- Les énergies intermittentes ne peuvent pas fonctionner sans le secours des combustibles fossiles.
- Mieux encore, elle font baisser le rendement des combustibles fossiles et augmentent donc leur consommation et leurs émissions.
- Les informations données sont fausses, par exemple les deux points ci-dessus ne sont pas clairement expliqués.
- Les entreprises, comme Apple et Tesla et de nombreuses autres, mentent lorsqu’elles affirment ne consommer que des renouvelables.
- La durée de vie de ces installations est souvent courte.
- Leur mise en place réclame beaucoup de combustibles fossiles.
- Leur construction demande des quantités gigantesques de ressources et de matières premières.
- Elles nécessitent la destruction de très grandes surfaces de forêts, de déserts et d’autres zones naturelles de grande valeur.
- Ce qui est nommé biomasse consiste à brûler des forêts.
- Elles ne méritent pas particulièrement le label vert.
- Elles ne créent pas autant d’emplois que promis, loin de là.
- L’écologisme s’apparente à une religion."
Sauf que depuis 2001 et "l'arrêté Cochet" du 8 juin*,TOUS les gouvernements soutiennent l'essor des EnR, essentiellement éolien et solaire, dans une obstination admirable et ce, malgré une opposition de plus en plus forte et déterminée de citoyens ; comportement que l'on pourrait résumer par l'expression favorite, parait-il, de M. Chirac : " Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre".
*« (En France, ...) Tout commence en juin 2001 avec l’arrêté Cochet. ... Un plan « éolien » est mis en œuvre au nom d’une directive européenne qui ne l’oblige en rien. La France choisit de s’inspirer des politiques de subventions mises en œuvre dans deux pays précurseurs, l’Allemagne et le Danemark. L’État garantit le rachat de l’électricité verte par EDF, à un prix environ trois fois supérieur à celui du courant produit par les centrales nucléaires ! EDF ne proteste pas, car le coût de la mesure est finalement répercuté dans la facture présentée à ses clients.»
Source : http://www.leseoliennes.be/information/dossiereole.pdf
En attendant... le blackout?
ZERO EOLIENNE ET BASTA
TENIR TÊTE, FEDERER, LIBERER
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Communiqué STA : Énergies renouvelables : écouter les leçons de la crise
sciencetechactionLa baisse de consommation liée au confinement a mécaniquement provoqué l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans la production électrique en raison de leurs tarifs d’achat garantis et de leur priorité d’injection sur le réseau, qu’on en ait besoin ou non.
Cette situation a permis d’observer les dérives auxquelles conduisent les objectifs de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE).
France Stratégie vient d’alerter [1] sur la fragilisation du système électrique qui s’en est suivie, avec l’apparition d’importants prix négatifs qui ne bénéficient pas au consommateur mais augmentent au contraire d’autant les taxes liées à ces tarifs garantis.
Mais surtout, en contraignant à une diminution de leur production, voire même à leur arrêt, les centrales conventionnelles pilotables, pourtant indispensables pour assurer l’ajustement de l’offre à la demande, et le maintien à 50 hertz de la fréquence du courant, les énergies intermittentes que sont l’énergie éolienne et photovoltaïque, compromettent l’équilibre du réseau électrique.
France Stratégie considère que « La sécurité d’approvisionnement à très court terme s’en trouve fragilisée », et conclut que ces éléments « invitent à réexaminer la robustesse des systèmes français et européen de production, de transport et de distribution d’électricité. Des évolutions importantes devront être étudiées pour que ces systèmes puissent répondre dans de bonnes conditions de sécurité aux défis des années à venir ». Et met en garde sur les conséquences potentiellement dramatiques d’une rupture d’approvisionnement électrique telle que viennent de vivre l’Allemagne et la Grande Bretagne en juin et août 2019.
Durant cette crise, Fatih Birol, Directeur de l’Agence internationale de l’énergie a également dénoncé dans les mêmes termes la fragilisation du système électrique liée à la part grandissante des énergies renouvelables [2].
Comme si de rien n’était, le décret 0099 du 23 avril 2020 [3] vient pourtant d’acter en toute discrétion la fermeture de 14 réacteurs nucléaires pendant la crise sanitaire due au covid-19, ainsi que le doublement des éoliennes terrestres à horizon 2028.
Le collectif Science Technologies Actions (STA) dénonce vigoureusement cette décision irrationnelle, prise sous la pression d’une idéologie qui refuse obstinément d’écouter les mises en garde des experts, notamment sur les risques grandissants de black-out du réseau électrique entraînés par une telle politique. Et cela alors même que ces risques sont confirmés par la crise actuelle.
Il appelle solennellement le Gouvernement à réexaminer d’urgence les objectifs de sa politique à la lumière des enseignements de cette crise.
1 https://www.strategie.gouv.fr/point-de-vue/impacts-de-crise-covid-19-systeme-electrique
2 https://www.europeanscientist.com/fr/redactions-choice-fr/covid-19-et-le-risque-de-black-out-energetique/
3 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041814432&categorieLien=id
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