Auteur: Dpa
© Viessmann
Le Commissariat général au développement durable a suivi l'évolution de l'énergie dans les régions françaises entre 2002 et 2012. Si les puissances nucléaire et hydraulique installées dans chaque région restent stables, l'essentiel de la croissance du potentiel de puissance énergétique est assuré par le développement des filières renouvelables, l'éolien et le solaire photovoltaïque notamment.
La production totale d'électricité, qui est concentrée dans un nombre restreint de régions, a peu varié entre 2002 et 2012. Sur cette période, au niveau national, comme pour l'ensemble des régions, la consommation d'énergie est en recul, mais avec des situations contrastées: Elle baisse de 15 % ou plus dans un tiers d'entre elles, mais ne varie presque pas dans des régions rurales comme le Limousin ou la Franche-Comté.
L’essentiel de la croissance provient du développement du parc éolien et solaire photovoltaïque. L’essor est exponentiel entre 2005, année de référence de la directive EnR, et 2012. L’électricité d’origine renouvelable a bénéficié d’une dynamique nouvelle grâce aux incitations des Pouvoirs publics. Pour ces filières, comme pour le nucléaire et l’hydraulique, les disparités régionales des capacités sont très marquées, mais toutes les régions sont désormais en mesure de produire de l’électricité renouvelable.
Le Commissariat général au développement durable a suivi l'évolution de l'énergie dans les régions françaises sur la période 2002-2012 et l'essentiel de la croissance du potentiel de puissance énergétique est assuré par les filières renouvelables.
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Le Commissariat général au développement durable a suivi l'évolution de l'énergie dans les régions françaises entre 2002 et 2012. Si les puissances nucléaire et hydraulique installées dans chaque région restent stables, l'essentiel de la croissance du potentiel de puissance énergétique est assuré par le développement des filières renouvelables, l'éolien et le solaire photovoltaïque notamment.
La production totale d'électricité, qui est concentrée dans un nombre restreint de régions, a peu varié entre 2002 et 2012. Sur cette période, au niveau national, comme pour l'ensemble des régions, la consommation d'énergie est en recul, mais avec des situations contrastées: Elle baisse de 15 % ou plus dans un tiers d'entre elles, mais ne varie presque pas dans des régions rurales comme le Limousin ou la Franche-Comté.
L’essentiel de la croissance provient du développement du parc éolien et solaire photovoltaïque. L’essor est exponentiel entre 2005, année de référence de la directive EnR, et 2012. L’électricité d’origine renouvelable a bénéficié d’une dynamique nouvelle grâce aux incitations des Pouvoirs publics. Pour ces filières, comme pour le nucléaire et l’hydraulique, les disparités régionales des capacités sont très marquées, mais toutes les régions sont désormais en mesure de produire de l’électricité renouvelable.
Cinq régions totalisent 57 % des puissances éoliennes installées
Cinq régions totalisent aujourd’hui 57 % des puissances éoliennes installées: Champagne-Ardenne, Picardie, Bretagne, Lorraine et Centre-Val de Loire. Depuis 2005, les puissances éoliennes installées en France ont été multipliées par onze, et sont passées de 691 MW à 7 517 MW. Les puissances installées des régions Champagne-Ardenne et Picardie, les deux plus gros parcs français en 2012, sont passées de 50 MW à respectivement 1 119 MW et 1 033 MW en dix ans. Certaines régions sont restées à l’écart de cette dynamique: C’est notamment le cas de l’Alsace et de l’Aquitaine, seules régions qui n’avaient, jusqu’en 2012, aucun parc éolien. Cependant, un rattrapage est inscrit dans les Schémas Régionaux du Climat, de l’Air et de l’Énergie (SRCAE) des deux régions. Hormis celles-ci, toutes les autres régions ont promu l’énergie éolienne. En outre, le parc pourra être largement développé à l’avenir, puisque de nombreuses régions disposent d’un potentiel théorique encore largement valorisable. C’est le cas de la région Paca dont le parc éolien est encore très loin de son potentiel. La situation est similaire pour le solaire photovoltaïque: La croissance des puissances installées est, elle aussi, exponentielle entre 2009 et 2012. Elles ont ainsi été multipliées par seize à l’échelle nationale, passant de 253 MW à 3 939 MW. Bien que la répartition géographique soit plus équilibrée que pour l’éolien, les six régions qui comptent parmi les plus ensoleillées concentrent tout de même 60 % des puissances installées: Paca, Midi-Pyrénées, Aquitaine, Languedoc-Roussillon, Pays de la Loire et Rhône-Alpes.Des régions équipées dans des proportions variables
Cependant, toutes les régions, indépendamment de leur ensoleillement, se sont équipées dans des proportions variables: 29,5 MW en Picardie, 204,3 MW en Lorraine, par exemple. La croissance du solaire photovoltaïque est soutenue par les incitations économiques et financières mises en place par l’État, notamment le mécanisme d’obligation d’achat de l’électricité produite. Le développement de l’éolien ou du solaire photovoltaïque dépend de conditions météorologiques (vent, ensoleillement) ou de décisions politiques, et n’est pas nécessairement lié à l’importance de la région mesurée par son poids dans la population française ou le produit intérieur brut (PIB). Ainsi, la Champagne-Ardenne et la Picardie contribuent à environ 15 % chacune de la croissance de l’éolien alors qu’elles ne représentent respectivement que 2,1 % et 3,1 % de la population française. Pour le solaire photovoltaïque, la région Paca a assuré près de 15 % du développement national, soit près du double de son poids dans la population de la France. À l’opposé, alors que l’Ile-de-France abrite près d’un Français sur cinq, elle a contribué à 1,7 % de la croissance du solaire photovoltaïque et 0,3 % du développement de l’éolien.Commentaire: Malgré le traitement de fonds, sans relâche, des bénévoles et des associations «immunitaires», la maladie progresse en France. Elle a en son propre sein des cellules politiques, extrêmement redoutables, assoiffées d'or, qui font tout pour la «tuer». Elles s'attaquent aux parties les plus faibles, les territoires les moins aptes à se défendre: Peu d'habitants, population vieillissante, emploi en berne, pauvreté. Pour sauver la France telle que l'on aime: Belle, séduisante, rieuse, frondeuse, un bonheur à visiter pour des millions de touristes, un traitement de chocs est impératif.
Source: perdre-la-raison.com
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