Les Mérovingiens, épisode I



Conclusion

La mémoire des Mérovingiens

   Dans les années 790, sur ordre de Charlemagne [Charles Ier le Grand, en latin Carolus Magnus, 742 ou 747-Aix-la-Chapelle 814 ; roi des Francs, 768-814, roi des Lombards, 774-814, et empereur d'Occident, 800-814 ; Larousse], on rédige les Annales royales de Francs [ou Annales regni Francorum ; elles fournissent un récit annuel des événements du royaume franc de 741 à 829] pour justifier la déposition de Childéric [Childéric Ier, vers 436-481 ou 482, roi des Francs Saliens de Tournai, vers 458-481 ou 482 ; fils présumé de Mérovée et père de Clovis Ier, il lutta aux côtés d' Egidius puis de Syagrius contre les Wisigoths, les Alamans et les Saxons. Larousse] "que l'on appelait faussement roi". Durant une trentaine d'années, les historiographes carolingiens passent sous silence les derniers Mérovingiens, jusqu'à ce qu' Éginhard [ou Einhard, vers 770-840 ; intellectuel, auteur de la première biographie de Charlemagne] les réintroduise dans sa Vie de Charlemagne en forgeant la légende des rois fainéants pour mieux les discréditer et les "délégitimer". En même temps que l' historiographie carolingienne reconstruisait le passé proche, par le silence ou le discrédit, Charlemagne se créait un passé mythique en nommant ses jumeaux Louis et Lothaire, c’est-à-dire Clovis [vers 465-511, roi des Francs, 481 ou 482-511 ; fils du roi Childéric Ier, maître du territoire de Tournai. sa mère, dénommée Basina, serait originaire de Thuringe. Larousse] et Clotaire [vers 498-561, roi des Francs à Soissons, 511-561 ; fils de Clovis Ier et de Clotilde. Larousse], et en faisant de son ancêtre Arnoul [Saint Arnoul de Metz, vers 580-640 ; 29 ème évêque de Metz ] le petit-fils d'une princesse mérovingienne du VIe siècle.

 

Enluminure représentant Éginhard écrivant, XIVe-XVe siècle.

   On pourrait penser que le mythe de Clovis s'est alors rapidement développé, mais il n'en est rien. Le temps de l'empereur à la barbe fleurie a été rapidement perçu comme un âge d'or perdu, et toutes les chansons de geste se réfèrent ensuite à la période carolingienne [dynastie qui succéda en Gaule aux Mérovingiens en 751, restaura l'empire d'Occident 800-887, régna sur la Germanie jusqu'en 911 et sur la France jusqu'en 987... Larousse], alors qu'aucun cycle épique ne vient sortir de l'oubli les temps mérovingiens. Il faut attendre les Grandes Chroniques de France [ou "roman des roys" ; histoire nationale et royale furent rédigées en français, à l'abbaye de Saint-Denis], rédigées sur commande de Louis IX [1214-1270 ; roi de France 1226-1270 ; plus connu sous le nom de Saint Louis] et offertes au roi Philippe III [dit le Hardi, 1245-1285 ; roi de France 1270-1285, fils de Louis IX et de Marguerite de Provence. Larousse] en 1274, pour que l'accent soit mis sur Clovis et la continuité dynastique : on y lit que Clovis tenait son royaume de Dieu, qu'il l'avait hérité de son père et qu'il l'a transmis à ses fils. Il devient le premier roi de France, victorieux et sacré. À la fin du Moyen Âge, la gloire des souverains intègre le baptême de Clovis, assimilé à un sacre royal, elle met l'accent sur la promulgation de la loi salique qui permet d'affirmer les règles de la succession royale par les hommes, au bénéfice des Valois [dynastie de rois qui régnèrent sur la France de 1328 à 1589 ; de Philippe VI de Valois 1328-1350, jusqu'au dernier Henri III 1574-1589]. Le passé mérovingien reconstruit est alors pleinement intégré dans l'histoire de la nation France, Colette Beaune [historienne médiéviste française, professeur émérite à l'université Paris X - Nanterre].

 

Les Grandes Chroniques de France, extrait : Charles V le Sage et l'empereur Charles IV : à la sortie de Paris, devant la porte Saint-Denis, le cortège du roi de France, Charles V le Sage, rencontre celui de l'empereur de Bohême, Charles IV. Les deux souverains se prennent la main pour se saluer.
Enluminées par Jean Fouquet, Tours, vers 1455-1460. Source

  Entre damnatio memoriae et mythe intégrateur, l'histoire des Mérovingiens a posé problème aux historiographes du Moyen Âge comme aux historiens contemporains, pour d'autres raisons, Agnès Graceffa [docteur en histoire des Universités de Lille et d’Hambourg et collaboratrice scientifique à l’Université libre de Bruxelles]. Les hypothèses avancées dans ce livre témoignent des difficultés à appréhender la période de transition dans laquelle s'inscrit l'histoire des royaumes barbares, entre Antiquité et Moyen Âge. Elles révèlent la complexité et l'altérité des sociétés du haut Moyen Âge. L'interpénétration du public et du privé, du sacré et du profane, du religieux et du civil qui les caractérise ne peut se réduire au choc entre romanité et germanité, christianisme et paganisme, mais à la transformation progressive des sociétés romano-barbares.
  Cependant, la royauté mérovingienne a ses propres caractéristiques, qui ne sont pas celles des royautés lombarde ou wisigothique, et l'histoire mérovingienne a son propre rythme, qui révèle la capacité des élites franques à tirer finalement partie de la christianisation et du renouveau économique jusqu'à rejeter la dynastie aux cheveux longs, symbole d'un monde achevé.  

 Introduction

Construire l' histoire mérovingienne

  Au XIXe siècle, le passé ancien de la France a été identifié à celui des dynasties qui ont construit l'identité française : les Mérovingiens, puis les Carolingiens et enfin les Capétiens [dynastie qui a succédé aux Carolingiens et a régné sur la France de 987 à 1328 ; issue du roi Hugues Ier Capet, auquel elle doit son nom : Hugues Ier Capet, roi 987 à 996, Robert II le Pieux 996 à 1031, Henri Ier 1031 à 1060, Philippe Ier 1060 à 1108, Louis VI le Gros 1108 à 1137, Louis VII le Jeune 1137 à 1180, Philippe II Auguste 1180 à 1223, Louis VIII le Lion 1223 à 1226, Louis IX 1226 à 1270, Philippe III le Hardi 1270 à 1285, Philippe IV le Bel 1285 à 131, Louis X le Hutin 1314 à 1316, Jean Ier le Posthume 1316, Philippe V le Long 1316 à 1322 et Charles IV le Bel 1322 à 1328. Larousse]. Mais les frontières nationales ne signifient rien pour le haut Moyen Âge, et le pouvoir mérovingien s'étend bien au-delà des frontières de la France : le livre prend donc en compte tout l'espace mérovingien.

 


   Le premier roi mérovingien "historique" est Childéric, qui meurt à Tournai vers 481, cinq ans après la déposition du dernier empereur romain d'Occident en Italie, mais d'autres rois francs régnaient au même moment en Gaule du Nord et en Rhénanie, et il n'y avait pas encore de "royaume des Francs" [à l’origine une ligue de guerriers appelés les Franci – semblent être issus de la fusion tardive, milieu du IIIe siècle de notre ère, de plusieurs peuplades germaniques, parmi lesquelles figurent les Chamaves, les Bructères, les Ansivariens, les Chattes, et peut-être les Sicambres, les Tenctères, les Usipètes et les Tubantes... Larousse]. C'est donc son fils Clovis qui ouvre l'histoire mérovingienne en fondant le royaume et la dynastie portant le nom de l'ancêtre éponyme, Mérovée [ou Merowig ou Merovech ; chef franc, plus ou moins légendaire, fils présumé de Chlodion le Chevelu, et qui a donné son nom à la première dynastie des rois de France. Larousse]
  Les récits des historiographes médiévaux, peu nombreux et lacunaires, sont fortement orientés. Quoi qu'il fasse, l'historien est tributaire des Dix livres d'histoires de Grégoire de Tours [vers 538-vers 594 ; historien et hagiographe ; évêque de Tours 573 à sa mort], écrits entre 573 et 594.



   Issu d'une famille de l'aristocratie sénatoriale gallo-romaine, neveu et petit-neveu d'évêques, lui-même évêque, il a écrit une histoire providentielle du monde, à un moment où en Espagne et en Italie les rois wisigothiques et lombards étaient chrétiens, mais encore adeptes de l'hérésie arienne [doctrine d' Arius, prêtre d'Alexandrie au début du IVe siècle, et de ses adeptes : l'arianisme professait que dans la Trinité, le Fils n'est pas parfaitement égal au Père ; il n'est pas de même nature, consubstantiel, et ne participe pas à son éternité, coéternel, donc sa divinité est secondaire. Larousse]. Le peuple franc, converti au christianisme romain par le baptême de Clovis, y apparait donc comme le successeur des Romains, élu de Dieu, et Grégoire projette sur les rois mérovingiens sa représentation de la société chrétienne : les rois, pour bien gouverner et œuvrer au salut de leur peuple, doivent suivre les conseils de leurs évêques et les soutenir dans leur tâche. L'auteur n'hésite donc pas à bouleverser la chronologie, à falsifier les faits, à gauchir la réalité pour servir son projet, Martin Heinzelmann [historien allemand].  Pour le VIIe siècle, la Chronique du pseudo-Frédégaire, rédigée vers 660, et les sources hagiographiques ne font pas preuve d'une objectivité plus grande. Au VIIIe siècle commence la damnatio memoriae des Mérovingiens avec les continuateurs de la Chronique de Frédégaire, apparentés à Charles Martel [vers 688-741 ; prince des Francs, fils de Pépin de Herstal et de sa concubine Alpaïde ; Larousse], tandis que le Livre de l'histoire des Francs, écrit à Soissons vers 726 par un auteur proche de la cour, était peut-être destiné à favoriser le ralliement des élites à Charles Martel, Rosamond Mckitterick [professeur émérite d'histoire médiévale et ancien directeur de recherche, Faculté d'histoire, Université de Cambridge].  L'archéologie renouvelle profondément les connaissances sur la culture matérielle, les techniques, les conditions de vie, l'environnement et même les mentalités, mais les données doivent également être passées au crible d'une critique serrée.

 

Lithographie représentant Charles Martel, maire du palais de 717 à 741. Ph. O. Ploton
© Archives Larousse

  L'histoire mérovingienne a donné lieu à des interprétations opposées au XIXe et XXe siècle, Agnès Graceffa. Au XIXe siècle, tandis que l'historiographie allemande commençait à célébrer les Germains libres et démocratiques qui seraient l'âme de la nation allemande, en France, les historiens projetaient sur les Francs et leurs rois une image ambiguë : ils étaient tantôt présentés comme une horde barbare et conquérante opprimant illégalement la masse gallo-romaine - Augustin Thierry [1795-1856 ; historien ; auteur entre autre du Récits des temps mérovingiens, 2 volumes, 1835-1840 ; Larousse] -, tantôt comme l'élément barbare mais dynamique qui, en se mélangeant aux Gaulois et aux Romains, allaient donner naissance au peuple qui s'identifierait au territoire national - Jules Michelet [1798-1874 ; écrivain et historien]. À partir de la fin du siècle, l'ethnicité s'est fondée sur des arguments pseudo-scientifiques comme la linguistique ou l' ethnoarchéologie pour justifier l'existence d'ethnies intangibles, tandis que d'autres mettaient l'accent sur l' opposition puis la fusion des gentes qui formeraient les peuples européens modernes. Les dérives de la première moitié du XXe siècle, issues du postulat de l'inégalité des races et de la supériorité germanique sur les races inférieures, ont ensuite conduit à redéfinir l'ethnicité, fondement de l'organisation sociale au haut Moyen Âge, en analysant l'ethnogenèse comme un processus historique, de nature politique et culturelle.

 

Jules Michelet photographié par Nadar, vers 1855-1856

   Durant les deux dernières décennies, la période barbare, désormais envisagée comme une époque de transition, a été réévaluée. Le concept de transformation du monde romain, né dans les années 1990, a permis de sortir définitivement la recherche des cadres nationaux, inadéquats pour la compréhension des siècles post-romains. Il part du monde romain tardif [235-641 apr. J.-C.], centré sur la méditerranée et caractérisé par l'appartenance institutionnelle de tous les libres au populus romanus, par la domination d'élites tirant leur prestige d'immenses richesses foncières et de l'exercice du service public, les honneurs, depuis les curies des cités jusqu'au sénat de Rome, par une fiscalité lourde et sophistiquée destinée à entretenir une armée de métier, par un système d'échange articulé sur un mode de production domanial, mettant en relation l' Orient et l'Occident à partir des cités. La transformation a commencé bien avant la déposition du dernier empereur d'Occident en 476, avec la rupture progressive de l'unité romaine qui conduit à la fin du Ve siècle à la fragmentation politique de l' Occident romain en royaumes indépendants. On a avancé l'idée que le christianisme, devenu religion d’État à la fin du IVe siècle, aurait miné l'édifice romain, en affaiblissant la religion civique incarnée par l'empereur. Plus décisifs sans doute on été le désintérêt progressif des élites pour Rome, leur repli sur les provinces et sur leurs domaines qui ont contribué directement à l'anémie du centre, à la fragmentation politique, à la segmentation sociale, au déclin économique. Progressivement, l'horizon s'est rétréci, jusqu'à l'échelle locale.
  Quel rôle les Barbares [nom donné aux peuples frontaliers de l’Empire romain...] ont-ils joué dans ce processus? Le Ve siècle a été une période de graves difficultés. Les Huns, les Goths, les Suèves, les Vandales et autres peuplades ont traversé et pillé la Gaule, l' Italie et l' Espagne dans les premières années du siècle. L'avance des tribus franques en Gaule du Nord dans la première moitié du Ve siècle, la terreur inspirée par l'arrivée des Huns d'Attila [?-453 ; roi des Huns 434-453], finalement arrêtés aux "champs Catalauniques" en 451 ["...Ravageant la Belgique, incendiant Metz le 7 avril, assiégeant peut-être Orléans, défendue par le roi Alain Sangiban et par saint Aignan, il (Attila) est finalement mis en échec par la coalition dirigée par Aetius au « Campus Mauriacus », champs Catalauniques, le 20 juin 451..."], l'expansion des Wisigoths vers la Loire, des Burgondes vers le sud et vers l' ouest dans la seconde moitié du siècle ont renforcé le climat de peur et d'insécurité qu'entretenaient également les révoltes des Bagaudes [entre les III et Ve siècle, bandes de paysans ruinés par les guerres, de déserteurs, d'esclaves en fuite réduits par la misère au brigandage. Larousse], bandes de paysans fuyards qui parcouraient les campagnes de Gaule en pillant. Cependant, les historiens ont abandonné le concept d'invasions barbares au profit d'un jeu d'échanges plus ou moins contrôlé par les autorités romaines : au IVe siècle, elles ont massivement recruté des soldats barbares dans leurs armées qui se sont "barbarisées", et au Ve siècle, elles ont accepté bon gré malgré l'intégration des peuples barbares qui, tout en conservant leurs coutumes et leurs rois, assuraient par traité la défense de territoires romains contre leur entretien au titre de fédérés. Mais les revenus rentraient de plus en plus mal et les autorités romaines n'étaient plus en mesure de payer le soutien des Barbares. L'empire d' Occident disparaît en 476, alors que les royaumes barbares s'étendaient déjà librement au détriment des derniers éléments des armées romaines.

 


Attila : effigie au droit d'une médaille italienne du XVIe siècle. Ph. Coll. Archives Larbor

   Les peuples barbares s'opposaient aux Romains sur bien des points. Ils étaient des peuples guerriers, leur mode d'organisation sociale était fondé sur des liens personnels, sur la réciprocité et sur la nécessité de venger l'honneur par des échanges de violence ; dans leurs sociétés, la faiblesse des autorités étatiques entrainait une forte interpénétration du public et du privé. Mais la violence n'était pas moins grande dans la société romaine à la fin de l' Antiquité et rares furent les empereurs qui ne moururent pas assassinés.
  Pour apprécier la transformation des sociétés, les historiens prennent maintenant davantage en compte les contacts que les Barbares avaient entretenus avec Rome pendant des siècles et le fait que les rois barbares se sont considérés comme les successeurs de l'empereur romain dans leur royaume. Les Francs n'étaient pas les plus romanisés des Barbares. À la différence des Wisigoths et des Burgondes, ils étaient même païens [se dit des peuples polythéistes et de ce qui se rapporte à leurs croyances. Larousse], comme les Alamans, à la fin du Ve siècle. Mais la christianisation et le développement des cours royales ont favorisé au VIe siècle la fusion des élites en Gaule et la diffusion d'une même culture dans tout le royaume au VIIe siècle.
  La société des VIe et VIIe siècles n'est "mérovingienne" que par rapport à la dynastie qui règne sur le royaume des Francs. Le VIe siècle s'inscrit directement dans la continuité du monde romain, tandis que le VIIe siècle annonce la période carolingienne avec une nouvelle idéologie royale, de nouvelles formes de relations sociales, plus hiérarchiques, un basculement du centre de gravité du Royaume vers le nord et vers l'est. Les Mérovingiens ne peuvent tirer profit de ces transformations, et au VIIIe siècle, Charles Martel jette les bases du pouvoir carolingien. Mais les Mérovingiens demeurent la seule dynastie légitime jusqu'au coup d’État de 751 ["...Un moment hésitant, puisqu'il s'abrite à son tour, entre 743 et 751, derrière la souveraineté théorique d'un « fantôme de roi, Childéric III », le second fils et successeur de Charles Martel, Pépin le Bref, né vers 715, franchit le pas décisif en se faisant attribuer en 751 la dignité royale, contrairement à la tradition franque, mais avec l'accord du pape Zacharie. L'approbation de ce dernier est d'ailleurs soulignée par la cérémonie de Soissons, qui, à l'habituelle « élection » populaire par acclamation, ajoute une onction sainte qui fait du nouveau monarque l'élu de Dieu, l'oint du Seigneur et donc son mandataire sur terre. Par un curieux paradoxe, l'usurpation carolingienne, sublimée par le sacre, aboutit à donner à la fonction royale une dimension divine qui en exalte le détenteur.Celle-ci est renforcée par le second sacre que reçoit Pépin le Bref du pape Étienne II, venu le rencontrer à Ponthion, puis à Saint-Denis en 754..." ; Larousse] qui constitue donc le point final de leur histoire.

Les rois mérovingiens de 673 à 742

 

Pépin de Herstal, Thierry Ier, Childebert II, Clovis III, Clotaire IV, Dagobert II, Charles Martel, Thierry II Childéric II. Lithographie d'après un dessin de Fossey, gravure extraite de « la Monarchie française en estampes », texte d’Élisabeth Muller, 1900. Ph. O. Ploton © Archives Larousse

Les rois carolingiens de 884 à 986

 

Charles III le Gros, Eudes, Charles III le Simple, Hugues le Grand, Raoul de Bourgogne, Louis IV d'Outremer, Lothaire, Louis V le Fainéant. Lithographie d'après un dessin de Fossey, gravure extraite de « la Monarchie française en estampes », texte d’Élisabeth Muller, 1900. 
Ph. O. Ploton © Archives Larousse

 

  Chapitre I 

 Les Mérovingiens et le royaume des Francs

   À la fin du Ve siècle, les Wisigoths et les Burgondes ont établi de puissants royaumes en Gaule du sud. Un demi-siècle plus tard, les Mérovingiens ont fondé le royaume le plus puissant d' Europe.

I- La fondation du Royaume


1. Les rois chevelus


À suivre... 

Régine Le Jan, Les Mérovingiens, , Que sais-je?, PUF, Troisième édition, 2015, pp . 3-9

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