Claude Brasseur
Par Claude Brasseur,
mathématicien, chercheur, et fondateur d’un centre de recherche sur les énergies renouvelables
Par Claude Brasseur,
mathématicien, chercheur, et fondateur d’un centre de recherche sur les énergies renouvelables
Trop d'information tue l'information. Scientifique à la recherche de la vérité, j'ignorais que la NASA avait découvert la nocivité des éoliennes industrielles géantes à des kilomètres de leur lieu d'implantation... il y a plus de trente ans !! Et je soupçonne que d'autres chercheurs (1) sont dans la même situation.
La mise en oeuvre de l'éolienne de la NASA - Mod-2 de 2.500 Kw – en 1985 a été accompagnée de toutes les mesures de ses paramètres, en particulier sur le plan sanitaire ! Cette éolienne, presque identique aux actuelles, a révélé une production énorme d'infrasons particulièrement nocifs. Les infrasons sont les « sons » de si basse fréquence que l'homme ne les entend pas (moins de 20 Hertz).
Les nombreux prototypes d'éoliennes industrielles qui ont suivi ont révélé les mêmes tares sur le plan sanitaire. Il est indispensable de les placer à des kilomètres des lieux habités. Le lobby éolien le sait depuis le début...
L'industrie éolienne – décidée à passer outre aux problèmes de santé des riverains – a eu une réunion importante en 1995, en Angleterre. Un groupe d'individus chargés de tromper la population a produit le document appelé ETSU-R-97. Ce document se présente comme si les constats des chercheurs de la NASA n'avaient jamais existé. C'est tout simple : Alors que la principale nuisance des éoliennes, d'après les études de la NASA, réside dans les infrasons, ceux-ci sont exclus de toute mesure. Ces messieurs décident que – définitivement – seuls les sons audibles sont à prendre en compte. Ils sont mesurés en décibels (A) : dB(A), que la NASA avait jugés inadéquats.
Le groupe décide aussi que les vibrations liées aux éoliennes industrielles sont toujours atténuées dans les immeubles. La vérité est l'inverse : Les infrasons peuvent, à certains endroits, dans certaines pièces, se concentrer. À partir de 1 Hertz, aucun obstacle n'existe pour les infrasons alors qu'on peut limiter les sons audibles (2). Le groupe montre comment camoufler le bruit des éoliennes industrielles dans le bruit ambiant, en particulier celui du vent dans les arbres... Depuis lors, les propriétaires d'éoliennes industrielles refusent d'arrêter les éoliennes pour permettre des mesures en période venteuse. Seuls des incidents ou réparations ont permis des mesures d'éoliennes industrielles soumises au vent mais à l'arrêt. Et même à cette occasion l'illusion est facile car, si la signature typique des éoliennes en rotation disparaît, les éoliennes – par leur seule présence – engendrent des infrasons. Ces intensités n'existent pas à des endroits en tous points semblables mais dépourvus d'éoliennes.
La grosse astuce du groupe de travail de 1995 a été de jeter le brouillard sur le travail de la NASA. Le « Mod-1 » (2.000 Kw) fonctionnait sous le vent et ce serait la raison pour laquelle les travaux de la NASA pouvaient soi-disant être ignorés ! Les résultats similaires obtenus par le « Mod-2 » - qui fonctionnait, comme aujourd'hui « devant le vent » - passent également à la trappe.
On peut lire sur tous les documents du lobby éolien en rapport avec ce sujet que les vibrations issues des éoliennes industrielles sont sans danger... il s'agit uniquement des vibrations que les « experts » de ces entreprises ont été autorisés à mesurer !
Il faut bien reconnaître que les États jouent tous le jeu de ces industriels (3). Leur budget de propagande – nos impôts ! - les rend irrésistibles tandis que les victimes sont envoyées chez le psy... (4)
Ce texte est la synthèse de « Three decades of Wind Industry Deception » du 22 février 2015. La plupart des travaux sont publiés en anglais. Quelques exemples pour ceux qui voudraient compléter leur savoir :
La mise en oeuvre de l'éolienne de la NASA - Mod-2 de 2.500 Kw – en 1985 a été accompagnée de toutes les mesures de ses paramètres, en particulier sur le plan sanitaire ! Cette éolienne, presque identique aux actuelles, a révélé une production énorme d'infrasons particulièrement nocifs. Les infrasons sont les « sons » de si basse fréquence que l'homme ne les entend pas (moins de 20 Hertz).
Les nombreux prototypes d'éoliennes industrielles qui ont suivi ont révélé les mêmes tares sur le plan sanitaire. Il est indispensable de les placer à des kilomètres des lieux habités. Le lobby éolien le sait depuis le début...
L'industrie éolienne – décidée à passer outre aux problèmes de santé des riverains – a eu une réunion importante en 1995, en Angleterre. Un groupe d'individus chargés de tromper la population a produit le document appelé ETSU-R-97. Ce document se présente comme si les constats des chercheurs de la NASA n'avaient jamais existé. C'est tout simple : Alors que la principale nuisance des éoliennes, d'après les études de la NASA, réside dans les infrasons, ceux-ci sont exclus de toute mesure. Ces messieurs décident que – définitivement – seuls les sons audibles sont à prendre en compte. Ils sont mesurés en décibels (A) : dB(A), que la NASA avait jugés inadéquats.
Le groupe décide aussi que les vibrations liées aux éoliennes industrielles sont toujours atténuées dans les immeubles. La vérité est l'inverse : Les infrasons peuvent, à certains endroits, dans certaines pièces, se concentrer. À partir de 1 Hertz, aucun obstacle n'existe pour les infrasons alors qu'on peut limiter les sons audibles (2). Le groupe montre comment camoufler le bruit des éoliennes industrielles dans le bruit ambiant, en particulier celui du vent dans les arbres... Depuis lors, les propriétaires d'éoliennes industrielles refusent d'arrêter les éoliennes pour permettre des mesures en période venteuse. Seuls des incidents ou réparations ont permis des mesures d'éoliennes industrielles soumises au vent mais à l'arrêt. Et même à cette occasion l'illusion est facile car, si la signature typique des éoliennes en rotation disparaît, les éoliennes – par leur seule présence – engendrent des infrasons. Ces intensités n'existent pas à des endroits en tous points semblables mais dépourvus d'éoliennes.
La grosse astuce du groupe de travail de 1995 a été de jeter le brouillard sur le travail de la NASA. Le « Mod-1 » (2.000 Kw) fonctionnait sous le vent et ce serait la raison pour laquelle les travaux de la NASA pouvaient soi-disant être ignorés ! Les résultats similaires obtenus par le « Mod-2 » - qui fonctionnait, comme aujourd'hui « devant le vent » - passent également à la trappe.
On peut lire sur tous les documents du lobby éolien en rapport avec ce sujet que les vibrations issues des éoliennes industrielles sont sans danger... il s'agit uniquement des vibrations que les « experts » de ces entreprises ont été autorisés à mesurer !
Il faut bien reconnaître que les États jouent tous le jeu de ces industriels (3). Leur budget de propagande – nos impôts ! - les rend irrésistibles tandis que les victimes sont envoyées chez le psy... (4)
Ce texte est la synthèse de « Three decades of Wind Industry Deception » du 22 février 2015. La plupart des travaux sont publiés en anglais. Quelques exemples pour ceux qui voudraient compléter leur savoir :
Guide to the Evaluation of Human Exposure to noise from large wind Turbines. NASA. 1982 ;
A proposal Metric for assessing the potential of Community Annoyance from wind Turbine low-frequency noise. 1987 ;
Dr.Paul Schomer, George Hessler, Rob Rand and Dr Bruce Walker at Shirley, Wisconsin in 2012 ;
Professor Colin Hansen and his teamfrom the Adelaide University at Waterloo in South Australia during 2014 ;
Dr. Mariana Alves-Pereira, How to test for the effects of low-frequency Turbine Noise 2014 ; elle obtient la suppression d'éoliennes et détermine les pires conséquences après une exposition d'environ 10 ans aux infrasons d'éoliennes ;
The groundbreaking research conducted by Steven Cooper at Cape Bridgewater in Victoria, during 2014.
1. Le professeur Huart de l'Université Libre de Bruxelles, par exemple, promeut les éoliennes en Belgique, les présente comme « énergie verte » et semble même convaincu de leur utilité.
2. Bien évidemment, ce qui est vrai pour les infrasons produits par des éoliennes est également vrai pour les infrasons produits par d'autres sources et un film, « De Brom », montre la souffrance de beaucoup de personnes habitant près de sources industrielles d'infrasons aux Pays-Bas. On doit dire que les éoliennes produisent le « nec plus ultra » dans le genre...
3. Dans le même « ordre », en 1999, le médecin ministre de la santé espagnol pouvait faire l'éloge de la cigarette... bonne pour la santé !
4. Mystérieusement, un sénateur français, Jean Germain, ose dire la vérité en 2015.
Par Claude Brasseur | Enquête & Débat | 27 février 2015
Commentaire: « Le progrès et la catastrophe sont l'avers et le revers d'une même médaille» Hannah Arendt
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