Source : dictionnaire Larousse
Notre VIE, notre quotidien, notre VILLAGE, nos prés, nos forêts, nos animaux et le Climat valent PLUS que leurs profits!
MUNICIPALES : PAS UNE SEULE VOIX AUX CANDIDATS PRO-EOLIENS ET AUX "SANS AVIS"!
TENIR TÊTE, FEDERER, LIBERER!
Bruit, effets stroboscopiques, éclairage nocturne, insomnies, céphalées, acouphènes, dépression…, l’impact sanitaire et les effets pervers des éoliennes sont nombreux et ne concernent pas seulement les humains. Cela impacte aussi les animaux. L’ APPO (Association pour la protection du Pays d’Ouche) n’hésite pas à dénoncer « l’enfer au quotidien ».
Rappelons que plusieurs recours juridiques ont été intentés contre les permis de construire du parc éolien, tous rejetés à ce jour.
« L’épuisement est physique mais aussi nerveux »
« Ici, les vents dominants viennent de l’ouest et quand le vent souffle dans notre direction depuis les éoliennes, c’est terrible », indiquent Fabien Ferreri et Mercedes Lannoy, un couple de riverains situés à l’ouest du parc éolien d’ Echauffour.
Impossible alors de rester dehors « sans avoir l’impression d’être à côté d’un site industriel en pleine production ou d’un meeting aérien ». Malheureusement, ces jours-là, ils ne peuvent pas non plus se réfugier à l’intérieur de leur domicile pour se retrouver au calme car même quand les fenêtres sont fermées :
"Le souffle et le ronflement des pales engendrent des vibrations sourdes et régulières dans les murs de la maison. La nuit, c’est à devenir fou ! Il devient difficile de s’endormir et nous sommes réveillés à intervalle régulier jusqu’au matin. L’épuisement est physique mais aussi nerveux. C’est minant ».
Trahison
Pourtant, comme il tient à le souligner, lui et sa compagne « ne sont pas nécessairement contre les éoliennes ». Ils ne font d’ailleurs pas partie de l’ APPO, mais depuis la mise en service du parc éolien d’ Echauffour, ils commencent à changer d’avis.
Lire aussi : Les cinq éoliennes d’ Echauffour s’élancent vers le ciel
« Personne ne vient contrôler »
Surtout, ils ne se sentent absolument pas écoutés. « Depuis la mise en route de ces machines, nous avons tenté d’attirer l’attention sur notre situation à plusieurs reprises, mais en vain ».
Fabien Ferreri cite « plusieurs emails envoyés à Voltalia avec le relevé des heures où le bruit était insupportable, des appels à la gendarmerie restés sans suite, des appels à la mairie reçus avec beaucoup de bienveillance mais sans résultats… »
Tous font la sourde oreille. Du côté de la législation, l’émergence, c’est-à-dire la différence entre le bruit ambiant et celui lié à une activité ou à un équipement telle une éolienne, ne doit pas dépasser les 5 dB le jour et 3 dB la nuit. Or, « personne ne vient contrôler, dénonce Fabien Ferreri.
Le plus troublant, c’est qu’on a l’impression que la loi n’est pas la même pour tous. Les gendarmes refusent même de prendre nos plaintes. Est-ce normal ? Nous, on demande juste que la loi soit respectée ».
« On a l’impression d’avoir des éoliennes dans le jardin », se désolent
Michel Lerouet et Aurélie Ganet, dont la maison La maison est située en
plein centre-bourg (©le Réveil normand)
Les gendarmes refusent de se déplacer
« On a l’impression d’avoir des éoliennes dans le jardin », se désolent Michel Lerouet et Aurélie Ganet, dont la maison La maison est située en plein centre-bourg (©le Réveil normand)
La suite...
Echauffour. Comment cinq éoliennes ont transformé un paradis en enfer
Mises en service au printemps 2019, les cinq éoliennes implantées et exploitées par Voltalia à Echauffour (Orne) font déjà le malheur de nombreux riverains. Témoignages.
14/02/2020
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire