vendredi 12 février 2016,
Commentaire: Jean-Louis bal est le président du Syndicat des énergies renouvelabes (SER): http://www.enr.fr/membres_du_conseil_administration
Carrière: Ingénieur électrique, Jean-Louis Bal a travaillé pendant 17 ans dans le secteur photovoltaïque privé. À partir de 1992, il intègre l'Ademe où il occupe plusieurs postes à responsabilité: Chef du programme prioritaire énergies renouvelables puis directeur adjoint bâtiment et énergies renouvelables, directeur des énergies renouvelables, des réseaux et des marchés énergétiques et enfin directeur des productions et énergies. En 2011, il est élu président du SER et quitte l'Ademe.
(Extrait de l'article: http://www.actu-environnement.com/ae/news/jean-louis-bal-president-du-ser-bis-19780.php4)
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Un peu d’économie pour Jean-Louis Bal, Jean-Claude Bourdin et les thuriféraires du solaire
Il faut considérer deux cas, soit le solaire constitue une grande partie de la production électrique et il doit être régulé, soit il reste minoritaire et substitue à moyen existant.
a) Le vrai coût du solaire magnificient
Imaginons qu’une grande partie de l’électricité soit solaire en France.
Appelons C le coût du solaire, annoncé par Jean-Louis bal, c’est le coût du kWh produit quand le soleil le veut dans un parc au sol.
Il faut tenir compte de la saisonnalité: Le soleil produit trop peu en hiver et pas assez en été, le plus simple est de considérer qu’il faut jeter des kWh solaires en été. Nous avions estimé le taux de kWh utiles à 50% , Olivier Daniélo en ajoutant des moyens de productions thermiques, jette un tiers des kWh [1].
Le nouveau coût devient ;
C+ (1-u) C où u est le taux de kWh utiles
Ensuite il faut le coût du terrain, on admettra que le coût du terrain est négligeable, en revanche une installation individuelle est 2 à 4 fois plus chère que le coût d’un parc au sol. Si on appelle m le taux de photovoltaïque sur toits avec l’hypothèse basse d’un coût double :
[C+(1-u).C ](1-m + 2m)
Le solaire est peu autoconsommé, même si on le partage en réseau. Il est donc nécessaire de stocker, avec un réseau, comme la production a lieu 6 heures par jour, le taux de stockage moyen serait de 75% Il ne s’applique que sur les kWh consommés. Si S est le coût du stockage, il faut donc ajouter S pour chaque kWh stocké. Enfin, on perd de l’énergie dans un cycle de stockage-déstockage, il faut produire 20% de kWh en plus
Le coût du solaire devient
[C+(1-u).C ](1-m + 2m)+(C*0,75*0,2)+0,75*S
soit
C (1+m)(1+0,75*0,2+0,75(S/C))+(1-u)(1+m)C
En France le taux d’installation inférieure à 0,1 MW est de l’ordre de 25%, on a donc m = 0,25, mais dans les scénarios d’acceptabilité limitée de l’ADEME, où la population s’opposerait à la généralisation des parcs au sol le taux d’installation individuelle monte à 75%.
On voit qu’à la fin le prix du PV ressort 3 à 5 fois le prix annoncé.
b) Le coût du solaire à la niche
Maintenant, on suppose que la production d’électricité solaire est minoritaire, et est envoyée sans stockage sur le réseau. Soit elle participe à la consommation, soit elle se substitue à un autre moyen de production. Définissons de la même manière le taux de kWh utiles
Pour qu’un kWh solaire soit utile, il faut qu’il se substitue à un moyen de pointe en hiver, cela ne concerne qu’un dixième des kWh produits. C’est à dire qu’au cours de l’année, la plupart des kWh, se substituent à un mélange nucléaire-hydraulique. Il faut donc comparer le kWh au coût marginal nucléaire-hydraulique, c’est à dire 6 € du MWh. La encore le photovoltaïque est plusieurs fois plus cher que la production à laquelle il se substitue. C’est pour cela qu’il réclame aujourd’hui 2 milliards de CSPE chaque année.
c) Conclusion
Comme on le voit dans cet exemple, le photovoltaïque en France est une arnaque montée par des groupes de pression avec la complicité de journalistes. Le nucléaire nous permet d’accumuler de la matière fissile et dans verres des métaux pour nos descendants, avec le photovoltaïque, on accumule des panneaux qu’on ne sait pas recycler totalement.
Documents joints
ene-149.pdf (PDF - 340.4 ko)
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