Une nouvelle fois le conseil municipal a fait le choix de l'escrologie et de l'argent des promoteurs d'énergies renouvelables, vent et solaire, inutiles pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et qui coûtent un pognon de dingue, subventions, tarifs de rachat, complément de revenu, etc., aux contribuables/consommateurs, contre le climat, l'environnement et la vie. En effet, il n'est pas inutile de rappeler ici que Mme le maire, avait, en tant que présidente de la Communauté de communes des Trois Forêts, déjà apporté son "Soutien aux actions de maitrise de la demande d'énergie (MDE) : élaboration et mise en oeuvre d'une étude de projets permettant le développement harmonieux de l'énergie éolienne sur le territoire communautaire. Cette étude, destinée à faire connaître aux promoteurs privés de l'énergie éolienne des espaces disponibles pour participer à l'effort national concernant les énergies renouvelables, devra permettre de préciser quelles sont les exigences environnementales et paysagères à respecter pour rendre socialement acceptable le déploiement de machines à puissance importante sur le territoire communautaire."
Haute-Marne, Essey-les-Ponts : l'éolien sans fin?
Et "en même temps", Mme le maire est vice-présidente du GIP du Parc national de forêts. À ce titre, elle co-signe son Avant-propos ; extrait :
"[La charte] garantir la conservation des patrimoines qui fondent sa spécificité, et contribuer à la revitalisation de nos communes rurales. C’est ce défi de mettre en résonance Biodiversité et Économie que nous relèverons ensemble. En engageant nos communes dans une nouvelle trajectoire avec le Parc national, nous reconnaissons la valeur de la nature et du vivant. Elle est inestimable d'un point de vue éthique, culturel et économique. "La nature nous émerveille, nous surprend et nous donne envie" comme l'a déclaré le Ministre de la Transition écologique et solidaire. C'est également un facteur de développement économique. C'est notre garantie pour l'avenir des générations qui nous succéderont."
Source : Charte du Parc national de forêts
Va comprendre, Charles!
La conscience, c'est ça l'important, non?
Notre VIE, notre quotidien, notre VILLAGE, nos prés, nos forêts, nos animaux, valent PLUS que leurs profits!
MUNICIPALES : PAS UNE SEULE VOIX AUX CANDIDATS PRO-EOLIENS ET AUX "SANS AVIS"!
TENIR TÊTE, FEDERER, LIBERER!
Centrale solaire thermique
En France, production nette d'électricité, les chiffres :
Source : Les dernières données sur le parc électrique renouvelable en France métropolitaine
Emissions de CO2/
"Ainsi, par kilowatt-heure (kWh) produit, une centrale à charbon émet 950 g de CO2, contre 350 g pour une centrale au gaz3. Pour les énergies renouvelables telles que l’hydraulique, l’éolien et le solaire photovoltaïque ou thermique, les seules émissions de CO2 sont celles liées à la construction des installations. Ainsi un kWh de solaire photovoltaïque émet entre 60 et 150 g de CO2 selon le lieu de fabrication des panneaux photovoltaïques , un kWh éolien 3 à 22 g et 1 kWh hydraulique 4 g. Quant au nucléaire, même en tenant compte du futur démantèlement des centrales vieillissantes, 1 kWh ne représente que 6 g de CO2… qui sont à comparer aux 950 g des centrales à charbon !"
Source : Production d'électricité et ses émissions de CO2
- Elle est inutile dans la lutte contre le réchauffement climatique :
"La diversification du mix électrique et la substitution d’électricité de source nucléaire par une électricité de source renouvelable ne répond pas à la problématique du CO2 et du réchauffement climatique induit par les émissions de celui-ci." , Commission Aubert, Rapport, p.273.
- Elle est intermittente : pas de production quand le soleil est absent, jour et nuit.
" À l’inverse, la production d’électricité photovoltaïque baisse, -6,2 % sur un an, malgré les nouvelles capacités installées, du fait d’un ensoleillement déficitaire sur la quasi-totalité de la France."
Photovoltaïque : la ligne tout en bas en pointillée...
Source : Conjoncture énergétique 2019
- Mais, paradoxalement, elle ne supporte pas les grosses chaleurs qui vont avec :
"Le solaire ? Les panneaux solaires aiment le Soleil, bien sûr… mais pas la température. Leur température idéale de fonctionnement c’est 25°C. La production du parc solaire français, d’une puissance théorique maximale de 8 612 MW, ne fut que d’environ 6 200 MW à midi heure solaire lors des jours de canicule. Pour tomber à zéro une fois l’astre du jour passé de l’autre côté de la Terre."
Source : Electricité : leçons de canicule
- Son intermittence oblige à compenser par une autre consommation de type charbon ou gaz...synonyme d'émissions de CO2 supplémentaires et qui pourrait avoir de graves conséquences à l'avenir, en terme de géopolitique :
"Selon les dernières données de RTE, les centrales à gaz ont compté pour 6,7% de la production d’électricité en France métropolitaine au cours des 10 premiers mois de 2019(2) (contre 5,7% en 2018). GRTgaz précise que la filière gazière a « profité du recul conjoncturel des productions d'électricité hydraulique et nucléaire en 2019 », ainsi que d'un prix « attractif » du gaz.
France "
Source : le « retour massif » du GNL, fait marquant de 2019 pour GRTgaz
"Où il apparaît que le recours au gaz, rendu incontournable par le développement des énergies renouvelables intermittentes, a vocation à déstabiliser l’équilibre géostratégique mondial avec d’autant plus de certitude que ses réserves sont appelées à s’épuiser."
Source : Energie : plus de production renouvelable intermittentes (EnRi) = plus de consommation de gaz = guerre? Opinion publique, réveilles-toi!
- Elle est une grande consommatrice... D'EAU, une ressource rare, et qui va se raréfier avec le changement climatique.
"Le fonctionnement des centrales solaires thermiques reposent sur la technique suivante :
1- Des miroirs captent le rayonnement solaire en un point de façon à générer des températures très élevées (de 400 à 1 000 °C).
2- La chaleur obtenue transforme de l'eau en vapeur d'eau dans une chaudière.
3- La vapeur sous pression fait tourner une turbine qui entraîne un alternateur.
4- L'alternateur produit un courant électrique alternatif."
Source : Le fonctionnement d'une centrale solaire thermique
Exemple
"Car Noor I est une centrale "thermodynamique", utilisant les rayons du Soleil pour chauffer un fluide lequel transmet ensuite la chaleur à l'eau pour faire tourner des turbines à vapeur et produire de l'électricité. Elle devrait ainsi consommer 1,7 millions de mètres-cubes d'eau par an."
Source : La plus grande centrale solaire du monde vient d'allumer son premier "réacteur"
Lire et écouter
Noor Ouarzazate et ses 4 unités de production
Centrale solaire Noor Ouarzazate (Maroc)
- L' Etat soutient la filière et le contribuable/consommateur paye. "Photovoltaïque et solaire thermodynamique
Le dispositif de soutien fait appel à deux mécanismes distincts suivant la puissance de l’installation :
- des tarifs d’achat en guichet ouvert, ajustés chaque trimestre, pour les installations sur bâtiments de moins de 100 kWc (seuil équivalent à une surface de 1 000 mètres carrés de panneaux photovoltaïques)
- des appels d’offres pour les installations de plus de 100 kWc implantées sur bâtiments ou au sol avec un soutien attribué sous forme de tarif d’achat jusqu’à 500 kWc et de complément de rémunération au-delà.
Toute installation photovoltaïque implantée sur bâtiment dont la puissance installée est inférieure à 100 kWc est éligible à l’obligation d’achat (arrêté tarifaire du 9 mai 2017 fixant les conditions d'achat pour la filière photovoltaïque).
Les tarifs d’achat sont auto-ajustables chaque trimestre en fonction des demandes de raccordement déposées au cours des trimestres précédents pour tenir compte du progrès technologique. Les tarifs diminuent de 5 % par an si le nombre de demandes de raccordement est conforme à la trajectoire cible. La trajectoire cible annuelle s’élève à 350 MW/an, conformément à la programmation pluriannuelle de l'énergie.
Soutien à la R&D et à l’innovation
Pour l’ensemble des technologies solaires, il existe différents outils de soutien à la R&D et à l’innovation, qui vont dépendre du niveau de maturité technologique du projet."
Source : dispositif de soutien à la filière
- Pour des emplois créés... à l'étranger
" Où va l'argent quand on installe en France du solaire et de l'éolien ? [...]
Pour l'éolien, 60% de la valeur ajoutée est importée, et pour le solaire c'est 56%.
Dit autrement, le soutien à ces énergies avec de l'argent public français finance pour plus de 50% des emplois hors de France. [...] Cela pourrait se justifier, puisque par ailleurs nous économiserions du pétrole ou du gaz importé, et nous contribuerions à un supplément de bien-être via la préservation d'un bien commun, le climat. Mais quand on parle de quelques milliards par an, car c'est l'ordre de grandeur, de déséquilibre commercial supplémentaire pour ne rien gagner sur aucun plan "
Source : Eolien et solaire : le contribuable/consommateur français paye et créé, majoritairement, des emplois... à l'étranger
Lire également
Élaboration du Plan Local d’Urbanisme
Intercommunal (PLUI)
Projet d’Aménagement et de Développement Durable (P.A.D.D.)
"I. LE PROJET D' AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLES (PADD), FONDEMENT DU PLAN LOCAL D’URBANISME INTERCOMMUNAL (PLUI)
Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) est la « clé de voûte » du dossier de Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi), dans le sens où il définit les orientations générales d’urbanisme et d’aménagement retenues pour le développement futur et durable de l’ensemble du territoire de la Communauté de Communes des Trois Forêts (CC3F).
Document stratégique et prospectif, le PADD s’appuie sur une vision globale à l’horizon 2035, soit 15 années d’application du PLUI, et décline une stratégie de développement à travers la traduction des choix retenus par les élus sous forme d’orientations stratégiques, déclinés en objectifs plus opérationnels.[...]
La définition du Projet d'Aménagement et de Développement Durables est donnée par l'article L.151-5 du code de l'urbanisme :
« Le projet d'aménagement et de développement durables définit :
1- Les orientations générales des politiques d'aménagement, d'équipement, d'urbanisme, de paysage, de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers, et de préservation ou de remise en bon état des continuités écologiques ;
2- Les orientations générales concernant l'habitat, les transports et les déplacements, les réseaux
d'énergie, le développement des communications numériques, l'équipement commercial, le
développement économique et les loisirs, retenues pour l'ensemble de l'établissement public de
coopération intercommunale ou de la commune.
Il fixe des objectifs chiffrés de modération de la consommation de l'espace et de lutte contre l'étalement urbain.
[...]
Article L.101-2 du Code de l’Urbanisme
« Dans le respect des objectifs du développement durable, l'action des collectivités publiques en matière d'urbanisme vise à atteindre les objectifs suivants :
1- L'équilibre entre :
a. Les populations résidant dans les zones urbaines et rurales ;
b. Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces
urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux ;
c. Une utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux
activités agricoles et forestières et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ;
d. La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ;
e. Les besoins en matière de mobilité ;
2- La qualité urbaine, architecturale et paysagère, notamment des entrées de ville ;
3- La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des
capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs de l'ensemble des modes d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements motorisés et de développement des transports alternatifs à l'usage individuel de l'automobile ;
4- La sécurité et la salubrité publiques ;
5- La prévention des risques naturels prévisibles, des risques miniers, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature ;
6- La protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts ainsi que la création, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques ;
7- La lutte contre le changement climatique et l'adaptation à ce changement, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'économie des ressources fossiles, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables.»
[...]
L’objectif principal pour les élus est de préserver et de mettre en valeur les ressources et les
équilibres trouvés dans le temps pour pérenniser une qualité paysagère."[...] Traduire de la qualité et de la richesse des milieux de la CC3F une ambition environnementale au coeur du projet de développement du territoire, tant sur le plan économique que social, en faisant du Parc national de forêts un incubateur d’initiatives. [...] Concernant l’implantation des bâtiments dédiés aux activités économiques (agriculture, industrie,services, construction,…), l’architecture devra respecter l’environnement paysager et villageois dans lequel ils s’inscrivent. Autant que de possible, le PLUI limitera les possibilités d’implantation de ces constructions sur les points hauts et les cônes du vue. Les locaux d’activités doivent prioritairement occuper des points bas et des fonds de vallées. L’ensemble des dispositions présentées ci-dessus contribuent au maintien de la qualité des paysages et permet de valoriser les silhouettes villageoises caractéristiques du territoire.
La dernière décennie (2006-2016) met en avant un développement consommateur d’espace, non
hiérarchisé à l’échelle des communes. 38ha ont été consommés sur la Communauté de communes des
Trois Forêts, dont 5,6ha destinés à la création de surface de plancher et 31,2ha pour des terres agricoles.
La limitation de la consommation d’espaces et de l’étalement urbain est devenue aujourd’hui un des objectifs principaux poursuivis par les documents d’urbanisme. Non maîtrisé, l’étalement urbain induit des conséquences négatives :
- Fragmentation ou disparition des espaces naturels, semi-naturels ou agricoles,
- Banalisation des paysages,
- Imperméabilisation des sols,
- Augmentation de la consommation énergétique,
- Extension coûteuses de voiries et de réseaux divers.
[...] La diversité et la richesse des milieux et du patrimoine (bâti et naturel) doivent permettre au territoire de développer une offre touristique « locale », qui pourrait s’organiser autour d’itinéraires locaux mettant en avant et en relation des éléments de paysage vernaculaire (lavoir, arbres remarquables, croix, vallées,…). Cette valorisation doit également être le moyen de valoriser des labels locaux (Bistrot de Pays pour la gastronomie, Petites Cités de Caractère pour le patrimoine bâti). [...] 1. Préserver la qualité écologique des milieux naturels, de la faune et de la
flore qui la compose, en contribuant à une déclinaison de la Trame Verte et
Bleue
Les espaces naturels assurent à l’échelle de la CC3F des fonctions multiples :
- Une fonction économique au travers des activités agricoles, sylvicoles et touristiques,
- Une fonction écologique en accueillant une faune et une flore riche et diversifiée,
- Une fonction environnementale, notamment au niveau de la réduction de l’érosion des sols, le
captage du CO2,…
- Une fonction paysagère et sociale qui contribue à la qualité de vie du territoire.
Si tout le territoire intercommunal repose sur ces milieux, certains secteurs font l’objet de pressions plus fortes dues pour exemple à l’influence de Chaumont à l’Est, ou encore à l’attractivité d’ Arc-en-Barrois. Le maintien de la qualité des milieux peut ainsi être ponctuellement menacé.
Demain, le dispositif « coeur de Parc » constituera un outil à la préservation de l’environnement pour le territoire et ainsi contribuer au respect des ambitions exprimées à travers ce PADD. Qu’ils soient d’origines anthropiques (activités humaines et économiques, urbanisation,…) ou naturels (forêts, cours d’eau, vallées,…), les paysages de la CC3F constituent des photographies qu’il convient de préserver. Ponctuellement exposés à des menaces (développement de l’urbanisation, évolution d’activité économique,…), les paysages doivent faire l’objet d’une protection accrue.
A ce titre, le PLUI devra intervenir à plusieurs niveaux :
- La préservation des transitions entre les espaces urbanisés et les espaces naturels ou agricoles
qui portent des enjeux forts,
- L’intégration des unités de production d’énergies renouvelables (notamment les éoliennes),
- La protection des grandes perspectives sur les différentes parties du territoire (vallée, lignes
de crêtes,…). [...] Appréhender les effets du changement climatique en favorisant le recours aux
énergies renouvelables.
[...]
Concernant les projets privés, le PLUI doit soutenir les initiatives locales de recours ou
de production d’énergies renouvelables (éolien, solaire, hydro électricité, …). Le recours à une énergie renouvelable doit se faire dans un souci d’intégration architecturale des constructions. L’implantation des unités de productions nouvelles devra se faire prioritairement sur les sols déjà artificialisés pour ne pas nuire aux espaces naturels."
Eolienne : hauteur en bout de pale... 150m!
Orges, Eglise Saint-Didier : quelle hauteur, 30m? 40m? Moins?
© Michel Foucher
On se rappel
???
***
Lire
@jhm
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