Le commissaire enquêteur juge que «cinq machines de 150 mètres de haut porteront une atteinte grave aux paysages naturels....
Ardèche: Parc éolien du Quercy blanc » sur les communes de Castelnau-Montratier (46) et Sauveterre(82).
http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/08/2006733-eolien-enquete-publique-defavorable.html
Lascabanes (46)
Publié le 08/12/2014
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Réunion d'information du 12 septembre à Castelnau-Montratier.
Edmond Lefrançois, commissaire enquêteur chargé de l'enquête publique sur le projet d'implantation de cinq éoliennes sur les communes de Castelnau-Montratier et de Sauveterre, a rendu son très volumineux rapport. Il sera disponible dans les mairies sièges de l'enquête (Castelnau-Montratier et Sauveterre) et dans les onze communes qui avaient été consultées. Il est déjà visible sur le site de la préfecture du Lot 1.
Le permis de construire, assorti d'une demande d'autorisation d'exploiter, a été déposé par la société Centrale éolienne du Quercy blanc, sous-filiale du groupe Neoen SAS, en avril 2014. Lors de l'enquête publique, les élus et la population s'étaient opposés au projet. Les conclusions d'Edmond Lefrançois sont sans appel. Il juge que «cinq machines de 150 mètres de haut porteront une atteinte grave aux paysages naturels» et que «lors du fonctionnement des machines un bruit de fond régulier sera très certainement perçu par les habitations les plus proches, le vallonnement de la région provoquant des échos et des renvois de nuisances sonores». «Je suis persuadé qu'une dépréciation immobilière sera constatée dans les futures transactions immobilières» écrit-il. Il constate aussi que «le projet éolien soulève des conflits entre les pour et les contre et cela crée la zizanie !!». Il évoque l'éventualité que «si le dernier acquéreur fait faillite, il n'y aura plus de responsable pour assurer le démantèlement. Il n'y a aucune certitude que dans 20 ans la Centrale éolienne du Quercy blanc soit toujours propriétaire du parc éolien». Sur le plan économique il estime que «l'implantation d'éoliennes en Quercy blanc porterait un coup mortel au secteur économique et au charme fragile de paysage attachant par son harmonieuse douceur (…) sans aucun emploi local et la fuite probable des néoruraux ne supportant pas d'avoir sous les yeux ces 5 éoliennes de 150 mètres de haut». Autre conclusion, «la faiblesse de la force du vent et son manque de régularité ne peuvent conduire à une exploitation satisfaisante». C'est au préfet du Lot que revient la décision finale.
Le permis de construire, assorti d'une demande d'autorisation d'exploiter, a été déposé par la société Centrale éolienne du Quercy blanc, sous-filiale du groupe Neoen SAS, en avril 2014. Lors de l'enquête publique, les élus et la population s'étaient opposés au projet. Les conclusions d'Edmond Lefrançois sont sans appel. Il juge que «cinq machines de 150 mètres de haut porteront une atteinte grave aux paysages naturels» et que «lors du fonctionnement des machines un bruit de fond régulier sera très certainement perçu par les habitations les plus proches, le vallonnement de la région provoquant des échos et des renvois de nuisances sonores». «Je suis persuadé qu'une dépréciation immobilière sera constatée dans les futures transactions immobilières» écrit-il. Il constate aussi que «le projet éolien soulève des conflits entre les pour et les contre et cela crée la zizanie !!». Il évoque l'éventualité que «si le dernier acquéreur fait faillite, il n'y aura plus de responsable pour assurer le démantèlement. Il n'y a aucune certitude que dans 20 ans la Centrale éolienne du Quercy blanc soit toujours propriétaire du parc éolien». Sur le plan économique il estime que «l'implantation d'éoliennes en Quercy blanc porterait un coup mortel au secteur économique et au charme fragile de paysage attachant par son harmonieuse douceur (…) sans aucun emploi local et la fuite probable des néoruraux ne supportant pas d'avoir sous les yeux ces 5 éoliennes de 150 mètres de haut». Autre conclusion, «la faiblesse de la force du vent et son manque de régularité ne peuvent conduire à une exploitation satisfaisante». C'est au préfet du Lot que revient la décision finale.
La Dépêche du Midi
nmnj
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