Canada, Ontario : ce n'était pas le destin qu'il poursuivait mais le sort qu'il fuyait (Allan Moore)

Et dans notre malheur, nous avons "la chance", toute relative, que les aérogénérateurs aient un facteur de charge* bien moindre que celui... des centrales nucléaires***. Imaginons ce que serait notre quotidien si ces machines de "guerre" engendrant bruit et infrasons à foison, produisaient n'ont pas 1 jours sur cinq, comme actuellement, mais 3 jours sur cinq tout au long de l'année?

* "Les différents moyens de productions ne sont pas utilisés en permanence,soit par choix, sous réserve de disponibilité(productions pilotables), soit par absence de la source d’énergie (productions intermittentes). Pour mesurer leur taux d’utilisation sur l’année on utilise la notion de facteur de charge. Le facteur de charge est le pourcentage de la quantité d’électricité produite sur une année par rapport à la quantité d’électricité qui serait produite si le moyen de production fonctionnait à 100%de sa puissance tout au long de l’année."
Source : https://www.energethique.com/file/ARCEA/Articles/Article_50_Electricite_France_Analyse.pdf

** "...Le facteur de charge éolien mensuel moyen, de 24,7%"
Source : RTE, bilan électrique 2019

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Source : https://www.energethique.com/file/ARCEA/Articles/Article_50_Electricite_France_Analyse.pdf

TENIR TÊTE, FEDERER, LIBERER



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Une nouvelle étude révèle que le bruit des éoliennes fait fuir les riverains de leur maison


 

Australie : bruit des éoliennes


  Ce que les voisins des zones industrielles d'éoliennes doivent tolérer n'est rien de moins que... CRIMINEL : les incessants bruits de basse fréquence générés par les turbines et les infrasons rendent les riverains fous et, lorsqu'ils en ont la possibilité, ils s'enfuient de chez eux. L'effet néfaste le plus courant des émissions sonores des éoliennes sur la santé est le manque de sommeil, qui s'accompagne d'autres effets encore plus graves sur la santé.
  L'un des mythes de l'industrie éolienne est que ces effets néfastes, bien connus, sur la santé sont tous le fruit de l'imagination fertile des soi-disant victimes, si facilement influençables. Selon la théorie dite "nocebo", élaborée par un ancien gourou de la publicité pour le tabac, seules les personnes qui ne sont pas payées se plaignent des effets néfastes du bruit et des vibrations des turbines ; leur "jalousie" pugnace en serait la cause.
  Cependant, cette théorie ne semble pas recevable pour de nombreuses personnes comme Clive et Trina Gare, des agriculteurs d'Australie du Sud - qui reçoivent plus de 200 000 dollars par an de l' AGL pour installer des turbines sur leur propriété près de Hallett. Clive et Trina ont témoigné en juin 2015 devant l'enquête du Sénat fédéral sur l'énergie éolienne et ont indiqué que le bruit des turbines  était "insupportable" et que cela continue à les empêcher de dormir dans leur propre maison, et ce, malgré l'installation d'insonorisation et de fenêtres à double vitrage, payée par ... AGL (voir notre post ici). Preuve s'il en était besoin, du mépris et de la morgue affichés par les compagnies d'énergie éolienne. Ainsi, elles ont, dans un certain nombre de cas, continué à faire fonctionner des turbines qui émettent des bruits de "perçage d'oreilles", en plus de leur cacophonie habituelle de grondements et de coups produits par des pales de 50 m dont l'extrémité extérieure se déplace à plus de 300 km/h, ainsi que les ronflements et le bruit métallique de broyage produit par les engrenages et les générateurs.
  La vidéo ci-dessus donne un bref aperçu de ce que les riverains doivent subir, sans oublier d'y rajouter les sensations stridentes de "perçage d'oreilles".
  L'industrie éolienne a, bien sûr, toujours nié toute responsabilité pour tout ses dommages, où que ce soit et de quelque manière que ce soit. Mais les chiffres avancés par cette enquête scientifique auprès des personnes concernées le montrent clairement : le bruit des éoliennes fait FUIR les gens de chez eux.

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Résultats préliminaires : Pourquoi certaines familles vivant à proximité d'installations éoliennes envisagent de quitter leur domicile - une étude communautaire

Journal de la bibliothèque en libre accès
Carmen M. Krogh, Robert Y. McMurtry, Anne Dumbrille, Debra Hughes, Lorrie Gillis
21 February 2020

  En Ontario, au Canada, entre 2006 et la fin 2016, les dossiers gouvernementaux fournis par l'ancien ministère de l'environnement et du changement climatique de l'Ontario ont montré que les personnes vivant à proximité des installations d'éoliennes industrielles (IWT) ont déposé 4574 plaintes/rapports d'incidents liés au bruit. Dans certains cas, ces dossiers comprenaient également des cas d'effets néfastes sur la santé.


Abstrait
 
Le risque de préjudice associé à vivre à proximité d'éoliennes est démontré à l'échelle du monde, mais il est controversé. Certaines familles ont été logées par des promoteurs éoliens ou ont négocié des accords financiers avec eux, et certaines ont pris la décision de quitter/abandonner leur maison alors que d'autres se sont senties obligées de le faire. Bien que l'action de quitter/abandonner une maison familiale soit signalée au niveau international, les recherches sur ces événements sont limitées.
  En utilisant la méthodologie de la Grounded Theory (GT), une étude communautaire approuvée par les autorités éthiques a été menée pour enquêter sur ces événements. Les participants à l'étude comprenaient ceux qui avaient quitté/abandonné leur maison dans le passé, ou qui, au moment de l'entretien, envisageaient de le faire, ou décidaient de rester.
  Entre octobre 2017 et janvier 2018, soixante-sept (n-67) participants consentants ont été interrogés. Cet article présente les résultats préliminaires qui seront complétés par des soumissions supplémentaires à des revues scientifiques à comité de lecture pour leur considération pour publication.

Conclusions
  Sur les 67 (n-67) participants à l'étude : 

- 28 (n-28) avaient quitté/abandonné leur domicile ; 
- 31 (n-31) envisageaient de le faire ; 
- 4 (n-4) ont quitté leur domicile de manière préventive avant que l'installation ne commence à fonctionner ; et 
- 4 (n-4) ont décidé de rester. 

La figure 1 illustre le statut de domicile des 67 participants au moment des entretiens.






  Les médecins de certains des participants à l'étude, y compris des médecins spécialistes, ont diagnostiqué des problèmes médicaux et des maladies, dont certains ont été déterminés avant la présence d'éoliennes. Bien que les recherches spécifiques sur l'éolien concernant ces conditions préexistantes fassent défaut, certains participants ont exprimé leur inquiétude quant à une éventuelle exacerbation de leurs symptômes. Il est proposé que les facteurs de risque potentiels associés aux conditions médicales/maladies préexistantes soient étudiés dès que possible. 

  Le procédé d'entretiens répétés avec les participants a conduit à des constatations supplémentaires  associées à la mise en place d'une installation d'aérogénérateur. Certains participants des deux catégories :  ayant quitté une maison dans le passé ou envisageant de le faire,  avaient quitté leur maison de façon périodique et intermittente pendant la journée et/ou la nuit.
  Les deux groupes ont indiqué que la raison en était d'obtenir un soulagement temporaire et/ou partiel de l'apparition d'effets néfastes sur leur santé.

 L'analyse des données soutient la thèse selon laquelle les décisions de se loger ici ou là étaient motivées par la présence, ou non
, à moins de 10 km des habitations familiales d'une zone industrielle d'éoliennes et par les observations des participants concernant une relation ou un risque potentiel d'effets néfastes sur la santé.

"Je suis éliminé". Le voisin de l'enfer vient d'emménager, juste à côté


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