Haute-Marne : il était une fois la ville de Fayl-Billot et des villages du canton, Épisode XXIV

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Claude-Jules Briffaut est né à Vicq, le 25 août 1830. Ordonné prêtre à Langres le 3 mars 1855, il fut nommé vicaire à Fayl-Billot le 16 mars de la même année et occupa cette fonction jusqu'au 1er septembre 1866, date à laquelle il devint curé de Pierrefaites-Montesson. Le 17 février il fut nommé curé de Bussières-les-Belmont. Sous une apparence sévère, il se dévoua toute sa vie pour les pauvres et les malheureux, allant même jusqu'à créer un hôpital. La paralysie qui le frappa deux ans avant sa mort, survenue le 7 avril 1897, à Bussières-lès-Belmont, lui interdit ensuite toute activité, à son plus grand désarroi.


  Torcenay ou Tourcenay tire probablement sa dénomination d'un ancien donjon qui existait encore au commencement de ce siècle, et qu'on appelait Tour de Cenay ou Tour Cenay. Il était situé à côté de l'église. Le mot Cenay indique sans doute le nom du seigneur qui a fortifié cet endroit et sous lequel le village s'est formé.
  On trouve sur le territoire plusieurs mares et des restes de camp romain, suivant la tradition.
  Nous voyons un Huo de Torcenay, chevalier, en 1208, et Eudes, seigneur de Torcenay, qui fit, en 1297, une donation à l'hôpital de Grosse-Sauve. Othenain de Torcenay fut arbitre d'un différend élevé entre les sires d'Aigremont et de Vergy, en 1364.
  Dans un dénombrement du 23 février 1465, l'évêque de Langres déclara au roi qu'il avait la haute justice à Torcenay. Aussi ce village était-il soumis à la prévôté seigneuriale, que l'évêché avait établie à Hortes.
  En 1541, Torcenay appartenait à François de Livron, seigneur de Bourbonne, qui fut marié, cette année, à Bonne du Châtelet. Il assista, en 1555, à la rédaction de la Coutume de Sens [désigne l'ensemble des règles de droit coutumier qui régissaient les rapports juridiques, économiques, familiaux et sociaux des habitants du Bailliage de Sens, dans ce qui était à l'époque le duché de Bourgogne ] , et en mourut en 1563. Erard de Livron, son fils, épousa, en 1604, Gabrielle de Bassompierre, dame de Mandres et de Ville-sur-Illon. Il était qualifié du titre de baron de Bourbonne, seigneur de Torcenay, etc, et occupant des charges importantes dans les cours de France et de Lorraine. Son frère Nicolas, aussi seigneur de Torcenay et de Bourbonne, fut tué à la bataille de Montcontour [3 octobre 1569]. En 1650, Torcenay appartenait encore à un membre de cette famille, Charles de Livron.
  À la fin de 1636, le duc de Saxe-Weimar, commandant des Suédois au service de la France, vint, à son retour de Franche-Comté, prendre ses quartiers d'hiver à Torcenay et aux villages d'alentour. Il y resta jusqu'au 15 décembre. "Et en suite de l'infection de son armée audict lieu, dit Mâcheret, moururent plusieurs paysans dudit Torcenay, lesquels se pensant retirer dans leurs maisons, les trouvèrent toutes infestées de corruption que la guerre cause ordinairement."
  "L'année 1637, continue le même auteur, s'est trouvée à notre égard et humainement parlant, la plus cruelle que les hommes aient peut-être pu jamais voir ; car la cruauté des Croates nos ennemis jurés nous prenant continuellement prisonniers et ruynant et bruslant tout ; la perfidie des Suédois nos confédérés qui n' estoient de notre party que pour nous trahir, car ils ne craignoient les pauvres malades contagiés, les volloient entièrement tout ce qu'ils possédoient jusqu'à leur pain : et notre troisiesme ennemy qui estoit la peste tellement envenimée contre nous qu'elle sembloit avoir juré notre fin et notre ruyne, laquelle avec la guerre des deux susnommés, en ont moissonné plus de cinq mille personnes tant langrois que circonvoisins."
  Il n'y eut cette année, ni baptêmes ni mariages à Torcenay, parce que tous les habitants avaient abandonné ce village et s'étaient retirés à Langres et aux environs pour échapper au massacre.
  " Le sabmedy sixiesme apvril, la nécessité du labourage a esté si grande en ce pays, que l'on a veu six hommes attelés à la charrue en forme et place de bestes et la tirer pour labourer au finage de Tourcenay, et pour confirmation de ce les sieurs Raoux curé dudict Tourcenay et Hondry curé de Chalindrey y estoient présents."
  " L'an 1642, le jeudy 3 juillet, les Croates et autres de la garnison de Rupt se transportèrent au lieu de Tourcenay, et après avoir esté longtemps en embuscade estant à demy descouverts se jettèrent contre les jardins et barricades desquels il furent vaillamment repoussés, et voyant qu'ils n'avaient rien faict, donnèrent un coup de sabre à une pauvre femme qu'ils rencontrèrent en leur chemin, de laquelle, Dieu aydant, l'on espère la santé, et s'en retournant menacèrent de brusler ledict village s'ils n'en recepvoient dans huict jours une contribution."
  Le château de Torcenay était du nombre de ceux que le roi avait donné ordre de défendre en 1636.
  Au milieu du XVIIIe siècle, la terre de Torcenay appartenait, au moins en partie, à Philippe-Gabriel Profilet, écuyer, qui était aussi seigneur de Dardenay, Choilley, Balesmes, etc.
  Ce village faisait partie du doyenné du Moge, de l' archidiaconé [ dans l' Église catholique, un archidiaconé est une circonscription territoriale religieuse, subdivision d'un diocèse, placée sous l'autorité d'un vicaire épiscopal, qui peut porter le titre d' Archidiacre le temps de son service, nommé par l' évêque pour le seconder sur cette partie territoriale du diocèse.], du diocèse et du bailliage de Langres. La nomination du curé appartenait à l' évêque.
  L'ancienne église contenait une chapelle dans laquelle on arrivait par un souterrain venant du château qui était à côté. Cette église, malsaine et insuffisante, fut démolie au mois de mai 1842, et l'on en construisit une autre sur les dessins de M. Péchinet, architecte à Langres. La bénédiction en fut faite par le curé, M. Lamontre, le 17 décembre 1843, et Mgr. l'évêque la consacra le 14 avril 1847, sous l'invocation de saint Martin, titulaire de l'ancienne.



Torcenay, église Saint-Martin. Photo © Dominique et Jean-Michel Liegey.

  Torcenay est situé à deux kilomètres de la gare de Culmont-Chalindrey, et traversé par le chemin de fer de Paris à Mulhouse. Il y a à côté du village un tunnel de 1080 mètres de long. Les travaux commencés en février 1855, ont duré trois ans. Une première voie a été ouverte au public le 22 février 1858. La commune et les particuliers ont cédé plusieurs terrains. ; et huit maisons ont été démolies moyennant une indemnité.


Tunnel, long de 1 115 mètres. Aussi, appelé "tunnel de Chaudenay".

  Le village est mal bâti ; les rues sont irrégulières et les maisons couvertes de chaume, aussi il y a de fréquents incendies ; on en compte plus de douze dans les huit dernières années.
  Le sol est assez fertile en blé. On y récolte peu de vin et beaucoup d'excellents fruits.
  Hubert Poisot ou Poirot, né à Torcenay, fut regardé dans son siècle comme un homme de talent et de mérite. Nous le trouvons qualifié de doyen-officiant à Saint-Didier, chapelain de la chapelle de Saint-Vincent, secrétaire du chapitre cathédral de Langres, en 1503, greffier des quatre obédiences, en outre curé dans la Franche-Comté, chanoine de Saint-Mammès, scelleur, promoteur, référendaire et official (88).
  Patrie du général Brayer*, qui se distingua au siège de Dantzick.

  * Le général Michel Silvestre Brayer est en réalité né à... Douai. En revanche, il se distingua bien au siège de Dantzig " où il reçoit la croix d'officier de la Légion d'honneur."

Tornay

  Tornay s'écrivait autrefois Toornay et Tournay, en latin Tornaium ou Torneium. On a trouvé dans le cimetière plusieurs cercueils de pierre blanche.
  L'évêque Gauthier qui occupa le siège de Langres de l'an 1163 à l'an 1177, donna à l'abbaye de Belmont l'église de Tornay pour la posséder à perpétuité, à condition que l'abbesse aurait soin, après la mort du curé, de nommer prêtre pour la desservir. Cette concession fut confirmée après la mort du prélat, par Robert, archidiacre. Depuis cette époque jusqu'en 1790, les abbesses exercèrent le droit de présentation à la cure de Tornay.
  En 1490, Tornay ressortissait de Fouvent-le-Château. Tornay et Fouvent-la-Ville avaient été unis par les commissaires du roi Charles VII et de Philippe-le-Bon, duc et comte de Bourgogne. Le bailli de Fouvent-le-Château siégeait pour ces deux villages à Fouvent-la-Ville. Les habitants étaient tenus au guet et à la garde du château de Fouvent.
  La seigneurie était divisée en plusieurs fiefs, dont quelques-uns relevaient du château de Fayl-Billot, comme on le voit dans les dénombrements donnés par les seigneurs et les barons. Les autres appartenaient à divers seigneurs, comme Nicolas le Genevois, et Richard Féret, en 1663. Jean Dubois et André Varney, écuyers, en 1683. Mais la famille prépondérante était celle des Noirot. Robert Noirot, écuyer, avait usurpé à la faveur des guerres du XVIIe siècle, toutes les dîmes menues et vertes, celles de vin et moitié de celles des quatre grains, qui ne pouvaient être possédées par des laïques qu'à titre d'inféodation. Or les dames de Belmont, par acte du 19 décembre 1686, avaient cédé ces dîmes à leur aumônier, dom Philibert Payelle, religion de Cîteaux, bâchelier en théologie de la faculté de Paris, nommé à la cure de Tornay. Pour cela celui-ci avait renoncé à la portion congrue que l'abbesse payait à ses prédécesseurs. Il forma une demande en justice, tendant à obtenir la restitution des dîmes à partir du jour où il avait pris possession de la dite cure. Robert Noirot fut condamné à lui rendre.
  Sa fille, Marguerite, épousa Pierre Girault, chevalier, seigneur de Vitry, garde du corps chez le roi, et mourut en 1733.
  Tornay faisait partie du duché de Bourgogne et du bailliage de Dijon. Il était soumis à la subdélégation de Fayl-Billot.
  Après la révolution, il fut annexé à Gilley, et vers l'an 1845, on l'érigea en succursale. L'église dédiée à saint Loup, patron de la paroisse, a été restaurée quelque temps après.


Tornay, église Saint-Loup. Photo © Dominique et Jean-Michel Liegey.

Valleroy

  Valleroy ou Vauleroy vient peut-être du latin Vallis regis ou regia, vallée du roi.
  On y a trouvé des débris d'anciennes constructions et des traces d'une voie romaine allant au camp de Morey.
  D'après un terrier de l'an 1490, ce village ressortissait du bailliage de Fouvent, et les habitants étaient tenus au guet et à la garde du château du lieu.
  Il appartenait à l'ordre de Malte. Un dénombrement du XVIIIe siècle nous apprend que le commandeur de la Romagne était le seul seigneur de Valleroy. Il y avait la haute, moyenne et basse justice, et la faisait exercer par son bailli de Broncourt, ses lieutenants, juge, procureur fiscal, greffier, sergent, garde-forestier, etc.
  En conséquence, il avait les droits d'épaves, d'aubaine, de confiscation, d'amende, etc.
  Chaque habitant ayant bêtes tirantes ou portantes à la charrue, lui devait tous les ans pour chacune quinze deniers qui se payaient au jour de saint Remy ; et, afin que le receveur de la seigneurie pût percevoir ce droit plus régulièrement, les habitants étaient tenus, sous peine d'amende, de déclarer, à chaque saison, les bêtes qu'ils possédaient. De plus ils étaient redevables de trois corvées de charrue aux trois saisons ou de deux sous six deniers pour chaque corvée, payables le lendemain de Noël, sous peine de trois sous d'amende.
  Tous les habitants ayant charrue ou non, ainsi que les forains ayant des propriétés sur le territoire, devaient tous les ans à la fête de saint Remy dix flans et demi, sans distinction.
  Le seigneur avait le droit de lots et ventes sur toutes les maisons et autres propriétés qui se vendaient. Pour cela l'acquéreur lui payait trois sous quatre deniers par livre. On était tenu de passer le contract de vente devant le tabellion [notaire] du seigneur, et de lui donner trois sous quatre deniers par acte pour le droit de tabellionage. Ceux qui s'adressaient à un autre notaire était soumis au même droit, et obligés de fournir, en outre, un chapon ou trois sous quatre deniers, au choix du seigneur. Quand à ceux qui aliénaient des héritages avec faculté de réméré [ terme juridique désignant un accord conclu entre un vendeur et un acheteur, par lequel le premier se réserve la possibilité unilatérale de récupérer le bien vendu. Dans ce cas, il devra rembourser à l'acheteur le prix convenu lors du contrat de vente] pour deux ans, ils n'étaient point soumis au droit des lots et ventes, s'il les rachetaient dans le temps fixé.
  Le seigneur avait également le droit de four banal à raison de vingt pains l'un. Pour cela et pour la place d'un étang acensé aux habitants, chaque ménage payait annuellement deux bichets [mesure de grains ; selon la province, il équivalait entre 11 et 27 kg ]et demi de froment, le fort portant le faible, sous peine de vingt sous d'amende. Par suite de cette redevance, il leur était permis d'avoir des fours chez eux et de faire champoier [variante de champier, conduire aux champs, mener paître] ledit étang.
  La dîme de tous les grains, à raison de dix-sept gerbes deux, se partageaient entre le commandeur et le curé de Gilley.
  La commune possédait un canton de bois de soixante arpents, sis au-dessus du village et dans lequel le seigneur avait le droit de triage.
  En 1781, le commandeur de la Romagne était M. Louis-Jacques de Vitasse-Gaucourt.
  Avant la révolution, Valleroy était, sous le rapport religieux, annexé à Gilley. Maintenant il est desservi par M. le curé de Farincourt. L'église est sous le vocable de saint Brice.
  François Laignelot**, homme de lettres, né à Valleroy en 1748, fut membre de l'assemblée constituante. Il mourut à Versailles en 1830.




Valleroy, église Saint-Brice. Photo © Dominique et Jean-Michel Liegey.

** Nul trace d'un François Laignelot né à Valleroy. En revanche, il y a bel et bien existé un François Laignelot, né le 13 juin 1750 à... Versailles et mort le 23 juillet... 1829 à Paris. Il fut député de la Seine du 19 septembre 1792 au 26 octobre 1795. Il fut chargé par la constituante de co-réorganiser " les ports de La Rochelle et de Rochefort. Les deux hommes achèvent la désorganisation d’une marine en décomposition, arrêtant les officiers à tort et à travers, notamment Louis-René-Madeleine de Latouche-Tréville." [...] À Rochefort, les représentants Lequinio et Laignelot instaurent en octobre un tribunal révolutionnaire pour juger les équipages de L'Apollon, du Généreux et du Pluvier, impliqués dans l'insurrection de Toulon. [...] Jean-François Laignelot, député de la Seine, et Joseph Lequinio, député du Morbihan – étaient impatients de la voir [la guillotine] fonctionner. [...] Lequinio et Laignelot, tous deux athées convaincus, organisent des tournées dans les différentes communes du département au cours desquelles les prêtres sont « encouragés » à brûler publiquement leurs lettres de prêtrise.[...] Lequinio et Laignelot n'hésitent pas à donner de leur personne et à se livrer à de véritables prêches athées, se mettant en scène, en « apôtres de la Raison » ou en « pourfendeurs de la superstition »."
Source : http://www.lesportesdutemps.com/archives/2018/01/02/36011924.html

Voncourt

À suivre...
L'abbé Briffaut, Histoire de la ville de FAYL-BILLOT et notices sur les villages du canton, 1860, pp. 321-328, Monographies des villes et villages de France, Le Livre d'histoire-Lorisse, Paris 2012

88. Annuaire de 1811, et MMts de l'abbé Mathieu, tom.V, pag.387.

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