Aujourd’hui, selon la résolution des Nations Unies A/RES/66/127, c’est la journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées. C’est sans doute pourquoi, dans une logique un peu trouble, l’Association Européenne de l’Énergie Éolienne (EWEA) organise et anime ce même jour la Journée Européenne de l’énergie éolienne.
Peut-être est-ce un humour cynique qui pousse les organisateurs de cette Journée du Vent à se greffer sur celle de la lutte contre les maltraitances aux personnes âgées, faisant ainsi passer le message que ce combat ne serait qu’un déplacement d’air chaud. Peut-être est-ce la réalisation, mal assumée mais lucide, que les personnes âgées, plus faibles que les autres, sont maltraitées par les éoliennes dont les effets sur leur santé sont de plus en plus discutés partout où elles s’installent. Peut-être…
En tout cas, le fait est que ce n’est pas par la délicatesse que le lobby éolien brille encore une fois avec cette initiative dont le but est, officiellement, de faire prendre conscience des « immenses bénéfices » qu’on pourrait retirer de l’exploitation de cette source d’énergie.
Bien évidemment, on se doute ici que l’étude des « désagréments » (même les petits) n’est pas à l’ordre du jour puisque l’organisation qui est derrière, l’EWEA (European Wind Energy Association), n’est pas tout à fait une sympathique association à but non lucratif destinée à informer aussi impartialement que possible les citoyens européens des tenants et des aboutissants de la question éolienne, mais bien un lobby qui comprend notamment des constructeurs et des associations massivement subsidiées par les pouvoirs publics (pour la France, on retrouve des acteurs comme EDF, Engie — anciennement GDF Suez — et même des agences régionales comme celle du Pays de Loire).
Autrement dit, le but de cette belle Journée des Moulins à Vent est de propager un message simple: L’éolien, c’est supayr bien, quitte à sombrer dans la pure propagande puisqu’il s’agira aussi de« souligner la popularité de l’éolien auprès du grand public ».
Et c’est là que les choses se compliquent. Si, pour la première partie du discours (les « immenses bénéfices »), il est assez facile d’entourlouper le citoyen et, plus sûrement encore, le contribuable qui finira toujours par payer en bout de chaîne, il est plus compliqué de pipeauter l’individu qui se retrouve directement confronté à ces éoliennes de façon personnelle.
En effet, pour les « immenses bénéfices », il suffira de partir du postulat que le vent est gratuit (ça ne mange pas de pain), et d’inonder toute récrimination sur les calculs de rentabilité effective derrière une cataracte de chiffres sur (par exemple) les coûts pharaoniques de démantèlement des centrales nucléaires (parce que, comprenez-vous, il faut démanteler), ou les miyards et les miyards de subventions pour le nucléaire, le pétrole, le charbon ou le gaz. Moyennant quoi, tout le monde devra absolument convenir que tout se vaut et qu’on peut donc bien faire un petit effort pour les moulins à vent. C’est évidemment ridicule (même lourdement taxé, le pétrole par exemple permet de produire tous les jours des TWh d’électricité, alors que même lourdement subventionné, l’éolien peine à produire quelques GWh intermittents et compensés par des centrales au charbon).
En revanche, concernant la « popularité auprès du grand public », il va falloir batailler de plus en plus sec: Petit-à-petit, il apparaît que l’impact des éoliennes n’est neutre ni en terme d’environnement, ni en terme d’écologie, ni en terme sanitaire. Pour l’environnement, il est assez clair que certaines implantations modifient suffisamment le paysage pour que de vifs débats s’installent. Pour l’écologie, outre les problèmes récurrents d’insertion de ces éoliennes dans la faune locale et leur impact sur le nombre d’oiseaux et de chauves-souris, on ne peut pas oublier l’impact écologique catastrophique de la production des génératrices.
Autrement dit, le but de cette belle Journée des Moulins à Vent est de propager un message simple: L’éolien, c’est supayr bien, quitte à sombrer dans la pure propagande puisqu’il s’agira aussi de« souligner la popularité de l’éolien auprès du grand public ».
Et c’est là que les choses se compliquent. Si, pour la première partie du discours (les « immenses bénéfices »), il est assez facile d’entourlouper le citoyen et, plus sûrement encore, le contribuable qui finira toujours par payer en bout de chaîne, il est plus compliqué de pipeauter l’individu qui se retrouve directement confronté à ces éoliennes de façon personnelle.
En effet, pour les « immenses bénéfices », il suffira de partir du postulat que le vent est gratuit (ça ne mange pas de pain), et d’inonder toute récrimination sur les calculs de rentabilité effective derrière une cataracte de chiffres sur (par exemple) les coûts pharaoniques de démantèlement des centrales nucléaires (parce que, comprenez-vous, il faut démanteler), ou les miyards et les miyards de subventions pour le nucléaire, le pétrole, le charbon ou le gaz. Moyennant quoi, tout le monde devra absolument convenir que tout se vaut et qu’on peut donc bien faire un petit effort pour les moulins à vent. C’est évidemment ridicule (même lourdement taxé, le pétrole par exemple permet de produire tous les jours des TWh d’électricité, alors que même lourdement subventionné, l’éolien peine à produire quelques GWh intermittents et compensés par des centrales au charbon).
En revanche, concernant la « popularité auprès du grand public », il va falloir batailler de plus en plus sec: Petit-à-petit, il apparaît que l’impact des éoliennes n’est neutre ni en terme d’environnement, ni en terme d’écologie, ni en terme sanitaire. Pour l’environnement, il est assez clair que certaines implantations modifient suffisamment le paysage pour que de vifs débats s’installent. Pour l’écologie, outre les problèmes récurrents d’insertion de ces éoliennes dans la faune locale et leur impact sur le nombre d’oiseaux et de chauves-souris, on ne peut pas oublier l’impact écologique catastrophique de la production des génératrices.
Enfin, la popularité des éoliennes s’arrête assez vite lorsqu’il s’agit d’en installer une dans son jardin. À mesure que les moulins se répandent, augmentent aussi le nombre d’habitants alentours se plaignant d’effets secondaires désagréables voire handicapants même à posologie réduite. En Allemagne, pays particulièrement enclin jusqu’à récemment à installer des éoliennes, l’assemblée des médecins réunis en mai en congrès à Francfort a ainsi lancé une alerte concernant l’impact néfaste sur la santé de l’implantation d’éoliennes à proximité des habitations, et urge les autorités publiques à effectuer des recherches en matière d’impact de ces éoliennes sur la santé des individus à proximité. Notons au passage que les travaux de l’ordre allemand des médecins n’ont pas fait grand bruit en France au contraire d’autres pays (comme l’Australie, par exemple).
De façon plus pragmatique encore, on ne peut que noter qu’à la multiplication des implantations correspond aussi une multiplication des actions de citoyens qui n’entendent pas laisser les municipalités installer des turbines un peu partout sans émettre leur opinion (et ce, d’autant qu’en général, entrent en ligne de compte les intérêts économiques bien compris de certains maires, commodes propriétaires des terrains où s’érigeront les éoliennes). Et ce qui est vrai en France l’est du reste un peu partout ailleurs.
Non, décidément, le principe de précaution, c’est pour absolument tout le reste mais surtout pas lorsqu’il s’agit des « solutions » proposées par le Camp du Bien. Pour les éoliennes, même devant l’évidence de leur impossible rentabilité économique, de leurs rendements catastrophiques, des impacts néfastes tant à la production des turbines, qu’à leur construction, pendant leur exploitation ou à leur démantèlement, et alors même que leur impact sanitaire n’a pas été le moins du monde évalué, on se contentera de hausser les épaules et on continuera comme si de rien n’était.
En définitive, le pompon de l’affaire éolienne est exprimé par Nicolas Hulot lui-même, lorsqu’il remarque que, je cite:
« Au départ, l’énergie éolienne est une très bonne idée, mais à l’arrivée, c’est une réalisation tragique. Si on nous disait au moins que cela permettrait de fermer des centrales, mais ce n’est pas le cas».
Et le pire, c’est qu’à la base, ce n’est même pas une très bonne idée.
De façon plus pragmatique encore, on ne peut que noter qu’à la multiplication des implantations correspond aussi une multiplication des actions de citoyens qui n’entendent pas laisser les municipalités installer des turbines un peu partout sans émettre leur opinion (et ce, d’autant qu’en général, entrent en ligne de compte les intérêts économiques bien compris de certains maires, commodes propriétaires des terrains où s’érigeront les éoliennes). Et ce qui est vrai en France l’est du reste un peu partout ailleurs.
Non, décidément, le principe de précaution, c’est pour absolument tout le reste mais surtout pas lorsqu’il s’agit des « solutions » proposées par le Camp du Bien. Pour les éoliennes, même devant l’évidence de leur impossible rentabilité économique, de leurs rendements catastrophiques, des impacts néfastes tant à la production des turbines, qu’à leur construction, pendant leur exploitation ou à leur démantèlement, et alors même que leur impact sanitaire n’a pas été le moins du monde évalué, on se contentera de hausser les épaules et on continuera comme si de rien n’était.
En définitive, le pompon de l’affaire éolienne est exprimé par Nicolas Hulot lui-même, lorsqu’il remarque que, je cite:
« Au départ, l’énergie éolienne est une très bonne idée, mais à l’arrivée, c’est une réalisation tragique. Si on nous disait au moins que cela permettrait de fermer des centrales, mais ce n’est pas le cas».
Et le pire, c’est qu’à la base, ce n’est même pas une très bonne idée.
Commentaire: Quelque soit l'organisation de nos sociétés (république, régime autoritaire ou dictature), décennies après décennies, le business est devenu une priorité au détriment de toutes formes de vie sur la planète (nous y compris). L'éolien ne déroge pas à la règle. Mais, à la différence des autres espèces, nous, nous pouvons décider de RÉSISTER!
RÉSISTER n'est pas un gros mot!
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