" Si nous voulons que tout reste pareil, il faut que tout change "* pourrait être la devise majoritaire chez les 14-29 ans allemands.
Et en France, qu'en est-il? Un début de réponse : les résultats électoraux du parti des" écolos " à l'élection présidentielle : entre le vide et le néant!
* " Se vogliamo che tutto rimanga come è, bisogna che tutto cambi ". Extrait du roman Le Guépard, 1958,
de Giuseppe Tomasi, prince de Lampedusa.
Tomasi di Lampedusa.
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Etude : les jeunes défenseurs du climat ne veulent renoncer à rien
Axel Robert Göhring2021 12 02
Le journal télévisé annonce que les 14-29 ans ne prennent pas les manifestations " Fridays for future " [Les vendredis de l'avenir] aussi au sérieux que les journalistes le pensaient.
Une étude de Simon Schnetzer et Klaus Hurrelmann intitulée " Jugend in Deutschland " [Jeunesse en Allemagne] révèle aux lecteurs d' EIKE des attitudes peu surprenantes de la part de la génération des moins de 30 ans. Ce que les jeunes craignent le plus - du moins du moins tel qu'ils l'ont exprimé aux enquêteurs - c'est le changement climatique et la retraite de la pauvreté. Rien de nouveau sous le soleil : l'artiste de cabaret Dieter Nuhr a souvent fait remarquer que pendant ses études à la fin des années 1970, une atmosphère de fin du monde était déjà répandue, du moins parmi les futurs universitaires - à l'époque, on croyait toutefois encore aux centrales nucléaires explosives, à la guerre nucléaire, à la mort des forêts - et à la prochaine ère glaciaire causée par les émissions industrielles. Mais on n'y croyait pas vraiment en profondeur, car la plupart des futurs écologistes jouissaient de leurs privilèges et faisaient vraiment carrière et fortune.
Il n'est pas étonnant que la majorité des jeunes croient à l'ère glaciaire causée par l'homme, car les médias en grand nombre ont créés, avec Greta Thunberg, un modèle pour les jeunes. Ce qui a apparemment surpris les auteurs de l'étude, c'est l'attitude des moins de 30 ans, qui estiment que la politique doit éliminer les problèmes - alors, qu'eux-mêmes, sont peu disposés à faire des sacrifices pour la protection du climat. Citation :
" Seule une minorité trouve la force de relever le grand défi et de changer activement son propre mode de vie, bien qu'elle y soit elle-même fortement favorable. La grande majorité n'est pas encore prête à abandonner ses chères habitudes en matière de consommation, de mobilité, d'alimentation, et attend d'abord que la politique l'aide à prendre des décisions ".
Concrètement, 60% des personnes interrogées se déplacent régulièrement en voiture, mais il faut noter que les moins de 18 ans ont également été interrogés. Seuls 19 et 27% se disent " encore " prêts à renoncer à long terme aux voitures ou aux voyages en avion. Je mettrais en doute le " encore ", car ce sont justement les enfants de la moitié supérieure des revenus qui cultivent une attitude de citoyen du monde antinational, qui s'exprime par de longs voyages en avion. Il n'est pas nécessaire ici de rappeler le cas de Luisa Neubauer [activiste allemande pour la protection du climat, Alliance 90 / Les Verts ; "... 'apparaitre [elle] comme un activiste climatique « prononçant des discours véhéments lors des réunions du parti Vert et des manifestations scolaires », mais « ayant une empreinte de CO2 qui est plusieurs fois plus grande que la personne moyenne ». Sur Instagram, elle a publié des photos qui documentaient un « bon nombre de voyages longue distance en Amérique, en Asie et en Afrique . »... " ; source], nous en avons déjà parlé. Mais, intéressons-nous, au cas de ce jeune photographe qui apparait dans le reportage de la FFF sur ARD [Arbeitsgemeinschaft der öffentlich-rechtlichen Rundfunkanstalten der Bundesrepublik Deutschland ; Communauté de travail des radiodiffuseurs publics de la République fédérale d'Allemagne] Action : l'équipe de reportage est réunie dans sa chambre et filme la carte du monde qui se trouve derrière lui ; celle-ci étant, en partie, parsemée de photographies que le jeune homme a manifestement prises lui-même. À la fin du film, il déclare, sans aucune gêne, que désormais, il ne protestera plus avec la FFF, mais qu'il entamait... un tour du monde.
Le co-directeur de l'étude Hurrelmann écrit quelque chose de très intéressant :
" Le principal adversaire du changement est la zone de confort de l'État-providence, dans laquelle la jeune génération s'est confortablement installée en suivant l'exemple de ses parents ".
knockout (KO)! Certes, il écrit aussi que l'on ne peut faire bouger les enfants indolents de la prospérité qu'avec " des règles et des directives claires de la part de la politique ", autrement dit : la dictature. Mais son diagnostic est juste : l' État-providence, qui s'occupe de tout, a justement transformé les plus jeunes en citoyens narcissiques et dépendants - la condition parfaite pour une politique totalitaire d'économie planifiée.
Il n'est pas certain que l'Etat vert imposerait effectivement des coupes sombres à ses fans élitistes. D'une part, la politique de la Covid a également rendu la vie infernale à de nombreux universitaires de gauche. D'un autre côté, Baerbock [Annalena, co-présidente de l'Alliance 90 / Les Verts et députée] a une fois balayé les intentions d'un député vert du Bundestag qui voulait attribuer un compte de vol à chaque citoyen allemand. Cela n'aurait effectivement pas concerné l'ouvrier avec son vol à Majorque, mais bien les enfants de citoyens du monde qui ne sont pas aussi riches que la fille de millionnaire Luisa Neubauer. En fait, de nombreuses personnes interrogées s'attendent à ce que " les autres ", c'est-à-dire les travailleurs à faibles revenus, réalisent leurs souhaits.
La seule chose que les personnes interrogées font déjà volontairement est de manger et de boire végétarien, végétalien ou flexitarien - 44% tout de même ! C'est déjà une autolimitation qui n'est pas à négliger. À cela s'ajoute qu'en plus des 56% qui s'inquiètent du climat, 48% et 46% respectivement s'inquiètent de l'effondrement du système de retraite et des conséquences de l'inflation. C'est étonnamment réaliste, bien que les médias, dans leur ensemble, n'en parlent que très peu. Ceci dit, ce n'est pas si étonnant, leur milieu étant à l'origine des problèmes, en redistribuant les richesses des maisons de retraite et des immeubles en préfabriqué vers les ONG et les villas. On a l'impression que les 56% et les 48/46% ne sont pas cohérents - les 56% sont principalement issus des hauts revenus, les 48/46% probablement plutôt de la classe laborieuse, celle qui n'a pas besoin d' ARD ou de Spiegel pour comprendre où se situent les problèmes - leurs parents, soumis à une pression financière croissante, le leur disent déjà.
Qu'attendent les sondés du nouveau gouvernement un peu plus " verdoyant " encore?
Il n'est pas étonnant que la majorité des jeunes croient à l'ère glaciaire causée par l'homme, car les médias en grand nombre ont créés, avec Greta Thunberg, un modèle pour les jeunes. Ce qui a apparemment surpris les auteurs de l'étude, c'est l'attitude des moins de 30 ans, qui estiment que la politique doit éliminer les problèmes - alors, qu'eux-mêmes, sont peu disposés à faire des sacrifices pour la protection du climat. Citation :
" Seule une minorité trouve la force de relever le grand défi et de changer activement son propre mode de vie, bien qu'elle y soit elle-même fortement favorable. La grande majorité n'est pas encore prête à abandonner ses chères habitudes en matière de consommation, de mobilité, d'alimentation, et attend d'abord que la politique l'aide à prendre des décisions ".
Concrètement, 60% des personnes interrogées se déplacent régulièrement en voiture, mais il faut noter que les moins de 18 ans ont également été interrogés. Seuls 19 et 27% se disent " encore " prêts à renoncer à long terme aux voitures ou aux voyages en avion. Je mettrais en doute le " encore ", car ce sont justement les enfants de la moitié supérieure des revenus qui cultivent une attitude de citoyen du monde antinational, qui s'exprime par de longs voyages en avion. Il n'est pas nécessaire ici de rappeler le cas de Luisa Neubauer [activiste allemande pour la protection du climat, Alliance 90 / Les Verts ; "... 'apparaitre [elle] comme un activiste climatique « prononçant des discours véhéments lors des réunions du parti Vert et des manifestations scolaires », mais « ayant une empreinte de CO2 qui est plusieurs fois plus grande que la personne moyenne ». Sur Instagram, elle a publié des photos qui documentaient un « bon nombre de voyages longue distance en Amérique, en Asie et en Afrique . »... " ; source], nous en avons déjà parlé. Mais, intéressons-nous, au cas de ce jeune photographe qui apparait dans le reportage de la FFF sur ARD [Arbeitsgemeinschaft der öffentlich-rechtlichen Rundfunkanstalten der Bundesrepublik Deutschland ; Communauté de travail des radiodiffuseurs publics de la République fédérale d'Allemagne] Action : l'équipe de reportage est réunie dans sa chambre et filme la carte du monde qui se trouve derrière lui ; celle-ci étant, en partie, parsemée de photographies que le jeune homme a manifestement prises lui-même. À la fin du film, il déclare, sans aucune gêne, que désormais, il ne protestera plus avec la FFF, mais qu'il entamait... un tour du monde.
Le co-directeur de l'étude Hurrelmann écrit quelque chose de très intéressant :
" Le principal adversaire du changement est la zone de confort de l'État-providence, dans laquelle la jeune génération s'est confortablement installée en suivant l'exemple de ses parents ".
knockout (KO)! Certes, il écrit aussi que l'on ne peut faire bouger les enfants indolents de la prospérité qu'avec " des règles et des directives claires de la part de la politique ", autrement dit : la dictature. Mais son diagnostic est juste : l' État-providence, qui s'occupe de tout, a justement transformé les plus jeunes en citoyens narcissiques et dépendants - la condition parfaite pour une politique totalitaire d'économie planifiée.
Il n'est pas certain que l'Etat vert imposerait effectivement des coupes sombres à ses fans élitistes. D'une part, la politique de la Covid a également rendu la vie infernale à de nombreux universitaires de gauche. D'un autre côté, Baerbock [Annalena, co-présidente de l'Alliance 90 / Les Verts et députée] a une fois balayé les intentions d'un député vert du Bundestag qui voulait attribuer un compte de vol à chaque citoyen allemand. Cela n'aurait effectivement pas concerné l'ouvrier avec son vol à Majorque, mais bien les enfants de citoyens du monde qui ne sont pas aussi riches que la fille de millionnaire Luisa Neubauer. En fait, de nombreuses personnes interrogées s'attendent à ce que " les autres ", c'est-à-dire les travailleurs à faibles revenus, réalisent leurs souhaits.
La seule chose que les personnes interrogées font déjà volontairement est de manger et de boire végétarien, végétalien ou flexitarien - 44% tout de même ! C'est déjà une autolimitation qui n'est pas à négliger. À cela s'ajoute qu'en plus des 56% qui s'inquiètent du climat, 48% et 46% respectivement s'inquiètent de l'effondrement du système de retraite et des conséquences de l'inflation. C'est étonnamment réaliste, bien que les médias, dans leur ensemble, n'en parlent que très peu. Ceci dit, ce n'est pas si étonnant, leur milieu étant à l'origine des problèmes, en redistribuant les richesses des maisons de retraite et des immeubles en préfabriqué vers les ONG et les villas. On a l'impression que les 56% et les 48/46% ne sont pas cohérents - les 56% sont principalement issus des hauts revenus, les 48/46% probablement plutôt de la classe laborieuse, celle qui n'a pas besoin d' ARD ou de Spiegel pour comprendre où se situent les problèmes - leurs parents, soumis à une pression financière croissante, le leur disent déjà.
Qu'attendent les sondés du nouveau gouvernement un peu plus " verdoyant " encore?
- 59%, la garantie des systèmes de retraite : les travailleurs ? ;
- 54%, un avenir respectueux du climat : les élites ? ;
- 49%, veulent la numérisation du système éducatif - probablement une conséquence de la politique de la Covid.
- qu'en est-il des conséquences des mesures de protection ratées ?
- 40% des personnes interrogées sont encore psychiquement affectées,
- près de 70% sont transférées/vaccinées - moins de 20% craignant une infection par le Sras2.
- Un cinquième serait réfractaire ou critique vis-à-vis de la vaccination, ce qui correspond assez exactement au taux de non-conformistes régulièrement constaté : par exemple l'expérience d' Asch sur l'obéissance [l'expérience de Asch, 1951, est une expérience du psychologue Solomon Asch qui démontre le pouvoir du conformisme sur les décisions d'un individu au sein d'un groupe ; source]
- Le conseiller en chef, le professeur Hurrelmann, fait partie de la Hertie-School,
- l'enquête sur place a été menée par Respondi AG,
- les statistiques ont été réalisées par l'institut Allensbach.
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