturels et du patrimoine culturel contre toutes les atteintes qui pourraient leur être portées, notamment par l'implantation d'éoliennes et des équipements qui leur sont liées sur le territoire de la commune de Perrancey les Vieux Moulins et des communes limitrophes de cette commune;
- défendre le cadre de vie, l'environnement, la propriété, la tranquillité, la santé et la sécurité des habitants du territoire de la commune de Perrancey les Vieux Moulins, contre tous actes et décisions intervenant en matière administrative, urbanistique, environnementale et immobilière ;
- sensibiliser l'opinion publique aux problèmes d'environnement par toutes campagnes d'information et d'action, et de former ses membres à la connaissance du patrimoine, des espèces animales et végétales et de l'environnement;
- lutter, notamment par toutes actions en Justice, contre les projets et installations des parcs éoliens dans le périmètre de la commune de Perrancey les Vieux Moulins, projets qui sont incompatibles avec les sites remarquables, paysages, monuments, équilibres biologiques, espèces animales et végétales, et avec la santé et la sécurité des habitants ainsi qu'avec la sécurité et la salubrité publiques ; L'association se réfère notamment à cet égard à la Convention Européenne des Paysages ;
- prémunir la dégradation des ressources naturelles ; - favoriser le développement de projets utiles à la vie de l'Homme et respectueux des sites naturels et répertoriés dans le respect de l'application des lois et réglementations territoriales en vigueur. "
- la sénatrice BONNEFOY Nicole
Réponse du Ministère auprès du ministre de l'économie, des finances et de la relance, — Comptes publics publiée le 0I/07/202I
Le Gouvernement a pris l'engagement de maintenir le niveau de la dotation globale de fonctionnement, DGF, et de l'ensemble des concours financiers de l'État aux collectivités locales entre 20I7 et 2022. Cet engagement a, de nouveau, été tenu cette année puisque, pour la quatrième année consécutive, le montant de la DGF est stable en 202I. L'analyse de la répartition des montants entre les communes et les établissements publics de coopération intercommunale, EPCI, à fiscalité propre, mise en ligne au début du mois d'avril, montre une grande stabilité par rapport à 2020. En effet, plus de 80 % des communes connaissent une variation de DGF en 202I représentant entre - I % et I % de leurs recettes de fonctionnement. Environ I7 % des communes ont une variation de DGF inférieure, à la hausse ou à la baisse, à 300 en 202I. Le potentiel financier est l'un des indicateurs utilisés, parmi d'autres, pour procéder à la répartition de certaines composantes de la DGF. Il traduit la capacité d'une commune à mobiliser les ressources, notamment fiscales, présentes sur leur territoire. Il est dès lors logique qu'une hausse de l'imposition forfaitaire de réseau, IFER, perçue sur le territoire d'une commune, du fait de l'installation d'une éolienne, soit prise en compte dans le calcul de son potentiel financier. Au demeurant, la part de l' IFER éolien dans le panier de recettes fiscales des communes utilisé pour le calcul de leur potentiel financier est relativement limitée. "
Le Gouvernement a pris l'engagement de maintenir le niveau de la dotation globale de fonctionnement, DGF, et de l'ensemble des concours financiers de l'État aux collectivités locales entre 20I7 et 2022. Cet engagement a, de nouveau, été tenu cette année puisque, pour la quatrième année consécutive, le montant de la DGF est stable en 202I. L'analyse de la répartition des montants entre les communes et les établissements publics de coopération intercommunale, EPCI, à fiscalité propre, mise en ligne au début du mois d'avril, montre une grande stabilité par rapport à 2020. En effet, plus de 80 % des communes connaissent une variation de DGF en 202I représentant entre - I % et I % de leurs recettes de fonctionnement. Environ I7 % des communes ont une variation de DGF inférieure, à la hausse ou à la baisse, à 300 en 202I. Le potentiel financier est l'un des indicateurs utilisés, parmi d'autres, pour procéder à la répartition de certaines composantes de la DGF. Il traduit la capacité d'une commune à mobiliser les ressources, notamment fiscales, présentes sur leur territoire. Il est dès lors logique qu'une hausse de l'imposition forfaitaire de réseau, IFER, perçue sur le territoire d'une commune, du fait de l'installation d'une éolienne, soit prise en compte dans le calcul de son potentiel financier. Au demeurant, la part de l' IFER éolien dans le panier de recettes fiscales des communes utilisé pour le calcul de leur potentiel financier est relativement limitée. "
- la députée CROUZET Michèle
Texte de la réponse
Le Gouvernement a pris l'engagement de maintenir le niveau de la dotation globale de fonctionnement, DGF, et de l'ensemble des concours financiers de l'État aux collectivités locales entre 20I7 et 2022. Cet engagement a, de nouveau, été tenu cette année puisque, pour la quatrième année consécutive, le montant de la DGF est stable en 202I. L'analyse de la répartition des montants entre les communes et les EPCI à fiscalité propre, mise en ligne au début du mois d'avril, montre une grande stabilité par rapport à 2020. En effet, plus de 80 % des communes connaissent une variation de DGF en 202I représentant entre - I % et I % de leurs recettes de fonctionnement. Environ I7 % des communes ont une variation de DGF inférieure, à la hausse ou à la baisse, à 300 € en 202I. Le potentiel financier est l'un des indicateurs utilisés, parmi d'autres, pour procéder à la répartition de certaines composantes de la DGF. Il traduit la capacité d'une commune à mobiliser les ressources, notamment fiscales, présentes sur leur territoire. Il est dès lors logique qu'une hausse de l'imposition forfaitaire de réseau, IFER, perçue sur le territoire d'une commune, du fait de l'installation d'une éolienne, soit prise en compte dans le calcul de son potentiel financier. Au demeurant, la part de l' IFER éolien dans le panier de recettes fiscales des communes utilisé pour le calcul de leur potentiel financier est relativement limitée. "
Le Gouvernement a pris l'engagement de maintenir le niveau de la dotation globale de fonctionnement, DGF, et de l'ensemble des concours financiers de l'État aux collectivités locales entre 20I7 et 2022. Cet engagement a, de nouveau, été tenu cette année puisque, pour la quatrième année consécutive, le montant de la DGF est stable en 202I. L'analyse de la répartition des montants entre les communes et les EPCI à fiscalité propre, mise en ligne au début du mois d'avril, montre une grande stabilité par rapport à 2020. En effet, plus de 80 % des communes connaissent une variation de DGF en 202I représentant entre - I % et I % de leurs recettes de fonctionnement. Environ I7 % des communes ont une variation de DGF inférieure, à la hausse ou à la baisse, à 300 € en 202I. Le potentiel financier est l'un des indicateurs utilisés, parmi d'autres, pour procéder à la répartition de certaines composantes de la DGF. Il traduit la capacité d'une commune à mobiliser les ressources, notamment fiscales, présentes sur leur territoire. Il est dès lors logique qu'une hausse de l'imposition forfaitaire de réseau, IFER, perçue sur le territoire d'une commune, du fait de l'installation d'une éolienne, soit prise en compte dans le calcul de son potentiel financier. Au demeurant, la part de l' IFER éolien dans le panier de recettes fiscales des communes utilisé pour le calcul de leur potentiel financier est relativement limitée. "
Pour information, la Loi de Finances 2024, promulguée au JO du 30 décembre 2023, précise que " La dotation globale de fonctionnement, DGF, augmente de 320 millions d'euros par rapport à 2023. "
Voilà une raison de plus pour conseiller vivement à monsieur le maire et
à son conseil municipal de bien peser le pour et le contre avant de
s'engager dans ce genre de projet, qui est loin d'atteindre les
promesses mirifiques avancées par les opportunistes de l'énergie
éolienne.
" Les promesses n'engagent que celles et ceux qui les écoutent ".
[i] Conseil municipal 2020-2026
[ii] " Il existe I0 composantes de l’ IFER :
- imposition sur les éoliennes et hydroliennes;
- imposition sur les installations de production d'électricité d'origine nucléaire ou thermique à flamme;
- imposition sur les centrales de production d'électricité d'origine photovoltaïque ou hydraulique;
- imposition sur les transformateurs électriques;
- imposition sur les stations radioélectriques;
- imposition sur les installations gazières et sur les canalisations de transport de gaz naturel, d'autres hydrocarbures et de produits chimiques;
- imposition sur le matériel ferroviaire roulant utilisé sur le réseau ferré national pour les opérations de transport de voyageurs;
- imposition sur certains matériels roulants utilisés sur les lignes de transport en commun de voyageurs en Île-de-France;
- imposition sur les répartiteurs principaux de la boucle locale cuivre et sur les réseaux de communications électroniques en fibre optique et en câble coaxial;
- imposition sur les installations de production d’électricité d'origine géothermique ".
[iii] IFER : 20 % pour la commune / 50 % pour l' EPCI, dont la commune fait partie et 30 % au département concerné.
jhmQuotidien 2024 0I 3I
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