La voiture électrique : l'autre grand accélérateur de la déforestation et de l'artificialisation des terres

  En plus de l'"expansion massive de l'artificialisation des sols", pour produire une électricité décarbonée dépendant des conditions météorologiques, il faut y ajouter :

  • quantité de matériaux et d'énergie requise pour l'extraction, 
  • le déplacement et le traitement pour la construction, 
  • le stockage de l'énergie, 
  • l'élimination en toute sécurité ;  procédure obligatoirement continue en raison de la durée de vie relativement courte des turbines.

  Aussi, Il est difficile de croire que ces sources d'énergie soi-disant "à faible teneur en carbone" ne soient pas un remède pire que le mal?
  Avec de tels amis, le climat n'a pas besoin d'ennemis!

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Pour que 40 % de la population de l'UE et des États-Unis conduisent des véhicules électriques, il faut défricher 56 000 à 70 000 km² pour installer des éoliennes


Kenneth Richard
2021 07 15

  Une nouvelle étude prévient qu'une "expansion massive de l'artificialisation des sols" est une conséquence inévitable si les véhicules électriques atteignent une part de 40 % des besoins de conduite des citoyens. Une superficie équivalente à celle de la Croatie, Union européenne, ou de la Virginie-Occidentale, États-Unis d'Amérique, devrait être entièrement recouverte d'éoliennes pour répondre à la demande en énergie de recharge des VE de 4 véhicules sur 10.
  La capacité de puissance déjà faible des éoliennes, 0,5 We m² en moyenne, ne fera que continuer à diminuer à mesure que de nouveaux parcs éoliens s'ajouteront au paysage (Miller et Keith, 2018 ).
  La capacité de puissance déjà faible des éoliennes, 0,5 We m² en moyenne, ne fera que continuer à diminuer à mesure que de nouvelles zones industrielles d'éoliennes s'ajouteront au paysage (Miller et Keith, 2018).
  Par conséquent, la surface terrestre qui doit être consacrée au planté d'éoliennes, pour répondre aux besoins énergétiques toujours croissants des citoyens de la Terre, est extraordinaire.
  Prenons l'exemple des États-Unis. La production d'électricité ne représente que 17 % de la consommation d'énergie primaire du pays. Pour que l'énergie éolienne puisse répondre à tous les besoins en électricité des citoyens, il faudrait défricher une superficie équivalente à celle de la Californie, soit 12 % de la superficie totale, pour faire place à des zones industrielles d' éoliennes (Miller et Keith, 2018). Là encore, c'est pour répondre à, seulement, 1/6e des besoins énergétiques des Américains.


     

Source: Miller and Keith, 2018

  En Écosse, 14 millions d'arbres absorbant le CO2 ont récemment été abattus pour faire place à des ZI d' éoliennes. De cette façon, le gouvernement écossais peut ironiquement prétendre qu'il fait sa part pour réduire les émissions de CO2.
  Et maintenant, une nouvelle étude montre combien de terres supplémentaires devront être artificialisées pour que les nouvelles turbines puissent fournir l'électricité nécessaire à la recharge d'un nombre exponentiel de véhicules électriques dans les décennies à venir.
  "Pour faire fonctionner 40 % de leurs véhicules à l'électricité, l'UE devrait consacrer plus de 5 000 km² de terres, deux fois la taille du Luxembourg, à des panneaux photovoltaïques ou près de 56 000 km², à peu près la taille de la Croatie, à des éoliennes, tandis que les États-Unis devraient consacrer plus de 6 000 km², à peu près la taille du Delaware, à l'énergie solaire ou près de 70 000 km², plus que la superficie de la Virginie occidentale, à l'énergie éolienne."


Source: Orsi, 2021

   En d'autres termes, une ville moyenne de l'UE ou des États-Unis devra étendre sa zone urbanisée de 0,2 à 4 km² en raison de l'augmentation spectaculaire du nombre de VE utilisant l'énergie éolienne et solaire à faible densité pour fournir de l'électricité.
Pensez-vous que cela soit "vert"?

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