Le Collectif et l'association «Les Vues Imprenables» refusent cet avenir et vous attendent à leur côté pour dire : ni 1; ni 2; ni 3, ZÉRO ÉOLIENNE! (méfiez vous des contrefaçons!)
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[...] Controverses sanitaires et environnementales
Danger intrinsèque d'électrisations/électrocutions
Les lignes à haute tension sont des dispositifs industriels dangereux. Le contact direct (avec toucher) ou indirect (distance d'ionisation ou d'amorçage) des conducteurs sous tension présente un risque élevé d'électrocution. Un des objectifs de la conception aérienne des lignes à haute tension est de maintenir un dégagement proportionné entre les conducteurs et le sol afin d'empêcher tout contact avec la ligne. Cela dépend en grande partie de la tension présente dans la ligne.
Courant électrique parasite impliquant les lignes
Les lignes à haute tension peuvent être responsables, par effet d'induction électromagnétique, de courants électriques parasites qui se propagent dans les parties métalliques à proximité de la ligne. Ce courant électrique de faible intensité peut alors provoquer de petites décharges électriques lors du contact.
Si ces courants parasites ne sont pas un danger pour l'homme, ils peuvent créer du stress auprès des élevages qui sont en contact fréquent avec le métal (abreuvoir, enclos…). Pour les agriculteurs, différentes solutions autour de la mise à la terre des parties métalliques existent.
Controverse de danger pour la santé des champs électromagnétiques des lignes
Les lignes à haute tension sont suspectées de générer des champs électromagnétiques ayant des effets néfastes sur l'organisme humain, en particulier à cause des champs magnétiques qu'elles émettent. Les résultats des études épidémiologiques sont contrastés.
S'appuyant sur plusieurs études épidémiologiques portant sur des groupes d’enfants exposés à proximité de lignes à haute tension et mettant en évidence un risque accru de leucémie, le centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé les champs électromagnétiques « basse fréquence » comme possiblement cancérogènes pour l’homme (catégorie 2B).
Le sujet reste malgré tout très débattu et si « les études consacrées à l'effet possible des rayonnements à basse fréquence sur la leucémie infantile se comptent par centaines », « la relation causale entre les deux reste très incertaine : elle n'est ni exclue, ni prouvée, au sens scientifique du terme ». L'enfouissement des lignes à haute tension n'est pas forcément la solution miracle à ce problème. Le champ magnétique à l'aplomb d'un câble haute tension enterré peut parfois être supérieur à celui d'une ligne aérienne de même tension.
Néanmoins des associations tel que le Criirem considère qu'il y a un sur-risque de cancer et de maladies graves chez l'adulte en cas d'exposition résidentielle aux champs des lignes à haute tension (en particulier pour les leucémies et tumeurs cérébrales), un avis se fondant en particulier sur leur enquête réalisé pour l'association Stop-THT.
Pour sa part, dans un rapport de 2010, l’AFSSET juge que "L’enquête réalisée par le Criirem souffre d’un nombre important de biais (mauvaises conception et gestion du questionnaire, populations étudiées mal définies, mesures des expositions non pertinentes, etc.) qui ne permettent pas d’interpréter et de valider scientifiquement ses résultats."
Étude épidémiologique Draper sur la leucémie de l'enfant (2005)
Le British Medical Journal du 4 juin 2005 publie une étude montrant un risque relatif limité mais réel de leucémie infantile pour les enfants résidant à proximité (de 0 à 600 mètres) d'une ligne à haute tension. Aucune augmentation du risque relatif n'était mise en évidence pour les autres tumeurs (tumeurs cérébrales par exemple avec un risque relatif inférieur à 1, ce qui n'indique évidemment pas un effet protecteur). Cette étude, réalisée par un chercheur de l'université d'Oxford, précise que tout biais social a été écarté (le risque de leucémie serait plus élevé dans les familles les plus aisées). Cependant, comme pour toutes les études cas-témoins rétrospectives les risques de biais sont nombreux et difficiles à contrôler: par exemple seulement la moitié des cas de leucémie n'avaient pas déménagé entre la naissance et le diagnostic. Aucune explication rationnelle n'a été trouvée pour expliquer ce sur-risque. En particulier on n'a pas encore su définir avec exactitude si cela est dû aux champs magnétiques ou à d'autres causes.
À la sortie de l'étude Draper et en réponse à 60 millions de consommateur, l’AFSSET indique d'ailleurs que "Les auteurs restent très prudents quant à l’interprétation de leurs résultats, reconnaissant l’incertitude et l’absence d’explication satisfaisante reliant les résultats constatés à l’exposition aux champs magnétiques des lignes à haute tension. Ils admettent l’hypothèse que le résultat pourrait être dû au hasard ou à un facteur de confusion."
Le British Medical Journal du 4 juin 2005 publie une étude montrant un risque relatif limité mais réel de leucémie infantile pour les enfants résidant à proximité (de 0 à 600 mètres) d'une ligne à haute tension. Aucune augmentation du risque relatif n'était mise en évidence pour les autres tumeurs (tumeurs cérébrales par exemple avec un risque relatif inférieur à 1, ce qui n'indique évidemment pas un effet protecteur). Cette étude, réalisée par un chercheur de l'université d'Oxford, précise que tout biais social a été écarté (le risque de leucémie serait plus élevé dans les familles les plus aisées). Cependant, comme pour toutes les études cas-témoins rétrospectives les risques de biais sont nombreux et difficiles à contrôler: par exemple seulement la moitié des cas de leucémie n'avaient pas déménagé entre la naissance et le diagnostic. Aucune explication rationnelle n'a été trouvée pour expliquer ce sur-risque. En particulier on n'a pas encore su définir avec exactitude si cela est dû aux champs magnétiques ou à d'autres causes.
À la sortie de l'étude Draper et en réponse à 60 millions de consommateur, l’AFSSET indique d'ailleurs que "Les auteurs restent très prudents quant à l’interprétation de leurs résultats, reconnaissant l’incertitude et l’absence d’explication satisfaisante reliant les résultats constatés à l’exposition aux champs magnétiques des lignes à haute tension. Ils admettent l’hypothèse que le résultat pourrait être dû au hasard ou à un facteur de confusion."
Études en laboratoire sur animaux
Certaines études en laboratoire sur animaux ont montré que l'exposition aux champs électriques et magnétiques peuvent être associées à l'augmentation d'incidence de certains cancers (mais pas les leucémies). Les études ne montrant aucune association sont plus nombreuses. Mais les niveaux de champs nécessaires à l'apparition des phénomènes néfastes sont sans commune mesure avec ceux mesurés à proximité des lignes à haute tension. En France, le Centre international de recherche sur le cancer de Lyon classe cependant les champs magnétiques de très basse fréquence produits par les lignes à haute tension dans le groupe 2B des agents potentiellement cancérigènes, mais uniquement pour le cas particulier des leucémies de l'enfant.
Synthèse de l'OMS (2007)
En juin 2007, l'Organisation mondiale de la santé a publié une monographie examinant la littérature scientifique sur les effets des champs électriques et magnétiques sur la santé. Après examen des preuves scientifiques, la monographie n'a pas identifié de pathologies qui pourraient raisonnablement être attribuées à l'exposition à des niveaux typiques de champs magnétiques ou électriques trouvés en milieu domestique ou sur un lieu de travail. Néanmoins la classification 2B du Centre international de recherche sur le cancer (potentiellement cancérigène) est maintenue pour les champs magnétiques, sur la base de liens statistiques non expliqués dans certaines études entre les leucémies de l'enfant et l'exposition à des champs magnétiques en milieu résidentiel. La preuve d'une liaison de cause à effet entre les deux est considérée comme « limitée », et les bénéfices d'une réduction des champs sur la santé sont déclarés comme « douteux ».
Avis de l'AFSSET (2010)
L’AFSSET a rendu un "avis sur les effets sanitaires des champs électromagnétiques d’extrêmement basse fréquence", il confirme que "Les experts de l’Afsset partagent les conclusions du consensus international (OMS, 2007) qui considère que les preuves scientifiques d’un possible effet sanitaire à long terme sont insuffisantes pour justifier une modification des valeurs limites d’exposition actuelles" et rappelle qu’"aucune étude biologique n’a démontré un mécanisme d’action explicitant la survenue de ces leucémies"
Cependant, l’AFSSET recommande "de ne pas installer ou aménager de nouveaux établissements accueillant des enfants (écoles, crèches…) à proximité immédiate des lignes à très haute tension, et de ne pas implanter de nouvelles lignes au-dessus de tels établissements".
Cette dernière recommandation présente dans l'avis (p9) n’apparaît pas dans les recommandations du rapport scientifique joint à l’avis de l'AFSSET (p170).
Une partie des scientifiques ayant rédigé le rapport se plaint d'ailleurs de l'AFSSET dans une lettre adressée aux ministres de la santé et de l'écologie. L'AFSSET ayant selon eux donné un avis « faisant fi des experts, auxquels l’Afsset demande compétence et transparence ; c’est manifestement un amateur qui a rédigé l’avis et préconisé sans concertation aucune et contre toute justification scientifique, la création "d’une zone d’exclusion" de 100 m ».
Avis de l'OPESCT (2010)
L’OPECST qui est composé de 18 députés et 18 sénateurs ont rendu leur propre avis en mai 2010. L'OPECST est en accord, avec l'OMS et l'AFFSET sur le fait que « les normes internationales de protection de la population (limite de 100uT à 50 Hz) et des travailleurs sont efficaces pour protéger la population des effets à court terme liés aux expositions aiguës. Il n'est donc pas nécessaire de les modifier».
Cependant, sur le cas des leucémies infantiles et de la recommandation de l'AFSSET sur une zone d'exclusion de 100 m, l'OPECST rappelle que dans le principe de précaution, comme le demande l’OMS, il faut "trouver des solutions à très bas coût compte tenu de l’incertitude scientifique", soulignant que la création d’une zone d’exclusion a « un coût élevé » et une « efficacité limitée ».
Ainsi, l'OPECST propose plutôt de ne pas implanter de nouvelles constructions conduisant à une exposition des enfants à plus de 0,4 µT en moyenne. Certains doutent de la pertinence de cette limite du fait que tous les enfants peuvent être concernés, puisqu'il existe de nombreuses sources de champ électromagnétique 50 Hz et que par exemple en 1 heure par jour dans un tramway, un enfant dépasserait de 5 fois cette valeur de 0,4 µT en moyenne (50µT/ 24H = 2,1µT)
Instruction aux préfets français (2013)
À la suite du classement du CIRC et de l'avis de l'Anses, et alors que près de 350 000 personnes seraient exposées en France à des champs magnétiques de lignes électriques de plus de 0,4 µT, en avril 2013, Le ministère français de l'Écologie a édicté une instruction aux préfets leur demandant de recommander la maîtrise de l'urbanisme autour des lignes THT (2013). Il est demandé aux collectivités et autorités délivrant les permis de construire "d'éviter, dans la mesure du possible", de décider ou d'autoriser l'implantation de nouveaux établissements sensibles (hôpitaux, maternités, établissements accueillant des enfants tels que crèches, écoles primaires etc.) dans des zones exposées à un champ magnétique supérieur à 1 microTesla (μT) à proximité d'ouvrages à haute et très haute tension (HT et THT), lignes aériennes, câbles souterrains et postes de transformation ou jeux de barres.Les lignes haute tension, voire certaines lignes moyenne tension posent souvent de difficiles problèmes d'intégration paysagère et écopaysagère (cf. mortalité d'oiseaux par collision avec les lignes quand elles sont placées sur des corridors de migration des oiseaux).
Un pylône de type muguet, un modèle moins massif et destiné à mieux s'intégrer à l'environnement urbain.
Les lignes dites à très haute tension, 225 ou 400 kV (et certaines lignes moyenne tension) sont vivement critiquées par les associations de protection de l'environnement et dans les médias, en raison de :
- soupçons ou indices d'impacts sanitaires (évoqués plus haut) ;
- l'impact sur les paysages, dont via les "tranchées déboisées" ;
- l'impact sur le tourisme, l’habitat ;
- les nuisances sonores pour les riverains (grésillement continu par temps humide).
« Les autorités nationales, les compagnies d'électricité et les organisations impliquées dans la conservation des oiseaux et dans la recherche devraient utiliser ces lignes directrices comme un premier pas pour appréhender l'important problème de mortalité aviaire causée par les collisions et l'électrocution. Elles devraient également travailler de concert afin de mieux localiser l'emplacement des futures lignes et d'identifier conjointement les sites critiques où les lignes existantes doivent faire l'objet d'améliorations et d'aménagements pour une meilleure sécurité des oiseaux" », a demandé Marco Barbieri, secrétaire exécutif par intérim de l'Accord Afrique-Eurasie sur les oiseaux d'eau migrateurs (AEWA);
- L'âge de l'oiseau intervient sur sa vulnérabilité aux collisions. Ceci est plus ou moins vrai selon l'espèce, mais de manière générale les jeunes inexpérimentés entrent plus souvent en collision avec les lignes électriques que les oiseaux adultes. Pour les Barges et Vanneaux à queue noire, Renssen (1977) a par exemple montré qu'en juin-juillet les oiseaux tués par des lignes étaient surtout des oiseaux nés dans l'année. Mathiasson (1993) a montré en Suède, que 43,1 % des Cygnes tuberculés (Cygnus olor) tués par collision avec des lignes étaient des juvéniles. Les jeunes Hérons cendrés (Ardea cinerea) étaient plus susceptibles d'entrer en collision avec les lignes électriques d'août à décembre, une période où les oiseaux de première année représentent plus de 71 % de la mortalité enregistrée (Rose & Baillie 1989 cité dans APLIC, 1994).
- Le contexte pourrait avoir une importance, car localement, quelques études n'ont pas trouvé de différence du point de vue des risques de collision selon que les oiseaux soient adultes ou juvéniles.
- L'heure importe aussi ; les espèces plutôt actives la nuit ou crépusculaires sont plus sensibles aux collisions que les espèces volant plutôt de jour, probablement parce que les lignes électriques sont moins visibles la nuit pour les oiseaux dont certains (canards en recherche de sites d'alimentation par exemple) volent à l "hauteur critique" des fils électriques.
Les associations écologistes, de lutte contre ce type de nuisance ou de défense des paysages demandent généralement de :
- suspendre l’ensemble des projets d’extension de lignes à très haute tension aériennes;
- enfouir les lignes THT existantes ;
- mener des études épidémiologiques et écoépidémiologique à proximité des lignes à très haute tension ;
- réduire les besoins électriques ;
- utiliser les alternatives moins consommatrices d'énergie.
- équiper les lignes existantes de dispositifs protégeant les oiseaux.
Les obstacles à l'enfouissement des lignes sont d'ordres technique et économique. D'un point de vue technique, les pertes en réactif générées par un courant alternatif imposent des limites sur la longueur de câble, qui peuvent poser problème pour les niveaux de tension les plus élevés (225 kV et 400 kV). En courant continu par contre, les distances peuvent être plus importantes. Cependant, le reste du réseau électrique étant configuré en alternatif, il faut prévoir à chaque extrémité des lignes des stations de conversion permettant de convertir le courant continu en courant alternatif. D'un point de vue économique, une ligne 400 kV enterrée coûte environ dix fois le prix d'une ligne aérienne. Mais cette évaluation approximative ne tient pas compte d'éventuelles économies d’échelle obtenues qui pourraient être possibles grâce à la généralisation des techniques d’enfouissement. Enfin, les lignes aériennes sont extrêmement vulnérables en cas de tempête : en France, la tempête de 1999 a entraîné un surcoût de 30 % rien que pour la mise aux normes des lignes THT afin qu’elles résistent à des vents violents de 170 km/h. Au Canada, les tempêtes de verglas peuvent aussi endommager les lignes, comme celle survenue en janvier 1998 dans l'Est de l'Amérique du Nord qui a détruit 120 000 km de lignes électriques de toutes tensions.
Le surcoût théorique, notamment mis en exergue par l'opérateur du réseau français RTE occulte les bénéfices attendus d’un enfouissement tout en faisant implicitement abstraction des externalités négatives, à savoir l’impact sur le paysage, le tourisme, l’habitat naturel, les nuisances sonores, ainsi que les conséquences sur l’avifaune. En Allemagne, une loi impose d'enfouir les lignes qui doivent traverser la forêt de Thuringe et la Basse-Saxe, imposant un surcoût de 70 millions d'euros (soit 80 centimes d'€ par foyer, à comparer aux 20 milliards d'euros par an prévus pour doper le développement du réseau).
Le maire de Villechien a tenté sans succès d'interdire ces lignes en raison du risque électromagnétique qu'elles présentaient selon lui, s'appuyant pour se faire sur ses pouvoirs de police et invoquant le principe de précaution; le tribunal administratif de Caen l'a contredit en décembre 2008.
Études d'impact : saisine de l'Autorité environnementale.
L'Autorité environnementale (AE), créée en France par un décret du 29 avril 2009, donne des avis, rendus publics, sur les évaluations des impacts des grands projets et programmes sur l’environnement et sur les mesures de gestion visant à éviter, atténuer ou compenser ces impacts notamment lors d'une création d’une ligne à haute tension.
Pour accéder à l'article dans sa totalité : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_%C3%A0_haute_tension
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