Leur entreprise sera d'autant plus facilité que l'élection présidentielle en France, en 2022, présente les mêmes caractéristiques que l'élection allemande, septembre 2021 : tous les partis se verdissent plus ou moins, au nom de la Transition écologique. Cela signifie pour les cinq ans à venir, 2022-2027, et ce, quelque soit le président ou la présidente de la République, toujours plus d'éoliennes, plus de Pv, plus de méthaniseurs, etc., Pour s'en convaincre, il suffit de prendre connaissance des programmes électoraux et lire les interviews de chaque candidat déclaré sur le sujet et d'y chercher, en vain, une seule ligne proposant un STOP DEFINITIF au délit d'écocide des éoliennes, terrestres et maritimes, dont les français ruraux* sont les premières victimes.
Un espoir? En Allemagne et en France, l'opposition des populations locales contre la colonisation éolienne grandit de jour en jour. Alors, oui : "Sortons du " ferme ta gueule " et du "cause toujours" : ouvrons-la !"
Allan Moore, Jérusalem
Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines
Les Verts, la CDU/CSU et le SPD surenchérissent presque quotidiennement sur les objectifs de réduction des émissions de CO² et veulent accélérer l'abandon complet de la combustion de combustibles fossiles. Presque chaque jour, il y a de nouveaux ajustements d'objectifs avec des quotas de réduction encore plus élevés et dans des délais...encore plus courts. Les partis ont surenchéri sur la neutralité climatique. Cependant, on cherche, en vain, un début de commencement d'explication sur les mesures à prendre pour atteindre ces objectifs et à quelle date. Aucune des partis en lice ne peut présenter un plan de bataille clairement défini.
Arrêt de la Cour constitutionnelle sur la protection du climat
La plus haute juridiction allemande a jugé que la loi sur la protection du climat élaborée par le Bundestag et le gouvernement fédéral était en grande partie inconstitutionnelle. La principale critique des juges formulée à l'égard de la réglementation était que les objectifs de réduction des émissions étaient insuffisants au-delà de 2030. Les juges constitutionnels ont donné au gouvernement jusqu'à la fin 2022, date à laquelle les objectifs de réduction des émissions de CO² auraient dû être définis pour une période plus longue, pour revoir sa copie. Cet arrêt intervient à un moment inopportun pour le gouvernement, qui se trouve en pleine campagne électorale pour les élections du Bundestag en septembre.
Après l'arrêt de la Cour constitutionnelle, les partis font de la surenchère sur la neutralité climatique. Des objectifs toujours plus élevés dans des délais toujours plus courts. Mais il n'y a pas de plan de mise en œuvre.
La campagne électorale alimente la surenchère entre les partis
Dans un délai très court, le gouvernement fixe de nouveaux objectifs. Ainsi, la Christlich Demokratische Union Deutschlands (CDU) souhaite désormais une réduction de 65 % des émissions de CO² d'ici à 2030 et la neutralité climatique d'ici à 2045, tandis que le Sozialdemokratische Partei Deutschlands (SPD) fixe presque le même objectif en quelques heures. Les Verts (Die Grünen) veulent atteindre la neutralité climatique 10 ans plus tôt, en 2035. Cependant, encore aujourd'hui, tous ces partis cherchent les moyens techniques pour parvenir à leurs objectifs.
Que signifie la neutralité climatique pour l'approvisionnement en électricité ?
Afin d'atteindre les objectifs de neutralité climatique dans les délais requis, toutes les centrales électriques au charbon et au gaz doivent être fermées. Les dernières centrales nucléaires seront retirées du réseau en 2022. En 2020, ces centrales produisaient encore 53 % de la demande totale d'électricité en Allemagne. Pour atteindre la neutralité climatique, et étant donné qu'une nouvelle expansion des centrales hydroélectriques et des centrales au biogaz est pratiquement impossible, la seule option possible est donc de doubler les capacités actuelles des éoliennes et du solaire.
Nécessaire expansion des centrales éoliennes et solaires
À la fin de 2020, l'Allemagne comptait un total de 29 608 éoliennes terrestres et de 1 501 éoliennes offshore en activité. Afin de combler le déficit de couverture de l'approvisionnement en électricité qui en résulte, le nombre de ces turbines doit être plus que doublé. Or, l'espace nécessaire pour accueillir ces éoliennes n'est tout simplement pas disponible en Allemagne et, surtout, l'acceptabilité de la population n'est pas non plus au rendez-vous. Aujourd'hui encore, les zones industrielles qui ont déjà été approuvées ne peuvent plus être construites.
Les objectifs sont faciles à fixer, le problème est la mise en œuvre
La difficulté de la mise en œuvre des objectifs est illustrée par la planification et l'état actuel de l'extension du réseau avec l'importante connexion nord-sud via la ligne électrique Südlink. Dans le cas présent, nous parlons déjà de plusieurs années de retard sur le calendrier initial.Sans cette extension du réseau, la poursuite de l'essor des ZI d éoliennes dans le nord n'a aucun sens. En effet, les connexions nord-sud du réseau sont déjà aujourd'hui surchargées et ne peuvent pas transmettre l'électricité produite. À l'évidence, il n'existe pas un plan national pour la réalisation. Celle-ci passera forcément par la volonté de chaque Etat fédéral ; une seule certitude est acquise : cela prendra du temps! La gestion de la pandémie du Covid-19 est là pour en témoigner...
L'annonce principale c'est que les objectifs sont fixés. Maintenant, pour ce qui est des moyens pour les réalisés, dès samedi, nous prenons un abonnement au Loto. Puisqu'on vous dit que cela va s'arranger d'une manière ou d'une autre.
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