France, photovoltaïques : pour les contrats conclus entre 2006 et 2010, la fin de l'âge d'or d'argent public

  Si la décision du Ministère de la Transition écologique de revoir à la baisse les prix de vente d'électricité de certains contrats de zones industrielles de photovoltaïques*, conclus entre 2006 et 2010, pour "rentabilité excessive qui coûte au contribuable" (Commission de régulation de l'énergie, CRE), entraina la "soupe à la grimace" pour la filière agricole et l'opposition politique**, cette nouvelle, au contraire, avait de quoi réjouir le citoyen. En effet, n'oublions pas que le Français lambda paye 3 fois l'électricité dite "verte et durable", en tant que consommateur, facture, contribuable, impôt et...automobiliste, une partie de la Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) finançant l'essor des EnR, dont le photovoltaïque.
  Espérons que ce coup de semonce servira d'avertissement à tous les exploitants agricoles qui envisagent ou envisageraient de se lancer dans la carrière de "producteur d’énergie", cornaquer par les éminences grises du lobby dont c'est, pour le coup, le métier***. Ce mal pour un bien leur permettra, peut-être, de se recentrer sur leur véritable activité en tant que professionnels de la profession : l'Agriculture. Et par là même, se réapproprier quelque peu, le "bon sens paysan" de leurs aïeuls.

* Les ZI concernées sont celles dont la puissance minimale est de 250 kWc et plus, kilowatt-crête.
** "l'opposition a unanimement dénoncé l'absence d'étude d'impact sur une telle mesure". À se rappeler lors de l'élection présidentielle...
*** " Pour certains agriculteurs, les revenus générés ne rembourseront même pas 1/10e des annuités qu'ils doivent encore reverser à la banque. (...) La majeur partie des projets concernés par la révision ont été monté par des spécialistes de la production d'énergie, qui ont probablement pu mieux optimiser leurs coûts que les agriculteurs"

France agricole 2021 06 25

 

 

 

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