Franche Comté: Une vingtaine d'éoliennes en projet dans l'aire urbaine

L’Aire urbaine pourrait avoir un parc éolien d’une vingtaine de machines à l’horizon 2020. Plusieurs communes ont d’ores et déjà donné le feu vert pour des études de faisabilité.





La Franche-Comté compte un seul parc éolien qui est sur la crête 
du Lomont. Une extension est prévue. Photo Lionel Vadam



Le bureau d’études Opale énergies naturelles, installée à Fourain (Doubs) a retenu trois secteurs qualifiés de zone potentielle à projets. Il s’agit de Grand-Charmont/Bethoncourt, Châtenois-les-Forges/Brévilliers et Héricourt/Bussurel. 22 éoliennes seraient implantées en 2020. La décision appartient, in fine, aux élus.



Retombées fiscales

Certaines communes ont d’ores et déjà délibéré pour donner un accord de principe pour que la société lance des études à sa charge. Une première étape.


L’investissement représente 75 millions d’euros pour une fourniture d’énergie à 45 000 personnes. Et pour les communes, les retombées fiscales pourraient représenter 350 000 € par an.


(Commentaire: Depuis la nouvelle législation, seul le socle béton est imposable, nous savons qu'en moyenne les retombées fiscales sont de l'ordre de 8 000€ par éolienne et par an. 22 X 8 000 = 176 000€. http://augustinmassin.blogspot.fr/2014/11/etude-une-seule-eolienne-detruit-limpot.html). 

Telles sont les données avancées par le bureau d’études devant le conseil du conseil municipal d’Héricourt.


Sur le papier, Opale énergies naturelles prévoit une fourchette de 9 à 12 machines à Grand-Charmont/Bethoncourt, 7 à Chatenois/Brevilliers et entre 4 et 5 sur Héricourt/Bussurel.


Les terrains ont été identifiés et sont pour une large part propriété des communes. Ce qui facilite la maîtrise foncière.


Pour l’instant, la Société d’histoire naturelle du pays de Montbéliard a démarré une étude faunistique à Grand-Charmont. «Il y avait urgence, note Denis Sommer, maire, car c’est la période d’observation la plus propice, sinon tout aurait été repoussé d’un an»


Les naturalistes seront à l’œuvre en juillet à Héricourt. Où un mât de mesures devrait être installé le même mois.


Opale énergie environnement, consciente des réticences qui subsistent face aux éoliennes, tient des propos rassurants. 


(Commentaire: Quelle lucidité). 

La loi Grenelle 2 vient encadrer et préciser les objectifs de développement de la filière éolienne française. L’objectif d’installation est assorti d’une réglementation des projets éoliens, visant à davantage protéger le cadre de vie et les paysages contre les pratiques parfois « intensives » en vigueur dans la filière éolienne: Les parcs éoliens sont des Installations Classées au Titre de la Protection de l’Environnement (ICPE)

(Commentaire: Définition d'une ICPE: Les installations et usines susceptibles de générer des risques ou des dangers sont soumises à une législation et une réglementation particulières, relatives à ce que l'on appelle les «Installations Classées pour la Protection de l'Environnement»,  http://www.developpement-durable.gouv.fr/. Tout est dit) 

sous le régime d’autorisation, éloignement des éoliennes par rapport aux habitations d’au moins 500 m… Sur ce dernier point, la demande des sénateurs de fixer la limite à 1000 mètres est inconcevable, estime le bureau d’études. « Si c’était le cas, on ne pourrait plus faire de l’éolien en France».

(Commentaire: On ne peut pas mieux dire: ZÉRO ÉOLIENNE)

Pour l’heure, c’est l’option des 500 mètres qui a le vent en poupe. Dans l’aire urbaine, les éoliennes seraient à 700 mètres. 


La réglementation limite les nuisances sonores: Pas plus de 3 décibels la nuit et de 5 le jour.


L’aire urbaine, restée jusqu’à présent, à l’écart du développement éolien, consent à la réalisation d’études de faisabilité. L’enjeu est de taille. En 2020, l’éolien devrait fournir 10 % de la production hexagonale d’électricité contre 4,5 % aujourd’hui. 

«Nous ne pouvons pas rester à l’écart», admet Fernand Burkhalter. Le maire d’Héricourt reste néanmoins prudent. Deux arguments pèsent dans la balance: Les machines seront fabriquées par General Electric mais en Allemagne et le cluster éolien en Franche-comté recense désormais 1 000 emplois.

 (Commentaire: Monsieur le maire vient-il de Mars? Il découvre que les éoliennes ne sont pas fabriquées en France! Nous ne savons pas si nous devons en pleurer ou en rire. Nous pouvons même lui préciser que les équipes de montage viennent aussi de l'étranger. Quand au nombre d'emplois (1 000!?), là encore c'est magique. Car depuis 10 ans, en tout et pour tout, les experts qui travaillent sur le sujet estiment que les emplois «temps plein» générés par l'éolien est de l'ordre de plus ou moins 650). 

Et il ne faut pas oublier la manne fiscale pour les communes en ces temps de vaches maigres, cela compte.


Commentaire: D'un côté des recettes fiscales espérées plus près de 176 000 € que de 350 000€. Aussi, nous invitons, madame la journaliste à se poser la question sur les pertes fiscales futures pour les communes et les communautés de communes engendrées par l'implantation d'éoliennes sur un territoire. Allez, un coup de main: http://augustinmassin.blogspot.fr/2014/11/etude-une-seule-eolienne-detruit-limpot.html )




Patricia LOUIS

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