Loire-Atlantique, Saint-Nazaire : General Electric se retire de deux projets éoliens en mer

Presse Océan
 
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Audrey Dufeu-Schubert "Après des études d’infirmière à Paris, elle exerce le métier d’infirmière pendant sept ans [...] elle dirige un établissement de santé dans la ville de Pontchâteau, se spécialisant notamment dans l’ once-hématologie et la promulgation de soins palliatifs. [...] Audrey Dufeu-Schubert s’engage largement en faveur de l’accès à l’innovation médicale pour tous [...] Audrey Dufeu-Schubert interpelle le gouvernement le 8 mars 2019, soutenue par 120 députés, pour une utilisation accrue des énergies renouvelables. Elle insiste notamment sur l'utilisation de l'éolien en mer et vise ainsi à défendre son territoire "qui s'illustre par son innovation industrielle""

Paradoxe : derrière un personnel de Santé dévoué aux malades, peut se cacher un pro-éolien... qui met en péril la santé des riverains.
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Le constructeur General Electric a annoncé ce mardi qu’il se désengageait de deux des trois projets de parcs éoliens en mer français, dont celui de Saint-Nazaire.
Deux mois et demi après l’annonce d’un plan de suppression de 80 postes sur 246 dans sa filiale General Electric Wind France, basée à Nantes, c’est un nouveau coup dur pour les salariés de GE Renewable Energy.
La branche du groupe américain dédié aux énergies renouvelables a en effet annoncé qu’elle n’assurera la livraison de turbines que pour un seul des trois projets de parcs éoliens en mer français de Fécamp, Courseulles-sur-Mer et Saint-Nazaire. Attribués en 2012, ces derniers sont toujours dans l’attente de jugements, à la suite de recours formés par plusieurs associations.


Recentrage sur les grosses turbines
« Les retards excessivement importants cumulés depuis 2012, liés à ces recours, ont eu un impact significatif pour GE Renewable Energy sur les caractéristiques économiques de ces projets », explique le groupe qui a donc décidé de « revoir son engagement ».
L’américain construira les turbines du premier projet éolien en mer qui sera lancé, tandis que les deux suivants seront équipés de turbines Siemens-Gamesa dans son usine en cours de développement située au Havre.
GE Renewable Energy indique vouloir se concentrer sur « le développement, la commercialisation et la livraison » de l’Haliade-X, une turbine nouvelle génération d’une puissance de 12 MW, dont deux prototypes sont en cours de construction dans son usine de Saint-Nazaire.
L’avenir de cette dernière, où ne travaille plus qu’une centaine de salariés, « n’est pas du tout menacé », affirme le groupe.


« Course à la macro-innovation »
Dans un communiqué, la députée LREM Audrey Dufeu-Schubert « regrette vivement la lenteur des recours en justice qui n’ont pas permis de faire perdurer les accords initiaux ». Mais elle dénonce aussi « la stratégie de court terme de GE » et son choix de se lancer dans « une course à la macro-innovation au détriment d’un développement technologique stable et durable et d’un véritable savoir-faire dans le domaine de l’éolien marin »
La députée souhaite par ailleurs que l’État gèle « les aides considérables » attribuées pour mener ces projets « tant que l’entreprise n’aura pas confirmé son engagement de construire les turbines de 12 MW à Saint-Nazaire ».

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