"...Le maire a informé le conseil qu'il a été sollicité par plusieurs entreprises pour un projet de parc éolien..." et après débat, le conseil municipal a décidé de faire entrer... " le loup dans la bergerie ". C'est une bonne nouvelle pour les commerciaux et autres démarcheurs en tout genre de savoir qu'il suffit, apparemment, d'insister auprès du maire pour obtenir un rendez-vous. 👍
Si l'objectif du conseil municipal est vraiment d' " analyser plus objectivement les avantages et inconvénients d'une telle démarche ", comme qui dirait " donner sa chance au produit ", réplique célèbre du film La vérité si je mens, 1997, nous encourageons alors celui-ci à rencontrer aussi une des associations qui dénonce l'éolien. Ainsi, disposera-t-il de toutes les informations indispensables pour arrêter sa décision...si elle n'est pas déjà prise!?
En attendant, nous lui soumettons quelques pistes de réflexion :
Aujourd’hui, nous consommons de l’électricité qui n'a que des atouts :
- disponible 24 heures sur 24, grâce essentiellement au centrales nucléaire et hydraulique,
- très faibles en émissions de CO2/kWh, voir tableau ci-dessous,
- avec un des prix les plus bas du kWh en Europe
Aussi, à quoi cela peut-il servir, à part enrichir les " cueilleurs-chasseurs de subventions publiques " du vent, que d'installer une usine éolienne dont la production
- dépend du vent et donc, est non disponible 24h sur 24,
- nécessite l'artificialisation de terres arables ou la déforestation,
- nécessite l'importation et la consommation de gaz, aux émissions élevées de CO2, ~418gCO2/kWh, pour compenser l'intermittence des turbines ; entrainant l'augmentation des émissions de CO2 pour la France,
- garantie une augmentation accélérée du prix du kWh, via la taxe carbone qui remplace les subventions : "...Mais le financement de ces mécanismes passe donc désormais par les taxes sur les carburants, dont la taxe
carbone, tandis que la CSPE de nos factures d’électricité est affectée au
budget général de l’État, sans que ses augmentations ne rendent compte de
l’augmentation des charges liées aux EnRe.[...] L’affectation de cette taxe aux
subventions des énergies renouvelables a donc le double inconvénient d’alourdir
la charge fiscale affectant les ménages tout en finançant des choix politiques
contestables. Les Gilets Jaunes sont la
conséquence du premier, l’inefficacité de la tentative de décarbonation d’un système
électrique qui l’est déjà depuis ¼ de siècle illustre le second En finançant ainsi les EnR par la taxe carbone, tout comme il le faisait
d'ailleurs via la CSPE, le Gouvernement ne lève pas l'argent public de
sa politique énergétique par un impôt égalitaire et contrôlé par le
Parlement, mais par une taxe dont il bafoue les principes au détriment
de la justice sociale [...] Les mécanismes de financement des énergies intermittentes
ne représentent que la partie apparente des surcoûts qu'elles génèrent.
En effet, l’impossibilité de stocker leur production à grande échelle, pour un coût acceptable par la collectivité, leur interdit de participer au dimensionnement du système électrique en remplaçant quelque puissance programmable installée que ce soit.Or, ces centrales programmables, chargée de compenser les périodes sans vent ou sans soleil, doivent s’effacer dès que les conditions météorologiques redeviennent favorables.Et la réduction de production ainsi imposée aux centrales nucléaires à chaque performance des éoliennes représente un considérable manque à gagner en regard des quelques 10 euros/MWh de combustible économisés.D’une manière ou d’une autre, cette perte de rentabilité ne peut qu’être facturée aux contribuables/consommateurs puisque EDF appartient à l’État, pour 83,7%, au 31 décembre 2018. Ce n'est pas demain que l'énergie éolienne sera économique."Source : La CSPE ou les 3 CSPE
- "Au premier février 2020, l'électricité avait déjà vu son prix augmenter de +2,4%, avant de subir une nouvelle hausse de +1,54% au 1er août 2020. C'est désormais une nouvelle augmentation de +1,93 % HT soit +1,61 % TTC qui est annoncée à partir du 1er Février 2021, pour les particuliers."
" Ce n'est pas le vent qui fait tourner les pales, c'est l'argent du contribuable... "
La population peut également participer à cette réflexion en se demandant :Est-ce que mes fins de mois seront moins difficiles avec mes nouvelles voisines, les éoliennes?
1. Situation géographique
La Communauté de communes du Grand Langres et Langres sont toujours l'objet d'une offensive intensive de colonisation industrielle de la part des troupes commerciales de l'" armée " éolienne, comme nous l'avons vu récemment avec les villages de Charmes, Beauchemin, etc.
Source : association Les vues imprenables + @pays-langres.fr/
Dans les histoires d'éoliennes, il y a belle lurette que les conseils municipaux ont fait passer par-dessus bord l'argument du " sauvetage de la planète ", s'il a vraiment été un jour un argument, pour mieux vendre à leurs administrés, le plus " tendance " aspect financier de l'entreprise. Celui qui est synonyme de ressources pour leurs communes. Dans le cas présent, attendons de voir.
- montant des dépenses par habitant, 2019 : 395 €. La médiane des communes de même taille est de 503€.
3. Situation électorale
Le conseil municipal a été profondément renouvelé lors des élections municipales de mars-juin 2020 : seuls 4 élus sur 11 ont conservé leurs sièges.
Remarquons une forte baisse des " inscrits " 2020 par rapport au chiffre de 2014 : -28.
- Alain Garnier, maire, anciennes professions intermédiaires,
- Didier Drieux, anciens agriculteurs exploitants,
- Jacques Fortin, anciens cadres,
- Jean Hurson, anciens cadres,
- Jocelyne Cejchan, anciens employés,
- Catherine Mathieu-Grepinet, anciens cadres,
- Florian Gauthier, ouvriers qualifiés de la manutention, du magasinage et du transport,
- Patrick Lhullier, anciens cadres,
- Ludovic Maret, chauffeurs,
- Charles Mortet, ouvriers qualifiés de type industriel,
- Cédric Spehner, Professeurs des écoles, instituteurs et assimilés.
En gras, les réélus en 2020
Avec cette déferlante éolienne sur la Communauté de communes du Grand Langres, il apparait très clairement que la Haute-Marne est une des cibles privilégiées des " chasseurs de primes " éolien. Cette situation en dit long sur la structure et l'évolution de notre département d'un point de vue démographique et économique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire