Orne, Echauffour : l'Enfer éolien même pour les abeilles

Pour étayer ce témoignage, un autre témoignage, même ville, même ZI d'aérogénérateurs en question, et une étude en Allemagne :

- Orne, Echauffour : l' Enfer éolien au quotidien
« Ici, les vents dominants viennent de l’ouest et quand le vent souffle dans notre direction depuis les éoliennes, c’est terrible », indiquent Fabien Ferreri et Mercedes Lannoy, un couple de riverains situés à l’ouest du parc éolien d’ Echauffour.
Impossible alors de rester dehors « sans avoir l’impression d’être à côté d’un site industriel en pleine production ou d’un meeting aérien ». Malheureusement, ces jours-là, ils ne peuvent pas non plus se réfugier à l’intérieur de leur domicile pour se retrouver au calme car même quand les fenêtres sont fermées :
"Le souffle et le ronflement des pales engendrent des vibrations sourdes et régulières dans les murs de la maison. La nuit, c’est à devenir fou ! Il devient difficile de s’endormir et nous sommes réveillés à intervalle régulier jusqu’au matin. L’épuisement est physique mais aussi nerveux. C’est minant ».

- L'énergie éolienne allemande tue 1 200 tonnes d'insectes par an
"Les insectes morts qui collent aux éoliennes provoquent de grandes pertes d'énergie. C'est devenu le point de départ d'une étude allemande approfondie." [...] Déjà en 2001, les scientifiques ont découvert que l'aérodynamique d'une éolienne peut être si fortement inhibée par les insectes morts sur les pales du rotor que la production d'énergie est réduite jusqu'à 50%.
Il y a tellement d'insectes moisis sur les turbines que toute une industrie de nettoyage a émergé qui lave les turbines à l'aide d'hélicoptères et de grues. [...]
La découverte de la perte d'énergie due aux insectes a rendu la question inévitable : combien d'insectes meurent réellement face aux éoliennes?
- C'est pourquoi nous avons mené une étude interdisciplinaire qui s'appuie sur la recherche sur les insectes, la physique atmosphérique, l'énergie éolienne, l'aérodynamique et la cartographie de l'ADN.
Franz Trieb, qui travaille depuis 25 ans sur l'analyse des systèmes énergétiques au Centre allemand pour l'aérospatiale, DLR, explique comment les chercheurs sont arrivés à leurs résultats.
"

Notre VIE, notre quotidien, notre VILLAGE, nos prés, nos forêts, nos animaux et... le climat valent PLUS que leurs profits!


MUNICIPALES : PAS UNE SEULE VOIX AUX CANDIDATS PRO-EOLIENS ET AUX "SANS AVIS"!


TENIR TÊTE, FEDERER, LIBERER!

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Les abeilles victimes des éoliennes

Témoignage recueilli par Sioux Berger
Mars 2020
 


  Je m’appelle Daniel Dutour et je suis apiculteur en Normandie depuis 20 ans. J’ai suffisamment d’expérience et de ruches pour avoir un œil critique sur ce qu’il se passe actuellement.
   Je tiens aujourd’hui à témoigner, même si je sais que nous avons rarement le dernier mot : nous, les petits exploitants, « petits terriens » comme je nous appelle. La plupart du temps, tous les moyens sont bons pour nous faire taire.
   Voici ce que j’ai constaté sur mon exploitation.
   Début juin 2019, cinq éoliennes de 145 mètres de haut ont été mises en route autour de chez moi, à une distance de 700 mètres de mes ruches.


 
photo : Sioux Berger

   Habituellement, la vieille reine est poussée par les abeilles et l’essaim forme une boule compacte à quelques mètres de la ruche. Cet été là, l’essaimage ne s’est pas du tout passé normalement après la mise en route des éoliennes : la moitié des insectes de la ruche a bien essaimé, mais elles ne se sont pas regroupées, elles étaient comme déboussolées, c’était comme si vous aviez donné un coup de pied dans l’essaim. Les abeilles se sont retrouvées posées un peu partout dans ma cour et dans notre haie, sans parvenir à créer un nouvel essaim.
   Il faut savoir que les abeilles ont une façon de communiquer bien à elles : elles se parlent entre elles notamment par les vibrations et des infrasons imperceptibles pour nous, entre 0 et 500 Hz. Ce mode de communication est très important notamment entre les ouvrières et la reine. Mais lorsque des éoliennes de plus de 100 mètres de haut se mettent à tourner, ces aérogénérateurs émettent des infrasons de mêmes fréquences et les abeilles ne peuvent plus communiquer… Alors, que fait-on ?
Je rappelle que les abeilles sont cruciales pour la survie de l’humanité et qu’elles sont déjà mises à mal par bon nombre de polluants. Mais si on ajoute à cela des aérogénérateurs partout dans les campagnes, il n’y aura bientôt plus d’apiculteurs…ni d’abeilles…
   Personnellement, en tant que « petit terrien », je n’ai qu’une seule chose à dire aux industriels de l’agriculture et des campagnes : arrêtons le massacre. Lorsque de belles études prouveront que nous avions raison, il sera trop tard. 



photo : Sioux Berger

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